À la reconquête du mois de juin !

J'ai beau penser le plus grand mal de notre gouvernement, je doute que la principale motivation ait vraiment été d'enquiquiner les profs. Surtout qu'on ne pourra pas et garder les 2ndes et surveiller le bac et corriger les copies et faire passer les oraux et faire les réunions habituelles de fin d'année, à un moment ça va coincer de toute façon.

Je suis d'accord avec tout ce qui est écrit précédemment . Ce stage de seconde est hors- sol, concurrent des élèves de pro de surcroît,  des élèves dont le stage est un élément de la formation.
Je ne sais ce qui se pratique en lycée général, mais offrir une possibilité aux élèves qui se réorienter vers la voie pro ou techno de faire un stage en lien avec leur projet, serait intéressant. Mais quid des modalités, des visites, du lien avec le stage? Cela concernerait peu d'élèves mais des élèves ayant un véritable intérêt.
Cela existe peut- être déjà?
Le ministre ne sait pas que lorsque les lep envoient des élèves en stage, il y a une convention avec des objectifs ( en lien avec le référentiel de la filière) et que ça ne s'écrit pas sur un coin de table, entre deux cafés.

Mais sinon, sans même parler du manque de réflexion sur l'intérêt d'un stage à ce moment là, ou de la question de ce que risquerait un élève qui ne le ferait pas, personne ne s'inquiète du fait que c'est censé être mis en place dès cette année ? C'est un test pour voir jusqu'où on peut appuyer sur les CDE avant qu'ils craquent ?

antony a écrit:Etonnant. Je ne vois personne ou presque évoquer la vraie raison de la mise en place de ce stage, et les probables conséquences. Il ne s'agit evidemment pas d'une mesure liée de près ou de loin à l'intêret des élèves, mais un moyen de nous faire rester au lycée jusqu'a fin Juin, début Juillet.
Habituellement, nous sommes nombreux à être libérés de nos secondes  aux alentours du 10 Juin, ce qui allège considérablement notre EDT de Juin, nous libérant des journées / demi journées bien souvent.
Tous nos petits secondes ne pourront se trouver un stage, et qui devra faire la garderie pour les élèves qui resteront au lycée car sans stage ? .

Aussi simple que cela, ne cherchez pas plus loin.

Pas si simple. L'écrit de français à lieu le 14 juin, donc les collègues de lettres ne seront pas mobilisables pour faire garderie.

Et il n'y aura pas de salles de dispo.

Ajonc35 a écrit:Je suis d'accord avec tout ce qui est écrit précédemment . Ce stage de seconde est hors- sol, concurrent des élèves de pro de surcroît,  des élèves dont le stage est un élément de la formation.
Je ne sais ce qui se pratique en lycée général, mais offrir une possibilité aux élèves qui se réorienter vers la voie pro ou techno de faire un stage en lien avec leur projet, serait intéressant. Mais quid des modalités, des visites, du lien avec le stage? Cela concernerait peu d'élèves mais des élèves ayant un véritable intérêt.
Cela existe peut- être déjà?
Le ministre ne sait pas que lorsque les lep envoient des élèves en stage, il y a une convention avec des objectifs ( en lien avec le référentiel de la filière) et que ça ne s'écrit pas sur un coin de table, entre deux cafés.

C'est déjà organisé, du moins dans mon lycée : les élèves dans ce cas passent une journée d'immersion dans un établissement pro qui propose la filière souhaitée (c'est un gros plus pour le dossier passerelle) et lorsque c'est possible un stage dans une entreprise pendant les "petites" vacances scolaires (là, c'est aux parents de trouver le stage). Nous organisons également une journée d'accueil en 1re techno. Bref, je ne vois pas trop l'intérêt d'un stage de 2 semaines, surtout après les CC.

eliam a écrit:

antony a écrit:Etonnant. Je ne vois personne ou presque évoquer la vraie raison de la mise en place de ce stage, et les probables conséquences. Il ne s'agit evidemment pas d'une mesure liée de près ou de loin à l'intêret des élèves, mais un moyen de nous faire rester au lycée jusqu'a fin Juin, début Juillet.
Habituellement, nous sommes nombreux à être libérés de nos secondes  aux alentours du 10 Juin, ce qui allège considérablement notre EDT de Juin, nous libérant des journées / demi journées bien souvent.
Tous nos petits secondes ne pourront se trouver un stage, et qui devra faire la garderie pour les élèves qui resteront au lycée car sans stage ? .

Aussi simple que cela, ne cherchez pas plus loin.

Pas si simple. L'écrit de français à lieu le 14 juin, donc les collègues de lettres ne seront pas mobilisables pour faire garderie.

Pas uniquement les collègues de lettres : dans mon lycée on est quasiment tous mobilisés pour surveiller les épreuves ou assurer le secrétariat, et les épreuves de philo et de spé suivent de près l'EAF. Sans compter que Roxanne a raison, ils vont rester dans la cour, les 2ndes.

