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- YouNiveau 5
Bonjour, je reprends mon message sur l'absence des élèves lors des projets scolaires.
Prendre des heures d'enseignement d'une autre discipline pour mener à bien un projet peut nuire gravement à la apprentissage des élèves. Je ne le ferai jamais
Si des élèves s'absentent de mon enseignement pour un projet, ils doivent assumer . Ils rattrapent les cours. Je mettrai à leurs disposition les documents en ligne. S'il sont en voyage scolaire, les collègues accompagnateurs doivent garantir qu'ils ont bien réservé un moment pour le travail. Pour ce type de projets il est souhaitable qu'ils se réalisent pendant les vacances scolaires. La priorité doit être donnée aux projets de soutien scolaire pour les élèves éprouvant de difficultés. Il fait leur apprendre aussi le goût de l'effort. Pour les meilleurs, les amener à l'excellence : concours, défis...... Pour les élèves irrespectueux, des stages leur apprenant le respect et leur transmettant les valeurs de l'école et de la citoyenneté. Je pense que ça doit la priorité des projets .
Prendre des heures d'enseignement d'une autre discipline pour mener à bien un projet peut nuire gravement à la apprentissage des élèves. Je ne le ferai jamais
Si des élèves s'absentent de mon enseignement pour un projet, ils doivent assumer . Ils rattrapent les cours. Je mettrai à leurs disposition les documents en ligne. S'il sont en voyage scolaire, les collègues accompagnateurs doivent garantir qu'ils ont bien réservé un moment pour le travail. Pour ce type de projets il est souhaitable qu'ils se réalisent pendant les vacances scolaires. La priorité doit être donnée aux projets de soutien scolaire pour les élèves éprouvant de difficultés. Il fait leur apprendre aussi le goût de l'effort. Pour les meilleurs, les amener à l'excellence : concours, défis...... Pour les élèves irrespectueux, des stages leur apprenant le respect et leur transmettant les valeurs de l'école et de la citoyenneté. Je pense que ça doit la priorité des projets .
- MajuFidèle du forum
Je suis d'accord avec toi sur certains points, à commencer par le fait d'essayer, autant que faire se peut, de ne retirer d'heures d'enseignement à personne lors de la mise en place des projets divers (hors voyage scolaire pour lesquels c'est impossible).
Pour les projets menés pendant les vacances en revanche, cela me semble clairement hors de question.
Dans les projets que tu évoques, il me semble que tu oublies tous ceux qui sont de nature à élargir l'horizon culturel (au sens large) des élèves. Cela dépend peut être des établissements mais dans certains, ce type de travail me semble indispensable
Pour les projets menés pendant les vacances en revanche, cela me semble clairement hors de question.
Dans les projets que tu évoques, il me semble que tu oublies tous ceux qui sont de nature à élargir l'horizon culturel (au sens large) des élèves. Cela dépend peut être des établissements mais dans certains, ce type de travail me semble indispensable
- CasparProphète
You a écrit:Bonjour, je reprends mon message sur l'absence des élèves lors des projets scolaires.
Prendre des heures d'enseignement d'une autre discipline pour mener à bien un projet peut nuire gravement à la apprentissage des élèves. Je ne le ferai jamais
Si des élèves s'absentent de mon enseignement pour un projet, ils doivent assumer . Ils rattrapent les cours. Je mettrai à leurs disposition les documents en ligne. S'il sont en voyage scolaire, les collègues accompagnateurs doivent garantir qu'ils ont bien réservé un moment pour le travail. Pour ce type de projets il est souhaitable qu'ils se réalisent pendant les vacances scolaires. La priorité doit être donnée aux projets de soutien scolaire pour les élèves éprouvant de difficultés. Il fait leur apprendre aussi le goût de l'effort. Pour les meilleurs, les amener à l'excellence : concours, défis...... Pour les élèves irrespectueux, des stages leur apprenant le respect et leur transmettant les valeurs de l'école et de la citoyenneté. Je pense que ça doit la priorité des projets .
