Premières propositions de revalorisation "socle" et "pacte"

Les heures de RCD ne me dérangent pas, la somme évoquée me freine beaucoup plus.

Qui veut prendre un demi sans faux-col ?

Est-ce que vous avez aussi lu que lors du dernier rendez-vous entre OS et le Ministre, il a été évoqué que l'ISOE fixe serait portée à 2000 euros ? Pour tous.

C'est bien cela qui a permis au MEN de twitter que tous les enseignants allaient être revalorisés, non ?
Une cinquantaine d'€ par mois. ( Ça il ne le précise pas.), sans cracher dessus, le compte n'y est pas...

Panta Rhei a écrit:Est-ce que vous avez aussi lu que lors du dernier rendez-vous entre OS et le Ministre, il a été évoqué que l'ISOE fixe serait portée à 2000 euros ? Pour tous.

Oui. Posté jeudi dernier

Mais du coup, la valorisation "socle" est maintenue ou bien, vu que c'est à enveloppe constante, les anciennes hypothèses sont laissées de côté ?

J’ai entendu dire que concernant la revalorisation du socle, l’hypothèse C est privilégiée. Je ne trouve pas d’information concernant cette hypothèse. Des informations de votre côté ?

Leur jargon est insupportable, on ne comprend rien. C'est fait exprès non ?

Isis39 a écrit:

Enaeco a écrit:

Isis39 a écrit:Si demi pacte rime avec obligation de RCD, ça sera toujours non.

Même pour 5h dans l'année ?
(Question rhétorique. Si pour toi c'est un non de principe, d'autres ne feront pas tant la fine bouche pour conserver leur mission et un peu d'argent en plus.

Par principe je ne signerai pas si l'on peut m'imposer des RCD.

Je l'ai bien compris à travers tes interventions, d'où la suite de ma phrase : d'autres seront moins catégoriques dans un tel cas de figure.
Ce pacte n'a pas vocation à faire l'unanimité.

Isis39 a écrit:

Panta Rhei a écrit:Est-ce que vous avez aussi lu que lors du dernier rendez-vous entre OS et le Ministre, il a été évoqué que l'ISOE fixe serait portée à 2000 euros ? Pour tous.

Oui. Posté jeudi dernier

En définitive, on tombe à + 50 € pour tout le monde ? Comment le Ministre compte faire passer ça pour une revalorisation socle moyenne de 10 % ?

Dans l’hypothèse B, le minimum de revalorisation (quand il y avait revalorisation) était à 35e. Ainsi, si tous les personnels sont augmentés de 50e (je ne suis pas sûr d’avoir compris), le ministère gagne de l’argent par rapport aux hypothèses A et B, nan ?
Ce sont les syndicats qui ont proposés cette hypothèse C… que dire ….

Décidemment, il est plus facile de nous mépriser que de nous augmenter. Du coup, le pacte : j'en prends deux, je fais de la garderie 144H et j'encaisse.

Sinon on peut se révolter et faire sans école pendant un mois...

En pleine période d'inflation croissante en plus, où sur les plateaux tv il est question de transformer les chèques énergie/alimentaire en augmentation de salaire car la hausse sera pérenne... Mais quelle galère ! Que faire ?

SVTPhotosynthèse a écrit:Dans l’hypothèse B, le minimum de revalorisation (quand il y avait revalorisation) était à 35e. Ainsi, si tous les personnels sont augmentés de 50e (je ne suis pas sûr d’avoir compris), le ministère gagne de l’argent par rapport aux hypothèses A et B, nan ?
Ce sont les syndicats qui ont proposés cette hypothèse C… que dire ….

L'hyporhèse C est à hauteur de la prime d'attractivité de l'hypothèse A pour les 1ers échelons, si j'en crois les CR de la réunion...
On n'aura rien de clair avant le 13 mars, même si des propositions sur le pacte
seraient divulguées le 6.

Ananké a écrit:Mais alors les hypothèses A et B sont passées à la trappe ? Ou ce gloubi-boulga concerne les charges "en plus" ?

Il y a la revalorisation socle d'un côté pour tous et le pacte de l'autre sur base du volontariat.
Enfin quand je dis pour tous, ce n'est pas la même somme pour tous hein...
Quant au pacte, le ministère semble perdu et va finir par nous proposer de faire ce que l'on fait déjà..

Tout est ici :
https://snalc.fr/revalorisation-des-enseignants-concertation-2023/

Les RDC, actuellement, pourquoi pas.
Première chose : un prof absent, une heure en moins par classe, pas important, lorsque c'est le prof de matière pro qui est absent (ou, j'imagine, je ne le peux pour le général, mais dans une filière littéraire le prof de français - mais c'est vrai qu'il n'y a plus de filière), c'est la moitié de l'EDT qui saute

Deuxième chose : c'est important pour la garderie au collège (je ne dénigre pas le collège en utilisant le terme "garderie", c'est pour signifier qu'en lycée les élèves sont libérés, les collégiens, on doit les "garder" durant la journée...).

Troisième chose : si l'absence se poursuit, il ne faut pas oublier que le non remplacement est aussi le fruit d'une politique nationale (nous n'avons pas entendu les recteurs protester contre) qui a eu pour conséquence d'assécher le vivier des TZR, maintenant même le vivier des contractuels, et que cela conduit à ne pas remplacer les arrêts de deux semaines. Est-ce la faute des enseignants ?

Quand je vois, cette année, pire encore que les autres, les difficultés pour les heures à remplacer (des postes entiers et sur la longue durée) le travail que font les CDE pour trouver en interne (en externe, ce n'est plus possible, les TZR comme les contractuels étant siphonnés) des titulaires en poste mais qui font entre 20 et 23h (merci Blanquer), c'est l'enfer.

