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- A TuinVénérable
Il n'y a pas de bonne réponse à la question initiale ; c'est comme pour un enfant timide à qui certains professeurs vont dire "il faut participer plus". Je ne suis pas trop pour ces remarques, car chaque enfant est différent et chacun a sa personnalité. Par rapport au besoin d'aide dans une classe certains sont à l'aise, d'autres sont gênés du regard d'autrui. Et même si on pourrait souhaiter tous une société tolérante, l'espace scolaire n'est pas un espace serein et ne l'a jamais été. On peut pester contre cela, récuser ce constat, mettre en œuvre des éléments pour un mieux vivre ensemble mais il n'en reste pas moins que les relations entre élèves sont un reflet de la société avec son lot d'intolérance et le regard d'autrui peut être légitimement pris en compte dans la balance des choix d'une personne, selon son caractère. Il faut s'adapter progressivement à l'usage informatique, peut-être avec certains cours dans un premier temps.
- MathouneNiveau 7
Visiblement mes messages sont passés inaperçus, donc je me répète.
Mon fils est dysgraphique (vraiment, pas parce que je le protège ou autre, après rééducation de la graphie, lors des derniers tests qu’on a fait en fin de 5eme, pour décider de le passer à l’ordinateur il écrivait comme un CP/CE1 à la vitesse d’un CM1 dans le bas de la fourchette).
L’ordinateur a sauvé sa scolarité. Au collège ça allait parce qu’il compensait les cours non notés par sa mémoire, avec un PAP qui faisait qu’on lui supprimait des questions ou qu’on lui donnait du temps en plus, que les professeurs acceptaient l’absence de phrase réponse… ça c’est gâté quand il a fallu rédiger.
On l’a laissé choisir les matières où il estimait en avoir besoin, et là, en terminale, on voit bien qu’en maths et en physique, sans l’aide du PC le tiers temps ne suffit plus. Les professeurs soulignent dans les bulletins que ses notes ne sont pas à la hauteur de sa compréhension et de ses réponses orales. C’est devenu une urgence de lui forcer la main aussi dans ces matières. Cela fait bien 3 ans que j’essaie, mais je ne suis pas en classe ; j’estime que le professeur de physique qui lui a donné un sujet de devoir sur clé USB « parce que je me suis trompé, il me manque un sujet, alors comme tu as un PC, si ça ne t’embête pas tu me rendrais service en faisant le devoir sur ton PC », lui a rendu un grand service.
Mon fils est dysgraphique (vraiment, pas parce que je le protège ou autre, après rééducation de la graphie, lors des derniers tests qu’on a fait en fin de 5eme, pour décider de le passer à l’ordinateur il écrivait comme un CP/CE1 à la vitesse d’un CM1 dans le bas de la fourchette).
L’ordinateur a sauvé sa scolarité. Au collège ça allait parce qu’il compensait les cours non notés par sa mémoire, avec un PAP qui faisait qu’on lui supprimait des questions ou qu’on lui donnait du temps en plus, que les professeurs acceptaient l’absence de phrase réponse… ça c’est gâté quand il a fallu rédiger.
On l’a laissé choisir les matières où il estimait en avoir besoin, et là, en terminale, on voit bien qu’en maths et en physique, sans l’aide du PC le tiers temps ne suffit plus. Les professeurs soulignent dans les bulletins que ses notes ne sont pas à la hauteur de sa compréhension et de ses réponses orales. C’est devenu une urgence de lui forcer la main aussi dans ces matières. Cela fait bien 3 ans que j’essaie, mais je ne suis pas en classe ; j’estime que le professeur de physique qui lui a donné un sujet de devoir sur clé USB « parce que je me suis trompé, il me manque un sujet, alors comme tu as un PC, si ça ne t’embête pas tu me rendrais service en faisant le devoir sur ton PC », lui a rendu un grand service.
- DanskaProphète
Donc, si je comprends bien, les enseignants ont accepté de forcer la main à ton fils quand c'est devenu nécessaire parce qu'il n'arrivait plus à suivre et que ses notes n'étaient plus à la hauteur. Ce qui n'est pas le cas pour le fils de l'auteur de ce topic, non ?
- MathouneNiveau 7
Ce que je dis c’est que si on peut le faire plus tôt ce n’en est que mieux.
