- Luigi_BGrand Maître
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- trompettemarineMonarque
De mon côté, cela sera pour la fin de l'année avec les classes dont j'ai fini le programme un excellent travail de résumé-discussion.
- DesquestionsNiveau 6
- LeclochardEmpereur
Les autorités doivent d'urgence réagir et expliquer que les écrans sont dangereux. Il n'y a pas à tergiverser. Tout le monde est conscient que la fumée de cigarette ou l'alcool ne sont pas bons pour les enfants. Pourquoi ne le dit-on pas pour ces technologies qui les privent du langage et de la capacité à communiquer ? C'est dramatique.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- Luigi_BGrand Maître
Desquestions a écrit:Et après, on nous serine avec les tablettes, dès la maternelle parfois...
Mais la tablette est bien un objet à "manipuler" parmi d'autres et "l'utilisation des outils numériques" est devenu "un attendu" de fin de cycle des nouveaux programmes de maternelle (2015). J'ai même eu un petit échange avec le président du Conseil supérieur des programmes à ce sujet :
L'utilisation des objets numériques est bien un "attendu" en fin de maternelle. pic.twitter.com/edtw5IMREh
— Loys Bonod (@loysbonod) 31 mai 2017
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- Luigi_BGrand Maître
Leclochard a écrit:Un article du Figaro paru il y a deux semaines expliquait les ravages des écrans sur les très jeunes enfants. Il n'était pas disponible sur internet donc je n'ai pas publié le lien.
Je le reproduis ici :
- Spoiler:
- Explosion des troubles chez les tout-petits surexposés aux écrans
À l'heure des tablettes pour bébés et des enfants élevés au smartphone, un médecin de PMI alerte sur ces comportements « ressemblant à des symptômes autistiques » chez les enfants trop confrontés aux écrans.
Près d'un enfant de moins de 3 ans sur deux (47 %) utilise des écrans interactifs comme des tablettes ou des smartphones, selon une enquête menée par l'Association française de pédiatrie ambulatoire.
La plupart des enfants qui me sont adressés passent au moins six heures par jour devant des écrans. Certains n'arrivent pas à parler, à encastrer trois cubes ou encore à tenir leur crayon
DR ANNE-LISE DUCANDA, MÉDECIN DE LA PMI DE L'ESSONNE
Ils ont l'âge des premiers babillages, du cheval à bascule, des empilements de cubes... et déjà un smartphone à la main. Dans le train, en voiture, dans les salles d'attente, plus personne ne s'étonne de ces bambins plongés dans le téléphone portable de papa ou maman, tapotant l'écran tactile avec la même dextérité qu'un adulte. Comme Sofiane, qui a eu sa première tablette à 18 mois. Sans elle, l'enfant refuse de se mettre à table ou bien de s'endormir, au coucher. En regardant ces petites vidéos, Sofiane a « appris » quelques mots anglais. Pour la plus grande fierté de ses parents. Mais à l'école, il n'y a pas de tablette. À son arrivée en maternelle, son institutrice s'est inquiétée car le petit garçon ne répondait pas à son prénom et regardait dans le vide. II acceptait difficilement de rester assis à côté de ses camarades. Et sans un adulte à ses côtés pour guider ses gestes, Sofiane ne participait pas à la moindre activité.
« Un enfant-écran », résume le Dr Anne-Lise Ducanda, un médecin de la protection maternelle et infantile (PMI) de l'Essonne, un service public de la petite enfance. Avant même de rencontrer Sofiane, elle connaissait déjà son « cas » par cœur. Il faut dire que ce médecin, qui examine chaque année des centaines d'enfants de moins de 5 ans, notamment à la demande des crèches et des écoles maternelles, estime que le nombre de tout-petits avec un profil similaire a explosé ces cinq dernières années. Des enfants qui présentent des retards de développement, des troubles de la relation, du langage et du comportement
« C'est la tétine d'aujourd'hui »
« En 2003, 35 enfants en difficulté m'étaient signalés par les écoles sur non dives de maternelle en petite et moyenne section de l'Essonne, se souvient Anne-Lise Ducanda. Depuis un an et demi, on m'en a déjà signalé 210 en grande difficulté. Toutes les semaines, je suis sollicitée pour de nouveaux cas. À force d'en voir, j'ai fini par faire le lien avec leur consommation d'écrans. » Et, ajoute-t-elle, « je ne parle pas d'enfants qui regardent la télévision une heure par jour ! La plupart de ceux qui me sont adressés passent au moins six heures par jour devant des écrans. Certains n'arrivent pas à parler, à encastrer trois cubes ou encore à tenir leur crayon. Les troubles sont plus graves qu'il y a is ans et disparaissent dans la majorité des cas quand les parents arrivent à 'déconnecter" leurs enfants. »
Elle décrit en outre des bébés qui grandissent à l'ombre des chaînes d'info en continu dans des foyers où la télévision reste allumée toute la journée. Des nourrissons biberonnés à la comptine sur smartphone, des bambins qui ont appris à télécharger une vidéo avant de savoir faire une phrase. Ces enfants seraient-ils surreprésentés dans le territoire sur lequel elle exerce, à Viry-Châtillon ? Ce dernier touche la Grande Borne, réputé socialement sensible, mais comprend aussi des quartiers pavillonnaires. La PMI est fréquentée par des enfants « issus de familles lambda, mais aussi de milieux plus défavorisés », indique le médecin.
