- CasparProphète
47. Un livre traduit du japonais: Confessions d'un masque, Yukio Mishima
Roman très autobiographique paru en 1949. Récit à la première personne: l'enfance, l'adolescence et et les années d'étude du narrateur très auto-centré (le frère et la sœur du héros ne sont même pas nommés). Je ne sais pas comment le livre a été reçu à l'époque car il y a des passages assez crus: le narrateur s'aperçoit très jeune qu'il est attiré par les hommes (en particulier par ceux qui sont en dessous de sa condition sociale: pêcheurs, marins, ouvriers... un grand classique) et il y a une forte composante sado-masochiste dans son désir (souffrance, sang...). Il tombe amoureux d'un camarade de classe. Jeune étudiant, il fréquente une jeune fille dont il se croit amoureux mais qu'il ne désire pas. Spoiler: il est toujours vierge à la fin du roman, aucune expérience homo ou hétéro. La fiche Wikipédia de Mishima est assez allusive sur sa vie amoureuse: on lui prête quelques liaisons avec des étrangers de passage... Je ne sais pas ce qu'il en est réellement (mais il était marié).
La fin tragique de Mishima n'est pas très surprenante quand on découvre dans ce roman ses penchants pour le sang, la souffrance et la mort: seppuku après une prise d'otages et une tentative de coup d'État militaire complètement ratés.
Lecture un peu décevante, sans doute l'auteur a-t-il été bridé par son époque, même si le roman a dü paraître très osé. Si vous voulez découvrir cet auteur je vous conseillerais plutôt Le marin rejeté par la mer, roman concis et glaçant.
28/50
Roman très autobiographique paru en 1949. Récit à la première personne: l'enfance, l'adolescence et et les années d'étude du narrateur très auto-centré (le frère et la sœur du héros ne sont même pas nommés). Je ne sais pas comment le livre a été reçu à l'époque car il y a des passages assez crus: le narrateur s'aperçoit très jeune qu'il est attiré par les hommes (en particulier par ceux qui sont en dessous de sa condition sociale: pêcheurs, marins, ouvriers... un grand classique) et il y a une forte composante sado-masochiste dans son désir (souffrance, sang...). Il tombe amoureux d'un camarade de classe. Jeune étudiant, il fréquente une jeune fille dont il se croit amoureux mais qu'il ne désire pas. Spoiler: il est toujours vierge à la fin du roman, aucune expérience homo ou hétéro. La fiche Wikipédia de Mishima est assez allusive sur sa vie amoureuse: on lui prête quelques liaisons avec des étrangers de passage... Je ne sais pas ce qu'il en est réellement (mais il était marié).
La fin tragique de Mishima n'est pas très surprenante quand on découvre dans ce roman ses penchants pour le sang, la souffrance et la mort: seppuku après une prise d'otages et une tentative de coup d'État militaire complètement ratés.
Lecture un peu décevante, sans doute l'auteur a-t-il été bridé par son époque, même si le roman a dü paraître très osé. Si vous voulez découvrir cet auteur je vous conseillerais plutôt Le marin rejeté par la mer, roman concis et glaçant.
28/50
- SaloumHabitué du forum
Pavlova a écrit:Bonjour, c'est mon tout premier passage dans un fil de lecture !
Je partage deux lectures récentes en fantaisie (je suis prof de maths, ça manque d'originalité).
En défi 9 : Dieu(x), j'ai lu Small Gods (Les Petits Dieux) de Terry Pratchett.
Un petit roman de "fantasy" d'un grand auteur du genre, très drôle et piquant. Il se lit sans avoir besoin de connaître grand chose au monde plus vaste qui le compose (Disque-Monde), et en ce sens il est très agréable et abordable. On y suit les tribulations d'un dieu réduit à peau de chagrin (ou plutôt tortue), on y croise l'inquisition, le polythéisme à la grecque, les traversées du désert, la guerre et la foi. Plein de clins d'œil plus ou moins appuyés à la culture classique, c'est un très bon moment de lecture.
En défi n°11 : Un roman de plus de 800 pages (et aussi en n°50, parce que la couverture est jolie), c'est Gagner la guerre de Jean-Philippe Jaworski (un prof de lettres, d'ailleurs)
Une toute autre affaire, un roman de fantaisie dans le style renaissance italienne, cape et épée, avec un héro - Don Benvenuto - roublard, truand mercenaire à la solde d'un politicien. C'est un roman vraiment haletant, avec un ton très caustique et un langage plutôt fleuri brodé dans un style détaillé et pointu (j'ai sorti le dictionnaire plus d'une fois...). J'ai personnellement adoré l'ensemble, l'intrigue, le personnage malgré lui et la magie à la fois discrète et importante qui confère à ce roman son genre
Une pointe de regret concernant une misogynie que j'espère être davantage le trait du personnage principal (c'est certain, c'est un macho) que celui de l'auteur (parfois dur de trancher) : peu de femmes, comparaisons grivoises à gogo, et autres.
Malgré tout, c'était une lecture fort agréable, fluide malgré la grosseur du pavé, très rythmée qui m'a (ré)donné envie de me frotter à Dumas.
Voilà, j'espère que ça inspirera certaines et certains ici !
J'aime beaucoup le style de Jaworski, même si je suis d'accord avec ce que tu dis à propos de la misogynie du personnage et de l'univers de ce roman. Cet auteur m'a redonné envie de lire de la fantasy, genre auquel je n'avais plus trop touché depuis mon adolescence et la déflagration Tolkien. Toujours déçue, rien pour moi n'étant à la hauteur. Je te conseille sa trilogie Rois du monde, le premier tome est excellent et je compte bien lire les autres.
Dans un autre style mais intéressant aussi, je suis plongée dans Le livre des martyrs de S. Erickson. Il faut s'accrocher, mais j'aime beaucoup ! Ce sera pour le défi "plus de 800 pages".
- EloahExpert spécialisé
Saloum, j'ai aussi lu récemment le 1er tome du Livre des martyrs d'Erickson et j'ai beaucoup aimé, quel univers foisonnant !
En revanche il y a pas mal de temps j'avais abandonné la lecture de Jaworski mais vous me donnez envie de la reprendre, merci ! Je pense qu'en effet les vacances s'y prêtent bien car je me souviens l'avoir lu de manière décousue et avoir été vite perdue en temps scolaire.
De mon côté pour le défi 5 "un autrice ayant remporté le prix Nobel de Littérature", j'ai lu Le Banni de Selma Lagerlöf. Je pense que c'est une lecture que je vais devoir laissé mûrir en moi avant de pouvoir vraiment donner un avis car l'intrigue n'est pas palpitante et pourtant je l'ai dévoré, grâce à la plume et à la portée du texte. On suit l'histoire d'un homme qui, lorsqu'il était enfant, a été confié par ses parents pauvres à une riche famille censée lui permettre d'accéder à une bonne éducation et à de meilleures perspectives. A cause d'un événement survenu lorsqu'il est jeune adulte, ce personnage se retrouve vénéré comme un héros puis quelques jours plus tard rejeté comme un monstre ... Ses parents naturels le recueillent avec bienveillance mais son histoire étant connue il reste considéré comme un être indigne. Il consacrera alors sa vie à faire du bien autour de lui afin de se racheter, la question de la rédemption est centrale. Ce qui est particulier dans ce livre c'est que les deux tiers sont davantage consacrés à un autre personnage, certes avec lequel le personnage principal entretient un lien, mais il disparaît presque entièrement du récit pour ne revenir qu'à la fin. C'est une lecture que je suis contente d'avoir menée avec un véritable souffle mais je ne suis pas certaine que l'histoire en elle-même me restera longtemps en mémoire.
