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- DorineHabitué du forum
Tu as aussi Les Mouches, de Sartre, A.II, sc.7, le monologue d'Electre pendant qu'Oreste tue leur mère.cannelle21 a écrit:Bonjour à tous,
Je commence à être en retard avec mes STMG. J'aimerais faire avec eux un commentaire d'un texte de théâtre avant les vacances. J'aimerais qu'il soit plutôt en lien avec le parcours, même si je sais que ce n'est pas obligatoire. Est-ce que quelqu'un aurait un sujet et un corrigé ? Je sais que j'abuse mais j'ai été malade et suis complètement à la ramasse.
- Nush19Niveau 5
Bonjour à tous,
Je me permets de vous déranger pendant vos vacances ( moi je suis en pleine année scolaire - hémisphère Sud), je voulais savoir quel avait été votre choix pour les deux textes complémentaires associés au parcours sur Lagarce?
Je pense surtout à des œuvres du XXe siècle hélas, Electre, Les mouches, Zucco... mais je ne peux les étudier dans le cadre du parcours car ils appartiennent au même siècle que l'oeuvre de Lagarce (je trouve cela dommage d'ailleurs, cette restriction...).
J'avais pensé à Médée de Sénèque ... mais c'est une oeuvre traduite ( les réécritures de Yourcenar par exemple ne sont pas autorisées..). Celle de Corneille peut-être ?
Quels ont été vos choix ?
Merci pour vos réponses... Je sèche....
Et bonnes vacances à vous!!
Je me permets de vous déranger pendant vos vacances ( moi je suis en pleine année scolaire - hémisphère Sud), je voulais savoir quel avait été votre choix pour les deux textes complémentaires associés au parcours sur Lagarce?
Je pense surtout à des œuvres du XXe siècle hélas, Electre, Les mouches, Zucco... mais je ne peux les étudier dans le cadre du parcours car ils appartiennent au même siècle que l'oeuvre de Lagarce (je trouve cela dommage d'ailleurs, cette restriction...).
J'avais pensé à Médée de Sénèque ... mais c'est une oeuvre traduite ( les réécritures de Yourcenar par exemple ne sont pas autorisées..). Celle de Corneille peut-être ?
Quels ont été vos choix ?
Merci pour vos réponses... Je sèche....
Et bonnes vacances à vous!!
- beloteHabitué du forum
Un extrait du Fils de Zeller (21e) et un extrait d'Incendies de Mouawad (21e également). Les textes du parcours peuvent appartenir au même siècle. Ce sont les cursives qui doivent être d'un siècle différent me semble-t-il.
- eliamEsprit éclairé
Oui, c'est tout à fait ça. Seule la lecture cursive doit appartenir à un siècle différent.
- Mrs D.Niveau 5
J'avais étudié un extrait de l'Iphigénie de Racine (quand Ulysse entreprend de persuader Agamemnon de sacrifier sa fille pour l'intérêt des Grecs) et un extrait du Roi s'amuse (quand Triboulet croit triompher sur le sac contenant le roi qui contient en réalité sa fille)...
_________________
"Always the years between us. Always the years. Always the love. Always the hours." Stephen Daldry, The Hours
https://toujourslesheures.wordpress.com/
- SolovieïNiveau 10
Les programmes eux-mêmes invitent à choisir les œuvres cursives parmi la littérature antique, la littérature étrangère,... La question de la traduction ne semble donc pas être un problème, sauf pour les professeurs qui aiment prendre une étude linéaire dans l'œuvre cursive (ce que je fais moi-même quand elle est en français).
Par conséquent, la tragédie antique me parait tout indiquée pour compléter Lagarce, entre autres pistes bien sûr.
Par conséquent, la tragédie antique me parait tout indiquée pour compléter Lagarce, entre autres pistes bien sûr.
- Nush19Niveau 5
Merci à vous pour ces précisions, j'étais persuadée que le 4e extrait devait être d'un siècle différent, je m'embrouille..
Donc je pourrais m'en tenir à mon idée initiale, mais que j'avais abandonnée, de faire un extrait d'une oeuvre de Koltès ?
Donc je pourrais m'en tenir à mon idée initiale, mais que j'avais abandonnée, de faire un extrait d'une oeuvre de Koltès ?
- SolovieïNiveau 10
@Nush19 : les études linéaires, outre celles provenant de l'œuvre "officielle", peuvent être du même siècle, sans souci. C'est l'œuvre "complémentaire" / "cursive" qui doit être d'un siècle différent. À noter que certains aiment choisir une EL dans l'œuvre "cursive", pour mieux la faire découvrir ou comprendre (c'est mon cas), mais cela reste une option. Si je chosis une œuvre "cursive" étrangère ou antique, je ne le fais évidemment pas.
Un extrait de Koltès en guise de EL n°4 me semble une bonne idée, parfaitement dans le thème du parcours et au sein du théâtre contemporain.
Un extrait de Koltès en guise de EL n°4 me semble une bonne idée, parfaitement dans le thème du parcours et au sein du théâtre contemporain.
