- trompettemarineMonarque
Combien de dépressions, de suicides, de petsonnes en détresse ce gouvernement souhaite-t-il chez nos collègues PLP ? Je suis effarée.
- zigmag17Guide spirituel
Dit comme ça, ça ne remonte pas vraiment le moral mais c'est ce qui risque de se passer. En tout cas la détresse c'est sûr, ça commence. L'exemple a été donné avec tous les plans de restructuration qui ont eu lieu ailleurs qu'à l'EN, quant à notre ministère, on connaît sa capacité de maltraitance.
- JEMSGrand Maître
https://enseignants.se-unsa.org/Declarations-du-ministre-Ndiaye-le-SE-Unsa-exige-reconnaissance-et-respect-pour
Affligeant... Donc pour l'Unsa, point question de bataille mais de modalités de reconversions possibles
Affligeant... Donc pour l'Unsa, point question de bataille mais de modalités de reconversions possibles
- zigmag17Guide spirituel
JEMS a écrit:https://enseignants.se-unsa.org/Declarations-du-ministre-Ndiaye-le-SE-Unsa-exige-reconnaissance-et-respect-pour
Affligeant... Donc pour l'Unsa, point question de bataille mais de modalités de reconversions possibles
Il n'y a rien qui va là -dedans. Propos du ministre ( ca m'avait échappé): "Ils ( les PLP) pourront animer des choses en lycée pro". Animer des choses????? Vraiment??? C'est ça le langage ministériel ? Et c'est ce à quoi on est bon?? Animer des choses.
Propos de l'UNSA: rien sur les fermetures, juste des indignations de principe sur les reconversions, pour eux tout est plié d'avance.
Tout, tout, tout là-dedans est dégueulasse.
- NadejdaGrand sage
profs( a écrit:Je vais sur le site donne plus haut : https://www.inserjeunes.education.gouv.fr/diffusion/accueil
Puis j'écris l'intitulé du diplôme (le site le propose automatiquement au bout de quelques lettres)
Je vois moi aussi beaucoup de formations commerce/gestion/accueil fermées dans mon secteur.
En revanche, l'offre de formation proposée aux élèves de 3e sur Affelnet n'est pas la même (https://affectation3e.phm.education.gouv.fr/pna-public/accueil) : les formations fermées sur Inserjeunes sont bien ouvertes pour la rentrée 2023.
Grosses pensées pour vous, les collègues du LP !
- SisypheHabitué du forum
Je ne sais pas si c'est impossible qu'ils ferment les sections au LP pour septembre. Cela me paraît difficile. Mais il font tellement n'importe quoi... Je pense aussi aux promesses présidentielles sur les remplacements. On a tous pensé qu'ils parlaient du pacte. Je me demande s'ils n'avaient pas aussi en tête la fermeture de section au LP. On pourrait ainsi occuper certains à faire "des choses". On peut même imaginer que ce sont les collègues qui devront imaginer ces "choses" et qu'au terme d'une année de transition, entre départ et reclassements, certains seraient adoubés pour les "projets" et "l'agilité" dont ils font preuve et d'autres se verraient envoyés sur trois établissements jusqu'à ce qu'ils craquent et partent d'eux-mêmes.
Tout cela, on le savait. Cela fait 10 ans qu'on en parle mais quand cela se réalise, on reste sidéré. Je le suis pour ma part et partagée entre le soulagement d'être devenue professeur de Lettres modernes et un sentiment de culpabilité, de honte de ne pas être aux côtés de mes collègues qui sont l'objet de cette violence inouïe.
Tout cela, on le savait. Cela fait 10 ans qu'on en parle mais quand cela se réalise, on reste sidéré. Je le suis pour ma part et partagée entre le soulagement d'être devenue professeur de Lettres modernes et un sentiment de culpabilité, de honte de ne pas être aux côtés de mes collègues qui sont l'objet de cette violence inouïe.