Bref, une mesure pensée avec les pieds, comme d'habitude - et le terme "pensée" est déjà un bien joli compliment.

antony a écrit:Etonnant. Je ne vois personne ou presque évoquer la vraie raison de la mise en place de ce stage, et les probables conséquences. Il ne s'agit evidemment pas d'une mesure liée de près ou de loin à l'intêret des élèves, mais un moyen de nous faire rester au lycée jusqu'a fin Juin, début Juillet.
Habituellement, nous sommes nombreux à être libérés de nos secondes  aux alentours du 10 Juin, ce qui allège considérablement notre EDT de Juin, nous libérant des journées / demi journées bien souvent.
Tous nos petits secondes ne pourront se trouver un stage, et qui devra faire la garderie pour les élèves qui resteront au lycée car sans stage ? .

Aussi simple que cela, ne cherchez pas plus loin.

Pas hyper fan de la théorie des mesures qui servent uniquement à coincer les profs.
En tout cas dans ce cas là, je ne vois absolument pas le lien.

Si nous sommes libérés à partir du 10 juin, c'est parce que les établissements ferment leurs portes pour laisser place à l'organisation du bac.
Pas besoin d'inventer un stage. Sans les stages, il y aurait cours jusqu'au bout, comme au collège ou à l'école.
(si ça se fait, ça va au contraire alléger les emplois du temps. Il y aura des regroupements pour les élèves sans stage qui viendront encore.)

(dans les faits, le bac de français a lieu le 14 juin donc comme d'habitude, les établissements fermeront à partir du 11/12 juin et les secondes seront invités à rester chez eux s'ils n'ont pas de stage)

Enaeco a écrit:

antony a écrit:Etonnant. Je ne vois personne ou presque évoquer la vraie raison de la mise en place de ce stage, et les probables conséquences. Il ne s'agit evidemment pas d'une mesure liée de près ou de loin à l'intêret des élèves, mais un moyen de nous faire rester au lycée jusqu'a fin Juin, début Juillet.
Habituellement, nous sommes nombreux à être libérés de nos secondes  aux alentours du 10 Juin, ce qui allège considérablement notre EDT de Juin, nous libérant des journées / demi journées bien souvent.
Tous nos petits secondes ne pourront se trouver un stage, et qui devra faire la garderie pour les élèves qui resteront au lycée car sans stage ? .

Aussi simple que cela, ne cherchez pas plus loin.

Pas besoin d'inventer un stage. Sans les stages, il y aurait cours jusqu'au bout, comme au collège ou à l'école.

Je ne comprends pas cette phrase. Comme tu le dis toi-même, ce qui empêche la tenue des cours est plutôt le bac. Même sans stage, il n'y aurait pas de cours, puisque les lycées seront mobilisés avec les examens, non ?

valle a écrit:

Enaeco a écrit:

antony a écrit:Etonnant. Je ne vois personne ou presque évoquer la vraie raison de la mise en place de ce stage, et les probables conséquences. Il ne s'agit evidemment pas d'une mesure liée de près ou de loin à l'intêret des élèves, mais un moyen de nous faire rester au lycée jusqu'a fin Juin, début Juillet.
Habituellement, nous sommes nombreux à être libérés de nos secondes  aux alentours du 10 Juin, ce qui allège considérablement notre EDT de Juin, nous libérant des journées / demi journées bien souvent.
Tous nos petits secondes ne pourront se trouver un stage, et qui devra faire la garderie pour les élèves qui resteront au lycée car sans stage ? .

Aussi simple que cela, ne cherchez pas plus loin.

Pas besoin d'inventer un stage. Sans les stages, il y aurait cours jusqu'au bout, comme au collège ou à l'école.

Je ne comprends pas cette phrase. Comme tu le dis toi-même, ce qui empêche la tenue des cours est plutôt le bac. Même sans stage, il n'y aurait pas de cours, puisque les lycées seront mobilisés avec les examens, non ?

C'était pour aller jusqu'au bout du raisonnement plutôt tordu de "antony" pour qui les stages seraient un moyen d'occuper les profs (avec les quelques élèves qui ne seraient pas en stage).
Quand je dis jusqu'au bout, c'est jusqu'à ce qu'on dise aux élèves de ne plus venir.

Nous sommes bien d'accord, stage ou pas, la fin d'année est conditionnée par la fermeture (aux élèves) de l'établissement. C'est pour ça que cette explication "aussi simple que cela" ne me convainc guère...
Si vraiment on veut occuper les profs à l'EDT "considérablement allégé", il faut trouver une autre organisation (sachant que si des profs se la coulent douce, d'autres croulent sous les convocations à cette période)

lene75 a écrit:Ça sent vraiment le SNU à plein nez : pendant que les uns enrichiront leur CV et leur réseau grâce à papa-maman, les autres, qui n'auront pas trouvé de stage, iront faire des pompes sur les graviers. Et personne n'aura cours, il n'y aura donc aucune reconquête du mois de juin, ce qui indique bien le rôle assigné à l'école : il s'agit de garder les élèves, non de les instruire.

