1re : Juste la fin du monde + parcours

Je vous propose de regrouper ici nos idées sur cette nouvelle oeuvre au programme. Le parcours est "Crise personnelle, crise familiale".
Avez-vous déjà des idées de textes ?
Personnellement, je pense au Malentendu de Camus.

Et ben, je suis admirative de vous voir déjà au taquet sur ce nouveau programme surtout en ce moment ! Tu feras un livre?
Bon, moi déjà il faut que le lise !

Crise familiale, crise personnelle, je pense que l'on peut proposer des extraits de Roberto Zucco, qui interroge aussi le tragique contemporain.
Par exemple, la scène du meurtre de la mère par Roberto.

Oui, Zucco colle. Mais l'objet d'étude visant large, ce serait intéressant d'aller piocher dans d'autres styles, parce que Koltès et Lagarce c'est quand même super proche (temporellement, pas stylistiquement).

Accessoirement, je n'aime pas cette expression de "tragique contemporain" trop souvent appliquée à Zucco... Mais c'est personnel.

Une œuvre d’Anouilh, trop peu étudiée, Le Voyageur sans bagage. Cursive ?

Ah oui ! En plus, Le voyageur sans bagage, il y a une chouette version avec Jacques Gamblin.
Roxanne, je me dis qu'avec le confinement, les vacances seront de toute façon studieuses donc oui. Mais j'hésite encore entre Marivaux et Molière. Quand il y a eu les rumeurs sur le nouveau programme, j'ai relu Marivaux mais... je me suis trompé : j'ai relu La double inconstance

Et Incendies? ou Le Roi se meurt? ou Ubu Roi?

Poupoutch a écrit:Oui, Zucco colle. Mais l'objet d'étude visant large, ce serait intéressant d'aller piocher dans d'autres styles, parce que Koltès et Lagarce c'est quand même super proche (temporellement, pas stylistiquement).

Accessoirement, je n'aime pas cette expression de "tragique contemporain" trop souvent appliquée à Zucco... Mais c'est personnel.

Justement, comme tu le dis toi-même, c'est intéressant, passionnant d'étudier deux oeuvres très proches dans le temps et au style radicalement différent.

Oui mais l'OI et la cursive doivent appartenir à des siècles différents.

J'ai fait le voyageur sans bagages il y a des années, ça avait bien marché (en troisième)

Tous des oiseaux de Wadji Mouawad ? Vu dernièrement sur Eduthèque, superbe !

Valor a écrit:Oui mais l'OI et la cursive doivent appartenir à des siècles différents.

Pas les textes du parcours, nécessairement !

Valor a écrit:Oui mais l'OI et la cursive doivent appartenir à des siècles différents.

Pour Mouawad ça marche, techniquement, même si 13 ans seulement séparent les deux pièces. De l'absurdité des injonctions officielles...

Cendrillon de Pommerat.
Les Bonnes.
Victor ou les enfants au pouvoir de Vitrac conviendrait parfaitement aussi. Un texte un peu oublié...
Des tragédies raciennes..
Il serait intéressant de naviguer vers des contrées étrangères aussi.. Ibsen et Tchekhov fournissent une matière féconde.
Garcia Lorca également...
En terres françaises, ce n'est pas si évident.

percehaie a écrit:

Valor a écrit:Oui mais l'OI et la cursive doivent appartenir à des siècles différents.

Pas les textes du parcours, nécessairement !

On est d'accord.

Je penserais à la trilogie de Florian Zeller (théâtre): Le père puis La mère et enfin Le fils

Bonne idée de lancer ce fil, ça permet de se projeter. Moi je suis certaine de faire Lagarce l'année prochaine, en plus ça me tombe pas trop mal car le théâtre, c'est à mon regret la seule séquence que je n'avais pas eu le temps de faire cette année avec le confinement.
J'aime bien Juste la fin du monde,  j'en ai déjà étudié des extraits autrefois. Par contre ce n'est pas si facile à aborder, les élèves ont un peu de mal à percevoir la théâtralité du texte.
Pour certaines de vos idées de  cursives, je me dis bien sûr, quelle bonne idée ! notamment j'ai déjà fait étudier Victor ou les enfants au pouvoir en œuvre intégrale , et en cursive ça me paraît vraiment très pertinent. La seule pièce de théâtre surréaliste!
Pareil pour  Cendrillon  de  Pommerat, que j'aime beaucoup aussi ... évidemment, c'est un peu tricher avec la consigne, mais pourquoi ne pas se faire plaisir !

Pour la cursive: est-ce qu’on pourrait mettre Racine, Phèdre? Où je pense à Lorenzaccio de Musset. Et sinon c’est enquiquinant le coup de la cursive qui ne doit pas être du même siècle. Est-ce que Rhinoceros pourrait passer?
J’aurais tendance à séparer 20e/21e plutôt en avant guerre/après guerre. Je trouverais ça plus cohérent qu’une pseudo date zéro.

Une maison de poupée d'Ibsen est une très belle pièce et entre parfaitement dans le parcours.

roxanne a écrit:Et ben, je suis admirative   de vous voir déjà au taquet sur ce nouveau programme surtout en ce moment ! Tu feras un livre?
Bon, moi déjà il faut que le lise !

Je me disais la même chose

trompettemarine a écrit:Une maison de poupée d'Ibsen est une très belle pièce et entre parfaitement dans le parcours.

J'y pensais justement ! J'adore cette pièce étudiée en maîtrise.

En cursive, en vrac : "Electre" de Sophocle, "Hamlet", "Britannicus", "Lorenzaccio", "Lucrèce Borgia", "Petit Eyolf" d'Ibsen,"Les trois sœurs" ou "La Mouette" de Tchekhov ("Platonov", aussi, mais c'est un peu long), "L'éveil du printemps", de Wedekind.
Pour le parcours (si on veut rester à la frontière du XXème siècle) : "Fin de partie", de Beckett, "Sang et eau" d'Enzo Cormann, "Roberto Zucco" de Koltès, "Violences" de Didier-Georges Gabily, "J'étais dans ma maison et j'attendais que la pluie vienne" de Lagarce, "Stabat Mater" de Normand Chaurette

Les pièces de Tennessee Williams ?

Je pensais à Lysistrata d'Aristophane mais, pour le coup, on n'est plus dans les dates... :lol:

Sahar a écrit:En cursive, en vrac : "Electre" de Sophocle, "Hamlet", "Britannicus", "Lorenzaccio", "Lucrèce Borgia", "Petit Eyolf" d'Ibsen,"Les trois sœurs" ou "La Mouette" de Tchekhov ("Platonov", aussi, mais c'est un peu long),  "L'éveil du printemps", de Wedekind.
Pour le parcours (si on veut rester à la frontière du XXème siècle) : "Fin de partie", de Beckett, "Sang et eau" d'Enzo Cormann, "Roberto Zucco" de Koltès, "Violences" de Didier-Georges Gabily, "J'étais dans ma maison et j'attendais que la pluie vienne" de Lagarce, "Stabat Mater" de Normand Chaurette