- WanakaNiveau 6
Dans le lep du coin, ils ferment leur seul bts en juillet (pas assez d'étudiants) pour en ouvrir un autre lié au nucléaire (proximité centrale). Ca va vite!
- zigmag17Guide spirituel
Sisyphe a écrit:Je ne sais pas si c'est impossible qu'ils ferment les sections au LP pour septembre. Cela me paraît difficile. Mais il font tellement n'importe quoi... Je pense aussi aux promesses présidentielles sur les remplacements. On a tous pensé qu'ils parlaient du pacte. Je me demande s'ils n'avaient pas aussi en tête la fermeture de section au LP. On pourrait ainsi occuper certains à faire "des choses". On peut même imaginer que ce sont les collègues qui devront imaginer ces "choses" et qu'au terme d'une année de transition, entre départ et reclassements, certains seraient adoubés pour les "projets" et "l'agilité" dont ils font preuve et d'autres se verraient envoyés sur trois établissements jusqu'à ce qu'ils craquent et partent d'eux-mêmes.
Tout cela, on le savait. Cela fait 10 ans qu'on en parle mais quand cela se réalise, on reste sidéré. Je le suis pour ma part et partagée entre le soulagement d'être devenue professeur de Lettres modernes et un sentiment de culpabilité, de honte de ne pas être aux côtés de mes collègues qui sont l'objet de cette violence inouïe.
Je ne vois pas pourquoi tu culpabiliserais ni pourquoi tu aurais honte d'avoir passé puis réussi un concours. Au contraire quand je lis tes posts je t'admire franchement pour tout de que tu réussis à mener de front, pour tes réussites tout court, et cela tu ne le dois qu'à toi-même.
Je n'ai jamais eu ton courage , celui de passer l'agreg, puis de repartir ailleurs. D'un autre côté je connais bien mon public et au fond même si c'est difficile et que je râle tout le temps, je crois que le travail en LP me convient ( avec les élèves je veux dire; l'institution c'est autre chose), et que j'y ai trouvé des ajustements qui convenaient à ma personnalité.
Maintenant bien sûr on est au pied du mur, et il faut faire face comme on peut.
Tu as raison sur ce qui nous attend. J'ai déjà les noms de ceux qui "feront des choses" et assureront leur place, et de ceux qui souffriront en long en large et en travers ( je serai sans doute dans cette deuxième catégorie, tant pis).
- zigmag17Guide spirituel
Wanaka a écrit:Dans le lep du coin, ils ferment leur seul bts en juillet (pas assez d'étudiants) pour en ouvrir un autre lié au nucléaire (proximité centrale). Ca va vite!
🤯🤯🤯🥶🥶🥶
C'est-à-dire que quand on nous lance dans une pente sans prévenir, on n'a pas le temps de chercher le frein à main.
Je trouve que ça va à une allure vertigineuse.
Ca donne le tournis, c'est démentiel.
- chmarmottineGuide spirituel
Wanaka a écrit:Dans le lep du coin, ils ferment leur seul bts en juillet (pas assez d'étudiants) pour en ouvrir un autre lié au nucléaire (proximité centrale). Ca va vite!
Décison prise à quelle date ?
J'imagine que c'est acté depuis l'ouverture de parcoursup.
- WanakaNiveau 6
Oui, ca doit faire 6 mois mais moins d'un an.
- WanakaNiveau 6
Oui, ca doit faire 6 mois mais moins d'un an.
- WanakaNiveau 6
Oui, ca doit faire 6 mois mais moins d'un an.
- WanakaNiveau 6
Oui, ca doit faire 6 mois mais moins d'un an.
- profs(Niveau 9
Nadejda a écrit:profs( a écrit:Je vais sur le site donne plus haut : https://www.inserjeunes.education.gouv.fr/diffusion/accueil
Puis j'écris l'intitulé du diplôme (le site le propose automatiquement au bout de quelques lettres)
Je vois moi aussi beaucoup de formations commerce/gestion/accueil fermées dans mon secteur.