« Pas d'écran avant 3 ans » : le précepte est pourtant bien connu depuis la campagne lancée en 2009 par le Conseil supérieur de l'audiovisuel et régulièrement reprise. Mais à l'heure où plus de quatre Français sur dix sont équipés de tablettes et où 65 % possèdent un smart-phone, la recommandation semble oubliée. Selon une enquête sur les jeunes enfants et les écrans menée par l'Association française de pédiatrie ambulatoire (Afpa) fin 2016, près d'un enfant de moins de 3 ans sur deux (47 %) utilise des écrans interactifs comme des tablettes ou des smartphones.
« L'écran, c'est la tétine d'aujourd'hui, constate le docteur Ducanda. Pourquoi les parents se passeraient des écrans pour « calmer » leur enfant alors que personne ne les a mis en garde ? Ils sont rassurés, car leurs enfants ne regardent que des programmes qui leur sont destinés ou des petites applications dites 'éducatives" pour apprendre les couleurs ou l'anglais. Ils s'émerveillent de leur habileté et pensent que plus tôt on initie les bébés aux outils numériques, mieux ils seront armés pour le futur. »
Face à un phénomène qu'elle qualifie de « massif », elle a décidé de tirer la sonnette d'alarme en postant une vidéo sur YouTube sur les conséquences de la surexposition des plus jeunes aux outils numériques et à la télévision. Mis en ligne en mars dernier, ce film d'avertissement austère a été déjà vu plus de 21 non fois. Si le constat n'est pas scientifique, l'expérience de terrain interpelle. Dans la foulée, de nombreux professionnels de la petite enfance l'ont contactée pour évoquer leurs propres observations. Comme l'orthophoniste Carole Vanhoutte, dont le cabinet, situé à Villejuif dans le Val-de-Marne, est assailli par des parents affolés par les retards de leurs chérubins. e Depuis quelques années, je vois des enfants dès l'âge de 3 ans avec moins d'une dizaine de mots à leur vocabulaire, raconte cette orthophoniste, cofondatrice de l'association Joue, pense, parle. Récemment, il y a eu un nouveau glissement avec l'arrivée de petits dès l'âge de z ans et demi qui ne sont pas du tout dans la communication. Ils se comportent comme des enfants un peu 'samares% dans leur bulle, comme s'ils n'avaient pas eu l'habitude d'être en relation avec une autre personne ». Carole Vanhoutte précise que « ces enfants n'ont pas eu beaucoup de temps pour jouer avec leurs mains et mettre des objets à la bouche. Or ces explorations déterminent leur entrée dans le langage et sont nécessaires à la création des connexions cérébrales. Tout comme les échanges de regards et de paroles avec leurs parents », rappelle-t-elle en s'alarmant d'« un problème de santé publique ». D'autres pointent l'influence de l'addiction des parents au smartphone, une habitude qui empiète sur la communication avec leurs enfants. « Cet objet qu'ils consultent en permanence capte leur attention et vole du temps sur le jeu et les échanges avec leur bébé, souligne Sabine Duflo, psychologue dans un centre médico-psychologique à Noisy-le-Grand. À parent « accro », enfant dépendant ? « Pour un tout-petit, le portable peut devenir un moyen d'attirer vers lui un parent connecté en permanence et peu attentif. C'est peut-être la raison pour laquelle nous voyons un nombre croissant d'enfants qui ne sont plus dans la communication, comme "déshumanisés" », se désole cette psychologue à l'origine de la campagne de prévention « 4 pas pour mieux avancer ».