Je poste donc à nouveau mon message de l'autre fil:
Ce n'est pas vraiment possible, en tout cas pour les voyages à l'étranger: trajets en bus, visites (souvent départ assez tôt le matin et retour en toute fin d'après-midi, soirées chez les familles hôtesses) il n'y a pas vraiment de place pour le travail scolaire.
- YouNiveau 5
J'ai cité les projets qui me semblent prioritaires à mon avis. Pour les activités culturelles, artistiques et sportives, il me semble que nous avons deux catégories d'élèves différents : les élèves bénéficiant d'un environnement familial favorable généralement lié au niveau socioculturel élevé des parents et à une stabilité psychoaffective de l'élève et sa famille puis les élèves dans la situation opposée. Pour la Première catégorie, les familles jouent bien leurs rôles et si t conscientes de l'importance des activités extrascolaires. Elles accompagnent bien leurs enfants et lorsqu'elles ne peuvent pas, elles les confient à des organismes compétents : voyages linguistiques, clubs sportifs et culturels, conservatoire...... Pour la seconde catégorie., Les familles ne réalisent pas l'intérêt de ces activités, aussi elles n'ont pas les moyens. Les services de la jeunesse, les collectivités locales et les associations doivent prendre le relais. L'école pourrait se consacré aux activités et projets prioritaires évoqués
- BaldredSage
You a écrit:Bonjour, je reprends mon message sur l'absence des élèves lors des projets scolaires.
Prendre des heures d'enseignement d'une autre discipline pour mener à bien un projet peut nuire gravement à la apprentissage des élèves. Je ne le ferai jamais
Si des élèves s'absentent de mon enseignement pour un projet, ils doivent assumer . Ils rattrapent les cours. Je mettrai à leurs disposition les documents en ligne. S'il sont en voyage scolaire, les collègues accompagnateurs doivent garantir qu'ils ont bien réservé un moment pour le travail. Pour ce type de projets il est souhaitable qu'ils se réalisent pendant les vacances scolaires. La priorité doit être donnée aux projets de soutien scolaire pour les élèves éprouvant de difficultés. Il fait leur apprendre aussi le goût de l'effort. Pour les meilleurs, les amener à l'excellence : concours, défis...... Pour les élèves irrespectueux, des stages leur apprenant le respect et leur transmettant les valeurs de l'école et de la citoyenneté. Je pense que ça doit la priorité des projets .
Bonjour,
Ta position, disons assez tranchée, n'invite guère au débat, ouvrons le quand même.
Certaines mat!ères, très contraintes en nombre d'heures/lourdeur du programme supportent mal en effet un déficit d'heures trop important. La faute n'en incombe pas aux collègues mais bien à l'institution. Il est plus simple de se plaindre des collègues.
Ce que tu dis des voyages scolaires montre que tu n'as pas une idée très nette de ce dont il s'agit.
Sauf organisation particulière du type classe transplantée où une partie du temps est réservée au travail scolaire, le reste des "voyages" ne permet pas de garantir, ni même de proposer, le temps dont tu parles. Les programmes sont en général très chargé, et les élèves hébergés en famille plutôt qu'en centre adapté, ne sont pas sous la responsabilité directe des accompagnateurs une bonne partie du temps. Je ne sais pas si tu as déjà organisé ce genre de voyages mais c'est déjà un énorme travail.
Quant à l'organiser pendant les vacances, je m'étonne de te voir utiliser un classique du "profbashing". Je suppose que pur ne pas désorganiser le service tu proposes également de faire les formations pendant les vacances et de faire grève le dimanche.
La fin de ton message regorge d'idées que le ministère appréciera, mais que j'attends que tu développes en propositions concrètes avant d'y souscrire... il faut leur apprendre le goût de l'effort, des stages pour leur apprendre le respect , tu es au-delà du SNU, plutôt déjà dans la légion étrangère à Biribi.
