Qui signerait le pacte ?
- GaliNéoFidèle du forum
Il n'y a plus de pacte ! C'est terminé. Hier le président n'a rien annoncé en ce sens, mis à part les remplacements et les fermetures de classes.
- DanskaProphète
Mais où as-tu vu que le président était censé parler du pacte hier ?
- GaliNéoFidèle du forum
Danska a écrit:Mais où as-tu vu que le président était censé parler du pacte hier ?
Il était sensé parler de ses réformes qui allaient donner un nouvel élan au pays. Son objectif était de tourner la page. Pour lui, la réforme des retraites est validée, c'est de l'histoire ancienne. Il a parlé de l'éducation nationale mais pas une seule fois le mot "pacte" n'a été entendu. De plus, il n'y a plus aucune réunion de prévue entre les syndicats et notre ministre. DONC, j'en conclus que le pacte est mort et enterré. Tu veux prendre le pari ?
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¡ Hermano ! Dale gracias a Dios, que lo que tienes en la mano, no lo tienes por todo el año...
- A TuinVénérable
Ils n'ont qu'à mettre le principe de brigade qu'il y a dans le primaire, ou demander à ce qu'une personne de chaque établissement communique par mail les créneaux dispos pour des remplacements aux enseignants car ce n'est pas fait, ou très peu.
Simple et facilitateur, il n'y a pas besoin d'usine à gaz. Les gens intéressés feraient, quand ils ont envie, s'ils ont le temps, et voilà.
Simple et facilitateur, il n'y a pas besoin d'usine à gaz. Les gens intéressés feraient, quand ils ont envie, s'ils ont le temps, et voilà.
- CasparProphète
GaliNéo a écrit:Danska a écrit:Mais où as-tu vu que le président était censé parler du pacte hier ?
Il était sensé parler de ses réformes qui allaient donner un nouvel élan au pays. Son objectif était de tourner la page. Pour lui, la réforme des retraites est validée, c'est de l'histoire ancienne. Il a parlé de l'éducation nationale mais pas une seule fois le mot "pacte" n'a été entendu. De plus, il n'y a plus aucune réunion de prévue entre les syndicats et notre ministre. DONC, j'en conclus que le pacte est mort et enterré. Tu veux prendre le pari ?
J'en conclus surtout qu'il est au-dessus de ce genre de détails sans importance (pour lui), mais il est possible que le pacte soit enterré je ne sais pas, ou édulcoré pour que le ministre ne perde pas la face.
- GaliNéoFidèle du forum
Caspar a écrit:J'en conclus surtout qu'il est au-dessus de ce genre de détails sans importance (pour lui), mais il est possible que le pacte soit enterré je ne sais pas, ou édulcoré pour que le ministre ne perde pas la face.
Tu as tellement raison, malheureusement...
Il n'y a plus qu'à attendre le prochain quinquennat pour avoir des augmentations de rémunérations, et pour nous contractuels espérons à ce moment-là que nous serons payés plus que le SMIC, parce qu'à cette allure ce sera financièrement plus intéressant d'être smicard que contractuel, à moins de passer le concours évidemment.
