Grève du 28 mars 2023

Condorcet a écrit:A Tours, entre 5700 et 9000 manifestants selon les sources contre 9700 à 12000 manifestants jeudi dernier. La fourchette d’aujourd’hui me semble cohérente avec que je vois. Très belle manif.

Soleil2 a écrit:Je n'ai pas fait grève aujourd'hui car j'ai 7h de cours (sur 20h), j'avais déjà fait grève deux jours, j'aimerais faire grève demain, 29 mars. Savez vous s'il y a un préavis de grève déposé concernant l'éducation nationale demain ? Merci

Soleil2 a écrit:Je n'ai pas fait grève aujourd'hui car j'ai 7h de cours (sur 20h)

ylm a écrit:

Soleil2 a écrit:Je n'ai pas fait grève aujourd'hui car j'ai 7h de cours (sur 20h)

Tiens moi c'est exactement l'inverse : c'est quand j'ai peu d'heures de cours que ça m'embête de faire grève !

Médée a écrit:Nettement moins de monde dans ma ville de province.

Croissant59 a écrit:

Graisse-Boulons a écrit:

quattro a écrit:

Graisse-Boulons a écrit:
Oui. J'ai vu ici que ce principe était desaprouvé par l'Europe. Personne n'en parle promis ici. Qui a attiré l'attention de l'Europe là dessus? Nos syndicats ? Qu'elle suite? Est-ce que quelqu'un en sait plus?

La solution c'est la saisie de la Cour Europeenne des droits de l'homme dont les arrêts  s'imposent aux Etats.

" Hormis ici" je voulais écrire ! Je voulais savoir qui avait porté cette question au niveau européen : je suppose que si on a l'avis de l'Europe, c'est que quelqu'un a demandé une analyse de la chose, qui? ... personne ne donne des avis comme ça, sans être saisi si?

C'est le conseil européen des droits sociaux (organe du conseil de l'Europe) qui a donné un avis à la demande de la CGT.

Ce n'est pas un jugement de la cour de justice de l'union européenne ni de la cour europeenne des droits de l'homme. Cet avis n'est donc pas du tout contraignant pour l'état français.

Hocam a écrit:

Graisse-Boulons a écrit:

Dorine a écrit:

Graisse-Boulons a écrit:
Oui c'est ça: on fait le compte des absents de la première heure de cours de la journée et ça remonte. C'est ce qui constitue le " nombre de grévistes"... Mais le " vrai" nombre de grveviste est bien connu au final puisqu'un jour de salaire est retenu a tous les grévistes....et bien sachant cela, certains font cours et demandent à ce qu'on leur fasse sauter une journée de salaire....par culpabilité....alors que tout le monde s'en f! L'ensemble de la société, parents compris veux surtout que les jeunes soient gardés, et payer pas trop d'impôt. Le prof qui s'inflige ça, c'est une mouche que n'ose pas péter sur une bouse.

Je retiens l'expression mais je laisse glisser... Ça peut faire du bien de se défouler...

Ce n'est pas personnel. C'est la vulnérabilité de la profession qui m'exaspère. 30 ans à se sacrifier, 30 ans à compenser en donnant plus de sa personne, ce qu'on a enlevé aux jeunes au fil des réformes économiques déguisées en réformes pédagogiques. 30 ans de combats unitaires, a donner des jours de grève et à se féliciter le lendemain que telle fp aient pu obtenir qui un changement de catégorie ( infirmières, gardiens de prison....), qui de nouvelles primes ou indemnités...et en ce qui me concerne tren
quinze ans de train ou, en silence, j'entends infirmière, personnel de la DDE, des rectorat ( et oui, pardon), dire pas du tout silencieusement que les profs sont bien assez payés. Puis, sortant de la gare, arriver en salle des profs et entendre mes collègues cirer les chaussures de tous ces gens. Trente ans d'observation durant lesquel nos salaires sont passés sous la catégorie B. Les autres n'ont pas peur de la boue, ni de mettre les mains dedans pour tirer la couverture a eux. On ne peut pas être adepte du sacrifice, de l'abnégation ET être respectés. Malheureusement ces qualités morale n'inspirent pas le respect. On nous prend pour des rigolots, voilà tout. Et ce me fait mal.

Si tu tiens vraiment à répéter sur la moitié des fils que nous sommes «la risée des autres fonctionnaires» et que «les autres s'en tirent mieux que nous», pourrais-tu au moins le faire dans une orthographe qui tienne la route ? Ça pique franchement les yeux.

Chutney a écrit:Pour une dixième journée de mobilisation, seulement quelques jours après la précédente, je trouve le nombre de manifestants plutôt honorable. On se doutait bien que l'on n'atteindrait pas le chiffre de jeudi, mais je pensais qu'on aurait moitié de monde que la dernière fois.

Graisse-Boulons a écrit:

Hocam a écrit:

Graisse-Boulons a écrit:

Dorine a écrit:
Je retiens l'expression mais je laisse glisser... Ça peut faire du bien de se défouler...

Ce n'est pas personnel. C'est la vulnérabilité de la profession qui m'exaspère. 30 ans à se sacrifier, 30 ans à compenser en donnant plus de sa personne, ce qu'on a enlevé aux jeunes au fil des réformes économiques déguisées en réformes pédagogiques. 30 ans de combats unitaires, a donner des jours de grève et à se féliciter le lendemain que telle fp aient pu obtenir qui un changement de catégorie ( infirmières, gardiens de prison....), qui de nouvelles primes ou indemnités...et en ce qui me concerne tren
quinze ans de train ou, en silence, j'entends infirmière, personnel de la DDE, des rectorat ( et oui, pardon), dire pas du tout silencieusement que les profs sont bien assez payés. Puis, sortant de la gare, arriver en salle des profs et entendre mes collègues cirer les chaussures de tous ces gens. Trente ans d'observation durant lesquel nos salaires sont passés sous la catégorie B. Les autres n'ont pas peur de la boue, ni de mettre les mains dedans pour tirer la couverture a eux. On ne peut pas être adepte du sacrifice, de l'abnégation ET être respectés. Malheureusement ces qualités morale n'inspirent pas le respect. On nous prend pour des rigolots, voilà tout. Et ce me fait mal.