Le partage du temps scolaire est évidemment un point de friction, d'autant plus que ce temps nous est de plus en plus compté. Cela mérite une réflexion sans doute un peu plus approfondie.
- MajuFidèle du forum
Si les familles ne réalisent pas l'intérêt de ce genre d'activités, elles n'y s'inscriront pas les enfants dans des structures extérieures. L'école est la seule à pouvoir y faire participer tous les élèves.
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
Baldred a écrit:Ta position, disons assez tranchée, n'invite guère au débat, ouvrons le quand même.
On ne dira jamais assez à quel point les euphémismes sont utiles pour tempérer les échanges...
- BaldredSage
Aperçu par hasard a écrit:Baldred a écrit:Ta position, disons assez tranchée, n'invite guère au débat, ouvrons le quand même.
On ne dira jamais assez à quel point les euphémismes sont utiles pour tempérer les échanges...
- floisaNiveau 9
You a écrit:un environnement familial favorable généralement lié au niveau socioculturel élevé des parents et à une stabilité psychoaffective de l'élève et sa famille
Les deux allant de pair, je suppose? On croit rêver.
- ElyasEsprit sacré
A nouveau, il me semble important de définir ce que vous nommez "projets" parce que là, je reste perplexe sur ce dont on parle réellement.
- BaldredSage
Elyas a écrit:A nouveau, il me semble important de définir ce que vous nommez "projets" parce que là, je reste perplexe sur ce dont on parle réellement.
Tu as raison, et de le lier à son niveau d'enseignement car sans doute c'est très variable du primaire au secondaire, du général au pro.
Au collège, je distinguerais :
"Hors les murs " :
- voyages d'au moins 2 jours
- sorties " culturelles" d'une journée
- visites d'une demi-journée.
- stage ou mini-stage pour un élève
Au collège :
- intervenants extérieurs liés à un parcours
- élèves participant à un projet ayant ponctuellement des heures libérées
- les "clubs" organisés en dehors des cours mais qui peuvent ponctuellement donner lieu à une sortie.
- activités EPS
Et j'en oublie dans doute.
Il faut bien distinguer les projets à l'initiative des profs et animés par eux de ceux demandés par l'institution et animés par des intervenants, qui ont tendance à se multiplier.
Cela peut à certains moments de l'année tomber au mauvais moment d'une progression. La transmission des infos et un calendrier connu à l'avance est la moindre des choses.
Pour les profs de collège, ces activités sont coûteuses en énergie et j'en connais peu qui en tire un profit immérité.
En revanche, oui, réaliser ces projets peut être un élément à valoriser pour la carrière dans la mesure où il s'agit d'un travail peu ou pas rémunéré, ce qui peut entraîner un soupçon d'amertume chez ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas en faire.
Encore une fois c'est à l'institution qu'il faut en faire d'abord grief, et non aux collègues.
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
Elyas a écrit:A nouveau, il me semble important de définir ce que vous nommez "projets" parce que là, je reste perplexe sur ce dont on parle réellement.
Des trucs que tout le monde ne fait pas, qui gênent celui ou celle qui n'en fait pas quand on lui pique des heures ou des élèves, qui donnent lieu à des discussions sans fin sur les priorités en matière de pédagogie, lesquelles discussions tournent facilement au vinaigre.
Ça ira comme définition?