En revanche il y a pas mal de temps j'avais abandonné la lecture de Jaworski mais vous me donnez envie de la reprendre, merci ! Je pense qu'en effet les vacances s'y prêtent bien car je me souviens l'avoir lu de manière décousue et avoir été vite perdue en temps scolaire.
De mon côté pour le défi 5 "un autrice ayant remporté le prix Nobel de Littérature", j'ai lu Le Banni de Selma Lagerlöf. Je pense que c'est une lecture que je vais devoir laissé mûrir en moi avant de pouvoir vraiment donner un avis car l'intrigue n'est pas palpitante et pourtant je l'ai dévoré, grâce à la plume et à la portée du texte. On suit l'histoire d'un homme qui, lorsqu'il était enfant, a été confié par ses parents pauvres à une riche famille censée lui permettre d'accéder à une bonne éducation et à de meilleures perspectives. A cause d'un événement survenu lorsqu'il est jeune adulte, ce personnage se retrouve vénéré comme un héros puis quelques jours plus tard rejeté comme un monstre ... Ses parents naturels le recueillent avec bienveillance mais son histoire étant connue il reste considéré comme un être indigne. Il consacrera alors sa vie à faire du bien autour de lui afin de se racheter, la question de la rédemption est centrale. Ce qui est particulier dans ce livre c'est que les deux tiers sont davantage consacrés à un autre personnage, certes avec lequel le personnage principal entretient un lien, mais il disparaît presque entièrement du récit pour ne revenir qu'à la fin. C'est une lecture que je suis contente d'avoir menée avec un véritable souffle mais je ne suis pas certaine que l'histoire en elle-même me restera longtemps en mémoire.
- edelweis62Niveau 5
Saloum a écrit:Pavlova a écrit:
En défi n°11 : Un roman de plus de 800 pages (et aussi en n°50, parce que la couverture est jolie), c'est Gagner la guerre de Jean-Philippe Jaworski (un prof de lettres, d'ailleurs)
Une toute autre affaire, un roman de fantaisie dans le style renaissance italienne, cape et épée, avec un héro - Don Benvenuto - roublard, truand mercenaire à la solde d'un politicien. C'est un roman vraiment haletant, avec un ton très caustique et un langage plutôt fleuri brodé dans un style détaillé et pointu (j'ai sorti le dictionnaire plus d'une fois...). J'ai personnellement adoré l'ensemble, l'intrigue, le personnage malgré lui et la magie à la fois discrète et importante qui confère à ce roman son genre
Une pointe de regret concernant une misogynie que j'espère être davantage le trait du personnage principal (c'est certain, c'est un macho) que celui de l'auteur (parfois dur de trancher) : peu de femmes, comparaisons grivoises à gogo, et autres.
Malgré tout, c'était une lecture fort agréable, fluide malgré la grosseur du pavé, très rythmée qui m'a (ré)donné envie de me frotter à Dumas.
J'aime beaucoup le style de Jaworski, même si je suis d'accord avec ce que tu dis à propos de la misogynie du personnage et de l'univers de ce roman. Cet auteur m'a redonné envie de lire de la fantasy, genre auquel je n'avais plus trop touché depuis mon adolescence et la déflagration Tolkien. Toujours déçue, rien pour moi n'étant à la hauteur. Je te conseille sa trilogie Rois du monde, le premier tome est excellent et je compte bien lire les autres.
J'ai moi aussi lu Gagner la guerre de Jean-Philippe Jaworski ce mois-ci, pour le défi n°28, "Un roman de fantasy historique". On me l'avait plusieurs fois conseillé et je partage vos avis : un souffle romanesque puissant, très cinématographique, - les scènes d'action se dessinent et s'animent dans la tête, c'est impressionnant -, et un style enlevé, truculent, associé au plaisir du roman d'aventures à la Dumas, teinté de fantasy, mais sans excès, dans un monde calqué sur la Renaissance italienne (Ciudalia, son sénat, ses peintres et ses mécènes, ses intrigues politiques et son machiavélisme, évoquent Rome). Et également ce léger malaise sur le traitement des personnages féminins, surtout l'intrigue autour de Clarissima Ducatore : on nous annonce d'emblée un personnage détestable en la personne de Don Benvenuto, et en effet, on se retrouve en tant que lecteur en mauvaise posture, à s'associer à ce truand, cet assassin, raciste et machiste, ce qui est sans doute un effet recherché, d'autant que j'ai parcouru vite fait quelques interview où l'auteur explique à quel point ce personnage est éloigné de sa sensibilité (ce qui m'a rassurée dans mon plaisir de lecture quand même).
_________________
"Il y a un autre monde, mais il est dans celui-ci." Paul Eluard
- edelweis62Niveau 5
J'ai lu ensuite pour le défi n°2, "Un livre dont le titre contient un adjectif de nationalité", le roman Colombian Psycho de Santiago Gamboa. Une fois n'est pas coutume, il s'agit d'un thriller, plutôt inventif, à l'intrigue bien menée. Le roman commence banalement comme un roman policier, avec la découverte de membres humains dans une friche de Bogota. Mais tout se complique (et devient plus original, plus profond, et aussi, plus amusant) quand l'auteur fait son apparition en tant que personnage de l'histoire. Alors, réalité et fiction se mélangent, avec pour toile de fond la réalité colombienne contemporaine et différents aspects de son histoire récente, le tout porté par un propos souvent ironique, satirique, teinté de nostalgie, et de poésie aussi.
Quelques scènes un peu trop trash à mon goût et pour ma sensibilité, mais la littérature colombienne contemporaine ne peut faire l'impasse sur le pan d'histoire violente de ce "pays d'orphelins", comme il est dit quelque part dans le livre, et qu'il faut bien exorciser... Gamboa l'explique, et déplore sans doute cette fatalité, à travers la voix intérieure de son personnage de procureur : "Mais où étaient les orchidées et les montagnes enneigées, le magnifique canyon de Chicamocha, les crépuscules du Llano, les oiseaux des forêts et les ours à lunettes ? Pourquoi devait-il se concentrer obsessionnellement sur tout ce qui était agressif et impitoyable ?"
J'ai également lu une anthologie de contes chez Payot, Finette Cendron et autres contes féministes du XVIIe siècle, écrits par Mme D'Aulnoy, Catherine Bernard, Mlle de La Force, la Comtesse de Murat et Mlle L'Héritier, que je fais entrer bien sûr dans le défi 38 "XVIIe siècle (livre paru au XVIIe siècle ou qui évoque le XVIIe siècle)". Intéressante préface sur la minoration et l'effacement des conteuses du XVIIe de l'histoire littéraire au fil des siècles, alors qu'elles rencontraient du succès à leur époque, et un choix de textes en effet savoureux et subversifs dans la mesure où ils font la part belle à la critique du mariage et à l'inversion des rôles traditionnels.
Félicitations à Danska et Amaliah!
J'en suis pour ma part à 42/50.
Mes prochaines lectures : Grace de Paul Lynch pour "Premières fois", la poésie de Yeats, les mythes celtiques ou un polar historique de Treymane pour "Influence celte"... Je vous laisse deviner où je vais passer mes vacances
Quelques scènes un peu trop trash à mon goût et pour ma sensibilité, mais la littérature colombienne contemporaine ne peut faire l'impasse sur le pan d'histoire violente de ce "pays d'orphelins", comme il est dit quelque part dans le livre, et qu'il faut bien exorciser... Gamboa l'explique, et déplore sans doute cette fatalité, à travers la voix intérieure de son personnage de procureur : "Mais où étaient les orchidées et les montagnes enneigées, le magnifique canyon de Chicamocha, les crépuscules du Llano, les oiseaux des forêts et les ours à lunettes ? Pourquoi devait-il se concentrer obsessionnellement sur tout ce qui était agressif et impitoyable ?"