Effet néfaste sur le sommeil, l'alimentation ou la concentration
Du côté de l'école, l'ampleur des « dégâts » n'est pas aisée à mesurer. « Depuis cinq ans, nous sommes plus souvent alertés au sujet d'enfants qui présentent des troubles du comportement ou du langage dès la maternelle, reconnaît cependant Pierre Fane, président du Syndicat national des écoles (SNE) et directeur d'une école dans l'Ain. Mais il est difficile de dire si ces troubles sont uniquement liés aux écrans. Les problèmes d'hygiène de vie, de sommeil, d'alimentation, de contexte familial peuvent également avoir une influence.
Le Dr Ducanda pousse son raisonnement plus loin quand elle déclare que les troubles de ses petits patients abreuvés d'images « ressemblent à des symptômes autistiques à tel point que l'on peut les confondre ». Comme Léo, un petit garçon de 3 ans et demi au regard vague qui ne prononce pas plus de deux mots intelligibles, griffe ou mord les autres écoliers qui viennent vers lui. Chez d'autres enfants, elle a relevé des stéréotypies (comportements répétitifs comme les battements de bras) ou des écholalies (la répétition mécanique des phrases de son interlocuteur). Pour étayer son propos, elle cite le triplement des demandes d'assistants de vie scolaires (AVS) pour enfants à la maison départementale des personnes handicapés de l’Essonne: 3 163 en 2015 contre 1 045 en 2010. « J'ai ru des enfants qui ont été diagnostiqués autistes à l'hôpital, apparemment à tort puisqu'ils ont retrouvé un comportement 'normal" après avoir été sevrés d'écrans pendant plusieurs semaines », avance-t-elle.
Son parallèle osé avec l'autisme n'a pas manqué de susciter des réactions. « Ces constats n'ont pas la même valeur que des études épidémiologiques. Ce médecin de PMI est en contact avec une fraction de la population qui n'est pas forcément représentative et en tire des conclusions générales, avertit Franck Ramus, directeur de recherches au CNRS au sein du laboratoire de sciences cognitives et psycholinguistiques. Il ne faut pas oublier qu'une très forte exposition aux écrans est corrélée au niveau socio-économique des familles. Il faut aussi prendre en compte les conditions de vie, la manière dont parents et enfant interagissent. Quel est l'impact spécifique des écrans sur le développement ? C'est une question à laquelle il n'est pas si facile de répondre. » Cette comparaison avec les troubles autistiques « prête à confusion », juge aussi Michel Desmurget, chercheur au CNRS. Mais sur le fond, ce spécialiste des neurosciences cognitives partage « à ion % » cette analyse. « L'image positive des usages des outils numériques pour les tout-petits a fait des ravages, dit-il. En France, l'Académie des sciences n'est toujours pas revenue sur son avis de zoy3 selon lequel les tablettes tactiles pouvaient être utiles au développement sensi-moteur du jeune enfant, s'indigne-t-il. Pourtant, les études scientifiques sérieuses démontrent l'effet néfaste de ces outils sur le sommeil, les apprentissages, l'alimentation, la concentration... »
Déterminée à alerter l'opinion et les pouvoirs publics, le Dr Ducanda mise sur le lancement de nouvelles études scientifiques pour explorer la piste d'un lien entre l'augmentation du nombre d'enfants diagnostiqués TSA (troubles du spectre autistique) et l'omniprésence des écrans. La Fondation pour l'enfance et un service de pédopsychiatrie francilien viennent de la solliciter pour réfléchir à des projets de recherche. Enfin, les professionnels de la petite enfance qui émettent les mêmes craintes, désormais organisés en réseau, s'apprêtent à écrire au nouveau président de la République pour réclamer une campagne de prévention de grande ampleur.
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- DesquestionsNiveau 6
Luigi_B a écrit:Desquestions a écrit:Et après, on nous serine avec les tablettes, dès la maternelle parfois...
Mais la tablette est bien un objet à "manipuler" parmi d'autres et "l'utilisation des outils numériques" est devenu "un attendu" de fin de cycle des nouveaux programmes de maternelle (2015). J'ai même eu un petit échange avec le président du Conseil supérieur des programmes à ce sujet :L'utilisation des objets numériques est bien un "attendu" en fin de maternelle. pic.twitter.com/edtw5IMREh
— Loys Bonod (@loysbonod) 31 mai 2017
Oui, justement. Cet attendu me paraît complètement inadapté à cet âge.