- Clecle78Bon génie
Personnellement ça ne m'a jamais vraiment gênée les projets de collègues et je m'adapte tout comme eux s'adaptent à mes propres projets
C'est comme perdre des heures pour un jour férié ou une formation. Mais bon, c'est certainement une question de caractère. J'ai toujours refusé de me prendre la tête et de me culpabiliser sur le programme qui est de toute façon infaisable dans ma matière. Peut-être réagirais je différemment si j'étais plus jeune,
C'est comme perdre des heures pour un jour férié ou une formation. Mais bon, c'est certainement une question de caractère. J'ai toujours refusé de me prendre la tête et de me culpabiliser sur le programme qui est de toute façon infaisable dans ma matière. Peut-être réagirais je différemment si j'étais plus jeune,
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
Clecle78 a écrit:Personnellement ça ne m'a jamais vraiment gênée les projets de collègues et je m'adapte tout comme eux s'adaptent à mes propres projets
C'est comme perdre des heures pour un jour férié ou une formation. Mais bon, c'est certainement une question de caractère. J'ai toujours refusé de me prendre la tête et de me culpabiliser sur le programme qui est de toute façon infaisable dans ma matière. Peut-être réagirais je différemment si j'étais plus jeune,
Pareil pour moi. Mais si ce point de vue était partagé par tous, personne ne ressentirait le besoin de débattre au sujet des projets.
- zigmag17Guide spirituel
Clecle78 a écrit:Personnellement ça ne m'a jamais vraiment gênée les projets de collègues et je m'adapte tout comme eux s'adaptent à mes propres projets
C'est comme perdre des heures pour un jour férié ou une formation. Mais bon, c'est certainement une question de caractère. J'ai toujours refusé de me prendre la tête et de me culpabiliser sur le programme qui est de toute façon infaisable dans ma matière. Peut-être réagirais je différemment si j'étais plus jeune,
Je suis plus proche de la retraite que d'un début de carrière. Néanmoins j'ai beaucoup de mal à accepter le sans-gêne de certains collègues qui mènent des projets ayant un impact sur les heures de cours des autres.
Il me semble que la liberté pédagogique se perd là où les autres estiment pouvoir exercer la leur sans s'occuper des autres.
Je parle pour certains collègues évidemment, et certains projets. Ce n'est pas tout le monde, tout le temps. Mais ça suffit à m'exaspérer et ça devient épidermique.
Je trouve que devoir s'adapter aux projets des autres ( telle classe sera en sortie tel jour, tu viendras encadrer ta classe pendant ton heure de cours car un intervenant sera là...) s'ajoute à ma charge mentale et précisément parce que niveau nombre d'années d'enseignement et énergie j'ai déjà bien donné, j'estime que je n'ai pas à subir ça.
Qu'on me laisse mener mes cours et si l'on veut empiéter sur eux, que ce soit consenti.
- RubikNiveau 10
J'ai l'exemple d'un projet mené par une collègue sur l'une de mes classes qui les faisait sortir 4 lundis matins, sans compter les autres sorties (une bonne dizaine de demi-journées en tout). Sachant qu'il y avait cette année 5 lundis fériés et que je voyais cette classe 2h le lundi matin, je vous laisse imaginer à quel point je n'ai pas fini le programme ! Et oui, ça m'a énervée, parce que clairement elle n'en avait rien à faire "Mais tu ne te rends pas compte à quel point c'est une chaaaaaaaannnnnnnnce pour eux !!!, Ils auront le temps de faire des maths plus tard !"
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
Rubik a écrit:J'ai l'exemple d'un projet mené par une collègue sur l'une de mes classes qui les faisait sortir 4 lundis matins, sans compter les autres sorties (une bonne dizaine de demi-journées en tout). Sachant qu'il y avait cette année 5 lundis fériés et que je voyais cette classe 2h le lundi matin, je vous laisse imaginer à quel point je n'ai pas fini le programme ! Et oui, ça m'a énervée, parce que clairement elle n'en avait rien à faire "Mais tu ne te rends pas compte à quel point c'est une chaaaaaaaannnnnnnnce pour eux !!!, Ils auront le temps de faire des maths plus tard !"
Ta collègue a agi sans mesure ni respect. Ce n'est pas un projet qu'elle a fait, c'est du sabotage confraternel.
- JennyMédiateur
Non, mais là je ne comprends pas que le CDE valide. C’est un projet mal ficelé ça en fait.
