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- MathaisNiveau 2
celitian a écrit:
Dans ton projet, c'est le Plp ou le capet ?
Le Plp est peut-être plus risqué avec la volonté du gouvernement d'augmenter les stages et l'apprentissage, ce qui risque d'entraîner des suppressions d'heures de cours donc des postes en moins.
Ce doit être le CAPLP.
Avec cette volonté du gouvernement, quel serait l’impact ?
Vous avez parlé de la suppression des heures de cours et donc des postes en moins.
Est-ce que cela aurait aussi un impact sur le salaire ?
- celitianSage
Il faudrait que des collègues Plp viennent sur ton fil, ils sont certainement plus au point que moi.
Le problème n'est pas le salaire mais d'avoir son poste supprimé et d'être obligé de muter.
Par exemple, dans notre lycée, en BTS augmentation des apprentis au détriment des scolaires donc l'année prochaine suppression des groupes donc d'heures de cours et des collègues vont être, dans le meilleur des cas, en complément dans un autre établissement.
Le problème n'est pas le salaire mais d'avoir son poste supprimé et d'être obligé de muter.
Par exemple, dans notre lycée, en BTS augmentation des apprentis au détriment des scolaires donc l'année prochaine suppression des groupes donc d'heures de cours et des collègues vont être, dans le meilleur des cas, en complément dans un autre établissement.
- MathaisNiveau 2
Reine Margot a écrit:Il faut savoir que :
- tu seras peu payé au regard de tes diplômes/compétences/années d'études et sûrement beaucoup moins que dans l'aéronautique
- tu seras au pire méprisé ("ah? tu dois avoir beaucoup de vacances?" "encore en grève?") , au mieux plaint ("ça doit être dur, mon pauvre")
- les rares avantages s'amenuisent (la liberté pédagogique et l'autonomie recherchées par beaucoup sont moins possibles à l'heure du "travail d'équipe" et du "projet d'établissement", et tes vacances seront passées à corriger des copies ou préparer des cours)
- les gouvernements successifs s'attachent à faire des économies (augmentation des effectifs de classes, suppression de certaines filières) et à casser le statut de fonctionnaire (les enseignants étant les plus nombreux et jusqu'il y a peu, parmi les plus combatifs). Il est question de nous faire faire des heures supplémentaires (en plus de celles qu'on fait déjà) et autres joyeusetés comme surveiller la cour ou la cantine.
- les tâches administratives s'accumulent (pronote, réunions diverses pour tout et n'importe quoi) et le sens du métier, enseigner, justement se perd.
Si tu n'es pas effrayé par cela et que tu as une vocation en béton, tente. Certains du privé l'ont fait et ne regrettent pas, mais il ne faut pas être attaché au salaire ni aux conditions de travail.
POur finir en musique:
Merci,
Bizarrement, je ne vois pas de différence majeure entre l’éducation et mon travail actuel.
Aussi bien dans la gestion de groupe que dans l’organisation et l’administratif.
Pourtant, d’après mes collègues, j’ai commencé avec les « pires » élèves… pour ma part, ca ne m’a pas tellement changé des réunions que je peux piloter au travail…
Merci encore pour ton message.
- MathaisNiveau 2
celitian a écrit:Il faudrait que des collègues Plp viennent sur ton fil, ils sont certainement plus au point que moi.
Le problème n'est pas le salaire mais d'avoir son poste supprimé et d'être obligé de muter.
Par exemple, dans notre lycée, en BTS augmentation des apprentis au détriment des scolaires donc l'année prochaine suppression des groupes donc d'heures de cours et des collègues vont être, dans le meilleur des cas, en complément dans un autre établissement.
Sais-tu s’il est d’usage de muter un enseignant en situation de handicap avec invalidité ?
- Clecle78Bon génie
Tu peux peut-être prendre un congé sans solde ou une disponibilité pour tester en temps réel.
- MathadorEmpereur
Mathais a écrit:celitian a écrit:Il faudrait que des collègues Plp viennent sur ton fil, ils sont certainement plus au point que moi.
Le problème n'est pas le salaire mais d'avoir son poste supprimé et d'être obligé de muter.
Par exemple, dans notre lycée, en BTS augmentation des apprentis au détriment des scolaires donc l'année prochaine suppression des groupes donc d'heures de cours et des collègues vont être, dans le meilleur des cas, en complément dans un autre établissement.
