Grève du 28 mars 2023

Personne ne me demande de justifier quoi que ce soit. Il ne manquerait plus que ça... 
Sinon c'est forcément 2 heures avec une classe à examen.

Dorine a écrit:Personne ne me demande de justifier quoi que ce soit. Il ne manquerait plus que ça... 
Sinon c'est forcément 2 heures avec une classe à examen.

Je comprends bien ce que tu veux dire. Mais pour moi , même pour une classe à examen ce serait tant pis, si je décide de faire grève ils ne me voient pas.

D'autres réformes "impopulaires" viendront, déclare Véran.
Il faut à tout prix lutter contre celle là. Sinon, c'est la porte ouverte. Ils ont 4 ans. Ils casseront tout, absolument tout. Jusqu'à la dernière miette.
Tractage vendredi, et en grève et en manif mardi. Trop perdu pour abandonner maintenant, de toutes façons.

On va souffrir. Déjà que... De toute façon quand on entend E.Borne déclarer qu'ils nous ont écoutés ...

Dorine a écrit:Personne ne me demande de justifier quoi que ce soit. Il ne manquerait plus que ça... 
Sinon c'est forcément 2 heures avec une classe à examen.

Oui-Oui. Tant qu'il ne se passe rien....et un jour il y a un accident, en classe, pendant que vous êtes "gréviste"....et là je voudrais bien voir comment " personne ne demande de justifier quoi que ce soit"....

Il me semble pourtant qu'on a le droit de faire grève une partie de la journée, comme partout. Sauf que dans notre cas on nous enlève 1/30e du salaire.

Malavita a écrit:

Graisse-Boulons a écrit:

Dorine a écrit:Gréviste 3 mardis dont 2 en assurant tout de même 2 heures de cours mais là ça sera sans moi.

Le nombre de grvistrs est compté a 8 h. Les gens qui commencent habituellement leur service plus tard ne sont pas comptés dans les chiffres du gouvernement. Par contre on retire bien une journée de salaire. C'est déjà moyen-moyen comme procédé....mais si en plus il y a des collègues qui assurent le service et demandent à ce qu'une journée de salaire leur soit retenue, c'est le ponpon....on a pas les fesses sorties des ronces....ahhhh les profs....la risée des autres fonctionnaires....

La remontée se fait à 9 h 15 précise (source un CDE). Donc si vous voulez être compté dans les chiffres annoncés dans les journaux, il faut se signaler avant cette heure-là. C'est ce que j'ai fait jeudi.

Oui c'est ça: on fait le compte des absents de la première heure de cours de la journée et ça remonte. C'est ce qui constitue le " nombre de grévistes"... Mais le " vrai" nombre de grveviste est bien connu au final puisqu'un jour de salaire est retenu a tous les grévistes....et bien sachant cela, certains font cours et demandent à ce qu'on leur fasse sauter une journée de salaire....par culpabilité....alors que tout le monde s'en f! L'ensemble de la société, parents compris veux surtout que les jeunes soient gardés, et payer pas trop d'impôt. Le prof qui s'inflige ça, c'est une mouche que n'ose pas péter sur une bouse.

2h de cours mardi de 8 à 10, je ne serai pas en grève cette fois... en revanche, je file ensuite à la manif.

On voit bien que c'est le nombre de manifestants sur lequel on focalise actuellement, et pas le nombre de grévistes.

ipomee a écrit:Il me semble pourtant qu'on a le droit de faire grève une partie de la journée, comme partout. Sauf que dans notre cas on nous enlève 1/30e du salaire.

Oui. J'ai vu ici que ce principe était desaprouvé par l'Europe. Personne n'en parle promis ici. Qui a attiré l'attention de l'Europe là dessus? Nos syndicats ? Qu'elle suite? Est-ce que quelqu'un en sait plus?

moi c'est moi a écrit:2h de cours mardi de 8 à 10, je ne serai pas en grève cette fois... en revanche, je file ensuite à la manif.

