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- ProvenceEnchanteur
Alérion a écrit:Ah c'était pour ça cet interrogatoire ? Je n'ai quand même pas enseigné... au Moyen Age !
Il y a un usage sur ce forum, c'est de se présenter.
C'est là:
https://www.neoprofs.org/f26-votre-presentation
Puisque tu as l'air très à cheval sur ce qui se fait ou pas, n'hésite pas te conformer à l'usage.
D'autre part, cela fait 40 ans que j'entends parler de la dégradation des conditions de travail. C'est du reste un lieu commun classique.
Mais oui! Comme ils sont drôles, ces soutiers qui se plaignent tandis que je les observe depuis le pont!
Il y a une réalité statistique, c'est celle de l'explosion du nombre de démissions. Et cela révèle bien quelque chose sur les conditions d'exercices du métier. Fais donc confiance à ceux qui les subissent.
https://www.cafepedagogique.net/2023/12/01/jai-decouvert-ce-que-cest-de-travailler-normalement-depuis-que-je-ne-suis-plus-prof/
https://fr.statista.com/statistiques/1462903/demissions-enseignants-education-nationale-france/
- AlérionNiveau 5
[quote="Provence"]
Il y a un usage sur ce forum, c'est de se présenter.
C'est là:
https://www.neoprofs.org/f26-votre-presentation
Puisque tu as l'air très à cheval sur ce qui se fait ou pas, n'hésite pas te conformer à l'usage.
[quote]
Et paf ! Mais la différence est que ce forum n'appartient pas au service public ! La morale et la déontologie que j'évoque tiennent aussi compte de cela. Par contre, on peut très bien claquer la porte de son chef, comme je ne sais plus qui l'évoquait, ce n'est pas la même chose. Je l'ai déjà fait du reste.
Alérion a écrit:Ah c'était pour ça cet interrogatoire ? Je n'ai quand même pas enseigné... au Moyen Age !
Il y a un usage sur ce forum, c'est de se présenter.
C'est là:
https://www.neoprofs.org/f26-votre-presentation
Puisque tu as l'air très à cheval sur ce qui se fait ou pas, n'hésite pas te conformer à l'usage.
[quote]
Et paf ! Mais la différence est que ce forum n'appartient pas au service public ! La morale et la déontologie que j'évoque tiennent aussi compte de cela. Par contre, on peut très bien claquer la porte de son chef, comme je ne sais plus qui l'évoquait, ce n'est pas la même chose. Je l'ai déjà fait du reste.
- mafalda16Modérateur
Le forum n’est effectivement pas un service public et donc pour continuer à pouvoir y participer nous te demandons de te conformer aux usages et au respect de la charte. Merci de te présenter dans la section ad hoc avant tout autre nouveau message.
_________________
"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- AlérionNiveau 5
Provence a écrit:
Mais oui! Comme ils sont drôles, ces soutiers qui se plaignent tandis que je les observe depuis le pont!
Il y a une réalité statistique, c'est celle de l'explosion du nombre de démissions. Et cela révèle bien quelque chose sur les conditions d'exercices du métier. Fais donc confiance à ceux qui les subissent.
https://www.cafepedagogique.net/2023/12/01/jai-decouvert-ce-que-cest-de-travailler-normalement-depuis-que-je-ne-suis-plus-prof/
https://fr.statista.com/statistiques/1462903/demissions-enseignants-education-nationale-france/
C'est moyennement élégant, ce couplet sur le Suave mari magno...
Je ne fais pas exprès, mais je n'arrive pas à lire votre présentation...
- ProvenceEnchanteur
C’est moyennement élégant de donner des leçons de morale à ceux dont on ne partage pas le sort.
- IridianeFidèle du forum
La seule personne moralement condamnable que je vois sur ce fil c’est celle qui vient donner des leçons à des gens sans avoir aucune idée de leurs conditions de travail. Pour travailler moi même à l’université, je le connais bien le couplet de « hihihi moi aussi je suis allée dans le secondaire avant et si je suis partie c’est pas par dépit c’est que je voulais approfondir ma discipline hihi ». Personnellement, j’ai travaillé dans le secondaire plusieurs années il y a 8 ans (donc pas le Moyen Âge non plus hein), j’ai vu les conditions de travail se dégrader d’année en année quand j’y étais et je sais qu’elles continuent de se dégrader d’année en année, en conséquence de quoi je ne me permettrai JAMAIS de juger quelqu’un qui abandonne son poste, encore moins depuis ma position de qqun qui a quitté le navire. Cette attitude, c’est juste une honte.