Bon et moi j'attends toujours de recevoir le mail que notre ministre affirme dans les médias avoir envoyé : tout est de la même veine avec ce gouvernement. On découvre dans les médias le contenu du mail... qu'on n'a pas reçu.

Pas seulement avec "ce gouvernement", mais avec tous les gouvernements de la Macronie et avec E. Macron.  Macron décide, on ne sait pourquoi ni comment et il faut appliquer. Macron a décidé (avant les élections, ne nous demandons pas pourquoi) de rémunérer les stages, on rémunère les stages. Macron a décidé d'augmenter de 50% les périodes de stages, il faut le faire. Macron a décidé que les élèves de term pro passeraient le bac en mars (ah ah ah !) et ensuite iraient en stage en fin de terminale (donc, ce n'est plus une formation en entreprise, puisqu'ils sont déjà formés), il faut le faire. Attal (qui a sûrement pris "l'attache" - trop classe cette expression très start-up-nation de son copain Macron) annonce que les élèves de seconde partiraient en stage !

Danska a écrit:J'ai beau penser le plus grand mal de notre gouvernement, je doute que la principale motivation ait vraiment été d'enquiquiner les profs. Surtout qu'on ne pourra pas et garder les 2ndes et surveiller le bac et corriger les copies et faire passer les oraux et faire les réunions habituelles de fin d'année, à un moment ça va coincer de toute façon.

Si les élèves sont en stage, cela fait baisser les statistiques de heures de cours manquées et les parents ne peuvent pas rouspéter que leurs chérubins ont des EDT à trous ou pas cours de la semaine. 
Ils espèrent que cette garderie fera baisser la petite délinquance et que les gamins ne sont pas à faire des âneries dans la rue (certains maires plaident toujours pour que les élèves soient "gardés" le plus longtemps possible dans la journée). 

Enfin, les entrepreneurs, si vous augmentez les périodes de stages en LP de 50% (ce qui est d'une stupidité crasse), que vous ajoutez ceux déjà existants de troisième (en dehors de juin, quoi que, j'ai un élève qui a fait un stage de découverte en troisième en juin, très utile pour l'orientation !), plus ceux de seconde, plus les services civiques (nous avons maintenant des maisons de retraites qui sont obligées de prendre des services civiques qui concurrencent nos élèves), cela devient du grand n'importe quoi.

Mes élèves de seconde pro m'en ont parlé alors que nous travaillions sur leurs stages, y compris celui de juin. Ils étaient inquiets pour juin.
Je sais que je n'ai pas le droit de le dire en classe mais je leur ai indiqué : "je vous l'avais dit, avec eux [le gouvernement] c'est une connerie par semaine !". Ils étaient morts de rire (les élèves).

Ah oui, Jacq, j'ai tellement intériorisé la présidence Jupiter que pour moi "ce gouvernement" signifie "l'ère Macron". J'oubliais qu'il n'était pas censé gouverner seul et qu'en théorie on avait changé de gouvernement.

J'ai lu ce matin sur le site de l'Etudiant que le stage de 2de sera évalué en début de 1ère. J'aurais aimé inséré un extrait de l'article mais je ne le retrouve plus.
Avez-vous également lu qq chose allant dans ce sens ?
Edit : ce n'était pas dans l'Etudiant mais dans le Figaro

Le Figaro a écrit:Oui, il ne s’agira pas simplement de faire un stage de seconde pour le plaisir. Il sera demandé aux élèves un retour d’expérience. Le ministère de l’Éducation nationale indique ainsi au Figaro : «Le suivi de stage sera assuré dans le cadre d'un entretien individuel, au début de la classe de première. Concernant une possible évaluation de ce dernier, nous revenons vers vous au plus vite. Des arbitrages sont en cours à ce sujet.»

source
Je me demande bien où le ministre va trouver des heures pour des entretiens individuels.

J'apprécie également ce passage :

Le Figaro a écrit:Non, le stage de seconde ne remplace pas celui du collège. Ce nouveau stage mis en place au lycée a pour vocation de ne pas laisser partir les élèves en vacances trop tôt, mais également de leur permettre de découvrir un domaine d’activités et un métier, qui puisse éventuellement les aider à s’orienter par la suite.