On voit bien que c'est le nombre de manifestants sur lequel on focalise actuellement, et pas le nombre de grévistes.

Je fais ça aussi, ainsi que certains collègues. Je me dis que quand ils vont commencer à s'occuper de nous, on aura pas trop perdu d'argent et on sera encore en capacité de se mettre en grève. Quand ils vont nous faire la peau, personne d'autre ne fara grève et personne ne sortira dans la rue, il faut bien y penser...

Graisse-Boulons a écrit:

moi c'est moi a écrit:2h de cours mardi de 8 à 10, je ne serai pas en grève cette fois... en revanche, je file ensuite à la manif.

On voit bien que c'est le nombre de manifestants sur lequel on focalise actuellement, et pas le nombre de grévistes.

Je fais ça aussi, ainsi que certains collègues. Je me dis que quand ils vont commencer à s'occuper de nous, on aura pas trop perdu d'argent et on sera encore en capacité de se mettre en grève. Quand ils vont nous faire la peau, personne d'autre ne fara grève et personne ne sortira dans la rue, il faut bien y penser...

Je le pense aussi : ce sont les manifestations qui sont observées (et les grèves dans des secteurs considérés comme stratégiques, mais pas à l’EN ou pas dans le secondaire au moins), donc je participe à chacune.
Mardi, mon emploi du temps m’oblige à être gréviste pour aller manifester. Mais ensuite, si je peux aller manifester sans faire grève, je le ferai.

Graisse-Boulons a écrit:

Malavita a écrit:

Graisse-Boulons a écrit:

Dorine a écrit:Gréviste 3 mardis dont 2 en assurant tout de même 2 heures de cours mais là ça sera sans moi.

Le nombre de grvistrs est compté a 8 h. Les gens qui commencent habituellement leur service plus tard ne sont pas comptés dans les chiffres du gouvernement. Par contre on retire bien une journée de salaire. C'est déjà moyen-moyen comme procédé....mais si en plus il y a des collègues qui assurent le service et demandent à ce qu'une journée de salaire leur soit retenue, c'est le ponpon....on a pas les fesses sorties des ronces....ahhhh les profs....la risée des autres fonctionnaires....

La remontée se fait à 9 h 15 précise (source un CDE). Donc si vous voulez être compté dans les chiffres annoncés dans les journaux, il faut se signaler avant cette heure-là. C'est ce que j'ai fait jeudi.

Oui c'est ça: on fait le compte des absents de la première heure de cours de la journée et ça remonte. C'est ce qui constitue le " nombre de grévistes"... Mais le " vrai" nombre de grveviste est bien connu au final puisqu'un jour de salaire est retenu a tous les grévistes....et bien sachant cela, certains font cours et demandent à ce qu'on leur fasse sauter une journée de salaire....par culpabilité....alors que tout le monde s'en f! L'ensemble de la société, parents compris veux surtout que les jeunes soient gardés, et payer pas trop d'impôt. Le prof qui s'inflige ça, c'est une mouche que n'ose pas péter sur une bouse.

Je retiens l'expression mais je laisse glisser... Ça peut faire du bien de se défouler...

Dorine a écrit:

Graisse-Boulons a écrit:

Malavita a écrit:

Graisse-Boulons a écrit:
Le nombre de grvistrs est compté a 8 h. Les gens qui commencent habituellement leur service plus tard ne sont pas comptés dans les chiffres du gouvernement. Par contre on retire bien une journée de salaire. C'est déjà moyen-moyen comme procédé....mais si en plus il y a des collègues qui assurent le service et demandent à ce qu'une journée de salaire leur soit retenue, c'est le ponpon....on a pas les fesses sorties des ronces....ahhhh les profs....la risée des autres fonctionnaires....

La remontée se fait à 9 h 15 précise (source un CDE). Donc si vous voulez être compté dans les chiffres annoncés dans les journaux, il faut se signaler avant cette heure-là. C'est ce que j'ai fait jeudi.