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- LefterisEsprit sacré
Parcours rapide du fil, pas tout lu depuis ma dernière visite. Je ne sais pas si pacte il y aura,mais cette histoire de remplacements qui est au centre de l'idéologie (et cache bien autre chose) peut se faire par rapidement, par décret. Ca peut passer par décret , nouveau coup de canif dans le statut, aussi bien que par des mesures incitatives ( trente deniers par-ci par-là, ou rétorsives ( mauvais EDT, notation pourrie bloquant la HC...). La mise en oeuvre, ce n'est pas forcément compliqué : un mien très proche parent -je radote, je l'ai déjà dit- a enseigné dans plusieurs pays dont l'Australie (pas si vieux, environ 6 ans), où les professeurs sont bloqués sur place, et doivent remplacer tout le monde au pied levé. Un professeur assume des rôles de hiérarchie intermédiaire, et désigne les remplaçants. Il faut lui demander si l'on veut sortir pour une urgence (aller chez le dentiste par exemple). Comme tout le monde peut remplacer tout le monde, dans n'importe quelle discipline, chacun est sommé de laisser des documents de travail, des cours tout prêts, des évaluations. Rien de vraiment compliqué, il suffit de décider qu'il en sera ainsi, et ça se fait d'ailleurs dans d'autres pays. La hiérarchie intermédiaire est dans les tuyaux, la volonté de faire garderie aussi, ça peut se décider d'un coup de plume. La différence majeure entre la France et l'Australie est que là-bas, il y a beaucoup de jeunes, personne ne reste enseignant, c'est un "job" qu'on quitte dès qu'on peut à moins de se diriger vers le management scolaire. En France, il y a plus de "vieux", la moyenne d'âge monte même avec la baisse des recrutements, ça peut changer la donne.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- zigmag17Guide spirituel
Caspar a écrit:GaliNéo a écrit:Danska a écrit:Mais où as-tu vu que le président était censé parler du pacte hier ?
Il était sensé parler de ses réformes qui allaient donner un nouvel élan au pays. Son objectif était de tourner la page. Pour lui, la réforme des retraites est validée, c'est de l'histoire ancienne. Il a parlé de l'éducation nationale mais pas une seule fois le mot "pacte" n'a été entendu. De plus, il n'y a plus aucune réunion de prévue entre les syndicats et notre ministre. DONC, j'en conclus que le pacte est mort et enterré. Tu veux prendre le pari ?
J'en conclus surtout qu'il est au-dessus de ce genre de détails sans importance (pour lui), mais il est possible que le pacte soit enterré je ne sais pas, ou édulcoré pour que le ministre ne perde pas la face.
J'en conclus que ses plumes et ses conseillers ne lui ont pas encore écrit de discours incluant les mots-clés "pacte ", "SNU" et "Réforme de la voie professionnelle " puisque les trois à mon avis vont être balancés ensemble dans un fourre-tout intitulé " Refondation de l'école " ou un truc comme ça et on va prendre très cher.
- Charles-MauriceNiveau 10
Je ne partage pas votre optimisme. En parlant à 13h, il s'adresse à son électorat de retraités partisans d'un ordre rétrograde, et ignorant des détails de mise en œuvre. L'allusion aux remplacements des "profs"du jour au lendemain est une reaffirmation du bien fondé du pacte. Le recours à une formule populaire pour nous désigner, mâtinée de mépris, la simplification des problèmes de recrutement et de remplacement, liés à la question salariale, tout montre qu'il s'adresse à un électorat peu informé, crédule et convaincu. Pas au corps professoral. Il va chercher son soutien en anticipant notre refus, qu'il sait inéluctable, mais qu'il ne compte pas prendre en compte. La même méthode que pour les retraites. On est à la limite de la dictature, c'est cela qu'il faut voir.
- KeaFidèle du forum
GaliNéo a écrit:Danska a écrit:Mais où as-tu vu que le président était censé parler du pacte hier ?
Il était sensé parler de ses réformes qui allaient donner un nouvel élan au pays. Son objectif était de tourner la page. Pour lui, la réforme des retraites est validée, c'est de l'histoire ancienne. Il a parlé de l'éducation nationale mais pas une seule fois le mot "pacte" n'a été entendu. De plus, il n'y a plus aucune réunion de prévue entre les syndicats et notre ministre. DONC, j'en conclus que le pacte est mort et enterré. Tu veux prendre le pari ?
Le président n’a pas dit le mot "pacte", mais quand il a parlé des remplacements au pied levé, il parlait bien du pacte à mon avis.
En parler de façon approfondie aurait été hors-sujet (il ne s’adressait pas qu’aux enseignants) voire contre-productif (motiver quelques enseignants supplémentaires pour les manifestations du lendemain).