Sais-tu s’il est d’usage de muter un enseignant en situation de handicap avec invalidité ?
Tu auras peut-être une priorité pour rester mais cela ne t'aidera pas, par exemple, si la section ou le LP où tu exerces ferme.
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- ProvenceEnchanteur
- turquoise5900Je viens de m'inscrire !
Bonjour,
j'ai 39 ans et je suis aussi passée du privé à l'enseignement. J'avais déjà testé l'enseignement dans le supérieur durant ma thèse, et juste après avoir arrêté ma carrière dans le privé (dans l'assurance, CAC 40 puis institutions européennes). Je ne trouvais plus de sens non plus à mon travail et j'en ai retrouvé en enseignant. Je dois avouer que l'EN est légèrement différente. J'ai eu l'agrégation en juin dernier et il est vrai que (je pense que c'est encore plus le cas l'année de stage) on ne se sent pas forcément toujours valorisé... et on peut avoir plus de travail qu'attendu, surtout les premières années. Le salaire n'est pas mirobolant, c'est vrai, mais les vacances sont différentes du privé Néanmoins j'apprécie toujours autant de voir les élèves sourire en découvrant des choses et d'être celle qui les leur fait découvrir, pour moi cela n'a pas de prix donc je ne regrette pas mon choix.
Si vous pouvez devenir PLP vous aurez en plus l'avantage que votre carrière dans le privé sera en partie reconnue pour les échelons, ce qui est appréciable (ce n'est pas mon cas :-()
Ceci étant comme d'autres j'aurais tendance à vous encourager à tester le système de disponibilité/vacations, car les LP ne sont pas forcément faciles à vivre, on aime ou on n'aime pas mais si vous êtes sûr d'aimer alors foncez
j'ai 39 ans et je suis aussi passée du privé à l'enseignement. J'avais déjà testé l'enseignement dans le supérieur durant ma thèse, et juste après avoir arrêté ma carrière dans le privé (dans l'assurance, CAC 40 puis institutions européennes). Je ne trouvais plus de sens non plus à mon travail et j'en ai retrouvé en enseignant. Je dois avouer que l'EN est légèrement différente. J'ai eu l'agrégation en juin dernier et il est vrai que (je pense que c'est encore plus le cas l'année de stage) on ne se sent pas forcément toujours valorisé... et on peut avoir plus de travail qu'attendu, surtout les premières années. Le salaire n'est pas mirobolant, c'est vrai, mais les vacances sont différentes du privé Néanmoins j'apprécie toujours autant de voir les élèves sourire en découvrant des choses et d'être celle qui les leur fait découvrir, pour moi cela n'a pas de prix donc je ne regrette pas mon choix.
Si vous pouvez devenir PLP vous aurez en plus l'avantage que votre carrière dans le privé sera en partie reconnue pour les échelons, ce qui est appréciable (ce n'est pas mon cas :-()
Ceci étant comme d'autres j'aurais tendance à vous encourager à tester le système de disponibilité/vacations, car les LP ne sont pas forcément faciles à vivre, on aime ou on n'aime pas mais si vous êtes sûr d'aimer alors foncez
- PaleoprofFidèle du forum
Bonsoir, voici ma petite expérience personnelle .... Après une vingtaine d'années dans le privé, parfois dans des secteurs d'activité et/ou fonctions réputés difficiles, j'ai passé et obtenu mon CAPES alors que j'étais encore en poste. J'ai donc démissionné de mon travail, quittant un emploi confortable à tous points de vue, mais dans lequel je m'ennuyais. Je voulais, comme plusieurs ici, "donner du sens à mon travail". J'avais la chance de vouloir muter dans une académie déficitaire en mathématiques, et ai obtenu un stage puis un poste de titulaire près de chez moi.
Les deux premières années (stage et T1) ont été "violentes" pour plusieurs raisons : travail inepte et démesuré demandé par l'ESPE (j'ai dû repasser toutes les UV, au contraire de certains M2 et produire un mémoire vide de sens dans des délais restreints, je me suis sentie infantilisée et j'ai perdu un temps précieux à suivre cours vides de toute application professionnelle), année de T1 dans un lycée "zone sensible" avec plus de la moitié de mon service en filières technologiques réputées (et effectivement, dans cet établissement), difficiles, volume de travail là encore beaucoup plus conséquent qu'imaginé....