Cependant, je me sens très isolée, car je suis toujours le seul parent à avoir des réserves lorsque l'école de mes enfants annonce une expérimentation ou un projet avec des tablettes. Les autres parents ont toujours l'air enthousiaste.
(Et puis c'est très drôle quand l'école nous distribue ensuite un papier d'information à signer au sujet des dangers des écrans... Il est vrai que ce papier vient de la PMI ET de l'infirmière scolaire. Je ne mets pas de tablette ni de portable entre les mains de mes enfants en maternelle, l'école le fait pour moi, puis m'enjoint de prendre garde à leur utilisation au sein de la famille. Bref, l'Etat est assez fort pour critiquer les familles sans balayer devant sa porte.)
Et en tant que prof, les équipements en tablettes individuelles au collège, comme cela se fait dans certains établissements, me semblent une aberration (j'ai moins de mal avec les ordinateurs portables). Combien d'entre nous sont capables d'exploiter cela correctement ? Est-ce que ces dépenses sont justifiables alors qu'on rogne partout ? Et est-ce bien écologique ?
- slylanNiveau 10
trompettemarine a écrit:merci Luigi
Le dernière colonne est tronquée.
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- HalybelÉrudit
Desquestions a écrit:Luigi_B a écrit:Desquestions a écrit:Et après, on nous serine avec les tablettes, dès la maternelle parfois...
Mais la tablette est bien un objet à "manipuler" parmi d'autres et "l'utilisation des outils numériques" est devenu "un attendu" de fin de cycle des nouveaux programmes de maternelle (2015). J'ai même eu un petit échange avec le président du Conseil supérieur des programmes à ce sujet :L'utilisation des objets numériques est bien un "attendu" en fin de maternelle. pic.twitter.com/edtw5IMREh
— Loys Bonod (@loysbonod) 31 mai 2017
Oui, justement. Cet attendu me paraît complètement inadapté à cet âge.
Cependant, je me sens très isolée, car je suis toujours le seul parent à avoir des réserves lorsque l'école de mes enfants annonce une expérimentation ou un projet avec des tablettes. Les autres parents ont toujours l'air enthousiaste.
(Et puis c'est très drôle quand l'école nous distribue ensuite un papier d'information à signer au sujet des dangers des écrans... Il est vrai que ce papier vient de la PMI ET de l'infirmière scolaire. Je ne mets pas de tablette ni de portable entre les mains de mes enfants en maternelle, l'école le fait pour moi, puis m'enjoint de prendre garde à leur utilisation au sein de la famille. Bref, l'Etat est assez fort pour critiquer les familles sans balayer devant sa porte.)
Et en tant que prof, les équipements en tablettes individuelles au collège, comme cela se fait dans certains établissements, me semblent une aberration (j'ai moins de mal avec les ordinateurs portables). Combien d'entre nous sont capables d'exploiter cela correctement ? Est-ce que ces dépenses sont justifiables alors qu'on rogne partout ? Et est-ce bien écologique ?
Et tu oublies le temps phénoménal pour préparer ce genre de leçon. Je m'y suis tenté notamment pour faire des cartes interactives, j'ai vite abandonné... Entre mes 4 HSA, le nouveau programme etc... Impossible d'avoir une vie sociale si je commence à mettre 16h pour faire une activité.
- Isis39Enchanteur
Halybel a écrit:Desquestions a écrit:Luigi_B a écrit:Desquestions a écrit:Et après, on nous serine avec les tablettes, dès la maternelle parfois...
Mais la tablette est bien un objet à "manipuler" parmi d'autres et "l'utilisation des outils numériques" est devenu "un attendu" de fin de cycle des nouveaux programmes de maternelle (2015). J'ai même eu un petit échange avec le président du Conseil supérieur des programmes à ce sujet :L'utilisation des objets numériques est bien un "attendu" en fin de maternelle. pic.twitter.com/edtw5IMREh
— Loys Bonod (@loysbonod) 31 mai 2017
Oui, justement. Cet attendu me paraît complètement inadapté à cet âge.
Cependant, je me sens très isolée, car je suis toujours le seul parent à avoir des réserves lorsque l'école de mes enfants annonce une expérimentation ou un projet avec des tablettes. Les autres parents ont toujours l'air enthousiaste.
(Et puis c'est très drôle quand l'école nous distribue ensuite un papier d'information à signer au sujet des dangers des écrans... Il est vrai que ce papier vient de la PMI ET de l'infirmière scolaire. Je ne mets pas de tablette ni de portable entre les mains de mes enfants en maternelle, l'école le fait pour moi, puis m'enjoint de prendre garde à leur utilisation au sein de la famille. Bref, l'Etat est assez fort pour critiquer les familles sans balayer devant sa porte.)