En revanche, l'offre de formation proposée aux élèves de 3e sur Affelnet n'est pas la même (https://affectation3e.phm.education.gouv.fr/pna-public/accueil) : les formations fermées sur Inserjeunes sont bien ouvertes pour la rentrée 2023.
Grosses pensées pour vous, les collègues du LP !
Merci pour l'information. En effet, dans Affelnet, les formations sont encore présentes.
Quel bordel quand même tous ces sites avec des informations contradictoires !
- WanakaNiveau 6
Oui, ca doit faire 6 mois mais moins d'un an.
- chmarmottineGuide spirituel
Wanaka a écrit:Oui, ca doit faire 6 mois mais moins d'un an.
Merci. Donc ça n'a pas forcément de lien avec la future réforme. C'est courant de voir des sections de BTS fermer car elles n'attirent pas.
- zigmag17Guide spirituel
chmarmottine a écrit:Wanaka a écrit:Oui, ca doit faire 6 mois mais moins d'un an.
Merci. Donc ça n'a pas forcément de lien avec la future réforme. C'est courant de voir des sections de BTS fermer car elles n'attirent pas.
Oui mais c'est moins courant de voir ouvrir des BTS en relation avec l'environnement économique immédiat.
On y est.
- JacqGuide spirituel
zigmag17 a écrit:chmarmottine a écrit:Wanaka a écrit:Oui, ca doit faire 6 mois mais moins d'un an.
Merci. Donc ça n'a pas forcément de lien avec la future réforme. C'est courant de voir des sections de BTS fermer car elles n'attirent pas.
Oui mais c'est moins courant de voir ouvrir des BTS en relation avec l'environnement économique immédiat.
On y est.
Il n'est pas idiot, tout de même, d'avoir un BTS qui convient au bassin d'emploi permettant une formation ayant un débouché de proximité. Que dirait-on si à l'inverse il fallait aller se former à 300km pour travailler à deux pas de chez soi ? Cela ne me choque pas de voir un lycée viticole en Bourgogne alors qu'il n'y en pas dans mon secteur.
C'est ce que l'on reprocherait d'ailleurs si on fermait une section vente dans une ville (la mienne, par exemple) alors qu'il y a de l'emploi mais qu'il faudrait aller se former à Perpète-lès-Oies.
Que l'on crée des filières qui débouchent sur l'emploi proche, c'est bien.
Ce qu'il importe c'est de maintenir des filières, notamment tertiaires (ou industrielles, je pense aux Métiers de la mode qui semblent être clairement dans le viseur dans le Midi de la France après l'avoir été dans bien d'autres régions), qui ne sont pas liées à un bassin d'emploi en particulier (des commerces, il y en a partout, à forte ou faible dose). Et inversement, s'il faut ouvrir des sections liées au secteur économique, c'est bien, mais encore faut-il les remplir et les remplir sans éteindre les autres formations. Je pense encore au Midi. Ok il y a des touristes, mais on ne va peut-être ne faire que des formations dans la restauration et l’hôtellerie. Il y a un équilibre qui doit être trouvé.
Ce qui est effrayant c'est le risque d'épuiser totalement certaines filières tertiaires dans le but d'obliger les jeunes à aller vers des métiers dont ils ne veulent pas mais qui manquent de bras. En plus ce serait contre productif car ces jeunes partiraient vers le privé, avec toutes les boites à bac qui se montent aux frais de la princesse, c'est à dire aux frais de nos impôts.
- Lisak40Expert spécialisé
Je ne sais pas ce que je vais devenir, les collègues des matières pro encore moins... Déjà que dans notre LP, on subit déjà la fermeture de notre établissement (ce qui entraîne stress, complications, relations de plus en plus compliquées avec les élèves qui clairement n'en ont plus rien à faire -je ne suis pas du genre à les excuser, mais on va dire que là je comprends la désimplication/démotivation totale-, travail supplémentaire -non payé bien sûr-), c'est un coup de massue en plus ; j'imagine la tête des collègues demain... Je crois qu'on va tous finir l'année tant bien que mal, et attendre de voir à quelle sauce on sera mangés... Pff, je suis lasse, mais alors... Je ne lis même plus ce fil tellement il me déprime et me révolte (évidemment je ne parle pas des collègues en eux-même qui postent ici, mais de ce qu'ils relatent)...