Oui c'est ça: on fait le compte des absents de la première heure de cours de la journée et ça remonte. C'est ce qui constitue le " nombre de grévistes"... Mais le " vrai" nombre de grveviste est bien connu au final puisqu'un jour de salaire est retenu a tous les grévistes....et bien sachant cela, certains font cours et demandent à ce qu'on leur fasse sauter une journée de salaire....par culpabilité....alors que tout le monde s'en f! L'ensemble de la société, parents compris veux surtout que les jeunes soient gardés, et payer pas trop d'impôt. Le prof qui s'inflige ça, c'est une mouche que n'ose pas péter sur une bouse.

Je retiens l'expression mais je laisse glisser... Ça peut faire du bien de se défouler...

Ce n'est pas personnel. C'est la vulnérabilité de la profession qui m'exaspère. 30 ans à se sacrifier, 30 ans à compenser en donnant plus de sa personne, ce qu'on a enlevé aux jeunes au fil des réformes économiques déguisées en réformes pédagogiques. 30 ans de combats unitaires, a donner des jours de grève et à se féliciter le lendemain que telle fp aient pu obtenir qui un changement de catégorie ( infirmières, gardiens de prison....), qui de nouvelles primes ou indemnités...et en ce qui me concerne tren
quinze ans de train ou, en silence, j'entends infirmière, personnel de la DDE, des rectorat ( et oui, pardon), dire pas du tout silencieusement que les profs sont bien assez payés. Puis, sortant de la gare, arriver en salle des profs et entendre mes collègues cirer les chaussures de tous ces gens. Trente ans d'observation durant lesquel nos salaires sont passés sous la catégorie B. Les autres n'ont pas peur de la boue, ni de mettre les mains dedans pour tirer la couverture a eux. On ne peut pas être adepte du sacrifice, de l'abnégation ET être respectés. Malheureusement ces qualités morale n'inspirent pas le respect. On nous prend pour des rigolots, voilà tout. Et ce me fait mal.

Sallustius a écrit:Fini pour moi. Je suis à bout financièrement.

Ne pourrais-tu pas solliciter une caisse de grève ?

Graisse-Boulons a écrit:

Dorine a écrit:

Graisse-Boulons a écrit:

Malavita a écrit:

La remontée se fait à 9 h 15 précise (source un CDE). Donc si vous voulez être compté dans les chiffres annoncés dans les journaux, il faut se signaler avant cette heure-là. C'est ce que j'ai fait jeudi.

Oui c'est ça: on fait le compte des absents de la première heure de cours de la journée et ça remonte. C'est ce qui constitue le " nombre de grévistes"... Mais le " vrai" nombre de grveviste est bien connu au final puisqu'un jour de salaire est retenu a tous les grévistes....et bien sachant cela, certains font cours et demandent à ce qu'on leur fasse sauter une journée de salaire....par culpabilité....alors que tout le monde s'en f! L'ensemble de la société, parents compris veux surtout que les jeunes soient gardés, et payer pas trop d'impôt. Le prof qui s'inflige ça, c'est une mouche que n'ose pas péter sur une bouse.

Je retiens l'expression mais je laisse glisser... Ça peut faire du bien de se défouler...

Ce n'est pas personnel. C'est la vulnérabilité de la profession qui m'exaspère. 30 ans à se sacrifier, 30 ans à compenser en donnant plus de sa personne, ce qu'on a enlevé aux jeunes au fil des réformes économiques déguisées en réformes pédagogiques. 30 ans de combats unitaires, a donner des jours de grève et à se féliciter le lendemain que telle fp aient pu obtenir qui un changement de catégorie ( infirmières, gardiens de prison....), qui de nouvelles primes ou indemnités...et en ce qui me concerne tren
quinze ans de train ou, en silence, j'entends infirmière, personnel de la DDE, des rectorat ( et oui, pardon), dire pas du tout silencieusement que les profs sont bien assez payés. Puis, sortant de la gare, arriver en salle des profs et entendre mes collègues cirer les chaussures de tous ces gens. Trente ans d'observation durant lesquel nos salaires sont passés sous la catégorie B. Les autres n'ont pas peur de la boue, ni de mettre les mains dedans pour tirer la couverture a eux. On ne peut pas être adepte du sacrifice, de l'abnégation ET être respectés. Malheureusement ces qualités morale n'inspirent pas le respect. On nous prend pour des rigolots, voilà tout. Et ce me fait mal.