Et puis un constat amer a fini par s'installer et me miner : horaires à rallonge (sans doute trop de perfectionnisme et aussi mon syndrôme de l'imposteur qui me pousse à toujours travailler beaucoup), y-compris pendant les vacances scolaires qui sont de ce fait réduites à peau de chagrin; élèves peu travailleurs, souvent insolents, parfois agressifs, chahut dans certaines classes ; parents de plus en plus invasifs et contestataires ; programmes ineptes et injonctions permanentes à la "bienveillance" ; ressenti de mépris de la part de l'institution, de la société, voire de mes proches (avec un déclassement social objectivé par la faiblesse du salaire, ne permettant pas de vivre décemment en RP, et pourtant Dieu sait que je suis frugale, voire "décroissante") ; discours contradictoires entre le message ministériel et la réalité, y-compris pendant la crise de la Covid....
Et puis la réforme du lycée est arrivée, plaçant les mathématiques en option, éclatant les classes, ne permettant plus un suivi adapté des élèves motivés.... Puis l'évocation de la réforme des retraites est arrivée : toutes les simulations que j'effectuais m'indiquaient que lorsque l'enseignement est une seconde partie de carrière, on ne capitalise pas assez pour obtenir une retraite décente, y-compris avec les années passées dans le privé (où, contrairement à certains préjugés, on ne commence pas toujours non plus sa carrière professionnelle à des salaires mirobolants). Et je n'évoquerais pas davantage la "gestion" de la crise Covid dans l'EN, pendant laquelle j'ai eu le sentiment d'être un animal envoyé à l'abattoir.
Je croyais gagner de la liberté d'organisation de mon travail, ne plus devoir subir des réunions tardives ou obéir à des injonctions contradictoires ou des demandes effectuées de la veille pour le lendemain.... C'était raté. Je crois que l'un des rares bénéfices que j'ai obtenus à l'EN a été de ne plus avoir de management hiérarchique (quand on n'a pas le choix de ses collaborateurs, cela peut être éprouvant) et..... le Pass'Education ! (ça, j'en ai bien profité.... !)
J'ai fini en dépression, et après un arrêt de travail de plus de six mois, suis parvenue à sortir la tête de l'eau grâce à une amie qui m'a proposé un nouveau travail dans le secteur privé.
J'ai donc démissionné de l'EN, avec un immense soulagement, et travaille de nouveau dans le privé. Je continue de faire des journées à rallonge, y-compris le soir et souvent le week-end quand il faut boucler des dossiers en urgence, je subis trois réunions sur les mêmes créneaux jusqu'à des heures tardives, je n'adhère pas toujours aux idées et directives de ma direction.... mais pour RIEN AU MONDE je ne retournerai dans l'EN, tant ma désillusion a été grande.
Je continue de consulter régulièrement Neoprofs, peut-être pour me prouver que j'ai bien fait de quitter le navire, mais de toutes façons, j'étais en train d'y laisser ma santé au sens propre du terme.
Voilà mon expérience personnelle, qui vaut ce qu'elle vaut. Réfléchis bien avant toute démission, tu n'auras peut-être pas le privilège que j'ai eu de pouvoir revenir dans le secteur privé après six années dans l'éducation nationale.
Bonne réflexion !
sans doute HS : une petite anecdote .... le Trésor Public m'a réclamé un trop perçu de salaire le ..... 23 décembre, et pour un montant de plus de 1100 euros.... cela n'a sans doute rien à voir avec le sujet, et c’est bien sûr une coïncidence, mais huit mois après mon départ, ça m’a presque fait sourire, et je me suis dit que, décidément, l'EN a toujours le sens du timing et du savoir-vivre....
Les deux premières années (stage et T1) ont été "violentes" pour plusieurs raisons : travail inepte et démesuré demandé par l'ESPE (j'ai dû repasser toutes les UV, au contraire de certains M2 et produire un mémoire vide de sens dans des délais restreints, je me suis sentie infantilisée et j'ai perdu un temps précieux à suivre cours vides de toute application professionnelle), année de T1 dans un lycée "zone sensible" avec plus de la moitié de mon service en filières technologiques réputées (et effectivement, dans cet établissement), difficiles, volume de travail là encore beaucoup plus conséquent qu'imaginé....