Si tu tiens vraiment à répéter sur la moitié des fils que nous sommes «la risée des autres fonctionnaires» et que «les autres s'en tirent mieux que nous», pourrais-tu au moins le faire dans une orthographe qui tienne la route ? Ça pique franchement les yeux.

Oui, j'y tiens vraiment, et non, je ne peux pas ( de toutes façons je ne relis pas). C'est a dire que tout petit déjà il était clair que la nature ne m'avait doté que de quelques modestes aptitudes aux acrobaties algébriques et rien du côté littéraire. On fait ce qu'on peu, avec ce qu'on a. Post bac, beaucoup de mes amis ont évité soigneusement les mathématiques, pas moi. Que celui ou celle qui maîtrise l'ensemble des domaines m'envoie la première pierre .
J'ajoute qu'il appartient à chacun de juger si sa charge de travail justifie le décrochage salarial désormais reconnu des profs par rapport aux autres fonctionnaires.

Charles-Maurice a écrit:

Graisse-Boulons a écrit:

Hocam a écrit:

Graisse-Boulons a écrit:
Ce n'est pas personnel. C'est la vulnérabilité de la profession qui m'exaspère. 30 ans à se sacrifier, 30 ans à compenser en donnant plus de sa personne, ce qu'on a enlevé aux jeunes au fil des réformes économiques déguisées en réformes pédagogiques. 30 ans de combats unitaires, a donner des jours de grève et à se féliciter le lendemain que telle fp aient pu obtenir qui un changement de catégorie ( infirmières, gardiens de prison....), qui de nouvelles primes ou indemnités...et en ce qui me concerne tren
quinze ans de train ou, en silence, j'entends infirmière, personnel de la DDE, des rectorat ( et oui, pardon), dire pas du tout silencieusement que les profs sont bien assez payés. Puis, sortant de la gare, arriver en salle des profs et entendre mes collègues cirer les chaussures de tous ces gens. Trente ans d'observation durant lesquel nos salaires sont passés sous la catégorie B. Les autres n'ont pas peur de la boue, ni de mettre les mains dedans pour tirer la couverture a eux. On ne peut pas être adepte du sacrifice, de l'abnégation ET être respectés. Malheureusement ces qualités morale n'inspirent pas le respect. On nous prend pour des rigolots, voilà tout. Et ce me fait mal.

Si tu tiens vraiment à répéter sur la moitié des fils que nous sommes «la risée des autres fonctionnaires» et que «les autres s'en tirent mieux que nous», pourrais-tu au moins le faire dans une orthographe qui tienne la route ? Ça pique franchement les yeux.

Oui, j'y tiens vraiment, et non, je ne peux pas ( de toutes façons je ne relis pas). C'est a dire que tout petit déjà il était clair que la nature ne m'avait doté que de quelques modestes aptitudes aux acrobaties algébriques et rien du côté littéraire. On fait ce qu'on peu, avec ce qu'on a. Post bac, beaucoup de mes amis ont évité soigneusement les mathématiques, pas moi. Que celui ou celle qui maîtrise l'ensemble des domaines m'envoie la première pierre .
J'ajoute qu'il appartient à chacun de juger si sa charge de travail justifie le décrochage salarial désormais reconnu des profs par rapport aux autres fonctionnaires.

Non, rien ne le justifie. Entièrement d'accord. Notre niaiserie est navrante.

Graisse-Boulons a écrit: c'est un peu comme l'histoire de la grenouille que l'on met dans l'eau froide avant d'allumer le gaz, c'est progressif, elle se sent pas cuire....

Vieux_Mongol a écrit:

Graisse-Boulons a écrit: c'est un peu comme l'histoire de la grenouille que l'on met dans l'eau froide avant d'allumer le gaz, c'est progressif, elle se sent pas cuire....

Mon appartenance à la ligue de réhabilitation des grenouilles m'oblige à signaler qu'il s'agit là d'une légende urbaine

Leclochard a écrit:Collège à l'arrêt : toute la vie scolaire était en grève. Une quinzaine d'élèves présents. J'avais un élève la première heure et aucun la seconde. Impact énorme de cette catégorie. Je me demande s'il ne serait plus efficace de financer leur absence.

Vieux_Mongol a écrit:

Graisse-Boulons a écrit: c'est un peu comme l'histoire de la grenouille que l'on met dans l'eau froide avant d'allumer le gaz, c'est progressif, elle se sent pas cuire....

Mon appartenance à la ligue de réhabilitation des grenouilles m'oblige à signaler qu'il s'agit là d'une légende urbaine

Hermiony a écrit:

Leclochard a écrit:Collège à l'arrêt : toute la vie scolaire était en grève. Une quinzaine d'élèves présents. J'avais un élève la première heure et aucun la seconde. Impact énorme de cette catégorie. Je me demande s'il ne serait plus efficace de financer leur absence.

Nous avons mis en place une grosse caisse de grève chez nous, justement pour financer les AED et les agents. Résultat : depuis le début du mouvement, vie scolaire et cantine en grève à chaque fois. Dans un collège avec 95% de demi- pensionnaires, l'impact est effectivement énorme. Et quand les bus ne passent pas tous, c'est encore plus visible.
Je vois bien la différence avec mon bahut 2 où seuls les enseignants sont grévistes et où il n'y a pas de caisse de grève.