Au reste, vu la manière dont l’éducation nationale traite ses agents, ma conviction est que si l’on est sûr de vouloir partir, abandonner son poste est parfaitement légitime et toute autre façon de faire qui aurait pour but de ménager l’employeur serait donner de la confiture à des cochons.
Au reste, vu la manière dont l’éducation nationale traite ses agents, ma conviction est que si l’on est sûr de vouloir partir, abandonner son poste est parfaitement légitime et toute autre façon de faire qui aurait pour but de ménager l’employeur serait donner de la confiture à des cochons.
- AlérionNiveau 5
Merci de vos joyeusetés. Je vous signale tout de même que je n'ai pas fait la "morale" à la personne qui voulait démissionner, mais à certaines de celles qui lui ont répondu.
- IridianeFidèle du forum
Alérion a écrit:Merci de vos joyeusetés. Je vous signale tout de même que je n'ai pas fait la "morale" à la personne qui voulait démissionner, mais à certaines de celles qui lui ont répondu.
Ce qui revient au même en fait. Le mieux, c’est peut être de ne pas faire la morale du tout, surtout quand on n’est pas concerné.
- Anne_68Habitué du forum
@Iridiane et @Provence et les autres dans le même sens, je suis tout à fait d'accord avec vous.
Les PRAG/Enseignants du supérieur ont d'autres soucis (rémunération indigente, en-deçà de celle dans le secondaire, carrières ralenties, groupes d'étudiants qui visent la gestion des flux plutôt qu'une pédagogie efficace... ce dernier point dépendant beaucoup de leur lieu d'exercice). Il est vrai aussi que, le remplacement d'un enseignant qui part dans des conditions normales (retraite, disponibilité, changement de corps...) prenant au moins 18 mois (postes gelés pendant un an ou plus, et dém*rdez-vous pour assurer les cours ...), un départ non annoncé et anticipé met le département en difficulté.
Mais je comprends tous ceux qui ne veulent plus être maltraités, et s'ils peuvent trouver une issue pour se reconvertir sans y laisser trop de plumes, quitte à claquer la porte, je trouve cela tout à fait légitime.
Un employeur en manque de personnel qualifié devrait leur dérouler le tapis rouge (rémunération, formation continue, facilités pour concilier vie professionnelle et personnelle ...). Toutes choses que l'EN (et le supérieur, souvent) ne fait pas, bien au contraire.
Les PRAG/Enseignants du supérieur ont d'autres soucis (rémunération indigente, en-deçà de celle dans le secondaire, carrières ralenties, groupes d'étudiants qui visent la gestion des flux plutôt qu'une pédagogie efficace... ce dernier point dépendant beaucoup de leur lieu d'exercice). Il est vrai aussi que, le remplacement d'un enseignant qui part dans des conditions normales (retraite, disponibilité, changement de corps...) prenant au moins 18 mois (postes gelés pendant un an ou plus, et dém*rdez-vous pour assurer les cours ...), un départ non annoncé et anticipé met le département en difficulté.
Mais je comprends tous ceux qui ne veulent plus être maltraités, et s'ils peuvent trouver une issue pour se reconvertir sans y laisser trop de plumes, quitte à claquer la porte, je trouve cela tout à fait légitime.
Un employeur en manque de personnel qualifié devrait leur dérouler le tapis rouge (rémunération, formation continue, facilités pour concilier vie professionnelle et personnelle ...). Toutes choses que l'EN (et le supérieur, souvent) ne fait pas, bien au contraire.
