- Sophie DNiveau 1
Bonjour à tous,
Je suis pour le moment prof contractuelle en lycée pro dans le public.
Dans le but d'être sûre d'avoir un plein temps sur septembre 2023 et aussi pour pouvoir diversifier mes expériences, je postule aussi dans le privé comme contractuelle pour septembre 2023.
En remplissant mon dossier de candidature j'ai été très surprise de la différence de salaire entre le public et le privé(un peu plus de 200€net).
Je souhaite à moyen terme, passer le concours pour être titulaire de mon poste(j'ai possibilité de le passer en interne dans le public dans deux ans).
Je suis sincèrement perdue en ce qui concerne le choix de le passer dans le public ou dans le privé.
Dans le public, on gagne visiblement plus mais on est mutables et j'ai un enfant en bas âge donc je me dis que si je dois muter tous les 3 ans, ce n'est pas terrible en terme de stabilité pour mon enfant.
Dans le privé, pour les infos que j'en ai , d'un ami ancien prof dans le privé, ils te mutent dans ta région sauf que ...Je vis en Basse-Normandie et si le privé une fois que j'ai mon concours me mute à Rouen cela ne va pas m'arranger non plus.
Je sais bien que j'ai encore 2 ans pour y réfléchir mais j'ai besoin de me projeter et je n'arrive vraiment pas à trancher?
Enseignez-vous dans le privé ou dans le public? Comment vivez-vous vos conditions de travail(si vous êtes dans le public ou si vous êtes dans le privé).
Merci par avance pour vos retours d'expérience!
Bonne journée à tous!
Je suis pour le moment prof contractuelle en lycée pro dans le public.
Dans le but d'être sûre d'avoir un plein temps sur septembre 2023 et aussi pour pouvoir diversifier mes expériences, je postule aussi dans le privé comme contractuelle pour septembre 2023.
En remplissant mon dossier de candidature j'ai été très surprise de la différence de salaire entre le public et le privé(un peu plus de 200€net).
Je souhaite à moyen terme, passer le concours pour être titulaire de mon poste(j'ai possibilité de le passer en interne dans le public dans deux ans).
Je suis sincèrement perdue en ce qui concerne le choix de le passer dans le public ou dans le privé.
Dans le public, on gagne visiblement plus mais on est mutables et j'ai un enfant en bas âge donc je me dis que si je dois muter tous les 3 ans, ce n'est pas terrible en terme de stabilité pour mon enfant.
Dans le privé, pour les infos que j'en ai , d'un ami ancien prof dans le privé, ils te mutent dans ta région sauf que ...Je vis en Basse-Normandie et si le privé une fois que j'ai mon concours me mute à Rouen cela ne va pas m'arranger non plus.
Je sais bien que j'ai encore 2 ans pour y réfléchir mais j'ai besoin de me projeter et je n'arrive vraiment pas à trancher?
Enseignez-vous dans le privé ou dans le public? Comment vivez-vous vos conditions de travail(si vous êtes dans le public ou si vous êtes dans le privé).
Merci par avance pour vos retours d'expérience!
Bonne journée à tous!
- kazamasogetsuNiveau 5
Bonjour Sophie.
Je comprends ton dilemme. Si tu peux passer l'interne dans le public, tu peux aussi le passer dans le privé ce sont les mêmes conditions... pas sûr que cela t'aide à choisir!
La différence de salaire existe aussi pour les titulaires, même si ce n'est pas toujours aussi spectaculaire. En fait c'est plus une question de pourcentage.
Pour les mutations, en effet dans le public, tes chances de rester ne serait-ce que dans ton académie sont minces. dans le privé, faut voir. A la base tu "appartient" à ton diocèse (= ton département) si ils ne peuvent t'offrir un poste, tu passes au régional, si ça coince toujours, au national. C'est là ou ça se complique. Y a-t-il des postes dans ta discipline? Et combien d'établissements? Dans une académie comme Nantes, Rennes, Lille ou sur Paris ou Lyon, on case facilement les gens car le privé est très présent. Dans d'autres académies, il est quasi inexistant, tu risques alors de subir des mutations assez lointaines, même s'ils font en général ça plus humainement ( Rouen plutôt que Marseille dans ton cas) et il y a plus moyen de s'arranger. Il faut que tu te renseignes à ce sujet. Contacte la Direction Diocésaine de L'Enseignements Catholique (DDEC) de ton département pour voir quelle couverture ils ont, et quels besoins en profs il y a.
Si tu n'as pas trop de débouchés par le privé, tu as autant intérêt à passer dans le public, au moins tu as les avantages en termes de salaire, de retraite et du fonctionnariat.