J'ai également lu une anthologie de contes chez Payot, Finette Cendron et autres contes féministes du XVIIe siècle, écrits par Mme D'Aulnoy, Catherine Bernard, Mlle de La Force, la Comtesse de Murat et Mlle L'Héritier, que je fais entrer bien sûr dans le défi 38 "XVIIe siècle (livre paru au XVIIe siècle ou qui évoque le XVIIe siècle)". Intéressante préface sur la minoration et l'effacement des conteuses du XVIIe de l'histoire littéraire au fil des siècles, alors qu'elles rencontraient du succès à leur époque, et un choix de textes en effet savoureux et subversifs dans la mesure où ils font la part belle à la critique du mariage et à l'inversion des rôles traditionnels.
Félicitations à Danska et Amaliah!
J'en suis pour ma part à 42/50.
Mes prochaines lectures : Grace de Paul Lynch pour "Premières fois", la poésie de Yeats, les mythes celtiques ou un polar historique de Treymane pour "Influence celte"... Je vous laisse deviner où je vais passer mes vacances
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"Il y a un autre monde, mais il est dans celui-ci." Paul Eluard
- B. MerNiveau 1
Bonjour à toutes et tous !Caspar a écrit:47. Un livre traduit du japonais: Confessions d'un masque, Yukio Mishima
Roman très autobiographique paru en 1949. Récit à la première personne: l'enfance, l'adolescence et et les années d'étude du narrateur très auto-centré (le frère et la sœur du héros ne sont même pas nommés). Je ne sais pas comment le livre a été reçu à l'époque car il y a des passages assez crus: le narrateur s'aperçoit très jeune qu'il est attiré par les hommes (en particulier par ceux qui sont en dessous de sa condition sociale: pêcheurs, marins, ouvriers... un grand classique) et il y a une forte composante sado-masochiste dans son désir (souffrance, sang...). Il tombe amoureux d'un camarade de classe. Jeune étudiant, il fréquente une jeune fille dont il se croit amoureux mais qu'il ne désire pas. Spoiler: il est toujours vierge à la fin du roman, aucune expérience homo ou hétéro. La fiche Wikipédia de Mishima est assez allusive sur sa vie amoureuse: on lui prête quelques liaisons avec des étrangers de passage... Je ne sais pas ce qu'il en est réellement (mais il était marié).
La fin tragique de Mishima n'est pas très surprenante quand on découvre dans ce roman ses penchants pour le sang, la souffrance et la mort: seppuku après une prise d'otages et une tentative de coup d'État militaire complètement ratés.
Lecture un peu décevante, sans doute l'auteur a-t-il été bridé par son époque, même si le roman a dü paraître très osé. Si vous voulez découvrir cet auteur je vous conseillerais plutôt Le marin rejeté par la mer, roman concis et glaçant.
28/50
je me permets d'intervenir sur ce fil ancien parce que je suis féru de littérature japonaise, classique et moderne.
Mishima à été porté aux nues en France par Marguerite Yourcenar, ce qui a bien malheureusement occulté l'immense richesse de la littérature japonaise depuis le Xè siècle jusqu'à l'époque moderne.
Pour ma part, l’œuvre de Mishima vaut surtout pour les confessions du masque et Le pavillon d'or.
Je vous conseille deux romans de Kôbô Abe : La Femme des sables et L'homme boîte
Plus connus, Kawabata et Tanizaki sont incontournables. Si on remonte au XIè siècle, Le Genji monogatari ou Dit du Genji, de Murasaki Shikibu - mais c'est 2000 pages !
Il a aussi, à la même époque, le Makura no soshi (Les notes de chevet) de Sei Shōnagon.
- CasparProphète
Le fil n'est pas ancien, il est actif puisque nous postons régulièrement nos comptes-rendus de lecture. J'ai parlé de Tanizaki plus haut d'ailleurs.
Pour l'item "thriller asiatique", j'ai prévu de lire Meurtres à la Cour du Prince Genji (qui pourrait aussi entrer dans la catégorie "classique revisité").
J'aime aussi Sôseki mais je n'en ai pas lu depuis longtemps.
Il me semble quand même que la littérature japonaise est bien connue et traduite en France, tous les classiques sont facilement disponibles et réédités régulièrement.
Pour l'item "thriller asiatique", j'ai prévu de lire Meurtres à la Cour du Prince Genji (qui pourrait aussi entrer dans la catégorie "classique revisité").
J'aime aussi Sôseki mais je n'en ai pas lu depuis longtemps.
Il me semble quand même que la littérature japonaise est bien connue et traduite en France, tous les classiques sont facilement disponibles et réédités régulièrement.
- B. MerNiveau 1
Oups ! désolé pour 'ancien' ! (pour infos, j'ai des troubles cognitifs et visuels qui me compliquent la vie...)Caspar a écrit:Le fil n'est pas ancien, il est actif puisque nous postons régulièrement nos comptes-rendus de lecture. J'ai parlé de Tanizaki plus haut d'ailleurs.
Pour l'item "thriller asiatique", j'ai prévu de lire Meurtres à la Cour du Prince Genji (qui pourrait aussi entrer dans la catégorie "classique revisité").
J'aime aussi Sôseki mais je n'en ai pas lu depuis longtemps.
Il me semble quand même que la littérature japonaise est bien connue et traduite en France, tous les classiques sont facilement disponibles et réédités régulièrement.
Je ne connaissais pas la revisite du Genji Monogatari, merci à toi !
Soseki, avec Je suis un chat, m'avait beaucoup amusé. Je n'en ai pas lu d'autres depuis.
As-tu lu les journaux de voyage de Matsuo Bâsho ?
- CasparProphète
B. Mer a écrit:Oups ! désolé pour 'ancien' ! (pour infos, j'ai des troubles cognitifs et visuels qui me compliquent la vie...)Caspar a écrit:Le fil n'est pas ancien, il est actif puisque nous postons régulièrement nos comptes-rendus de lecture. J'ai parlé de Tanizaki plus haut d'ailleurs.
Pour l'item "thriller asiatique", j'ai prévu de lire Meurtres à la Cour du Prince Genji (qui pourrait aussi entrer dans la catégorie "classique revisité").
J'aime aussi Sôseki mais je n'en ai pas lu depuis longtemps.
Il me semble quand même que la littérature japonaise est bien connue et traduite en France, tous les classiques sont facilement disponibles et réédités régulièrement.
Je ne connaissais pas la revisite du Genji Monogatari, merci à toi !
Soseki, avec Je suis un chat, m'avait beaucoup amusé. Je n'en ai pas lu d'autres depuis.
As-tu lu les journaux de voyage de Matsuo Bâsho ?
Le fil a été créé en décembre dernier mais il va accompagner tous les participants au défi (et leurs supporters) jusqu'en 2024, il est dont régulièrement alimenté.
Je ne connais Bâsho que de nom.
- AsarteLilithBon génie
Pour le défi '' histoire qui se passe en Chine'' : Chine, retiens ton souffle, Qui Xiaolong.
Un autre polar de Quoi Xiaolong: l'inspecteur Chen est chargé d'assister une équipe qui travaille sur une série de meurtres étranges, perpétrés tôt le matin dans des quartiers fréquentés de la capitale. Mais le secrétaire Zhao, membre très influent du Parti, requiert ses services pour mener une enquête sur un cercle écologisque qui lutte contre la pollution galopante.
Verdict: rapide à lire, très sympa, un roman qui évoque les conséquences de la modernisation dans la Chine post-Mao.
Un autre polar de Quoi Xiaolong: l'inspecteur Chen est chargé d'assister une équipe qui travaille sur une série de meurtres étranges, perpétrés tôt le matin dans des quartiers fréquentés de la capitale. Mais le secrétaire Zhao, membre très influent du Parti, requiert ses services pour mener une enquête sur un cercle écologisque qui lutte contre la pollution galopante.