L’année de terminale n’est pas le meilleur moment pour cela, quand le jeune subit déjà le stress des épreuves de spécialités en mars et du dossier Parcoursup. Alors oui, je comprends la demande de cette mère, et j’approuve totalement les messages de Mitcindy.
Cet enfant (celui du début de la discussion) est en 6eme, les parents ont fait le nécessaire pour qu’il puisse être autonome avec son PC, donc oui, c’est maintenant qu’il faut insister, et c’est mieux si les professeurs relaient cette position des parents. En plus le PC sera d’autant plus facile à faire accepter des autres élèves que ce n’est que le tout début de l’adolescence.
L’idéal c’est de ne pas attendre une éventuelle chute des notes pour agir.
J’ajoute qu’on ne nous a pas dit ses ses cours étaient complets, juste que les notes sont (encore) bonnes, ce qui est possible en 6eme pour un élève qui écoute et comprend.
L’année de terminale n’est pas le meilleur moment pour cela, quand le jeune subit déjà le stress des épreuves de spécialités en mars et du dossier Parcoursup. Alors oui, je comprends la demande de cette mère, et j’approuve totalement les messages de Mitcindy.
Cet enfant (celui du début de la discussion) est en 6eme, les parents ont fait le nécessaire pour qu’il puisse être autonome avec son PC, donc oui, c’est maintenant qu’il faut insister, et c’est mieux si les professeurs relaient cette position des parents. En plus le PC sera d’autant plus facile à faire accepter des autres élèves que ce n’est que le tout début de l’adolescence.
L’idéal c’est de ne pas attendre une éventuelle chute des notes pour agir.
J’ajoute qu’on ne nous a pas dit ses ses cours étaient complets, juste que les notes sont (encore) bonnes, ce qui est possible en 6eme pour un élève qui écoute et comprend.
- IridianeFidèle du forum
Euh, oui, en fait si on a ignoré tes messages c’est peut être parce que le fait qu’il se soit passé ci et ça pour ton fils n’a rien à voir avec le reste du monde ? Chaque cas est particulier et je crois que personne ici ne peut affirmer avec certitude quoi que ce soit à propos du cas évoqué. La seule chose que je dis, avec plusieurs personnes, c’est que tant que l’absence de palliatif (= ordinateur, en l’espèce) n’est pas un problème, c’est absurde d’obliger qqun à l’utiliser. Si je peux marcher sans béquille, pourquoi utiliser une béquille ? Mais cela n’empêche pas que je puisse en garder une au cas ou pour le jour où j’en aurai vraiment besoin.
Je suis ravie pour toi que ton fils s’en sorte avec l’ordinateur par ailleurs. Mais ça n’est pas le propos. Quant à utiliser la ruse pour forcer l’élève à utiliser son ordinateur ça me parait un peu limite comme pratique… mais encore une fois ça n’a aucun rapport avec le sujet.
Je suis ravie pour toi que ton fils s’en sorte avec l’ordinateur par ailleurs. Mais ça n’est pas le propos. Quant à utiliser la ruse pour forcer l’élève à utiliser son ordinateur ça me parait un peu limite comme pratique… mais encore une fois ça n’a aucun rapport avec le sujet.
- A TuinVénérable
C'est bien si l'enfant maîtrise l'outil informatique.
Mais il faut voir aussi si cet enfant est autonome dans son rangement, classement et tri de documents.
J'ai cette année une élève de terminale qui utilise l'ordinateur pour ses prises de note, avec succès, mais elle est capable en parallèle de classer ses cours, et de les trier au bon endroit. Les professeurs et ses parents ne sont pas derrière elle pour lui ranger son sac et ses cahiers, porte-vue ou classeurs.
C'est une gymnastique à part entière de classer des cours dans l'ordre, et de savoir à quoi ils correspondent sur l'ordinateur.
Le mode multi-tâche ne convient déjà pas forcément à une majorité de gens sans besoin particuliers, alors pour un enfant à besoin, cela peut constituer un écueil.
Il faut déjà être en capacité d'un certain tri au quotidien, qu'un enfant de base de 11ans, pas Dys-quelque chose, pas en besoin de quoi que ce soit, pas handicapé, n'est pas forcément capable de faire tout seul et régulièrement. La jeune fille dont je parle est autonome, va sur ses 18 ans, a déjà fait de nombreux stages qui l'ont amenée à parfaire un savoir-être professionnel.