C'est tout à fait vrai.

Graisse-Boulons a écrit:

Dorine a écrit:

Graisse-Boulons a écrit:

Malavita a écrit:

La remontée se fait à 9 h 15 précise (source un CDE). Donc si vous voulez être compté dans les chiffres annoncés dans les journaux, il faut se signaler avant cette heure-là. C'est ce que j'ai fait jeudi.

Oui c'est ça: on fait le compte des absents de la première heure de cours de la journée et ça remonte. C'est ce qui constitue le " nombre de grévistes"... Mais le " vrai" nombre de grveviste est bien connu au final puisqu'un jour de salaire est retenu a tous les grévistes....et bien sachant cela, certains font cours et demandent à ce qu'on leur fasse sauter une journée de salaire....par culpabilité....alors que tout le monde s'en f! L'ensemble de la société, parents compris veux surtout que les jeunes soient gardés, et payer pas trop d'impôt. Le prof qui s'inflige ça, c'est une mouche que n'ose pas péter sur une bouse.

Je retiens l'expression mais je laisse glisser... Ça peut faire du bien de se défouler...

Ce n'est pas personnel. C'est la vulnérabilité de la profession qui m'exaspère. 30 ans à se sacrifier, 30 ans à compenser en donnant plus de sa personne, ce qu'on a enlevé aux jeunes au fil des réformes économiques déguisées en réformes pédagogiques. 30 ans de combats unitaires, a donner des jours de grève et à se féliciter le lendemain que telle fp aient pu obtenir qui un changement de catégorie ( infirmières, gardiens de prison....), qui de nouvelles primes ou indemnités...et en ce qui me concerne tren
quinze ans de train ou, en silence, j'entends infirmière, personnel de la DDE, des rectorat ( et oui, pardon), dire pas du tout silencieusement que les profs sont bien assez payés. Puis, sortant de la gare, arriver en salle des profs et entendre mes collègues cirer les chaussures de tous ces gens. Trente ans d'observation durant lesquel nos salaires sont passés sous la catégorie B. Les autres n'ont pas peur de la boue, ni de mettre les mains dedans pour tirer la couverture a eux. On ne peut pas être adepte du sacrifice, de l'abnégation ET être respectés. Malheureusement ces qualités morale n'inspirent pas le respect. On nous prend pour des rigolots, voilà tout. Et ce me fait mal.

Si tu tiens vraiment à répéter sur la moitié des fils que nous sommes «la risée des autres fonctionnaires» et que «les autres s'en tirent mieux que nous», pourrais-tu au moins le faire dans une orthographe qui tienne la route ? Ça pique franchement les yeux.

Cath a écrit:

Graisse-Boulons a écrit:

Dorine a écrit:

Graisse-Boulons a écrit:
Oui c'est ça: on fait le compte des absents de la première heure de cours de la journée et ça remonte. C'est ce qui constitue le " nombre de grévistes"... Mais le " vrai" nombre de grveviste est bien connu au final puisqu'un jour de salaire est retenu a tous les grévistes....et bien sachant cela, certains font cours et demandent à ce qu'on leur fasse sauter une journée de salaire....par culpabilité....alors que tout le monde s'en f! L'ensemble de la société, parents compris veux surtout que les jeunes soient gardés, et payer pas trop d'impôt. Le prof qui s'inflige ça, c'est une mouche que n'ose pas péter sur une bouse.

Je retiens l'expression mais je laisse glisser... Ça peut faire du bien de se défouler...