Verdict: rapide à lire, très sympa, un roman qui évoque les conséquences de la modernisation dans la Chine post-Mao.
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- lagoulueNiveau 8
29e lecture : item 36 : Machines : Silo, de Hugh Howey
Bon eh bien moi, contrairement aux autres néos, ça n'a pas pris... Je crois que je supporte mal les récits post apocalyptiques. J'ai déjà essayé plusieurs fois et je vois bien qu'à chaque fois ça me dérange trop. Ici qui plus est il s'agit d'enfermement, c'est donc totalement oppressant.
Ainsi, ma lecture a été laborieuse, longue.
Je la mets dans l'item « Machines » (parce que le cœur du silo ce sont les machines, parce que l'héroïne travaille aux « machines », parce qu'il faut toujours réparer les machines ; et parce que, fatalement, ce mot apparaît un grand nombre de fois dans ce livre). Au final, c'est peut-être aussi pour cela que ce livre ne m'a pas trop plu (j'suis pas trop « machine » en fait …).
Bon après il y a du suspense, c'est sûr ; un côté intrigant bien entendu (mais comment en est-on arrivé à un tel monde ? - Mais, évidemment, la réponse est dans un autre volume... que je ne lirai pas). Bon voilà, ça joue finalement sur des ressorts qui ne me plaisent pas forcément.
J'ai quand même une vague envie de regarder la série (c'est toujours intéressant de voir comment ce genre de monde inventé est retranscrit à l'écran).
Allez, je m'en vais réfléchir à la lecture 30 !
Bon eh bien moi, contrairement aux autres néos, ça n'a pas pris... Je crois que je supporte mal les récits post apocalyptiques. J'ai déjà essayé plusieurs fois et je vois bien qu'à chaque fois ça me dérange trop. Ici qui plus est il s'agit d'enfermement, c'est donc totalement oppressant.
Ainsi, ma lecture a été laborieuse, longue.
Je la mets dans l'item « Machines » (parce que le cœur du silo ce sont les machines, parce que l'héroïne travaille aux « machines », parce qu'il faut toujours réparer les machines ; et parce que, fatalement, ce mot apparaît un grand nombre de fois dans ce livre). Au final, c'est peut-être aussi pour cela que ce livre ne m'a pas trop plu (j'suis pas trop « machine » en fait …).
Bon après il y a du suspense, c'est sûr ; un côté intrigant bien entendu (mais comment en est-on arrivé à un tel monde ? - Mais, évidemment, la réponse est dans un autre volume... que je ne lirai pas). Bon voilà, ça joue finalement sur des ressorts qui ne me plaisent pas forcément.
J'ai quand même une vague envie de regarder la série (c'est toujours intéressant de voir comment ce genre de monde inventé est retranscrit à l'écran).
Allez, je m'en vais réfléchir à la lecture 30 !
- AnguaGrand sage
Je reviens à mes (bonnes ?) résolutions, et j'envisage une mise à jour de la liste du défi, j'ai pris un peu l'air par rapport au net ces derniers mois et je suis en retard...
Je suis toujours très inspirée par Pratchett. Toujours.
J'ai moi aussi lu un livre de Selma Lagerlöf pour le n°5 ! L'anneau maudit, trouvé en occasion par mon conjoint. Une longue nouvelle fantastique, lue en une ou deux heures : un couple cupide vole l'anneau d'un militaire très estimé dans sa tombe, le malheur s'abat sur eux et ceux qui possèdent ensuite l'anneau. Un récit aux allures de contes qui ne me marquera pas plus que ça, mais très agréable à lire.
Je l'avais lu à sa sortie, et... bof. Il a l'avantage de se lire très vite, je n'ai pas passé un mauvais moment, mais dès les premières pages, j'ai eu l'impression d'une histoire déjà lue cent fois (je suis plutôt amatrice de post-apo).[/quote]
Pavlova a écrit:Bonjour, c'est mon tout premier passage dans un fil de lecture !
Je partage deux lectures récentes en fantaisie (je suis prof de maths, ça manque d'originalité).
En défi 9 : Dieu(x), j'ai lu Small Gods (Les Petits Dieux) de Terry Pratchett.
Un petit roman de "fantasy" d'un grand auteur du genre, très drôle et piquant. Il se lit sans avoir besoin de connaître grand chose au monde plus vaste qui le compose (Disque-Monde), et en ce sens il est très agréable et abordable. On y suit les tribulations d'un dieu réduit à peau de chagrin (ou plutôt tortue), on y croise l'inquisition, le polythéisme à la grecque, les traversées du désert, la guerre et la foi. Plein de clins d'œil plus ou moins appuyés à la culture classique, c'est un très bon moment de lecture.
(...)
Voilà, j'espère que ça inspirera certaines et certains ici !
Je suis toujours très inspirée par Pratchett. Toujours.
Eloah a écrit:Saloum, j'ai aussi lu récemment le 1er tome du Livre des martyrs d'Erickson et j'ai beaucoup aimé, quel univers foisonnant !
En revanche il y a pas mal de temps j'avais abandonné la lecture de Jaworski mais vous me donnez envie de la reprendre, merci ! Je pense qu'en effet les vacances s'y prêtent bien car je me souviens l'avoir lu de manière décousue et avoir été vite perdue en temps scolaire.
De mon côté pour le défi 5 "un autrice ayant remporté le prix Nobel de Littérature", j'ai lu Le Banni de Selma Lagerlöf. Je pense que c'est une lecture que je vais devoir laissé mûrir en moi avant de pouvoir vraiment donner un avis car l'intrigue n'est pas palpitante et pourtant je l'ai dévoré, grâce à la plume et à la portée du texte. On suit l'histoire d'un homme qui, lorsqu'il était enfant, a été confié par ses parents pauvres à une riche famille censée lui permettre d'accéder à une bonne éducation et à de meilleures perspectives. A cause d'un événement survenu lorsqu'il est jeune adulte, ce personnage se retrouve vénéré comme un héros puis quelques jours plus tard rejeté comme un monstre ... Ses parents naturels le recueillent avec bienveillance mais son histoire étant connue il reste considéré comme un être indigne. Il consacrera alors sa vie à faire du bien autour de lui afin de se racheter, la question de la rédemption est centrale. Ce qui est particulier dans ce livre c'est que les deux tiers sont davantage consacrés à un autre personnage, certes avec lequel le personnage principal entretient un lien, mais il disparaît presque entièrement du récit pour ne revenir qu'à la fin. C'est une lecture que je suis contente d'avoir menée avec un véritable souffle mais je ne suis pas certaine que l'histoire en elle-même me restera longtemps en mémoire.
J'ai moi aussi lu un livre de Selma Lagerlöf pour le n°5 ! L'anneau maudit, trouvé en occasion par mon conjoint. Une longue nouvelle fantastique, lue en une ou deux heures : un couple cupide vole l'anneau d'un militaire très estimé dans sa tombe, le malheur s'abat sur eux et ceux qui possèdent ensuite l'anneau. Un récit aux allures de contes qui ne me marquera pas plus que ça, mais très agréable à lire.
lagoulue a écrit:29e lecture : item 36 : Machines : Silo, de Hugh Howey
Bon eh bien moi, contrairement aux autres néos, ça n'a pas pris... Je crois que je supporte mal les récits post apocalyptiques. J'ai déjà essayé plusieurs fois et je vois bien qu'à chaque fois ça me dérange trop. Ici qui plus est il s'agit d'enfermement, c'est donc totalement oppressant.
(...)