Si cet enfant est capable de cela, c'est un bon point qui ne peut que favoriser une prise en main régulière de l'ordinateur en classe.
S'il n'est pas capable, il ne le mettra pas en avant mais c'est sans doute potentiellement pour lui un motif de procrastination majeur qui l'entrave dans la mise en œuvre du dispositif.
Si les cours sont mélangés, pas classés ou collés comme il faut, cela doit lui rajouter du stress et une perte de temps en classe qui n'est pas négligeable. Même pour quelqu'un sans besoin particulier, ce n'est pas forcément évident de : à la fois trier un cahier, avoir à côté placé la feuille ou le livre à partir duquel une activité est réalisée, et écrire du cours ou les corrections qui correspondent sur un ordinateur à côté.
Rien que pour tout cela déjà, pour qu'il soit bien, il faudrait que cet enfant puisse avoir systématiquement la table double rien que pour lui pour étaler ses affaires comme il a besoin, et une prise de courant pour brancher son matériel. S'il doit s'asseoir à côté d'un autre enfant, il doit se sentir mal à l'aise, serré comme une sardine.
Si en plus le voisin parle, même avec de la bonne volonté pour se concentrer cela doit être une misère totale.
Mais il faut voir aussi si cet enfant est autonome dans son rangement, classement et tri de documents.
J'ai cette année une élève de terminale qui utilise l'ordinateur pour ses prises de note, avec succès, mais elle est capable en parallèle de classer ses cours, et de les trier au bon endroit. Les professeurs et ses parents ne sont pas derrière elle pour lui ranger son sac et ses cahiers, porte-vue ou classeurs.
C'est une gymnastique à part entière de classer des cours dans l'ordre, et de savoir à quoi ils correspondent sur l'ordinateur.
Le mode multi-tâche ne convient déjà pas forcément à une majorité de gens sans besoin particuliers, alors pour un enfant à besoin, cela peut constituer un écueil.
Il faut déjà être en capacité d'un certain tri au quotidien, qu'un enfant de base de 11ans, pas Dys-quelque chose, pas en besoin de quoi que ce soit, pas handicapé, n'est pas forcément capable de faire tout seul et régulièrement. La jeune fille dont je parle est autonome, va sur ses 18 ans, a déjà fait de nombreux stages qui l'ont amenée à parfaire un savoir-être professionnel.
Si cet enfant est capable de cela, c'est un bon point qui ne peut que favoriser une prise en main régulière de l'ordinateur en classe.
S'il n'est pas capable, il ne le mettra pas en avant mais c'est sans doute potentiellement pour lui un motif de procrastination majeur qui l'entrave dans la mise en œuvre du dispositif.
Si les cours sont mélangés, pas classés ou collés comme il faut, cela doit lui rajouter du stress et une perte de temps en classe qui n'est pas négligeable. Même pour quelqu'un sans besoin particulier, ce n'est pas forcément évident de : à la fois trier un cahier, avoir à côté placé la feuille ou le livre à partir duquel une activité est réalisée, et écrire du cours ou les corrections qui correspondent sur un ordinateur à côté.
Rien que pour tout cela déjà, pour qu'il soit bien, il faudrait que cet enfant puisse avoir systématiquement la table double rien que pour lui pour étaler ses affaires comme il a besoin, et une prise de courant pour brancher son matériel. S'il doit s'asseoir à côté d'un autre enfant, il doit se sentir mal à l'aise, serré comme une sardine.
Si en plus le voisin parle, même avec de la bonne volonté pour se concentrer cela doit être une misère totale.
- ProtonExpert
Mathoune a écrit:Ce que je dis c’est que si on peut le faire plus tôt ce n’en est que mieux.
L’année de terminale n’est pas le meilleur moment pour cela, quand le jeune subit déjà le stress des épreuves de spécialités en mars et du dossier Parcoursup. Alors oui, je comprends la demande de cette mère, et j’approuve totalement les messages de Mitcindy.
Cet enfant (celui du début de la discussion) est en 6eme, les parents ont fait le nécessaire pour qu’il puisse être autonome avec son PC, donc oui, c’est maintenant qu’il faut insister, et c’est mieux si les professeurs relaient cette position des parents. En plus le PC sera d’autant plus facile à faire accepter des autres élèves que ce n’est que le tout début de l’adolescence.
L’idéal c’est de ne pas attendre une éventuelle chute des notes pour agir.