L’absence de réunion prévue peut être due à l’abandon du projet (je n’y crois pas mais je n’en sais rien), à un report en attendant que le sujet des retraites s’étiole, à une volonté de passage en force sur le même modèle que pour les retraites (comme E. Macron l’a prétendu hier : les syndicats n’ont rien proposé donc le texte passe épicétou)...
- CasparProphète
Lefteris a écrit:Parcours rapide du fil, pas tout lu depuis ma dernière visite. Je ne sais pas si pacte il y aura,mais cette histoire de remplacements qui est au centre de l'idéologie (et cache bien autre chose) peut se faire par rapidement, par décret. Ca peut passer par décret , nouveau coup de canif dans le statut, aussi bien que par des mesures incitatives ( trente deniers par-ci par-là, ou rétorsives ( mauvais EDT, notation pourrie bloquant la HC...). La mise en oeuvre, ce n'est pas forcément compliqué : un mien très proche parent -je radote, je l'ai déjà dit- a enseigné dans plusieurs pays dont l'Australie (pas si vieux, environ 6 ans), où les professeurs sont bloqués sur place, et doivent remplacer tout le monde au pied levé. Un professeur assume des rôles de hiérarchie intermédiaire, et désigne les remplaçants. Il faut lui demander si l'on veut sortir pour une urgence (aller chez le dentiste par exemple). Comme tout le monde peut remplacer tout le monde, dans n'importe quelle discipline, chacun est sommé de laisser des documents de travail, des cours tout prêts, des évaluations. Rien de vraiment compliqué, il suffit de décider qu'il en sera ainsi, et ça se fait d'ailleurs dans d'autres pays. La hiérarchie intermédiaire est dans les tuyaux, la volonté de faire garderie aussi, ça peut se décider d'un coup de plume. La différence majeure entre la France et l'Australie est que là-bas, il y a beaucoup de jeunes, personne ne reste enseignant, c'est un "job" qu'on quitte dès qu'on peut à moins de se diriger vers le management scolaire. En France, il y a plus de "vieux", la moyenne d'âge monte même avec la baisse des recrutements, ça peut changer la donne.
Et pendant ce temps-là cette semaine: cours d'enseignements de spécialité supprimés pour les élèves de terminale (pourquoi ? On ne sait pas) mais ils sont censés venir aux cours de tronc commun. Et la semaine dernière ? C'était le contraire: cours de tronc commun supprimés le vendredi alors que les cours de spé étaient maintenus. des heures perdues, on ne sait pas vraiment pourquoi, mais après on va nous faire ... pour des remplacements de courte durée.
- Laurent_08Niveau 5
Je suis en parfait accord avec les propos de Charles-Maurice. Nous sommes clairement à la limite de la dictature même si le mot peut paraître fort, il est au contraire pesé.
- BOU74Niveau 9
Kea a écrit:GaliNéo a écrit:Danska a écrit:Mais où as-tu vu que le président était censé parler du pacte hier ?
Il était sensé parler de ses réformes qui allaient donner un nouvel élan au pays. Son objectif était de tourner la page. Pour lui, la réforme des retraites est validée, c'est de l'histoire ancienne. Il a parlé de l'éducation nationale mais pas une seule fois le mot "pacte" n'a été entendu. De plus, il n'y a plus aucune réunion de prévue entre les syndicats et notre ministre. DONC, j'en conclus que le pacte est mort et enterré. Tu veux prendre le pari ?
Le président n’a pas dit le mot "pacte", mais quand il a parlé des remplacements au pied levé, il parlait bien du pacte à mon avis.
En parler de façon approfondie aurait été hors-sujet (il ne s’adressait pas qu’aux enseignants) voire contre-productif (motiver quelques enseignants supplémentaires pour les manifestations du lendemain).