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- "Wo alles dunkel ist, macht Licht !" :
Was keiner wagt, das sollt ihr wagen // Was keiner sagt, das sagt heraus
Was keiner denkt, das wagt zu denken // Was keiner anfängt, das führt aus
Wenn keiner ja sagt, sollt ihr′s sagen // Wenn keiner nein sagt, sagt doch nein
Wenn alle zweifeln, wagt zu glauben // Wenn alle mittun, steht allein
Wo alle loben, habt Bedenken // Wo alle spotten, spottet nicht
Wo alle geizen, wagt zu schenken // Wo alles dunkel ist, macht Licht
Lothar Zenetti
https://lyricstranslate.com/de/was-keiner-wagt-what-no-one-dares.html
- Lisak40Expert spécialisé
Iridiane a écrit:Alérion a écrit:Merci de vos joyeusetés. Je vous signale tout de même que je n'ai pas fait la "morale" à la personne qui voulait démissionner, mais à certaines de celles qui lui ont répondu.
Ce qui revient au même en fait. Le mieux, c’est peut être de ne pas faire la morale du tout, surtout quand on n’est pas concerné.
+100
- beloteHabitué du forum
Le fond du problème reste quand même que l'EN a le droit de refuser une démission. C'est quand même proprement hallucinant.
- OudemiaBon génie
Ce n'est gênant que si on veut être de nouveau fonctionnaire.
Mais il me semble aussi, d'après le souvenir d'anciens fils, que cela peut annuler des années pour la pension de retraite : c'est exact ?
Mais il me semble aussi, d'après le souvenir d'anciens fils, que cela peut annuler des années pour la pension de retraite : c'est exact ?
- IridianeFidèle du forum
belote a écrit:Le fond du problème reste quand même que l'EN a le droit de refuser une démission. C'est quand même proprement hallucinant.
D’où le fait qu’abandonner son poste n’a rien de scandaleux, c’est même souvent la seule solution.
- LagomorpheFidèle du forum
Oudemia a écrit:Ce n'est gênant que si on veut être de nouveau fonctionnaire.
Mais il me semble aussi, d'après le souvenir d'anciens fils, que cela peut annuler des années pour la pension de retraite : c'est exact ?
Ça me paraît délirant : les cotisations ont été versées, les trimestres travaillés. Sur quelle base légale l'Etat aurait le droit de spolier un travailleur qui ne commet aucune infraction de ses droits sociaux acquis ?
Ce qui s'en approche c'est ce que j'ai connu dans mon premier poste FP, dont j'ai démissionné : la durée effectuée dans la fonction publique était trop courte pour donner droit à une pension de la fonction publique. Les trimestres cotisés ont été bien évidemment comptabilisés, mais reversé au régime général, peut-être moins intéressant que la retraite FPE. Sans conséquence pour moi puisque je suis retourné dans la FPE à l'EN, et j'aurai une finalement retraite FPE.
En tous cas on peut parfaitement redevenir fonctionnaire après une démission ou un abandon de poste, c'est ce que j'ai fait. Logique puisque ça n'a rien d'illégal, a fortiori pas inscrit au casier judiciaire, et ça n'interdit pas de passer le concours auquel tout citoyen possédant les diplômes requis a le droit de s'inscrire.
(H.S. le prétendu blacklistage de la FP après une démission ou un abandon de poste me semble autant relever de la légende urbaine que l'impossibilité de réaccès à la MGEN après résiliation : je les ai quittes, ils m'ont pourtant démarché plusieurs fois)
- MathadorEmpereur
L'article 58 du CPCMR qui permettait, dans certains cas particulièrement graves, de suspendre les droits à pension a été abrogé lors de la réforme Fillon.Oudemia a écrit:Ce n'est gênant que si on veut être de nouveau fonctionnaire.
Mais il me semble aussi, d'après le souvenir d'anciens fils, que cela peut annuler des années pour la pension de retraite : c'est exact ?
Il me semble cependant qu'il avait déjà été attaqué avec succès devant la justice administrative, mais je n'ai pas cherché à retrouver les arrêts correspondants.
Cette restriction existe encore, mais la durée minimale est désormais de 2 ans (au lieu de 15) depuis la réforme Woerth.Lagomorphe a écrit:Ce qui s'en approche c'est ce que j'ai connu dans mon premier poste FP, dont j'ai démissionné : la durée effectuée dans la fonction publique était trop courte pour donner droit à une pension de la fonction publique. Les trimestres cotisés ont été bien évidemment comptabilisés, mais reversé au régime général, peut-être moins intéressant que la retraite FPE. Sans conséquence pour moi puisque je suis retourné dans la FPE à l'EN, et j'aurai une finalement retraite FPE.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
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