- DanskaProphète
Aperçu par hasard a écrit:Clecle78 a écrit:Personnellement ça ne m'a jamais vraiment gênée les projets de collègues et je m'adapte tout comme eux s'adaptent à mes propres projets
C'est comme perdre des heures pour un jour férié ou une formation. Mais bon, c'est certainement une question de caractère. J'ai toujours refusé de me prendre la tête et de me culpabiliser sur le programme qui est de toute façon infaisable dans ma matière. Peut-être réagirais je différemment si j'étais plus jeune,
Pareil pour moi. Mais si ce point de vue était partagé par tous, personne ne ressentirait le besoin de débattre au sujet des projets.
Je ne suis pas spécialement à cheval sur le programme à finir (sauf en Tle, là pas le choix) ; mais indépendamment du programme, se retrouver sans arrêt avec des bouts de classe en moins, c'est pénible. Si on avance le cours quand même, il faut refaire la même chose au cours suivant ou accepter de perdre ceux qui étaient absents ; si on n'avance pas le cours, on fait quoi à la place quand ça se reproduit tous les 15 jours ou plus souvent encore ? Et à quel moment on peut placer des évaluations, quand pendant des semaines entières il manque entre 5 et 15 élèves en plus des absences ordinaires ?
J'incrimine davantage la réforme du lycée que les collègues qui organisent des trucs (quelle que soit la définition ou le contenu des trucs en question), mais il faut reconnaître que même sans être arc-bouté sur le programme, ça finit par être usant de devoir jongler avec les bouts de groupes absents en raison de projets divers et variés.
Perdre des heures avec des classes entières c'est assez différent - et encore, quand les heures perdues pour des projets menés par d'autres collègues viennent s'ajouter aux heures perdues pour des absences personnelles, des formations, des chutes de neige, des jours fériés et ainsi de suite, je comprends que ce soit fatigant à la longue.
- zigmag17Guide spirituel
Jenny a écrit:Non, mais là je ne comprends pas que le CDE valide. C’est un projet mal ficelé ça en fait.
Le CdE valide pour trois motifs au choix: avoir la paix avec des gens qui font la loi dans leur établissement et qui, si leur projet n'est pas validé, feront le siège de la direction tant qu'ils n'auront pas l'aval de cette dernière ( les mêmes qui font le siège de la direction pour tout: taper un scandale parce qu'ils ont une malheureuse heure de trou dans la semaine, parce qu'ils n'ont pas "leur" salle etc); le CDE valide s'il estime que ça rentre bien dans le projet d'établissement et qu'un projet en plus dans son CV ça ne peut pas faire de mal; le CdE valide parce qu'il estime que tout projet vaut mieux que n'importe quel cours "à l'ancienne "( pardon mais j'aime bien cette expression) parce qu'il part du principe qu c'est formateur pour les élèves, qu'il a été convaincu par le(s) porteurs du projet qui ont su le défendre à l'oral en prétendant que leurs collègues étaient au courant et validaient et qu'il n'a pas eu le temps d'y regarder de plus près quand il s'est agi de lire les grandes lignes de ce projet.
- BaldredSage
Aperçu par hasard a écrit:Elyas a écrit:A nouveau, il me semble important de définir ce que vous nommez "projets" parce que là, je reste perplexe sur ce dont on parle réellement.
Des trucs que tout le monde ne fait pas, qui gênent celui ou celle qui n'en fait pas quand on lui pique des heures ou des élèves, qui donnent lieu à des discussions sans fin sur les priorités en matière de pédagogie, lesquelles discussions tournent facilement au vinaigre.
Ça ira comme définition?
- LadyOlennaModérateur
J'imagine que pour un projet de ce type, évoqué par @Rubik, il y a eu une présentation et un vote au CA. Les collègues ont donc validé ce projet je suppose.zigmag17 a écrit:Jenny a écrit:Non, mais là je ne comprends pas que le CDE valide. C’est un projet mal ficelé ça en fait.