J’ajoute qu’on ne nous a pas dit ses ses cours étaient complets, juste que les notes sont (encore) bonnes, ce qui est possible en 6eme pour un élève qui écoute et comprend.
J'ai un élève en terminale qui a un ordi et ça ne sert strictement à rien. Pour chercher un exercice, on a besoin d'un brouillon, d'un stylo, d'annoter une figure, de tester des idées ...
Donc, cette histoire d'ordi, c'est sûrement intéressant pour certaines matières (prise de notes), mais ce n'est pas l'alpha et l'omega.
Si il est trop lent à écrire et que le cours est mal noté, alors cela peut éventuellement aider.
- dandelionVénérable
J’ai eu un élève malentendant qui ne m’a pas demandé de porter le micro. J’étais remplaçante et le PP ne m’a informée qu’après que je lui ai fait part des problèmes d’attention de cet élève. Il voulait être comme les autres, ce qui est fréquent à l’adolescence, et peut même inciter certains ados à ne plus faire attention à leurs allergies ou à interrompre leur traitement.
Il se peut que l’élève mentionné ici n’ait pas besoin de l’ordinateur autant que le parent l’estime nécessaire, mais on ne peut écarter qu’il veuille se fondre dans la masse, voire qu’il veuille éviter d’être la cible de moqueries (le handicap étant une source de harcèlement, c’est aussi une piste à envisager il me semble).
Il se peut que l’élève mentionné ici n’ait pas besoin de l’ordinateur autant que le parent l’estime nécessaire, mais on ne peut écarter qu’il veuille se fondre dans la masse, voire qu’il veuille éviter d’être la cible de moqueries (le handicap étant une source de harcèlement, c’est aussi une piste à envisager il me semble).
- RandoschtroumfNiveau 10
Mon dernier (qui a un PPS) n'a pas d'ordinateur, mais s'il en avait un, les difficultés de rangement et de tri des documents ne seraient pas liées à l'ordinateur mais aux difficultés exécutives et à la fatigabilité.
Il est en 3e et je passe encore beaucoup de temps à l'aider à ranger et coller, pas pour le materner ou le coocooner, mais parce que je n'ai pas le choix (j'ai une vie en dehors des devoirs de mon fils).
Le gamin concerné peut s'en sortir actuellement parce qu'il arrive encore à compenser, au prix de beaucoup d'efforts, de fatigue, d'accompagnement à la maison, peut-être. Est-ce une raison pour ne pas mettre en place ce qui devrait l'aider?
Je trouve que l'ordinateur est souvent brandi comme la solution miracle à tout; dans le cas présent, cela ne semble pas le cas et la mise en place est réfléchie et accompagnée. Si l'élève ne s'en sort pas, il sera toujours possible de repasser au papier et stylo.
Il est en 3e et je passe encore beaucoup de temps à l'aider à ranger et coller, pas pour le materner ou le coocooner, mais parce que je n'ai pas le choix (j'ai une vie en dehors des devoirs de mon fils).
Le gamin concerné peut s'en sortir actuellement parce qu'il arrive encore à compenser, au prix de beaucoup d'efforts, de fatigue, d'accompagnement à la maison, peut-être. Est-ce une raison pour ne pas mettre en place ce qui devrait l'aider?
Je trouve que l'ordinateur est souvent brandi comme la solution miracle à tout; dans le cas présent, cela ne semble pas le cas et la mise en place est réfléchie et accompagnée. Si l'élève ne s'en sort pas, il sera toujours possible de repasser au papier et stylo.
- MathouneNiveau 7
Merci Randoschtroumph. J’en déduis qu’il faut avoir un enfant concerné pour comprendre que les aménagements demandés sont nécessaires et que le boulot des profs n’est pas de les remettre en cause parce qu’ils pensent que « jusque là, ça va ».
Dandelion, pour toi, comme pour moi, il faut un papier et un crayon pour réfléchir en maths, parce que c’est comme ça qu’on a appris et qu’on écrit sans dépenser une énergie folle sur le geste lui-même. Pour un enfant dysgraphique ou dyspraxique ce n’est pas le cas ; quand mon fils écrit à la main il se concentre tellement sur le geste, qu’il ne peut pas réfléchir en même temps.