Je l'avais lu à sa sortie, et... bof. Il a l'avantage de se lire très vite, je n'ai pas passé un mauvais moment, mais dès les premières pages, j'ai eu l'impression d'une histoire déjà lue cent fois (je suis plutôt amatrice de post-apo).[/quote]
- lagoulueNiveau 8
C'est amusant que tu me répondes cela Angua (« Je l'avais lu à sa sortie, et... bof. Il a l'avantage de se lire très vite, je n'ai pas passé un mauvais moment, mais dès les premières pages, j'ai eu l'impression d'une histoire déjà lue cent fois (je suis plutôt amatrice de post-apo ») ... car en fait je crois que j'ai un peu « dissumulé » le fond de ma pensée (en disant que je supporte mal les récits post apocalyptiques). En réalité, je pense que cela aurait fonctionné si... c'était mieux écrit. Car en fait voilà, j'avoue, j'ai trouvé ça mal écrit : franchement mièvre à certains moments, trop rapide à d'autres – ce qui faisait perdre l'histoire en crédibilité -, avec des phrases, des commentaires, pas toujours utiles ; je n'ai pas accroché aux personnages... J'en reviens à l'idée qu'un peu de suspense ne fait pas tout...
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
bravo Amaliah et Danska pour avoir terminé le défi. Dommage Amaliah que tu ne postes pas tous tes compte-rendus, j'aime bien lire aussi vos retours sur les lectures qui ne vous ont pas plu, je trouve que c'est tout aussi intéressant pour échanger ou au contraire ne pas s'y lancer.
J'avais lu Silo il y a plusieurs années et j'avais beaucoup aimé, peut-être justement parce que ce n'est pas un genre que je fréquente habituellement, j'avais un regard neuf
J'ai fait comme vous pour le défi "fantasy historique" qui ne m'inspire absolument pas, j'ai emprunté à la médiathèque une titre de Jaworski (j'ai déjà oublié lequel et ne suis pas sûre de bien écrire le nom de l'auteur, ça promet).
Mon rythme a considérablement ralenti parce qu'il ne reste vraiment que ceux pour lesquels je n'ai pas d'idée. J'irai voir vos listes fin août en revenant de vacances.
Pour le moment, j'ai lu comme quelqu'un d'autre l'avait déjà fait La peste écarlate de Jack London pour le défi "épidémies et pandémies". Une soixantaine d'années après une épidémie fulgurante de peste écarlate survenue en 2013, un vieillard raconte à ses petits enfants comment était la civilisation à cette époque et tout ce qu'ils devront reconstruire pour sortir l'humanité de l'état sauvage dans lequel elle est retombée et revenir à nouveau à la civilisation. J'ai souri de voir comment l'auteur imaginait le monde de 2013 avec ses dirigeables et ses télégrammes, en revanche le vieillard, ancien professeur d'université, se désole de la civilisation perdue, il stocke des livres, mais n'essaie même pas d'apprendre à lire à ses petits-enfants, et l'avenir qu'il leur annonce est particulièrement sombre, il n'attend que guerres, tromperies et violence de la part des humains qui se succèderont. Je ne sais pas si des collègues ont tenté l'étude en classe de cette nouvelle.
bravo Amaliah et Danska pour avoir terminé le défi. Dommage Amaliah que tu ne postes pas tous tes compte-rendus, j'aime bien lire aussi vos retours sur les lectures qui ne vous ont pas plu, je trouve que c'est tout aussi intéressant pour échanger ou au contraire ne pas s'y lancer.
J'avais lu Silo il y a plusieurs années et j'avais beaucoup aimé, peut-être justement parce que ce n'est pas un genre que je fréquente habituellement, j'avais un regard neuf
J'ai fait comme vous pour le défi "fantasy historique" qui ne m'inspire absolument pas, j'ai emprunté à la médiathèque une titre de Jaworski (j'ai déjà oublié lequel et ne suis pas sûre de bien écrire le nom de l'auteur, ça promet).
Mon rythme a considérablement ralenti parce qu'il ne reste vraiment que ceux pour lesquels je n'ai pas d'idée. J'irai voir vos listes fin août en revenant de vacances.
Pour le moment, j'ai lu comme quelqu'un d'autre l'avait déjà fait La peste écarlate de Jack London pour le défi "épidémies et pandémies". Une soixantaine d'années après une épidémie fulgurante de peste écarlate survenue en 2013, un vieillard raconte à ses petits enfants comment était la civilisation à cette époque et tout ce qu'ils devront reconstruire pour sortir l'humanité de l'état sauvage dans lequel elle est retombée et revenir à nouveau à la civilisation. J'ai souri de voir comment l'auteur imaginait le monde de 2013 avec ses dirigeables et ses télégrammes, en revanche le vieillard, ancien professeur d'université, se désole de la civilisation perdue, il stocke des livres, mais n'essaie même pas d'apprendre à lire à ses petits-enfants, et l'avenir qu'il leur annonce est particulièrement sombre, il n'attend que guerres, tromperies et violence de la part des humains qui se succèderont. Je ne sais pas si des collègues ont tenté l'étude en classe de cette nouvelle.
- CasparProphète
12. Un livre qui se passe dans un endroit isolé ou une forêt. Little House in the Big Woods/La petite maisons dans les grands bois, de Laura Ingalls Wilder.
"Once upon a time, sixty years ago, a little girl lived in the Big Woods of Wisconsin, in a little gray house made of logs.
The great, dark trees of the Big Woods stood all around the house and beyond them were other trees and beyond them were more trees. As far as a man could go to the north in a day, or a week, or a whole month, there were nothing but woods. There were no houses. There were no roads. There were no people. There were only trees and wild animals who had their homes among them."
Premier volume d'une série de neuf: les souvenirs d'enfance et de jeunesse de Laura Ingalls Wilder, que tout le monde connaît en France grâce (à cause de?) la série, très différente des livres cependant. Charles Ingalls avait la bougeotte et a trimballé sa famille sur toute la Frontière américaine alors que la série se déroule à Walnut Grove, Minnesota (mais comme le tournage avait lieu en Californie, on ne reconnaît pas trop le Minnesota bizarrement
Raconté à la troisième personne, ce premier roman est une chronique de la vie de pionnier ou de homesteader non loin du Lac Pépin, un lac naturel formé par le Mississippi. Le récit se déroule sur une année: il commence en hiver et se finit au début de l'hiver de l'année suivante et décrit un monde déjà complètement disparu à sa parution dans les années 30: chasse, vente des fourrures, récolte du sirop d'érable...Une vie simple et rustique, idéalisée par le récit destiné en priorité aux enfants. Une lecture que je conseille à mes élèves s'ils veulent découvrir la vie des pionniers il y a 150 ans. On remarquera le "there were no people" dans l'incipit: en fait il faut lire "there were no white people" même si les peuples autochtones font leur apparition dans d'autres volumes (en une noble procession dans le troisième par exemple: Little House on the Prairie.)
Tous les volumes sont désormais publiés dans la prestigieuse Library of America, inspirée par la Pléiade mais très différente au final (pas d'appareil critique par exemple).
29/50
NB: J'ai changé un titre de catégorie. Je suis né un jour bleu de Daniel Tammet= un livre dont le titre contient un participe passé (49) car j'ai trouvé une autre idée pour le 19: Génie.
"Once upon a time, sixty years ago, a little girl lived in the Big Woods of Wisconsin, in a little gray house made of logs.
The great, dark trees of the Big Woods stood all around the house and beyond them were other trees and beyond them were more trees. As far as a man could go to the north in a day, or a week, or a whole month, there were nothing but woods. There were no houses. There were no roads. There were no people. There were only trees and wild animals who had their homes among them."