Ça va être pratique pour les élèves qui déménagent, changent non seulement de lycée mais aussi d'académie !

https://etudiant.lefigaro.fr/article/lycee/ce-que-l-on-sait-a-propos-du-stage-de-seconde-obligatoire-20231003/

On fera l'évaluation un mercredi (ou samedi) après-midi ?

voyageur a écrit:https://etudiant.lefigaro.fr/article/lycee/ce-que-l-on-sait-a-propos-du-stage-de-seconde-obligatoire-20231003/

On fera l'évaluation un mercredi (ou samedi) après-midi ?

Je dois être dans un établissement pilote sans le savoir, mais chez nous c'est en place depuis l'année dernière - je ne crois pas mon jeune CDE assez bien en cour pour avoir soufflé l'idée au ministre, mais tout est possible. Il n'y a pas d'évaluation à proprement parler, mais on a demandé (devinez à qui, devinez !)...

...aux PP, bien sûr. Les PP de première doivent faire passer chaque élève à l'oral, un bref exposé sur son stage. Logique hein, c'est vrai que la part variable de l'ISOE est tellement mirobolante, surtout en 1ère, et que les PP de première n'ont que ça à faire hein. Et puis ça permet de meubler ces satanées HVC, qui ne sont pas payées, mais ce dispositif permet plus ou moins d'imposer aux PP de les faires - certes sans rien préparer puisque ce sont des exposés d'élèves, mais ils doivent bien être présents quand même.

Oups, j'espère que je n'ai pas imprudemment donné une idée au ministère.

J'arrose ce marronnier (en fleurs) de  fin d'année scolaire car le calendrier de fin d'année scolaire vient de tomber dans mon établissement.
Je propose donc de modifier le titre de ce fil en : Reconquête du mois de mai.
27/05 : fin des saisies voeux post 3e
28/05 : Arrêt des notes 3e
29-30/05 : Conseil de socle 3e
3-4/06 : Conseil de classe 3e.
11/06 : commission d'appel 3e
26/06 résultats Orientation et affectation 3
Je rappelle que le Brevet a été repoussé au 1er-2juillet dans le cadre de la reconquête du mois de juin.

Question immédiate de mon meilleur élève de 3e ( enfin disons le plus performant) : "Monsieur, on doit venir après l'arrêt des notes ?"

Euh..Il faudra aussi reconquérir le mois d'avril ....

Baldred a écrit:J'arrose ce marronnier (en fleurs) de  fin d'année scolaire car le calendrier de fin d'année scolaire vient de tomber dans mon établissement.
Je propose donc de modifier le titre de ce fil en : Reconquête du mois de mai.
27/05 : fin des saisies voeux post 3e
28/05 : Arrêt des notes 3e
29-30/05 : Conseil de socle 3e
3-4/06 : Conseil de classe 3e.
11/06 : commission d'appel 3e
26/06 résultats Orientation et affectation 3
Je rappelle que le Brevet a été repoussé au 1er-2juillet dans le cadre de la reconquête du mois de juin.

Question immédiate de mon meilleur élève de 3e ( enfin disons le plus performant) : "Monsieur, on doit venir après l'arrêt des notes ?"

Un jour, on va vraiment avoir un mouvement de raz le bol des profs qui vont finir par réclamer des élèves présents devant leur cours !!!

Certains collègues comptent sur une main le nombre de fois où ils vont revoir certaines classes avant la fin de l'année surtout ceux qui travaillent les mercredi ou lundi ou pendant la semaine olympique ou pendant le voyage à ... et accompagne l'autre voyage à ... et pendant l'oral blanc puis l'oral pas blanc qui tombent le même jour de la semaine...

Pour certains élèves,  c'est même plutôt la reconquête de l'année.

slynop a écrit:Pour certains élèves,  c'est même plutôt la reconquête de l'année.

Pour certaine.e.s le "re" est déjà de trop .

De même que des collègues remplaçants compensent les professeurs absents,je suggère que des jeunes apprenants remplacent aussi nos élèves absents.

slynop a écrit:Pour certains élèves,  c'est même plutôt la reconquête de l'année.

C'est la première fois que je fais cours à un seul élève, arrivé en retard en plus... dès le mois de mars.

Dans mon établissement, l’arrêt des notes et la saisie des compétences de 3e sont fixés au 24 mai, avec en ligne de mire les conseils de classe et de socle la semaine suivante…
Cela laisse donc un mois pour évaluer nos 3e qui seront ensuite débarrassés de toutes contraintes jusqu’au brevet début juillet… formidable.

Aix Marseille part en vacances dans une semaine pour pratiquement 3 semaines. Fin d'année en avril. Il est vraiment pénible à conjuguer le verbe reconquérir...

Baldred a écrit:Aix Marseille part en vacances dans une semaine pour pratiquement 3 semaines. Fin d'année en avril. Il est vraiment pénible à  conjuguer le verbe reconquérir...

Nancy-Metz aussi...
Et puis avant de parler de reconquête du mois de juin, j'aimerais également parler de conquête de l'année

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