L’absence de réunion prévue peut être due à l’abandon du projet (je n’y crois pas mais je n’en sais rien), à un report en attendant que le sujet des reraites s’étiole, à une volonté de passage en force sur le même modèle que pour les retraites (comme E. Macron l’a prétendu hier : les syndicats n’ont rien proposé donc le texte passe épicétou)...
Oui, cela pourrait être la méthode : faire fi de l'avis des syndicats...
- GaliNéoFidèle du forum
Évitez le mot dictature. Même si la méthode est rude, elle est reste légale. Ma mère (paix à son âme) a connu l'arrivée de Pinochet au pouvoir, c'était ça la dictature : arrivée au pouvoir par la force, police politique, éliminations ciblées, maintient sans cadre par la force. Ici en France rien de tout cela, Macron a été DÉMOCRATIQUEMENT élu, ne l'oubliez jamais !
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- DanskaProphète
GaliNéo a écrit:Caspar a écrit:J'en conclus surtout qu'il est au-dessus de ce genre de détails sans importance (pour lui), mais il est possible que le pacte soit enterré je ne sais pas, ou édulcoré pour que le ministre ne perde pas la face.
Tu as tellement raison, malheureusement...
Il n'y a plus qu'à attendre le prochain quinquennat pour avoir des augmentations de rémunérations, et pour nous contractuels espérons à ce moment-là que nous serons payés plus que le SMIC, parce qu'à cette allure ce sera financièrement plus intéressant d'être smicard que contractuel, à moins de passer le concours évidemment.
Si tu passais autant de temps à préparer le concours qu'à ta plaindre sur Néo, tu ne serais plus contractuel depuis longtemps.
Et tu n'as pas l'impression que les problèmes actuels dépassent largement ta situation personnelle ?
- GaliNéoFidèle du forum
Danska a écrit:GaliNéo a écrit:Caspar a écrit:J'en conclus surtout qu'il est au-dessus de ce genre de détails sans importance (pour lui), mais il est possible que le pacte soit enterré je ne sais pas, ou édulcoré pour que le ministre ne perde pas la face.
Tu as tellement raison, malheureusement...
Il n'y a plus qu'à attendre le prochain quinquennat pour avoir des augmentations de rémunérations, et pour nous contractuels espérons à ce moment-là que nous serons payés plus que le SMIC, parce qu'à cette allure ce sera financièrement plus intéressant d'être smicard que contractuel, à moins de passer le concours évidemment.
Si tu passais autant de temps à préparer le concours qu'à ta plaindre sur Néo, tu ne serais plus contractuel depuis longtemps.
Et tu n'as pas l'impression que les problèmes actuels dépassent largement ta situation personnelle ?
Si il y a bien une chose que les titulaires les plus méprisant à l'égard des contractuels m'ont appris durant cette décennie, c'est justement de baisser la tête et de regarder mon nombril puisque, n'ayant pas le concours, je n'ai pas à me plaindre. C'est ce que je fais il me semble.
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¡ Hermano ! Dale gracias a Dios, que lo que tienes en la mano, no lo tienes por todo el año...
- LefterisEsprit sacré
On peut longuement parler de la légitimité d'une constitution qui permet l'élection par un jeu de stratégies et autorise en suite des artifices non démocratiques pour faire passer des lois répondant à des intérêts privés. La démocratie a déjà pris ouvertement du plomb dans l'aile avec l'affaire du référendum européen.GaliNéo a écrit:Évitez le mot dictature. Même si la méthode est rude, elle est reste légale. Ma mère (paix à son âme) a connu l'arrivée de Pinochet au pouvoir, c'était ça la dictature : arrivée au pouvoir par la force, police politique, éliminations ciblées, maintient sans cadre par la force. Ici en France rien de tout cela, Macron a été DÉMOCRATIQUEMENT élu, ne l'oubliez jamais !