Je comprends ton dilemme. Si tu peux passer l'interne dans le public, tu peux aussi le passer dans le privé ce sont les mêmes conditions... pas sûr que cela t'aide à choisir!
La différence de salaire existe aussi pour les titulaires, même si ce n'est pas toujours aussi spectaculaire. En fait c'est plus une question de pourcentage.
Pour les mutations, en effet dans le public, tes chances de rester ne serait-ce que dans ton académie sont minces. dans le privé, faut voir. A la base tu "appartient" à ton diocèse (= ton département) si ils ne peuvent t'offrir un poste, tu passes au régional, si ça coince toujours, au national. C'est là ou ça se complique. Y a-t-il des postes dans ta discipline? Et combien d'établissements? Dans une académie comme Nantes, Rennes, Lille ou sur Paris ou Lyon, on case facilement les gens car le privé est très présent. Dans d'autres académies, il est quasi inexistant, tu risques alors de subir des mutations assez lointaines, même s'ils font en général ça plus humainement ( Rouen plutôt que Marseille dans ton cas) et il y a plus moyen de s'arranger. Il faut que tu te renseignes à ce sujet. Contacte la Direction Diocésaine de L'Enseignements Catholique (DDEC) de ton département pour voir quelle couverture ils ont, et quels besoins en profs il y a.
Si tu n'as pas trop de débouchés par le privé, tu as autant intérêt à passer dans le public, au moins tu as les avantages en termes de salaire, de retraite et du fonctionnariat.
- Sophie DNiveau 1
Merci pour ton retour! Je vais me renseigner sur les postes dans le privé dans ma région.
Comment vis-tu ton travail d'enseignant dans le privé? Es-tu satisfait de tes conditions de travail? Es-tu soutenu par ta direction quand tu as des élèves qui posent problème(menaçants ou violents avec d'autres élèves?)
Comment vis-tu ton travail d'enseignant dans le privé? Es-tu satisfait de tes conditions de travail? Es-tu soutenu par ta direction quand tu as des élèves qui posent problème(menaçants ou violents avec d'autres élèves?)
- MathadorEmpereur
La différence est plus importante pour les non-titulaires que pour les titulaires: côté non-titulaire, il y a un statut commun (celui de MA) mais on ne l'utilise plus dans le public, pour lequel les nouveaux recrutements se font selon un statut de contractuel et sur des indices (un peu) moins lamentables que ceux des MA.Sophie D a écrit:En remplissant mon dossier de candidature j'ai été très surprise de la différence de salaire entre le public et le privé(un peu plus de 200€net).
Pour les titulaires les rémunérations brutes sont les mêmes.
Il n'y a pas d'obligation de mobilité pour les enseignants titulaires du public, une fois le premier poste obtenu, sauf si le poste est supprimé (mais c'est pareil dans le privé). Par contre, ce poste peut être un poste de titulaire remplaçant, alors que dans le privé les titulaires n'ont que des postes fixes (mais potentiellement à temps incomplet).Sophie D a écrit:Dans le public, on gagne visiblement plus mais on est mutables et j'ai un enfant en bas âge donc je me dis que si je dois muter tous les 3 ans, ce n'est pas terrible en terme de stabilité pour mon enfant.
Quand il y a des postes.Sophie D a écrit:Dans le privé, pour les infos que j'en ai , d'un ami ancien prof dans le privé, ils te mutent dans ta région sauf que ...Je vis en Basse-Normandie et si le privé une fois que j'ai mon concours me mute à Rouen cela ne va pas m'arranger non plus.
Je te le conseille aussi si tu envisages plus tard de bifurquer ailleurs dans la fonction publique (reprises d'ancienneté plus favorables). Et même en restant dans l'EN, certaines évolutions (détachement vers un lycée français à l'étranger, devenir personnel de direction ou IA-IPR, devenir PRAG) sont réservées aux titulaires du public.kazamasogetsu a écrit:Si tu n'as pas trop de débouchés par le privé, tu as autant intérêt à passer dans le public, au moins tu as les avantages en termes de salaire, de retraite et du fonctionnariat.
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- JacqGuide spirituel
Difficile aussi pour le public.
Sur les trois dernières années il y a eu 8 entrants et la barre d'entrée cette année est à plus de 1007 point, 871. Nantes et Rennes sont peu accessibles aussi.