Alors, demain, après la réforme, ils ne pourront recruter que dans le volant des collègues qui auront signé "le pacte" ? Ou alors proposé à ceux qui n'auront pas signé des heures moins payées ? Alors que déjà ils ne trouvent pas ou les volontaires ou les moyens de concilier les EDT de ceux qui veulent bien et de ceux qui peuvent en terme d'EDT ?


Un témoignage tout frais, hier.

Dans un établissement proche mais qui n'est pas le mien. Une collègue est en arrêt. Elle enseigne à des apprentis du GRETA. Les heures en apprentissage sont dues. Elle ne peut pour l'instant être remplacée. On a demandé à un autre collègue de remplacer la collègue sur ces heures de GRETA mais sur les heures (pas le choix) qu'il effectue en formation initiale. Donc, on supprime des heures de cours aux élèves en formation initiale, cela ne pose pas de problème (pas visible officiellement) pour favoriser les apprentis à qui les heures sont dues ! Par contre les heures que cette collègue en arrêt ne peut effectuer en formation initiale ne sont pas remplacées. Les élèves en formation initiale sont donc deux fois pénalisés (heures non remplacées pour certaines classes, heures supprimées pour être allouées aux élèves en apprentissage).


La cause du non remplacement elle vient de la politique de l'Etat. C'est lui qui n'assume rien.
Le "pacte" ne va rien arranger. Il va aggraver les conséquences d'une politique désastreuse des postes et donc du remplacement.

Pour compléter le document de Isis. Voici la synthèse de la dernière proposition. Elle est beaucoup moins claire que les hypothèses A et B.

Toujours pas très clair. 10 ans d’ancienneté, ça ne veut rien dire.

Jacq a écrit:Les RDC, actuellement, pourquoi pas.
Première chose : un prof absent, une heure en moins par classe, pas important, lorsque c'est le prof de matière pro qui est absent (ou, j'imagine, je ne le peux pour le général, mais dans une filière littéraire le prof de français - mais c'est vrai qu'il n'y a plus de filière), c'est la moitié de l'EDT qui saute

Deuxième chose : c'est important pour la garderie au collège (je ne dénigre pas le collège en utilisant le terme "garderie", c'est pour signifier qu'en lycée les élèves sont libérés, les collégiens, on doit les "garder" durant la journée...).

Troisième chose : si l'absence se poursuit, il ne faut pas oublier que le non remplacement est aussi le fruit d'une politique nationale (nous n'avons pas entendu les recteurs protester contre) qui a eu pour conséquence d'assécher le vivier des TZR, maintenant même le vivier des contractuels, et que cela conduit à ne pas remplacer les arrêts de deux semaines. Est-ce la faute des enseignants ?

Quand je vois, cette année, pire encore que les autres, les difficultés pour les heures à remplacer (des postes entiers et sur la longue durée) le travail que font les CDE pour trouver en interne (en externe, ce n'est plus possible, les TZR comme les contractuels étant siphonnés) des titulaires en poste mais qui font entre 20 et 23h (merci Blanquer), c'est l'enfer.

Alors, demain, après la réforme, ils ne pourront recruter que dans le volant des collègues qui auront signé "le pacte" ? Ou alors proposé à ceux qui n'auront pas signé des heures moins payées ? Alors que déjà ils ne trouvent pas ou les volontaires ou les moyens de concilier les EDT de ceux qui veulent bien et de ceux qui peuvent en terme d'EDT ?

Pour la garderie il y a la permanence surveillée par les AED.

Jenny a écrit:Toujours pas très clair. 10 ans d’ancienneté, ça ne veut rien dire.

Oh, mais tu sais, les gens qui ne sont pas à l'EN ne comprennent rien à son fonctionnement.

Oups, c'est un document du MEN.
Ils devraient savoir que nos carrières sont - encore- découpées en échelons...

Ou bien ce document ne s'adresse pas du tout à nous, ou bien c'est - encore - du foutage de ... comme d'habitude

hypnos a écrit:Pour compléter le document de Isis. Voici la synthèse de la dernière proposition. Elle est beaucoup claire que les hypothèses A et B.

Plus clair, je ne trouve pas ; dans les hypothèses A et B, on avait une grille qui donnait l'augmentation nette pour chaque échelon. Là, passé l'échelon 8, on ne sait plus trop, si ce n'est que l'ISOE fixe prend environ 50€ nets pour tous...

Que c'est compliqué...

En 2023, le budget de l'EN augmente de 3,6 milliards d'euros. Je propose de revaloriser tous les enseignants de 350 euros bruts par mois.
Il suffit de rajouter les points sur la grille.
On dépasse même les 10% d'augmentation promis.

Insuffisant, certes, mais simple et net.

J'avais oublié le mot "moins". J'ai édité mon message.

Oui, voilà, la proposition de beaverforever est simple. C'est quoi le problème avec cette augmentation faible mais claire ?!

Le problème que j'y vois c'est qu'il n'y a pas que les profs à revaloriser dans l'éducation. Il y a aussi les AED, les AESH, les psy-EN, les CPE, les assistant•es social•es, etc.

L'enveloppe budgétaire allouée à la revalorisation des métiers de l'éducation est donc insuffisante et il faut commencer par là.

Et ensuite la revalorisation ne doit pas conduire à écraser les carrières.

Ces deux points ne sont pas négociables.

Tangleding a écrit:Le problème que j'y vois c'est qu'il n'y a pas que les profs à revaloriser dans l'éducation. Il y a aussi les AED, les AESH, les psy-EN, les CPE, les assistant•es social•es, etc.

Tu as oublié ceux que le gouvernement estime indispensables et méritants : recteurs, IA-IPR, Perdirs.