Le CdE valide pour trois motifs au choix: avoir la paix avec des gens qui font la loi dans leur établissement et qui, si leur projet n'est pas validé, feront le siège de la direction tant qu'ils n'auront pas l'aval de cette dernière ( les mêmes qui font le siège de la direction pour tout: taper un scandale parce qu'ils ont une malheureuse heure de trou dans la semaine, parce qu'ils n'ont pas "leur" salle etc); le CDE valide s'il estime que ça rentre bien dans le projet d'établissement et qu'un projet en plus dans son CV ça ne peut pas faire de mal; le CdE valide parce qu'il estime que tout projet vaut mieux que n'importe quel cours "à l'ancienne "( pardon mais j'aime bien cette expression) parce qu'il part du principe qu c'est formateur pour les élèves, qu'il a été convaincu par le(s) porteurs du projet qui ont su le défendre à l'oral en prétendant que leurs collègues étaient au courant et validaient et qu'il n'a pas eu le temps d'y regarder de plus près quand il s'est agi de lire les grandes lignes de ce projet.
- zigmag17Guide spirituel
LadyOlenna a écrit:J'imagine que pour un projet de ce type, évoqué par @Rubik, il y a eu une présentation et un vote au CA. Les collègues ont donc validé ce projet je suppose.zigmag17 a écrit:Jenny a écrit:Non, mais là je ne comprends pas que le CDE valide. C’est un projet mal ficelé ça en fait.
Le CdE valide pour trois motifs au choix: avoir la paix avec des gens qui font la loi dans leur établissement et qui, si leur projet n'est pas validé, feront le siège de la direction tant qu'ils n'auront pas l'aval de cette dernière ( les mêmes qui font le siège de la direction pour tout: taper un scandale parce qu'ils ont une malheureuse heure de trou dans la semaine, parce qu'ils n'ont pas "leur" salle etc); le CDE valide s'il estime que ça rentre bien dans le projet d'établissement et qu'un projet en plus dans son CV ça ne peut pas faire de mal; le CdE valide parce qu'il estime que tout projet vaut mieux que n'importe quel cours "à l'ancienne "( pardon mais j'aime bien cette expression) parce qu'il part du principe qu c'est formateur pour les élèves, qu'il a été convaincu par le(s) porteurs du projet qui ont su le défendre à l'oral en prétendant que leurs collègues étaient au courant et validaient et qu'il n'a pas eu le temps d'y regarder de plus près quand il s'est agi de lire les grandes lignes de ce projet.
Ca dépend des projets. Dans mon LP les projets d'assez grande ampleur, qui nécessitent des interventions extérieures, sont votés au CA. Je n'ai jamais entendu dire par contre que des interventions ponctuelles aient été mises au vote, ou alors je ne suis pas au courant, ce qui est fort possible. Dans ce cas, cela voudrait dire que l'impact sur les cours d'autres collègues n'a pas été signalé, ou pas bien mesuré ( ou alors que ceux qui votent ces projets s'en fichent complètement?).
Edit: les "actions" sont-elles considérées comme des projets? Je suppose que oui. Je pense à la course contre la faim par exemple. Ca entre dans quelle catégorie ? Parce que c'est organisé par les profs D'EPS, c'est validé par la direction, mais tout le monde est mis devant le fait accompli ( heures de cours ponctionnées, injonctions à venir encadrer... les collègues d'EPS prétendant que tout le monde est d'accord alors que non , se permettant en plus de nous envoyer leurs mails directifs deux semaines seulement avant les réjouissances).