C’est à peu près comme si tu disais que pour faire de la géométrie il faut voir la figure. Oui pour la plupart des gens, mais un aveugle peut pourtant faire de la géométrie. Pourquoi ? Parce qu’il a nécessairement développé d’autres manières d’appréhender la géométrie.
Pour le tri et le rangement, oui c’est difficile, mais il suffit d’observer le trieur de certains lycéens pour voir que ce n’est pas l’ordinateur qui est en cause.
Dandelion, pour toi, comme pour moi, il faut un papier et un crayon pour réfléchir en maths, parce que c’est comme ça qu’on a appris et qu’on écrit sans dépenser une énergie folle sur le geste lui-même. Pour un enfant dysgraphique ou dyspraxique ce n’est pas le cas ; quand mon fils écrit à la main il se concentre tellement sur le geste, qu’il ne peut pas réfléchir en même temps.
C’est à peu près comme si tu disais que pour faire de la géométrie il faut voir la figure. Oui pour la plupart des gens, mais un aveugle peut pourtant faire de la géométrie. Pourquoi ? Parce qu’il a nécessairement développé d’autres manières d’appréhender la géométrie.
Pour le tri et le rangement, oui c’est difficile, mais il suffit d’observer le trieur de certains lycéens pour voir que ce n’est pas l’ordinateur qui est en cause.
- Manu7Expert spécialisé
Mathoune, je n'ai pas d'enfant concerné, mais j'ai des élèves concernés et avec l'inclusion nous en avons de plus en plus, qui étaient exclus du système auparavant. Et j'ai changé d'avis en voyant de bonnes utulisations d'un PC, en fait ce n'est pas compliqué du tout quand on a l'habitude cela ne se remarque même pas. Dans une réunion ESS, je me souviens qu'un élève m'a contredit en disant qu'il prenait bien une partie de mes cours en note, et en effet, j'avais totalement oublié car c'est devenu naturel. C'est vrai qu'en maths ce n'est pas pratique du tout. Mais pourtant je remarque moi-même que je rédige de plus en plus directement à l'ordinateur mes corrections de devoirs et je suis de plus en plus à l'aise.
Comme c'est naturel d'avoir des lunettes, d'écrire de la main gauche, ce dernier point est intéressant l'école a été très longtemps hostile aux gauchers et de nos jours cela semble naturel, je suis persuadé que dans 20 ans, la question d'origine de ce fil n'existera plus. Ce sera aussi naturel pour un dys de suivre la scolarité avec un matériel adapté que pour un gaucher d'écrire de la main gauche. Et pourtant ma mère a très bien réussi son école avec la main gauche attachée dans le dos et elle écrit encore de la main droite c'est bien la preuve qu'avec un peu d'effort on peut remettre un gaucher dans le droit chemin !
Va-t-on attendre qu'un élève se cogne dans les portes avant de lui proposer des lunettes ? Ma question est sincère car nous travaillons avec des plans de classe effectués par les PP et certains sont encore hostiles pour installer un grand au premier rang bien qu'il soit mal-entendant.
Comme c'est naturel d'avoir des lunettes, d'écrire de la main gauche, ce dernier point est intéressant l'école a été très longtemps hostile aux gauchers et de nos jours cela semble naturel, je suis persuadé que dans 20 ans, la question d'origine de ce fil n'existera plus. Ce sera aussi naturel pour un dys de suivre la scolarité avec un matériel adapté que pour un gaucher d'écrire de la main gauche. Et pourtant ma mère a très bien réussi son école avec la main gauche attachée dans le dos et elle écrit encore de la main droite c'est bien la preuve qu'avec un peu d'effort on peut remettre un gaucher dans le droit chemin !
Va-t-on attendre qu'un élève se cogne dans les portes avant de lui proposer des lunettes ? Ma question est sincère car nous travaillons avec des plans de classe effectués par les PP et certains sont encore hostiles pour installer un grand au premier rang bien qu'il soit mal-entendant.
- MathouneNiveau 7
Merci Manu7.