- CochonouNiveau 9
Solovieï a écrit: À noter que certains aiment choisir une EL dans l'œuvre "cursive", pour mieux la faire découvrir ou comprendre (c'est mon cas), mais cela reste une option
J'ai imaginé faire de même, mais je me suis retenu à cause de cette phrase contenue dans les programmes : "La lecture cursive est constamment encouragée par le professeur. Quatre oeuvres au moins - une par objet d'étude, toutes distinctes de celles étudiées dans le cadre des parcours - doivent être lues par l'élève" (p.9).
- DorineHabitué du forum
Je n'avais jamais fait attention à cette remarque. Moi aussi je propose souvent un extrait de la LC pour le parcours.Cochonou a écrit:Solovieï a écrit: À noter que certains aiment choisir une EL dans l'œuvre "cursive", pour mieux la faire découvrir ou comprendre (c'est mon cas), mais cela reste une option
J'ai imaginé faire de même, mais je me suis retenu à cause de cette phrase contenue dans les programmes : "La lecture cursive est constamment encouragée par le professeur. Quatre oeuvres au moins - une par objet d'étude, toutes distinctes de celles étudiées dans le cadre des parcours - doivent être lues par l'élève" (p.9).
- SolovieïNiveau 10
Cochonou a écrit:Solovieï a écrit: À noter que certains aiment choisir une EL dans l'œuvre "cursive", pour mieux la faire découvrir ou comprendre (c'est mon cas), mais cela reste une option
J'ai imaginé faire de même, mais je me suis retenu à cause de cette phrase contenue dans les programmes : "La lecture cursive est constamment encouragée par le professeur. Quatre oeuvres au moins - une par objet d'étude, toutes distinctes de celles étudiées dans le cadre des parcours - doivent être lues par l'élève" (p.9).
Aaah... l'herméneutique des programmes, une discipline mésestimée.
Pour moi, "celles étudiées dans le cadre des parcours", ce sont les œuvres "officielles", qui s'inscrivent dans un parcours (imposé). Je comprends donc qu'on ne peut pas choisir une œuvre cursive parmi les "officielles". Par ex. on ne peut pas compléter Les Fleurs du Mal par Alcools, ou la Princesse de Clèves par Le Rouge et le Noir, etc.
De plus, ce paragraphe parle bien des œuvres, non des extraits (EL).
- Nush19Niveau 5
Oui tout à fait d'accord avec cette dernière interprétation des textes officiels.
Je pense donner donc un extrait de Roberto Zucco, à mettre en opposition forte avec Juste la fin du monde, dans le passage à l'acte du héros, dans le style, la langue, dans le registre tragique plus nettement atteint... même confrontation avec la mère cependant.
J'aime bien aussi Solitude des champs de coton... mais j'ai peur que la réflexion sur les effets des drogues, la toxicomanie, le désir, la relation trouble avec le dealer soit un peu hors de propos pour des élèves encore si jeunes.
Je pense donner donc un extrait de Roberto Zucco, à mettre en opposition forte avec Juste la fin du monde, dans le passage à l'acte du héros, dans le style, la langue, dans le registre tragique plus nettement atteint... même confrontation avec la mère cependant.
J'aime bien aussi Solitude des champs de coton... mais j'ai peur que la réflexion sur les effets des drogues, la toxicomanie, le désir, la relation trouble avec le dealer soit un peu hors de propos pour des élèves encore si jeunes.
- AcamilleNiveau 4
Je vais commencer des cours particuliers avec une élève qui vient de terminer l'étude de cette œuvre. Sauriez-vous m'apporter quelques précisions? Je vois que trois lectures analytiques seront proposées pour l'oral sur cette OI. Mais le professeur propose également deux autres extraits pour l'oral. Un issu du parcours et un autre issu de la lecture cursive. Je débarque complètement en lycée et j'espère avoir bien compris. On peut donc tomber à l'oral sur une LA du parcours ou de la lecture cursive, c'est ça? Ou uniquement sur une LA de l'œuvre intégrale ? Merci par avance.
- AcamilleNiveau 4
D'accord, merci! Je suis en train de terminer mon explication linéaire mais j'ai un peu de mal pour mon III. Quel est le rôle de Louis? Un messager selon moi, tel Cassandre qui annonce la mauvaise nouvelle mais que personne ne veut entendre? Je me documente et lis que cette fin de prologue est du théâtre dans le théâtre. Si je me base sur la définition de ce procédé, j'ai du mal à comprendre en quoi? Sauriez-vous m'éclairer?
- AcamilleNiveau 4
Une bonne âme aurait-elle le temps de jeter un œil au document rédigé avec mon élève? Est-ce que cela vous semble correct pour une première explication linéaire à faire en 12 minutes (dans l'idée de se mettre dans les conditions pour l'oral)? Evidemment l'explication rédigée par le professeur est bien plus dense mais nous avons essayé de construire un plan détaillé à mémoriser. Merci d'avance, n'ayant eu qu'une seule fois des premières il y a plus de 10 ans, je doute de moi ...