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
Danska a écrit:Aperçu par hasard a écrit:Clecle78 a écrit:Personnellement ça ne m'a jamais vraiment gênée les projets de collègues et je m'adapte tout comme eux s'adaptent à mes propres projets
C'est comme perdre des heures pour un jour férié ou une formation. Mais bon, c'est certainement une question de caractère. J'ai toujours refusé de me prendre la tête et de me culpabiliser sur le programme qui est de toute façon infaisable dans ma matière. Peut-être réagirais je différemment si j'étais plus jeune,
Pareil pour moi. Mais si ce point de vue était partagé par tous, personne ne ressentirait le besoin de débattre au sujet des projets.
Je ne suis pas spécialement à cheval sur le programme à finir (sauf en Tle, là pas le choix) ; mais indépendamment du programme, se retrouver sans arrêt avec des bouts de classe en moins, c'est pénible. Si on avance le cours quand même, il faut refaire la même chose au cours suivant ou accepter de perdre ceux qui étaient absents ; si on n'avance pas le cours, on fait quoi à la place quand ça se reproduit tous les 15 jours ou plus souvent encore ? Et à quel moment on peut placer des évaluations, quand pendant des semaines entières il manque entre 5 et 15 élèves en plus des absences ordinaires ?
J'incrimine davantage la réforme du lycée que les collègues qui organisent des trucs (quelle que soit la définition ou le contenu des trucs en question), mais il faut reconnaître que même sans être arc-bouté sur le programme, ça finit par être usant de devoir jongler avec les bouts de groupes absents en raison de projets divers et variés.
Perdre des heures avec des classes entières c'est assez différent - et encore, quand les heures perdues pour des projets menés par d'autres collègues viennent s'ajouter aux heures perdues pour des absences personnelles, des formations, des chutes de neige, des jours fériés et ainsi de suite, je comprends que ce soit fatigant à la longue.
Mais oui, je suis d'accord avec toi @Danska! D'ailleurs comme je l'expliquais sur le fil dédié au pacte avant que le débat ne se poursuive ici, ce phénomène des bouts de classes (ou plutôt de groupes, pour ce qui me concerne) en moins, je le subis aussi, en particulier en terminale où j'ai dû renoncer moi-même à faire des projets pour pouvoir espérer entrevoir le bout du programme théorique (assez délirant) et mener les réalisations de mes élèves jusqu'à leur terme (pour la partie pratique) en mars. Après, comme @Clecle78, je prends les choses avec un certain recul parce que je ne conçois pas, malgré tout, de me mettre la rate au court-bouillon si des élèves sont en voyage ou en sortie avec des collègues plutôt que dans mon cours.
Mon commentaire ne visait pas à nier l'importance du problème, mais à souligner la coexistence de différentes perspectives/sensibilités.
Et je suis tout à fait d'accord sur le fait que le nœud du problème c'est la récente réforme du lycée, conçue de sorte qu'il est absolument inévitable que nous nous marchions sur les pieds et que nous nous embourbions dans ce genre de débat sans fin...
- PoupoutchModérateur
Comme le dit Lady Olenna, dès qu'il y a depense ou intervenant extérieur, il y a vote, quelle que soit la durée.
Moi je fais partie des gens qui font des projets, qui sortent des élèves de cours, et qui estiment que oui, c'est une chance pour eux.
Moyennant quoi, j'essaie aussi de tenir compte des impératifs de mes collègues.
Exemple concret : la structure qui est mon partenaire (c'est obligatoire dans ma discipline) a proposé 4 projets différents. L'un, en octobre, devait se dérouler sur 3 jours. J'ai expliqué que c'était beaucoup, et nous avons décidé qu'une journée ouvrée et un samedi pouvaient être un bon compromis. Ainsi, les élèves pourront participer à ce projet transfontalier très intéressant et formateur sans rater trop de cours (1 journée seulement contre 3 initialement). Un autre, en revanche, nécessite la présence des élèves sur 3 journées ; il a lieu chaque année, nous l'anticipons pour fixer les dates de bac blanc, et nous n'y faisons pas participer les terminales, car cela tombe à une période peu propice pour eux. Le troisième peut concerner les profs de lettres, que j'associe donc, afin que le projet profite à deux disciplines au lieu d'une. Le dernier est sur temps non scolaire, sur la base du volontariat. Donc, les 1eres rateront 3 journées (dont les dates seront annoncées à l'équipe dès à présent), les terminales 1 journée (qui sera annoncée dès que possible), les secondes 1 journée.