C’était un peu provocateur de dire « il faut avoir un enfant concerné », mais effectivement en avoir un participe peut-être au fait que j’essaie toujours de prendre en compte mes élèves avec tiers temps ou handicap. Une année j’avais trois élèves avec un PC dans le même groupe de spé maths (et une 4eme avec un tiers temps mais pas de PC) ; à croire qu’on les avait tous groupés chez moi… au début u e des élèves avec PC n’osait pas le sortir, jusqu’à ce qu’elle voit que les autres le faisaient. Ce n’est pas miraculeux, celui qui utilisait le mieux le PC était celui que ses parents faisaient suivre par une ergothérapeute (la même que mon fils, je l’ai découvert en lisant le nom sur le PAP !), et une élève était tellement dyslexique que même en tapant ses cours ils étaient illisibles , alors je lui envoyais ma synthèse de cours ; mais le tiers temps, ça s’apprend, et l’idéal c’est d’avoir régulièrement des devoirs avec un vrai tiers temps, donc il faut que le lycée y mette du sien (dans mon lycée actuel on peut faire finir le devoir à la vie scolaire par exemple).
C’était un peu provocateur de dire « il faut avoir un enfant concerné », mais effectivement en avoir un participe peut-être au fait que j’essaie toujours de prendre en compte mes élèves avec tiers temps ou handicap. Une année j’avais trois élèves avec un PC dans le même groupe de spé maths (et une 4eme avec un tiers temps mais pas de PC) ; à croire qu’on les avait tous groupés chez moi… au début u e des élèves avec PC n’osait pas le sortir, jusqu’à ce qu’elle voit que les autres le faisaient. Ce n’est pas miraculeux, celui qui utilisait le mieux le PC était celui que ses parents faisaient suivre par une ergothérapeute (la même que mon fils, je l’ai découvert en lisant le nom sur le PAP !), et une élève était tellement dyslexique que même en tapant ses cours ils étaient illisibles , alors je lui envoyais ma synthèse de cours ; mais le tiers temps, ça s’apprend, et l’idéal c’est d’avoir régulièrement des devoirs avec un vrai tiers temps, donc il faut que le lycée y mette du sien (dans mon lycée actuel on peut faire finir le devoir à la vie scolaire par exemple).
- PurpleBannerNiveau 7
Mais, il y a 6 mois, l'élève de 6ème dont il est question au départ du fil était en CM2 non?
Comment cela se passait-il?
Comment cela se passait-il?
- MajuFidèle du forum
Sur l'utilisation du tiers temps: je surveillais au brevet une salle regroupant des élèves bénéficiant d'un tiers temps. Une partie d'entre eux venaient de mon collège, les autres d'un établissement privé connu pour prendre en charge les élèves avec des troubles de l'apprentissage divers. Ces derniers ont du temps supplémentaire pour toutes leurs évaluations de l'année. Les nôtres ont plutôt des devoirs allégés faits dans le même temps que les autres. Le jour du brevet, aucun de nos élèves n'a vraiment utilisé le tiers temps. Les autres, si.
Certaines adaptations n'ont de sens que si on apprend/s'habitue à les utiliser.
Certaines adaptations n'ont de sens que si on apprend/s'habitue à les utiliser.
- Manu7Expert spécialisé
Quand nos collégiens arrivent au lycée avec un PAP, la réponse classique c'est de dire, on va voir si tout ça est vraiment utile et si on peut faire sans c'est que finalement ce n'est pas nécessaire...
En bref, on pense qu'on peut réellement guérir les dys... Mais comme actuellement les profs sont tout de même bien informés en vrai c'est très pénible à organiser et moi aussi je trouve assez compliquer de monter un PAP surtout que dans notre académie, la procédure a encore changé. L'an dernier, faute de médecin scolaire les demandes de PAP étaient retournées à l'envoyeur. Et cette année, c'est le médecin de famille qui valide le PAP et là cela devient du clientélisme et on se retrouve avec des demandes absurdes, dans le style les dys ont un tiers donc et pas mon enfant c'est injuste donc il est dys et il a droit lui aussi au tiers temps même le médecin est d'accord !!!
En bref, on pense qu'on peut réellement guérir les dys... Mais comme actuellement les profs sont tout de même bien informés en vrai c'est très pénible à organiser et moi aussi je trouve assez compliquer de monter un PAP surtout que dans notre académie, la procédure a encore changé. L'an dernier, faute de médecin scolaire les demandes de PAP étaient retournées à l'envoyeur. Et cette année, c'est le médecin de famille qui valide le PAP et là cela devient du clientélisme et on se retrouve avec des demandes absurdes, dans le style les dys ont un tiers donc et pas mon enfant c'est injuste donc il est dys et il a droit lui aussi au tiers temps même le médecin est d'accord !!!
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