- A TuinVénérable
Comme disait quelqu'un précédemment, il y a aussi le fait de sections qui sont très genrees. Pas sûr que la contrainte suffise à certaines familles et certaines jeunes filles à aller dans des sections industrielles, ou à une masse de garçons d'aller en ASSP.... Il y a de nombreux biais non pris en compte, comme déjà le goût initial de chacun ....
- nc33Niveau 10
Sur Interjeunes pour mon lycée, je vois plein de filières fermées sans rapport avec le tertiaire, dont CAP maçon. J'ignorais que la construction n'était plus un domaine qui embauche.
- zigmag17Guide spirituel
Jacq a écrit:zigmag17 a écrit:chmarmottine a écrit:Wanaka a écrit:Oui, ca doit faire 6 mois mais moins d'un an.
Merci. Donc ça n'a pas forcément de lien avec la future réforme. C'est courant de voir des sections de BTS fermer car elles n'attirent pas.
Oui mais c'est moins courant de voir ouvrir des BTS en relation avec l'environnement économique immédiat.
On y est.
Il n'est pas idiot, tout de même, d'avoir un BTS qui convient au bassin d'emploi permettant une formation ayant un débouché de proximité. Que dirait-on si à l'inverse il fallait aller se former à 300km pour travailler à deux pas de chez soi ? Cela ne me choque pas de voir un lycée viticole en Bourgogne alors qu'il n'y en pas dans mon secteur.
C'est ce que l'on reprocherait d'ailleurs si on fermait une section vente dans une ville (la mienne, par exemple) alors qu'il y a de l'emploi mais qu'il faudrait aller se former à Perpète-lès-Oies.
Que l'on crée des filières qui débouchent sur l'emploi proche, c'est bien.
Ce qu'il importe c'est de maintenir des filières, notamment tertiaires (ou industrielles, je pense aux Métiers de la mode qui semblent être clairement dans le viseur dans le Midi de la France après l'avoir été dans bien d'autres régions), qui ne sont pas liées à un bassin d'emploi en particulier (des commerces, il y en a partout, à forte ou faible dose). Et inversement, s'il faut ouvrir des sections liées au secteur économique, c'est bien, mais encore faut-il les remplir et les remplir sans éteindre les autres formations. Je pense encore au Midi. Ok il y a des touristes, mais on ne va peut-être ne faire que des formations dans la restauration et l’hôtellerie. Il y a un équilibre qui doit être trouvé.
Ce qui est effrayant c'est le risque d'épuiser totalement certaines filières tertiaires dans le but d'obliger les jeunes à aller vers des métiers dont ils ne veulent pas mais qui manquent de bras. En plus ce serait contre productif car ces jeunes partiraient vers le privé, avec toutes les boites à bac qui se montent aux frais de la princesse, c'est à dire aux frais de nos impôts.
Tu l' exposes toi-même au cours de ton message: si l'ouverture de filières liées au bassin d'emplois a pour corollaire la fermeture de filières qui ne sont pas "rentables", je trouve ça désolant. Et c'est ce qui se passe.
- zigmag17Guide spirituel
nc33 a écrit:Sur Interjeunes pour mon lycée, je vois plein de filières fermées sans rapport avec le tertiaire, dont CAP maçon. J'ignorais que la construction n'était plus un domaine qui embauche.
Ils ne seront plus scolarisés en LP, auront obligatoirement un statut d'apprenti et hop le tour est joué !
- JacqGuide spirituel
zigmag17 a écrit:Jacq a écrit:zigmag17 a écrit:chmarmottine a écrit:
Merci. Donc ça n'a pas forcément de lien avec la future réforme. C'est courant de voir des sections de BTS fermer car elles n'attirent pas.