Je précise que le 4e projet, hors temps scolaire, ne sera pas encadré par moi, mais par la structure partenaire. Il pourra être valorisé sur Parcoursup puisqu'il s'agit d'un engagement citoyen.
Et pour l'auteur initial, il faut bien comprendre aussi que si l'on veut que tous les élèves d'un groupe ou d'une classe bénéficient de la même action (ce que tu appelles un projet), alors ce dernier doit se dérouler sur temps scolaire puisque c'est le seul moyen de le rendre obligatoire. Pour avoir déjà testé les projets hors temps scolaire, même gratuits, j'ai pu constater que c'est plus souvent les élèves culturellement déjà privilégiés qui y assistent, les familles les moins culturellement privilégiées étant plus réticentes à accepter des sorties hors temps scolaire, fussent elles gratuites, car elles n'en voient pas l'utilité. D'où aussi l'intérêt de tels projets sur temps scolaire (outre que, évidemment, on se rajoute déjà du boulot bénévole pour faire les dossiers, trouver des fonds et autres, on ne va pas non plus sacrifier nos vacances).
Moi je fais partie des gens qui font des projets, qui sortent des élèves de cours, et qui estiment que oui, c'est une chance pour eux.
Moyennant quoi, j'essaie aussi de tenir compte des impératifs de mes collègues.
Exemple concret : la structure qui est mon partenaire (c'est obligatoire dans ma discipline) a proposé 4 projets différents. L'un, en octobre, devait se dérouler sur 3 jours. J'ai expliqué que c'était beaucoup, et nous avons décidé qu'une journée ouvrée et un samedi pouvaient être un bon compromis. Ainsi, les élèves pourront participer à ce projet transfontalier très intéressant et formateur sans rater trop de cours (1 journée seulement contre 3 initialement). Un autre, en revanche, nécessite la présence des élèves sur 3 journées ; il a lieu chaque année, nous l'anticipons pour fixer les dates de bac blanc, et nous n'y faisons pas participer les terminales, car cela tombe à une période peu propice pour eux. Le troisième peut concerner les profs de lettres, que j'associe donc, afin que le projet profite à deux disciplines au lieu d'une. Le dernier est sur temps non scolaire, sur la base du volontariat. Donc, les 1eres rateront 3 journées (dont les dates seront annoncées à l'équipe dès à présent), les terminales 1 journée (qui sera annoncée dès que possible), les secondes 1 journée.
Je précise que le 4e projet, hors temps scolaire, ne sera pas encadré par moi, mais par la structure partenaire. Il pourra être valorisé sur Parcoursup puisqu'il s'agit d'un engagement citoyen.
Et pour l'auteur initial, il faut bien comprendre aussi que si l'on veut que tous les élèves d'un groupe ou d'une classe bénéficient de la même action (ce que tu appelles un projet), alors ce dernier doit se dérouler sur temps scolaire puisque c'est le seul moyen de le rendre obligatoire. Pour avoir déjà testé les projets hors temps scolaire, même gratuits, j'ai pu constater que c'est plus souvent les élèves culturellement déjà privilégiés qui y assistent, les familles les moins culturellement privilégiées étant plus réticentes à accepter des sorties hors temps scolaire, fussent elles gratuites, car elles n'en voient pas l'utilité. D'où aussi l'intérêt de tels projets sur temps scolaire (outre que, évidemment, on se rajoute déjà du boulot bénévole pour faire les dossiers, trouver des fonds et autres, on ne va pas non plus sacrifier nos vacances).
_________________
Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
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