Ce n'est pas personnel. C'est la vulnérabilité de la profession qui m'exaspère. 30 ans à se sacrifier, 30 ans à compenser en donnant plus de sa personne, ce qu'on a enlevé aux jeunes au fil des réformes économiques déguisées en réformes pédagogiques. 30 ans de combats unitaires, a donner des jours de grève et à se féliciter le lendemain que telle fp aient pu obtenir qui un changement de catégorie ( infirmières, gardiens de prison....), qui de nouvelles primes ou indemnités...et en ce qui me concerne tren
quinze ans de train ou, en silence, j'entends infirmière, personnel de la DDE, des rectorat ( et oui, pardon), dire pas du tout silencieusement que les profs sont bien assez payés. Puis, sortant de la gare, arriver en salle des profs et entendre mes collègues cirer les chaussures de tous ces gens. Trente ans d'observation durant lesquel nos salaires sont passés sous la catégorie B. Les autres n'ont pas peur de la boue, ni de mettre les mains dedans pour tirer la couverture a eux. On ne peut pas être adepte du sacrifice, de l'abnégation ET être respectés. Malheureusement ces qualités morale n'inspirent pas le respect. On nous prend pour des rigolots, voilà tout. Et ce me fait mal.

C'est tout à fait vrai.

Je suis d'accord aussi avec ce constat.

Rencontre parents/profs mardi 28 dans mon établissement.
Mais tant pis, je serai en grève. Justement, si cela peut agacer ou bouleverser un peu, c'est aussi l'intérêt d'une grève !

Alors chez nous, la rencontre parents-profs devait avoir lieu jeudi dernier, or, pour "respecter le droit de grève de chacun" (je cite la direction), elle a été reportée à la semaine qui vient.
Par contre, la journée portes ouvertes de mardi après-midi (eh oui, un après-midi de semaine, ça ne fait qu'environ 10 1/2 journées de cours qui ont sauté depuis le début de l'année pour "notre école faisons la ensemble") est maintenue sans un mot, visiblement c'est plus important que le "respect du droit de grève de chacun".

Graisse-Boulons a écrit:

ipomee a écrit:Il me semble pourtant qu'on a le droit de faire grève une partie de la journée, comme partout. Sauf que dans notre cas on nous enlève 1/30e du salaire.

Oui. J'ai vu ici que ce principe était desaprouvé par l'Europe. Personne n'en parle promis ici. Qui a attiré l'attention de l'Europe là dessus? Nos syndicats ? Qu'elle suite? Est-ce que quelqu'un en sait plus?

La solution c'est la saisie de la Cour Europeenne des droits de l'homme dont les arrêts s'imposent aux Etats.

Pas de grève cette fois, trop d'obligations ce jour-là. Dans mon coin, aucune manifestation ne semble prévue.
J'espère que les collègues qui n'ont fait que celle de jeudi dernier prendront la suite, certains semblaient remontés.

DaphNenya a écrit:Alors chez nous, la rencontre parents-profs devait avoir lieu jeudi dernier, or, pour "respecter le droit de grève de chacun" (je cite la direction), elle a été reportée à la semaine qui vient.
Par contre, la journée portes ouvertes de mardi après-midi (eh oui, un après-midi de semaine, ça ne fait qu'environ 10 1/2 journées de cours qui ont sauté depuis le début de l'année pour "notre école faisons la ensemble") est maintenue sans un mot, visiblement c'est plus important que le "respect du droit de grève de chacun".

Je trouve cette décision plutôt cohérente.

Il me semble plus important de décaler une réunion parents-profs un jour de grève qu'une journée portes ouvertes.
Dans le premier cas, certains collègues seraient tentés d'être présents parce que c'est important pour eux ou bien leur absence pour être embêtante pour des parents soucieux de vouloir rencontrer un enseignant en particulier.
Dans le second cas, on peut faire avec les moyens du bord, quit à fermer quelques stands initialement prévus. Les enseignants sont plus facilement "remplaçables"

Si on tient compte des préavis de grève pour la vie de l'établissement, on peut tout laisser tomber pour quelques semaines...