Oui mais c'est moins courant de voir ouvrir des BTS en relation avec l'environnement économique immédiat.
On y est.
Il n'est pas idiot, tout de même, d'avoir un BTS qui convient au bassin d'emploi permettant une formation ayant un débouché de proximité. Que dirait-on si à l'inverse il fallait aller se former à 300km pour travailler à deux pas de chez soi ? Cela ne me choque pas de voir un lycée viticole en Bourgogne alors qu'il n'y en pas dans mon secteur.
C'est ce que l'on reprocherait d'ailleurs si on fermait une section vente dans une ville (la mienne, par exemple) alors qu'il y a de l'emploi mais qu'il faudrait aller se former à Perpète-lès-Oies.
Que l'on crée des filières qui débouchent sur l'emploi proche, c'est bien.
Ce qu'il importe c'est de maintenir des filières, notamment tertiaires (ou industrielles, je pense aux Métiers de la mode qui semblent être clairement dans le viseur dans le Midi de la France après l'avoir été dans bien d'autres régions), qui ne sont pas liées à un bassin d'emploi en particulier (des commerces, il y en a partout, à forte ou faible dose). Et inversement, s'il faut ouvrir des sections liées au secteur économique, c'est bien, mais encore faut-il les remplir et les remplir sans éteindre les autres formations. Je pense encore au Midi. Ok il y a des touristes, mais on ne va peut-être ne faire que des formations dans la restauration et l’hôtellerie. Il y a un équilibre qui doit être trouvé.
Ce qui est effrayant c'est le risque d'épuiser totalement certaines filières tertiaires dans le but d'obliger les jeunes à aller vers des métiers dont ils ne veulent pas mais qui manquent de bras. En plus ce serait contre productif car ces jeunes partiraient vers le privé, avec toutes les boites à bac qui se montent aux frais de la princesse, c'est à dire aux frais de nos impôts.
Tu l' exposes toi-même au cours de ton message: si l'ouverture de filières liées au bassin d'emplois a pour corollaire la fermeture de filières qui ne sont pas "rentables", je trouve ça désolant. Et c'est ce qui se passe.
Oui pour les deux affirmations (fermetures et désolant, mais aussi ouvertures).
Oui, mais c'est d'actualité depuis longtemps (on peut remonter à Chirac, Jospin - lycée des métiers -Sarkozy) mais pas l'annonce brutale en ciblant une filière en particulier (rappel, les GA n'ont pas été mentionnés tout simplement parce qu'il y avait une section AGORA dans l'établissement ou paradait E.M, sinon cela aurait été pour eux).
J’observe toujours les mouvements, l'inter comme l'intra, ce qui permet de voir un peu ce qu'il se passe (juste pour suivre, je ne compte plus muter, enfin je l'espère...) . Sur l'inter nous voyons depuis des années la situation des GA. Sur l'intra, dans mon académie on voit clairement où se trouvent les postes et lesquels. Tout est déjà à l’œuvre, c'est l'annonce fracassante qui frappe.
Si je prends juste les postes de lettres-histoire, plus de 30 dans mon académie et seulement un dans l'un des trois départements. Démographie en berne dans ce département, fermetures de sections, notamment GA-AGORA. Dans ce département, ça ferme, et ça ouvre dans le mien (enfin, jusqu'à maintenant... on va voir la suite). Si je prends toujours l'exemple de mon département (pas parce qu'il est exemplaire, bien que j'y sois ) il y avait trois lycées avec des Métiers de la mode, il n'y en a plus qu'un avec effectifs réduits. Fermetures liées au départ de la profession. La question est est-ce que cela va durer pour ceux qui demeurent. A l'inverse dans mon secteur ont été ouvertes des sections liées à des secteurs économiques qui recrutent (accompagnement à la personne, petite enfance - il n' y avait aucune section publique dans ce dernier secteur - métiers de la sécurité - deux BTS de je ne sais plus quoi). Mais il est clair que nous savons que ces ouvertures se font avec en balancier des fermetures dans l'autre département mentionné.