Donc, pour l'instant, à moins d'une RQTH, ce n'est quasiment pas accessible sans une énorme ancienneté ce qui implique une mutation hors académie et sans doute pas dans les académies voisines (éventuellement Orléans-Tours, très vaste académie, ou Versailles pour le plus proche)
J'ai des amis contractuels en Eco-G-Com-Vente qui n'ont jamais passé le concours pour cette raison. L'une d'elle sait qu'il y aura toujours des postes de contractuels dans l'établissement où elle exerce depuis plus de 20 ans. L'autre aussi, même si cela fait moins longtemps (16 ans). Bien sûr ils restent sur un salaire de contractuel avec malgré tout toujours une incertitude.
J'ai une autre amie contractuelle qui passe le concours parce qu'elle a une RQTH qui va lui assurer de rester sur poste.
Pour ce qui est de la hiérarchie et du soutien, il ne faut pas rêver entre public et privé, il y a du bon et du pas bon du tout dans les deux. Un collègue du privé aimerait vivement se barrer du privé mais ne le fait pas car il n'est pas tout jeune et redoute la mutation interacadémique puis intra (quand on a construit, qu'on est installé, en couple avec enfants, et d'un certain âge, c'est difficile).
Sur les trois dernières années il y a eu 8 entrants et la barre d'entrée cette année est à plus de 1007 point, 871. Nantes et Rennes sont peu accessibles aussi.
Donc, pour l'instant, à moins d'une RQTH, ce n'est quasiment pas accessible sans une énorme ancienneté ce qui implique une mutation hors académie et sans doute pas dans les académies voisines (éventuellement Orléans-Tours, très vaste académie, ou Versailles pour le plus proche)
J'ai des amis contractuels en Eco-G-Com-Vente qui n'ont jamais passé le concours pour cette raison. L'une d'elle sait qu'il y aura toujours des postes de contractuels dans l'établissement où elle exerce depuis plus de 20 ans. L'autre aussi, même si cela fait moins longtemps (16 ans). Bien sûr ils restent sur un salaire de contractuel avec malgré tout toujours une incertitude.
J'ai une autre amie contractuelle qui passe le concours parce qu'elle a une RQTH qui va lui assurer de rester sur poste.
Pour ce qui est de la hiérarchie et du soutien, il ne faut pas rêver entre public et privé, il y a du bon et du pas bon du tout dans les deux. Un collègue du privé aimerait vivement se barrer du privé mais ne le fait pas car il n'est pas tout jeune et redoute la mutation interacadémique puis intra (quand on a construit, qu'on est installé, en couple avec enfants, et d'un certain âge, c'est difficile).
- kazamasogetsuNiveau 5
Sophie D a écrit:Merci pour ton retour! Je vais me renseigner sur les postes dans le privé dans ma région.
Comment vis-tu ton travail d'enseignant dans le privé? Es-tu satisfait de tes conditions de travail? Es-tu soutenu par ta direction quand tu as des élèves qui posent problème(menaçants ou violents avec d'autres élèves?)
Grosso modo, privé ou public, les deux se valent. C'est plus le type d'établissement (rural, urbain, public accueilli) et l'équipe de direction qui joue. donc c'est la loterie! Sur mon premier poste de titulaire, je me suis retrouvé dans un établissement de "la dernière chance", avec les élèves c'était vraiment "sportif", malgré les efforts de la
direction. Ca a été très dur.
Là, je suis dans un lycée de centre ville plutôt tranquille, que j'ai choisi ( avantage du privé) car il m'offre la possibilité de faire du BTS. La direction actuelle est super, je suis arrivé la même année que le CDE en exercice. Je sais que la précédente a été calamiteuse et plusieurs années après, il y en a qui n'ont toujours pas digéré pas mal de choses.
On est vraiment soutenu, par les DDFTP, qui font le tampon avec les familles vindicatives par exemple, ils font vraiment un boulot admirable, même si je ne les envie pas. Mon directeur m'a même soutenu contre l'inspection. La vie scolaire est aussi géniale. Du coup, même si on a un public théoriquement raisonnablement difficile ( on prend tous ceux que les autres lycées huppés du centre ne veulent pas, privé et public confondu) ça se passe très bien. Après il y a des soucis comme partout. Mais ça réagit: un élève a été mis à pied une semaine suite à une altercation avec un prof récemment, il va être changé de classe pour finir l'année et ne revient pas l'année prochaine.
Je suis globalement satisfait des conditions de travail, avec toutes les limites inhérentes à notre métier. L'avantage dans le privé, surtout une grosse académie comme la mienne, c'est que si ça me plait pas, je peux m'en aller. Changer tous les ans si je veux, et je postule sur les établissements qui m'intéressent, si on m'en propose un autre, je peux même refuser et rester sur mon poste actuel.
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