Du reste, "dictature" est devenu un mot connoté, qui fait imaginer des bruits de botte et de serrures de prison. Mais si l'on prend son sens premier, qui est celui de dicter des lois, on y est. Nous élisons des chefs dans un système de carte forcée, lesquels chefs représentent de plus en plus leur clan, ses intérêts, et non le peuple.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- DanskaProphète
GaliNéo a écrit:Danska a écrit:GaliNéo a écrit:Caspar a écrit:J'en conclus surtout qu'il est au-dessus de ce genre de détails sans importance (pour lui), mais il est possible que le pacte soit enterré je ne sais pas, ou édulcoré pour que le ministre ne perde pas la face.
Tu as tellement raison, malheureusement...
Il n'y a plus qu'à attendre le prochain quinquennat pour avoir des augmentations de rémunérations, et pour nous contractuels espérons à ce moment-là que nous serons payés plus que le SMIC, parce qu'à cette allure ce sera financièrement plus intéressant d'être smicard que contractuel, à moins de passer le concours évidemment.
Si tu passais autant de temps à préparer le concours qu'à ta plaindre sur Néo, tu ne serais plus contractuel depuis longtemps.
Et tu n'as pas l'impression que les problèmes actuels dépassent largement ta situation personnelle ?
Si il y a bien une chose que les titulaires les plus méprisant à l'égard des contractuels m'ont appris durant cette décennie, c'est justement de baisser la tête et de regarder mon nombril puisque, n'ayant pas le concours, je n'ai pas à me plaindre. C'est ce que je fais il me semble.
Mais bien sûr, c'est la faute des titulaires si tu ne passes pas les concours
Bref, passons, il y a plus important - et sans doute plus intéressant.
- LemmyKHabitué du forum
C'est quand même un joli foutoir! Je suis admiratif de toutes les c****ries qu'ils font.Caspar a écrit:
Et pendant ce temps-là cette semaine: cours d'enseignements de spécialité supprimés pour les élèves de terminale (pourquoi ? On ne sait pas) mais ils sont censés venir aux cours de tronc commun. Et la semaine dernière ? C'était le contraire: cours de tronc commun supprimés le vendredi alors que les cours de spé étaient maintenus. des heures perdues, on ne sait pas vraiment pourquoi, mais après on va nous faire ... pour des remplacements de courte durée.
- CasparProphète
LemmyK a écrit:C'est quand même un joli foutoir! Je suis admiratif de toutes les c****ries qu'ils font.Caspar a écrit:
Et pendant ce temps-là cette semaine: cours d'enseignements de spécialité supprimés pour les élèves de terminale (pourquoi ? On ne sait pas) mais ils sont censés venir aux cours de tronc commun. Et la semaine dernière ? C'était le contraire: cours de tronc commun supprimés le vendredi alors que les cours de spé étaient maintenus. des heures perdues, on ne sait pas vraiment pourquoi, mais après on va nous faire ... pour des remplacements de courte durée.
Je ne sais pas si c'est de l'incompétence, de la négligence, le résultat de luttes entre factions au ministère, une forme de management par le stress même si je penche quand même pour la première solution (il y a aussi une forme de clientélisme là-dedans: les élèves avaient décidé de ne pas venir jeudi et vendredi pour réviser donc le ministre se fend d'un message deux jours avant pour faire style "c'est moi qui décide" et fait plaisir aux élèves).
- Charles-MauriceNiveau 10
C'était précisément dans cette acception que je l'entendais, quand le chef gouverne par ordonnance contre l'intérêt supérieur de la nation. On est là.Lefteris a écrit:On peut longuement parler de la légitimité d'une constitution qui permet l'élection par un jeu de stratégies et autorise en suite des artifices non démocratiques pour faire passer des lois répondant à des intérêts privés. La démocratie a déjà pris ouvertement du plomb dans l'aile avec l'affaire du référendum européen.GaliNéo a écrit:Évitez le mot dictature. Même si la méthode est rude, elle est reste légale. Ma mère (paix à son âme) a connu l'arrivée de Pinochet au pouvoir, c'était ça la dictature : arrivée au pouvoir par la force, police politique, éliminations ciblées, maintient sans cadre par la force. Ici en France rien de tout cela, Macron a été DÉMOCRATIQUEMENT élu, ne l'oubliez jamais !