Et en tant que prof, les équipements en tablettes individuelles au collège, comme cela se fait dans certains établissements, me semblent une aberration (j'ai moins de mal avec les ordinateurs portables). Combien d'entre nous sont capables d'exploiter cela correctement ? Est-ce que ces dépenses sont justifiables alors qu'on rogne partout ? Et est-ce bien écologique ?
Et tu oublies le temps phénoménal pour préparer ce genre de leçon. Je m'y suis tenté notamment pour faire des cartes interactives, j'ai vite abandonné... Entre mes 4 HSA, le nouveau programme etc... Impossible d'avoir une vie sociale si je commence à mettre 16h pour faire une activité.
De quel genre de leçon parles-tu ? Je fais de temps en temps utiliser des tablettes à mes élèves. La préparation du cours ne me prend pas plus de temps.
- HéliandreExpert
(mais ça avait fait polémique par rapport au lien à l'autisme, du fait d'un malentendu, d'après moi, sur les propos du medecin).
C'est bien qu'enfin les médias s'en saisissent et relaient, il était temps.
- Luigi_BGrand Maître
Evidemment, certains ont tout intérêt à caricaturer.
Non, les écrans ne rendent pas autistes, refuser le dialogue ce n'est pas de l'autisme...
— Stéphanie de Vanssay (@2vanssay) 17 mai 2017
Un peu de respect et de rigueur ce serait bien !
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- Patience et raisonFidèle du forum
Même si en tant que parent, j'avoue que ma 4 ans regarde la télé environ 5h par semaine (mais adapté à son âge), je bous en voyant au parc des petits de moins de trois ans faire mumuse avec le smartphone du parents (au lieu de courir dans l'herbe).
- NasopiBon génie
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- almuixeNeoprof expérimenté
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Association R.E.A.C.T – Réagir face aux Enfants et Adolescents au Comportement Tyrannique
- slynopHabitué du forum
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"C'est pas moi qu'explique mal, c'est les autres qui sont cons !", Perceval dans Kaamelot.
- pailleauquebecFidèle du forum
- Luigi_BGrand Maître
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- the educatorFidèle du forum
- Luigi_BGrand Maître
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- laMissSage
On devrait avoir ce genre d'intervenants. Du moins, cette réflexion devrait apparaitre clairement dans certaines interventions.
@Luigi_B et the educator: disons que l'utilisation massive de l'écran est un pb en soi pour les jeunes enfants, et que ce qui est diffusé en est un autre y compris à l'adolescence. Les deux sont graves et malheureusement se cumulent. Ça vous va comme synthèse ?
- Luigi_BGrand Maître
Sauf que contrairement aux brosses à dents les objets numériques sont aussi des médias, cela ne vous a pas échappé. D'où l'EMI.
— Michel Lussault (@MichelLussault) 31 mai 2017
EMI ! EMI ! EMI !
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- laMissSage
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Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- VididiNiveau 5
laMiss a écrit:@almuixe : merci. J'ai regardé la conférence ce matin. Elle est d'utilité publique.
On devrait avoir ce genre d'intervenants. Du moins, cette réflexion devrait apparaitre clairement dans certaines interventions.
Même chose.
Peut-être qu'on devrait aussi la montrer aux futurs parents, quelque part entre 2 séances de préparation à l'accouchement.
- Perel CarelNiveau 1
Nous sommes en 2017, et les réactions de Lussault, de Vanssay et Cie me font penser au scandale du chlordécone, utilisé aux Antilles jusqu'en 1993 ("le ministère français de l'Agriculture n'a pas ou peu tenu compte des nombreuses alertes sanitaires et environnementales et a privilégié les intérêts économiques (culture bananière) sur l'environnement et la santé dans sa gestion du dossier, alors que dès 1977 des études alertaient les risques écologiques et sanitaires de ce produit" - article wikipédia).
Nous vivons une époque formidable, l'avenir s'annonce radieux !
- Tribune du ministre dans Le Monde
- Un collectif syndical et associatif signe une tribune "Maintenant l'école publique"
- Tribune dans Le Monde: "Il est temps de sortir de l'autonomie de façade des universités françaises"
- Tribune dans Le Monde : L’Education nationale française craque à tous les étages
- Tribune dans Le Monde du 27/01/20 : Plus de 50 chefs d’établissements scolaires parisiens demandent que « cessent les blocages »