- Spoiler:
- Introduction : (1 minute à l’oral) // 7-8 phrases à l’écrit
-Contexte littéraire
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-Eléments biographiques sur l’auteur
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-Résumé de l’intrigue
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-Situation du passage
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Lecture (1 ou 2 minutes)
Problématique : Comment le prologue propose-t-il une introspection poétique ?
I/ L’exposition et le dévoilement de l’intime, de l.1 à 20, du début à « l’année d’après »
- Pronom personnel « je » omniprésent. Louis est seul sur scène et raconte sa vie.
-Champ lexical de la mort : « mourir » l.2, « mourrai » l.4, « en avoir fini » l.8, « sans espoir jamais de survivre » l.18 // Registre tragique
-Information cruciale du prologue= Louis va mourir. Attente du lecteur-spectateur : comment va-t-il l’annoncer ?
-Temps verbaux l.1 à 4 : passé-présent-futur Louis revient en arrière et se projette dans le futur. Temporalité brouillée pour le lecteur-spectateur
-Figure de style : anaphore : « l’année d’après »
-Registre lyrique : expression du moi, sentiments personnels, je, champs lexicaux, anaphore
II/ L’annonce du projet de Louis et de l’intrigue théâtrale, de « je décidai de retourner les voir » à « ma mort prochaine et irrémédiable » l.21-31
- Annonce du projet l.21-22 et apparition du pronom « les » = la famille. Pas d’antécédent = effet de surprise
- « revenir sur mes pas » l.21 : thème du retour récurrent chez Lagarce // ex d’Ulysse dans L’Odyssée d’Homère qui doit reconquérir son royaume
- « Lentement, calmement, d’une manière posée » l.25 : volonté de contrôle face aux autres
- « Dire, seulement dire » l.29-30 : sujet de l’annonce= sa mort prochaine.
Adverbe « seulement» = ne parler que de ça
- Lecteur-spectateur dans position privilégiée par rapport aux autres personnages car sait ce qu’il va se passer (c’est la double énonciation). Prologue instaure complicité entre Louis et le lecteur-spectateur
III/ Le rôle de Louis, de « l’annoncer moi-même » à la fin, l.32-43
- Champ lexical « messager » l.32 « paraître » l.33 « illusion » l.41, tragédie antique avec la figure des chœurs chez Sophocle
Théâtre dans le théâtre car Louis devient le metteur en scène de son annonce : « lentement, calmement, avec soin »
Contraste avec atmosphère intime du début, distance de Louis face à son destin, à la fois victime et commentateur
- Rôle de Louis : messager, porteur d’une mauvaise nouvelle (Cassandre dans l’Antiquité, celle qui dit la vérité mais que personne ne veut croire)
- l.38-40 : pronoms personnels renvoient à Louis « me », sa famille « eux », « toi » un des membres de la famille, « vous » sa famille ou deux membres de sa famille, « elle » sa sœur ou sa mère, « ceux-là » sa famille, ses proches
Conclusion :
- Quelle est l’attente du lecteur-spectateur à la fin du prologue?
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- Quel est l’état d’esprit du lecteur-spectateur par rapport à Louis ?
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Questions possibles lors de l’entretien
1/ Sur le titre. Quelle figure de style ? L’euphémisme (atténuer une idée désagréable avec le modalisateur « juste »)
2/ Pourquoi la didascalie initiale est-elle étonnante ? « un dimanche, évidemment, ou bien encore durant près d’une année entière » = Volonté de brouiller les repères temporels du lecteur-spectateur
3/ L’intrigue se déroule à huis clos, « dans la maison de la mère et de Suzanne ». Quel effet le choix d’un lieu unique produit-il ? Effet d’enfermement, pas d’échappatoire
4/ Quel lien unit les personnages ? Frère et sœur, mère et fils/fille, mari et femme
5/ Pourquoi l’usage des adjectifs possessifs est important ? Sa sœur (proximité), leur frère (distance)
6/ Pourquoi la mention de l’âge est importante ? Choc des générations qui ne se comprennent pas (vieux contre jeunes)
7/ Pourquoi la mère n’a pas de prénom ? Rôle maternel universel, archétype (type de personnage qui répond à des caractéristiques généraux)
8/ Que peut-on dire sur les prénoms des personnages ? Très classiques, répandus, des gens comme les autres
9/ Qu’est-ce qu’un prologue ? Un épilogue ? Un intermède ?
Prologue< du grec prologos (avant le discours), ce qui précède l’action dan le théâtre antique. Prononcé par un comédien qui donne des informations au public sur ce qu’il va se passer ensuite.
Epilogue< du grec epilogos (sur le discours), récapitulatif qui clôt la pièce et commente le dénouement.
Intermède=moment de suspens entre deux actes et deux parties. Dans le théâtre antique, passages chantés où le chœur commente l’action de la pièce
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