J'aimerais faire grève, mais là, je ne peux vraiment pas... j'ai galéré pour trouver des créneaux d'initiation au latin et au grec pour toutes les classes de 4e et 6e, et il y en a qui tombent de mardi. J'ai déjà repoussé des dates pour pouvoir faire grève, mais là, j'atteins la limite en termes d'organisation, parce qu'il faut que tout soit bouclé avant les vacances. Si je le peux, je rejoindrai la manif en sortant du collège.

Enaeco a écrit:

DaphNenya a écrit:Alors chez nous, la rencontre parents-profs devait avoir lieu jeudi dernier, or, pour "respecter le droit de grève de chacun" (je cite la direction), elle a été reportée à la semaine qui vient.
Par contre, la journée portes ouvertes de mardi après-midi (eh oui, un après-midi de semaine, ça ne fait qu'environ 10 1/2 journées de cours qui ont sauté depuis le début de l'année pour "notre école faisons la ensemble") est maintenue sans un mot, visiblement c'est plus important que le "respect du droit de grève de chacun".

Je trouve cette décision plutôt cohérente.

Il me semble plus important de décaler une réunion parents-profs un jour de grève qu'une journée portes ouvertes.
Dans le premier cas, certains collègues seraient tentés d'être présents parce que c'est important pour eux ou bien leur absence pour être embêtante pour des parents soucieux de vouloir rencontrer un enseignant en particulier.
Dans le second cas, on peut faire avec les moyens du bord, quit à fermer quelques stands initialement prévus. Les enseignants sont plus facilement "remplaçables"

Si on tient compte des préavis de grève pour la vie de l'établissement, on peut tout laisser tomber pour quelques semaines...

Chez moi, c'est plutôt une incitation à faire grève, vu l'enthousiasme collectif pour cette journée

quattro a écrit:

Graisse-Boulons a écrit:

ipomee a écrit:Il me semble pourtant qu'on a le droit de faire grève une partie de la journée, comme partout. Sauf que dans notre cas on nous enlève 1/30e du salaire.

Oui. J'ai vu ici que ce principe était desaprouvé par l'Europe. Personne n'en parle promis ici. Qui a attiré l'attention de l'Europe là dessus? Nos syndicats ? Qu'elle suite? Est-ce que quelqu'un en sait plus?

La solution c'est la saisie de la Cour Europeenne des droits de l'homme dont les arrêts  s'imposent aux Etats.

" Hormis ici" je voulais écrire ! Je voulais savoir qui avait porté cette question au niveau européen : je suppose que si on a l'avis de l'Europe, c'est que quelqu'un a demandé une analyse de la chose, qui? ... personne ne donne des avis comme ça, sans être saisi si?

Graisse-Boulons a écrit:

quattro a écrit:

Graisse-Boulons a écrit:

ipomee a écrit:Il me semble pourtant qu'on a le droit de faire grève une partie de la journée, comme partout. Sauf que dans notre cas on nous enlève 1/30e du salaire.

Oui. J'ai vu ici que ce principe était desaprouvé par l'Europe. Personne n'en parle promis ici. Qui a attiré l'attention de l'Europe là dessus? Nos syndicats ? Qu'elle suite? Est-ce que quelqu'un en sait plus?

La solution c'est la saisie de la Cour Europeenne des droits de l'homme dont les arrêts  s'imposent aux Etats.

" Hormis ici" je voulais écrire ! Je voulais savoir qui avait porté cette question au niveau européen : je suppose que si on a l'avis de l'Europe, c'est que quelqu'un a demandé une analyse de la chose, qui? ... personne ne donne des avis comme ça, sans être saisi si?

C'est le conseil européen des droits sociaux (organe du conseil de l'Europe) qui a donné un avis à la demande de la CGT.

Ce n'est pas un jugement de la cour de justice de l'union européenne ni de la cour europeenne des droits de l'homme. Cet avis n'est donc pas du tout contraignant pour l'état français.