Premier volume d'une série de neuf: les souvenirs d'enfance et de jeunesse de Laura Ingalls Wilder, que tout le monde connaît en France grâce (à cause de?) la série, très différente des livres cependant. Charles Ingalls avait la bougeotte et a trimballé sa famille sur toute la Frontière américaine alors que la série se déroule à Walnut Grove, Minnesota (mais comme le tournage avait lieu en Californie, on ne reconnaît pas trop le Minnesota bizarrement
Raconté à la troisième personne, ce premier roman est une chronique de la vie de pionnier ou de homesteader non loin du Lac Pépin, un lac naturel formé par le Mississippi. Le récit se déroule sur une année: il commence en hiver et se finit au début de l'hiver de l'année suivante et décrit un monde déjà complètement disparu à sa parution dans les années 30: chasse, vente des fourrures, récolte du sirop d'érable...Une vie simple et rustique, idéalisée par le récit destiné en priorité aux enfants. Une lecture que je conseille à mes élèves s'ils veulent découvrir la vie des pionniers il y a 150 ans. On remarquera le "there were no people" dans l'incipit: en fait il faut lire "there were no white people" même si les peuples autochtones font leur apparition dans d'autres volumes (en une noble procession dans le troisième par exemple: Little House on the Prairie.)
Tous les volumes sont désormais publiés dans la prestigieuse Library of America, inspirée par la Pléiade mais très différente au final (pas d'appareil critique par exemple).
29/50
NB: J'ai changé un titre de catégorie. Je suis né un jour bleu de Daniel Tammet= un livre dont le titre contient un participe passé (49) car j'ai trouvé une autre idée pour le 19: Génie.
- AnguaGrand sage
OH, j'en avais lu les deux premiers il y a quelques mois, et ils m'ont servi pour l'item 20 (un personnage qui a vraiment existé).
J'ai mis la liste à jour, parmi ce qui s'ajoute, je mentionne surtout :
3 - Livre que vous avez depuis plus de 6 mois : Ou ce que vous voudrez, Jo Walton. Une magnifique roman de fantasy qui mêle histoire et réalité. Une autrice populaire vit et écrit avec sa muse, ou son ami imaginaire, un dragon, ils préparent ensemble son dernier livre qui se passe en partie dans la Florence alternative où ont lieu les romans de l'autrice, alors qu'elle voyage dans la Florence réelle. C'est beau et délicat.
36 - Machines : La galaxie vue du sol, Becky Chambers. Une autrice que j'aime beaucoup, qui écrit de la SF "douce"... Dans ce roman, des personnes issues de différentes espèces extra-terrestres sont coincées dans un dôme de transit plusieurs jours à cause d'une panne satellite qui les empêche de poursuivre leur voyage. Ils apprennent à se connaitre, ce sont des créatures de cultures très différentes, aux corps très différents aussi. Ce roman est le 4e d'une série dont tous les tomes peuvent se lire indépendamment, je conseille vivement !
J'ai mis la liste à jour, parmi ce qui s'ajoute, je mentionne surtout :
3 - Livre que vous avez depuis plus de 6 mois : Ou ce que vous voudrez, Jo Walton. Une magnifique roman de fantasy qui mêle histoire et réalité. Une autrice populaire vit et écrit avec sa muse, ou son ami imaginaire, un dragon, ils préparent ensemble son dernier livre qui se passe en partie dans la Florence alternative où ont lieu les romans de l'autrice, alors qu'elle voyage dans la Florence réelle. C'est beau et délicat.
36 - Machines : La galaxie vue du sol, Becky Chambers. Une autrice que j'aime beaucoup, qui écrit de la SF "douce"... Dans ce roman, des personnes issues de différentes espèces extra-terrestres sont coincées dans un dôme de transit plusieurs jours à cause d'une panne satellite qui les empêche de poursuivre leur voyage. Ils apprennent à se connaitre, ce sont des créatures de cultures très différentes, aux corps très différents aussi. Ce roman est le 4e d'une série dont tous les tomes peuvent se lire indépendamment, je conseille vivement !
- *Ombre*Grand sage
Les lectures de juillet :
- Pour le titre de moins de 5 lettres, Dix de Marine Carteron. Réécriture des célèbres Dix petits nègres version jeunesse et contemporaine. Un peu tiré par les cheveux. Se lit vite.
- Pour la réécriture, Les Perfections, de Latrinico, qui se donne pour une réécriture des Choses de Perec. On suit un jeune couple de web-designers qui vit à Berlin et passe son temps à mettre en scène sa vie sur les réseaux sociaux, ivre de son propre succès, jusqu'à ce qu'il soit rattrapé la mode qui se démode (ils ne sont plus les plus jeunes, les plus hype) et la gentrification. Un beau récit qui donne à réfléchir sur bien des thèmes, notamment l'image de soi, la satisfaction, le rôle des réseaux sociaux. Je l'ai trouvé bien plus fin que d'autres romans sur le sujet (Instagrammable ou Nos Enfants sont rois, qui se contentent d'imaginer les dérives graves de l'usage des réseaux sociaux, sans offrir de réelle réflexion sur le caractère pernicieux de leur usage banal, sans événement dramatique à la clé). J'ai beaucoup aimé.
- Parmi les nouveautés mises en avant dans ma médiathèque, j'ai pris par hasard Matrix, de L. Groff, avant de réaliser que ce roman était parfait pour l'item Livre avec des religieuses. Il s'agit d'une biographie romancée de Marie de France, orpheline encombrante, membre de la famille royale, dont on se débarrasse en la faisant abbesse d'un couvent misérable. La jeune femme, qui se languit d'Aliénor d'Aquitaine, se met à écrire pour obtenir les faveurs de cette grande mécène. Mais n'étant jamais rappelée à la cour, elle se résigne, s'empare de son rôle et accomplit des choses incroyables en tant qu'abbesse. J'ai beaucoup aimé ce roman historique, ayant beaucoup appris sur Marie de France, sur les croisades (la croisade des femmes, notamment, dont j'ignorais l'existence) mais aussi sur la façon dont le roman courtois s'est développé : j'avais appris la thèse de la source arabo-andalouse, appris aussi qu'Aliénor d'Aquitaine avait contribué à populariser les légendes celtiques en France et en Angleterre, et je ne comprenais pas le lien entre ces deux sources, qui paraissaient contradictoires. J'ai enfin trouvé le chaînon manquant : Aliénor est la fille de Guillaume d'Aquitaine, dit le Troubadour, qui a imité la poésie amoureuse arabe et introduit en France le fin'amor. Sa petite-fille a grandi à sa cour, dans ce climat de poésie et de courtoisie, qu'elle a cherché à reconstituer après ses mariages. Bref, un roman riche et passionnant.
- Pour le thriller asiatique, je m'en suis aussi remise à ma médiathèque avec Le Nouveau, d'Higashino. La construction de ce récit est une petite merveille d'horlogerie (est-ce un hasard si une des parties se déroule dans une horlogerie) : chaque chapitre met en scène le témoin direct ou indirect d'un crime, une petite tranche de sa vie, et fonctionne comme une nouvelle indépendante, avec son intérêt propre, sa fin, mais l'ensemble fait progresser l'enquête chapitre après chapitre. L'ensemble se passe dans un quartier traditionnel de Tokyo et donne à voir le mode de vie et de pensée japonais. L'enquête est menée par Kaga, le Sherlock Holmes japonais, celui qui utilise avant tout la psychologie pour faire avancer les enquêtes, et qu'on appelle en désespoir de cause, quand on a trop peu d'éléments matériels pour avancer. Une découverte sympathique qui m'a donné envie de lire d'autres romans avec ce personnage. (Je me demande s'ils sont tous écrits ainsi.)
- Enfin, pour le titre qui contient un adjectif de nationalité, j'ai choisi Divorce à l'anglaise de Margaret Kennedy. Comme le titre l'indique, c'est le récit d'un divorce, avec ses difficultés, ses avanies, ses conséquences sur les différents membres de la famille, ses répercussions à long terme... C'est une comédie grinçante, on dirait comédie dramatique, je crois, avec beaucoup de finesse psychologique. Le roman m'a souvent fait penser à La saga des Cazalet, dont j'ai lu le premier volume plus tôt pour le défi : une agréable lecture de vacances.