Du reste, "dictature" est devenu un mot connoté, qui fait imaginer des bruits de botte et de serrures de prison. Mais si l'on prend son sens premier, qui est celui de dicter des lois, on y est. Nous élisons des chefs dans un système de carte forcée, lesquels chefs représentent de plus en plus leur clan, ses intérêts, et non le peuple.
- LeclochardEmpereur
Charles-Maurice a écrit:C'était précisément dans cette acception que je l'entendais, quand le chef gouverne par ordonnance contre l'intérêt supérieur de la nation. On est là.Lefteris a écrit:On peut longuement parler de la légitimité d'une constitution qui permet l'élection par un jeu de stratégies et autorise en suite des artifices non démocratiques pour faire passer des lois répondant à des intérêts privés. La démocratie a déjà pris ouvertement du plomb dans l'aile avec l'affaire du référendum européen.GaliNéo a écrit:Évitez le mot dictature. Même si la méthode est rude, elle est reste légale. Ma mère (paix à son âme) a connu l'arrivée de Pinochet au pouvoir, c'était ça la dictature : arrivée au pouvoir par la force, police politique, éliminations ciblées, maintient sans cadre par la force. Ici en France rien de tout cela, Macron a été DÉMOCRATIQUEMENT élu, ne l'oubliez jamais !
Du reste, "dictature" est devenu un mot connoté, qui fait imaginer des bruits de botte et de serrures de prison. Mais si l'on prend son sens premier, qui est celui de dicter des lois, on y est. Nous élisons des chefs dans un système de carte forcée, lesquels chefs représentent de plus en plus leur clan, ses intérêts, et non le peuple.
Et contre l’opinion de 80% de la population et la majorité de l’assemblée. C’est complètement inadmissible.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- Clecle78Bon génie
Tu es insupportable que ce soit sur ce fil ou sur l'autre. Je trouve tout le monde bien patient avec toi parce que tu te plains justement sans arrêt. Tu critiques tout et tout le monde mais tu ne fais rien, ni concours, ni grève, ni manif. A un moment ça commence à bien faire ...GaliNéo a écrit:Danska a écrit:GaliNéo a écrit:Caspar a écrit:J'en conclus surtout qu'il est au-dessus de ce genre de détails sans importance (pour lui), mais il est possible que le pacte soit enterré je ne sais pas, ou édulcoré pour que le ministre ne perde pas la face.
Tu as tellement raison, malheureusement...
Il n'y a plus qu'à attendre le prochain quinquennat pour avoir des augmentations de rémunérations, et pour nous contractuels espérons à ce moment-là que nous serons payés plus que le SMIC, parce qu'à cette allure ce sera financièrement plus intéressant d'être smicard que contractuel, à moins de passer le concours évidemment.
Si tu passais autant de temps à préparer le concours qu'à ta plaindre sur Néo, tu ne serais plus contractuel depuis longtemps.
Et tu n'as pas l'impression que les problèmes actuels dépassent largement ta situation personnelle ?
Si il y a bien une chose que les titulaires les plus méprisant à l'égard des contractuels m'ont appris durant cette décennie, c'est justement de baisser la tête et de regarder mon nombril puisque, n'ayant pas le concours, je n'ai pas à me plaindre. C'est ce que je fais il me semble.
- henrietteMédiateur
GaliNéo n'est temporairement plus en mesure de vous répondre, merci de ne plus commenter ses messages.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- DrulakNiveau 3
Pas convaincu par la mise au silence forcée... Il dit des choses qui nous paraissent grotesques mais sa situation correspond à une part de réalité de certains enseignants.
- henrietteMédiateur
@Drulak : Merci de relire la charte. Les commentaires, questionnements ou contestations concernant les actions de la modération du forum se font exclusivement en MP.
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