Clairement par contre, il faut monter au créneau pour la défense des filières et contre l'organisation imposée par l'Etat de l'année de terminale (dans un premier temps) et veiller à cette histoire de dédoublements complets en Français et Math (à quel prix, comment, quid des programmes). Enfin il ne faut pas oublier que les élus locaux auront leur mot à dire et j'imagine peu les élus des villes où j'ai enseigné ou enseigne applaudir des deux mains à la fermeture complète de certaines filières.
C'est valable pour la France entière. Si je prends mon actuel lycée, en lettres histoire nous sommes passés de 6 à 8 prof et 1/2 dans ma matière alors que dans mon premier lycée d'affectation (que notre amie Cath doit visualiser) ils sont passés de 7 (quand j'y étais) à 6 et craignent de tomber à 5.
Deux liens (le même discours car la même source) sur des réactions du SNPDEN (rien sur leur site, comme d'habitude, confondant, pour un syndicat neutralité du fonctionnaire et absence d'expression publique d'un syndicat) :
https://www.francetvinfo.fr/societe/education/reforme-des-lycees-professionnels-la-gratification-des-lyceens-stagiaires-permettra-sans-doute-de-moins-perdre-d-eleves-souligne-le-secretaire-national-du-snpden_5806550.html
https://www.radiofrance.fr/franceinter/reforme-des-lycees-pros-les-lyceens-stagiaires-seront-remuneres-entre-300-et-1-200-euros-par-an-par-l-etat-9612710
Discussion avec mon CDE vendredi, informelle (j'allais le voir pour autre chose). Il est très inquiet, inquiet pour notre lycée parce que nous avons des filières tertiaires et même indus qui pourraient être ciblées et plus encore pour d'autres lycées qui sont ou plus isolés ou qui ont plusieurs filières visées par E.M et ses "séides serviles". Il est inquiet pour les lycée où il a été CDE et qu'il connaît et en tant qu'ancien enseignant, pensant à ses collègues (il ne l'exprime pas clairement, mais cela se voit).
Par contre il adhère à l'idée que l'augmentation des périodes de stages permettrait de lutter contre la concurrence de l'apprentissage alors que cet argument de la part d'un gouvernement (de gouvernements) qui n'a eu de cesse de favoriser le développement de ces formations ne tient pas un instant (il suffit d'ailleurs d'aller sur les liens cités plus haut pour constater qu'un jeune qui cherche son orientation sur des sites officiels tombe inlassablement en premier sur la formation par alternance).
J'ai vu notre chef de travaux en train de lire le dossier de presse lancé par le gouvernement sans grande joie visible.
Les CDE seront en première ligne pour la "gestion des ressources humaines", c'est à dire les suppressions de postes et j'en connais peu (pas en réalité) qui sautent de joie à l'idée de supprimer le poste de un tel ou un autre.
- Ajonc35Sage
Il est possible qu'elles ferment car pas assez d'élèves. Dans mon lepa, les sections bac pro et cap horticulture ont fermé malgré le fait qu'on les ai portées à bout de bras. En fait l'horticulture embauche...mais dans le maraîchage, cela n'intéresse pas les jeunes et surtout les filles qui venaient pour les fleurs. Le programme a changé avec moins de fleurs et plus de légumes. Donc le recrutement a été plus difficile.zigmag17 a écrit:nc33 a écrit:Sur Interjeunes pour mon lycée, je vois plein de filières fermées sans rapport avec le tertiaire, dont CAP maçon. J'ignorais que la construction n'était plus un domaine qui embauche.
Ils ne seront plus scolarisés en LP, auront obligatoirement un statut d'apprenti et hop le tour est joué !
Les autres lep ou MFR ne se portent pas mieux.
Je n'oublie pas que le cap horticole est devenu " métiers de l'agriculture", avec option, beaucoup moins glamour.
Par contre les formations pour adultes en reconversion marchent mieux.
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