- Pour le titre de moins de 5 lettres, Dix de Marine Carteron. Réécriture des célèbres Dix petits nègres version jeunesse et contemporaine. Un peu tiré par les cheveux. Se lit vite.
- Pour la réécriture, Les Perfections, de Latrinico, qui se donne pour une réécriture des Choses de Perec. On suit un jeune couple de web-designers qui vit à Berlin et passe son temps à mettre en scène sa vie sur les réseaux sociaux, ivre de son propre succès, jusqu'à ce qu'il soit rattrapé la mode qui se démode (ils ne sont plus les plus jeunes, les plus hype) et la gentrification. Un beau récit qui donne à réfléchir sur bien des thèmes, notamment l'image de soi, la satisfaction, le rôle des réseaux sociaux. Je l'ai trouvé bien plus fin que d'autres romans sur le sujet (Instagrammable ou Nos Enfants sont rois, qui se contentent d'imaginer les dérives graves de l'usage des réseaux sociaux, sans offrir de réelle réflexion sur le caractère pernicieux de leur usage banal, sans événement dramatique à la clé). J'ai beaucoup aimé.
- Parmi les nouveautés mises en avant dans ma médiathèque, j'ai pris par hasard Matrix, de L. Groff, avant de réaliser que ce roman était parfait pour l'item Livre avec des religieuses. Il s'agit d'une biographie romancée de Marie de France, orpheline encombrante, membre de la famille royale, dont on se débarrasse en la faisant abbesse d'un couvent misérable. La jeune femme, qui se languit d'Aliénor d'Aquitaine, se met à écrire pour obtenir les faveurs de cette grande mécène. Mais n'étant jamais rappelée à la cour, elle se résigne, s'empare de son rôle et accomplit des choses incroyables en tant qu'abbesse. J'ai beaucoup aimé ce roman historique, ayant beaucoup appris sur Marie de France, sur les croisades (la croisade des femmes, notamment, dont j'ignorais l'existence) mais aussi sur la façon dont le roman courtois s'est développé : j'avais appris la thèse de la source arabo-andalouse, appris aussi qu'Aliénor d'Aquitaine avait contribué à populariser les légendes celtiques en France et en Angleterre, et je ne comprenais pas le lien entre ces deux sources, qui paraissaient contradictoires. J'ai enfin trouvé le chaînon manquant : Aliénor est la fille de Guillaume d'Aquitaine, dit le Troubadour, qui a imité la poésie amoureuse arabe et introduit en France le fin'amor. Sa petite-fille a grandi à sa cour, dans ce climat de poésie et de courtoisie, qu'elle a cherché à reconstituer après ses mariages. Bref, un roman riche et passionnant.
- Pour le thriller asiatique, je m'en suis aussi remise à ma médiathèque avec Le Nouveau, d'Higashino. La construction de ce récit est une petite merveille d'horlogerie (est-ce un hasard si une des parties se déroule dans une horlogerie) : chaque chapitre met en scène le témoin direct ou indirect d'un crime, une petite tranche de sa vie, et fonctionne comme une nouvelle indépendante, avec son intérêt propre, sa fin, mais l'ensemble fait progresser l'enquête chapitre après chapitre. L'ensemble se passe dans un quartier traditionnel de Tokyo et donne à voir le mode de vie et de pensée japonais. L'enquête est menée par Kaga, le Sherlock Holmes japonais, celui qui utilise avant tout la psychologie pour faire avancer les enquêtes, et qu'on appelle en désespoir de cause, quand on a trop peu d'éléments matériels pour avancer. Une découverte sympathique qui m'a donné envie de lire d'autres romans avec ce personnage. (Je me demande s'ils sont tous écrits ainsi.)
- Enfin, pour le titre qui contient un adjectif de nationalité, j'ai choisi Divorce à l'anglaise de Margaret Kennedy. Comme le titre l'indique, c'est le récit d'un divorce, avec ses difficultés, ses avanies, ses conséquences sur les différents membres de la famille, ses répercussions à long terme... C'est une comédie grinçante, on dirait comédie dramatique, je crois, avec beaucoup de finesse psychologique. Le roman m'a souvent fait penser à La saga des Cazalet, dont j'ai lu le premier volume plus tôt pour le défi : une agréable lecture de vacances.
- JennyMédiateur
Le festin de Margaret Kennedy fait aussi une agréable lecture de vacances.
- Reine MargotDemi-dieu
19. Génie: la femme qui en savait trop, Marie Benedict
Roman sur la vie de Hedy Lamarr, célebre actrice des années 30 et 40. Juive autrichienne d'une famille aisée, Hedy Kiesler est une jeune actrice de théâtre quand ses parents la poussent à épouser Fritz Mandl, un marchand d'armes qui traite avec Mussolini et Hitler. Ils pensent ainsi la protéger. Mais le mari se révèle vite jaloux et violent, et elle fuit, d'abord à Londres puis à Hollywood, où sa beauté et son jeu en font une des plus grandes stars de l'époque sous le nom d'Hedy Lamarr. Mais elle va mettre à profit ce qu'elle a appris auprès de son mari en matière d'armes et de techniques en mettant au point un moyen de diriger les torpilles par radio sans être intercepté par l'ennemi.
Très intéressant sur l'époque, on suit un parcours très atypique et une femme dont le drame sera toujours d'être réduite à sa beauté, que ce soit son permier mari qui en fait un trophée censé montrer sa réussite sociale, ou Hollywood où on lui donnera peu l'occasion de sortir du rôle de la beauté exotique. Sympathique lecture de vacances.
48. Ecrivain néo-zélandais: rescapée, Fiona Kidman
Issue des familles de convicts des Rocks de Sydney au début du XIXe siècle, Betsy (ou Betty) a épousé très jeune un capitaine de baleiniers, John Guard. Mais tout le monde, depuis les bas-quartiers jusqu'à la demeure du gouverneur de Sydney, se demande ce qu'il s'est passé lorsqu'elle a été capturée par les Maori, déshabillée, blessée à la tête, puis gardée prisonnière avec ses deux enfants pendant de longs mois. Chacun s'interroge sur la vertu de Betty. Le journal de John Guard, le récit d'Adie, l'ancienne maîtresse d'école de Betty, puis celui de Betty elle-même alternent les points de vue, révélant non seulement ce qu'il s'est vraiment passé, mais aussi le fonctionnement de la toute nouvelle société australienne, pétrie de préjugés.
Intéressant sur une période mal connue (les débuts de l'Australie dans les années 1820-1830), le récit est réaliste et montre bien le fonctionnement et les idées reçues de la société de l'époque.
Roman sur la vie de Hedy Lamarr, célebre actrice des années 30 et 40. Juive autrichienne d'une famille aisée, Hedy Kiesler est une jeune actrice de théâtre quand ses parents la poussent à épouser Fritz Mandl, un marchand d'armes qui traite avec Mussolini et Hitler. Ils pensent ainsi la protéger. Mais le mari se révèle vite jaloux et violent, et elle fuit, d'abord à Londres puis à Hollywood, où sa beauté et son jeu en font une des plus grandes stars de l'époque sous le nom d'Hedy Lamarr. Mais elle va mettre à profit ce qu'elle a appris auprès de son mari en matière d'armes et de techniques en mettant au point un moyen de diriger les torpilles par radio sans être intercepté par l'ennemi.
Très intéressant sur l'époque, on suit un parcours très atypique et une femme dont le drame sera toujours d'être réduite à sa beauté, que ce soit son permier mari qui en fait un trophée censé montrer sa réussite sociale, ou Hollywood où on lui donnera peu l'occasion de sortir du rôle de la beauté exotique. Sympathique lecture de vacances.
48. Ecrivain néo-zélandais: rescapée, Fiona Kidman
Issue des familles de convicts des Rocks de Sydney au début du XIXe siècle, Betsy (ou Betty) a épousé très jeune un capitaine de baleiniers, John Guard. Mais tout le monde, depuis les bas-quartiers jusqu'à la demeure du gouverneur de Sydney, se demande ce qu'il s'est passé lorsqu'elle a été capturée par les Maori, déshabillée, blessée à la tête, puis gardée prisonnière avec ses deux enfants pendant de longs mois. Chacun s'interroge sur la vertu de Betty. Le journal de John Guard, le récit d'Adie, l'ancienne maîtresse d'école de Betty, puis celui de Betty elle-même alternent les points de vue, révélant non seulement ce qu'il s'est vraiment passé, mais aussi le fonctionnement de la toute nouvelle société australienne, pétrie de préjugés.
Intéressant sur une période mal connue (les débuts de l'Australie dans les années 1820-1830), le récit est réaliste et montre bien le fonctionnement et les idées reçues de la société de l'époque.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- LaugarithmeFidèle du forum
Chers néos, ottez moi d'un doute : Est ce que " les âmes consolées" convient pour l'item " : titre qui contient un participé passé" ?
Il me semble avoir déjà vu passer la question.
Il me semble avoir déjà vu passer la question.
- SatelliteNiveau 9
Laugarithme a écrit:Chers néos, ottez moi d'un doute : Est ce que " les âmes consolées" convient pour l'item " : titre qui contient un participé passé" ?
Il me semble avoir déjà vu passer la question.
En effet, et la réponse qui avait été donnée est "oui", c'est-à-dire que sont acceptés les participes passés utilisés comme adjectifs.
Bonne lecture!
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Notre âme est transitive. Il lui faut un objet, qui l'affecte, comme son complément direct, aussitôt. [Francis Ponge]
- LaugarithmeFidèle du forum
Merci ! Je l'ai déjà lu et l'ai trouvé très bien. Je le conseille.Satellite a écrit:Laugarithme a écrit:Chers néos, ottez moi d'un doute : Est ce que " les âmes consolées" convient pour l'item " : titre qui contient un participé passé" ?
Il me semble avoir déjà vu passer la question.
En effet, et la réponse qui avait été donnée est "oui", c'est-à-dire que sont acceptés les participes passés utilisés comme adjectifs.
Bonne lecture!
Il peut convenir aussi pour l'item " livre avec 3 personnages au moins " .
Il faut que je me décide à me lancer dans quelques comptes rendus. Je trouve ça difficile.
- SaloumHabitué du forum
Item 7 – Trois personnages principaux : L’Anomalie, Hervé Le Tellier
On suit le quotidien de plusieurs personnages qui n’ont au premier abord aucun lien entre eux jusqu’à ce qu’ils prennent un vol Paris-New York. Durand ce vol, une « anomalie » survient qui va changer leur vie pour toujours. Je ne peux pas vous en dire plus sans spoiler. C’est un vrai coup de cœur ! On sent toute la malice de l’auteur derrière cette histoire qui pourtant soulève des questions essentielles et très actuelles. C’est intelligent, bien écrit, drôle, j’ai passé un excellent moment.
Item 26 – Un roman LGBTQ+ dont l’action se déroule dans le passé ou à l’étranger : La Malédiction de Mamo, Sas Milledge
Une très bonne BD ado-jeunesse qui convient pour l’item « nomade ou sédentaire » car il y est question de ce qui nous rattache à un lieu (les souvenirs d’enfance, la famille et les amis) et de la nécessité de s’en émanciper pour vivre ses propres expériences. Il convient aussi pour « roman LGBTQ+ » (à condition qu’un lieu imaginaire soit accepté comme « à l’étranger »).
A Harresden, rien ne va plus. Les fées n’en font qu’à leur tête, les éléments deviennent incontrôlables depuis que la sorcière du village n’est plus. Jo, dont la mère a été ensorcelée, va demander de l’aide à Orla, la petite-fille de la défunte sorcière qui, en qualité de successeure, devrait assumer la protection du lieu. Mais cette dernière compte bien rompre le lien qui la lie à Harresden et vivre sa propre vie en voyageant de part le monde. Les deux jeunes filles vont apprendre à se connaître et à se comprendre.
Graphiquement, l’album est magnifique. Le récit est tout en mystères et en nuances et si la magie en est une composante importante, je l’ai trouvé loin des clichés du genre. J’ai beaucoup aimé.
Bon, je retourne au Livre des Martyrs dont il me reste une trentaine de pages !
On suit le quotidien de plusieurs personnages qui n’ont au premier abord aucun lien entre eux jusqu’à ce qu’ils prennent un vol Paris-New York. Durand ce vol, une « anomalie » survient qui va changer leur vie pour toujours. Je ne peux pas vous en dire plus sans spoiler. C’est un vrai coup de cœur ! On sent toute la malice de l’auteur derrière cette histoire qui pourtant soulève des questions essentielles et très actuelles. C’est intelligent, bien écrit, drôle, j’ai passé un excellent moment.
Item 26 – Un roman LGBTQ+ dont l’action se déroule dans le passé ou à l’étranger : La Malédiction de Mamo, Sas Milledge
Une très bonne BD ado-jeunesse qui convient pour l’item « nomade ou sédentaire » car il y est question de ce qui nous rattache à un lieu (les souvenirs d’enfance, la famille et les amis) et de la nécessité de s’en émanciper pour vivre ses propres expériences. Il convient aussi pour « roman LGBTQ+ » (à condition qu’un lieu imaginaire soit accepté comme « à l’étranger »).
A Harresden, rien ne va plus. Les fées n’en font qu’à leur tête, les éléments deviennent incontrôlables depuis que la sorcière du village n’est plus. Jo, dont la mère a été ensorcelée, va demander de l’aide à Orla, la petite-fille de la défunte sorcière qui, en qualité de successeure, devrait assumer la protection du lieu. Mais cette dernière compte bien rompre le lien qui la lie à Harresden et vivre sa propre vie en voyageant de part le monde. Les deux jeunes filles vont apprendre à se connaître et à se comprendre.
Graphiquement, l’album est magnifique. Le récit est tout en mystères et en nuances et si la magie en est une composante importante, je l’ai trouvé loin des clichés du genre. J’ai beaucoup aimé.
Bon, je retourne au Livre des Martyrs dont il me reste une trentaine de pages !
- Reine MargotDemi-dieu
*Ombre* a écrit:Les lectures de juillet :
- Pour le thriller asiatique, je m'en suis aussi remise à ma médiathèque avec Le Nouveau, d'Higashino. La construction de ce récit est une petite merveille d'horlogerie (est-ce un hasard si une des parties se déroule dans une horlogerie) : chaque chapitre met en scène le témoin direct ou indirect d'un crime, une petite tranche de sa vie, et fonctionne comme une nouvelle indépendante, avec son intérêt propre, sa fin, mais l'ensemble fait progresser l'enquête chapitre après chapitre. L'ensemble se passe dans un quartier traditionnel de Tokyo et donne à voir le mode de vie et de pensée japonais. L'enquête est menée par Kaga, le Sherlock Holmes japonais, celui qui utilise avant tout la psychologie pour faire avancer les enquêtes, et qu'on appelle en désespoir de cause, quand on a trop peu d'éléments matériels pour avancer. Une découverte sympathique qui m'a donné envie de lire d'autres romans avec ce personnage. (Je me demande s'ils sont tous écrits ainsi.)
Avec Kaga, il y a "les doigts rouges", qui est sa première apparition. Beaucoup plus sombre par contre.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- *Ombre*Grand sage
Merci, Reine. Je n'ai pas encore validé l'item "roman traduit du japonais". Cela pourra servir.
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