Et puis un constat amer a fini par s'installer et me miner : horaires à rallonge (sans doute trop de perfectionnisme et aussi mon syndrôme de l'imposteur qui me pousse à toujours travailler beaucoup), y-compris pendant les vacances scolaires qui sont de ce fait réduites à peau de chagrin; élèves peu travailleurs, souvent insolents, parfois agressifs, chahut dans certaines classes ; parents de plus en plus invasifs et contestataires ; programmes ineptes et injonctions permanentes à la "bienveillance" ; ressenti de mépris de la part de l'institution, de la société, voire de mes proches (avec un déclassement social objectivé par la faiblesse du salaire, ne permettant pas de vivre décemment en RP, et pourtant Dieu sait que je suis frugale, voire "décroissante") ; discours contradictoires entre le message ministériel et la réalité, y-compris pendant la crise de la Covid....
Et puis la réforme du lycée est arrivée, plaçant les mathématiques en option, éclatant les classes, ne permettant plus un suivi adapté des élèves motivés.... Puis l'évocation de la réforme des retraites est arrivée : toutes les simulations que j'effectuais m'indiquaient que lorsque l'enseignement est une seconde partie de carrière, on ne capitalise pas assez pour obtenir une retraite décente, y-compris avec les années passées dans le privé (où, contrairement à certains préjugés, on ne commence pas toujours non plus sa carrière professionnelle à des salaires mirobolants). Et je n'évoquerais pas davantage la "gestion" de la crise Covid dans l'EN, pendant laquelle j'ai eu le sentiment d'être un animal envoyé à l'abattoir.
Je croyais gagner de la liberté d'organisation de mon travail, ne plus devoir subir des réunions tardives ou obéir à des injonctions contradictoires ou des demandes effectuées de la veille pour le lendemain.... C'était raté. Je crois que l'un des rares bénéfices que j'ai obtenus à l'EN a été de ne plus avoir de management hiérarchique (quand on n'a pas le choix de ses collaborateurs, cela peut être éprouvant) et..... le Pass'Education ! (ça, j'en ai bien profité.... !)
J'ai fini en dépression, et après un arrêt de travail de plus de six mois, suis parvenue à sortir la tête de l'eau grâce à une amie qui m'a proposé un nouveau travail dans le secteur privé.
J'ai donc démissionné de l'EN, avec un immense soulagement, et travaille de nouveau dans le privé. Je continue de faire des journées à rallonge, y-compris le soir et souvent le week-end quand il faut boucler des dossiers en urgence, je subis trois réunions sur les mêmes créneaux jusqu'à des heures tardives, je n'adhère pas toujours aux idées et directives de ma direction.... mais pour RIEN AU MONDE je ne retournerai dans l'EN, tant ma désillusion a été grande.
Je continue de consulter régulièrement Neoprofs, peut-être pour me prouver que j'ai bien fait de quitter le navire, mais de toutes façons, j'étais en train d'y laisser ma santé au sens propre du terme.
Voilà mon expérience personnelle, qui vaut ce qu'elle vaut. Réfléchis bien avant toute démission, tu n'auras peut-être pas le privilège que j'ai eu de pouvoir revenir dans le secteur privé après six années dans l'éducation nationale.
Bonne réflexion !
sans doute HS : une petite anecdote .... le Trésor Public m'a réclamé un trop perçu de salaire le ..... 23 décembre, et pour un montant de plus de 1100 euros.... cela n'a sans doute rien à voir avec le sujet, et c’est bien sûr une coïncidence, mais huit mois après mon départ, ça m’a presque fait sourire, et je me suis dit que, décidément, l'EN a toujours le sens du timing et du savoir-vivre....
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Je construis ma suite......
- CathEnchanteur
Mathador a écrit:Mathais a écrit:celitian a écrit:Il faudrait que des collègues Plp viennent sur ton fil, ils sont certainement plus au point que moi.
Le problème n'est pas le salaire mais d'avoir son poste supprimé et d'être obligé de muter.
Par exemple, dans notre lycée, en BTS augmentation des apprentis au détriment des scolaires donc l'année prochaine suppression des groupes donc d'heures de cours et des collègues vont être, dans le meilleur des cas, en complément dans un autre établissement.
Sais-tu s’il est d’usage de muter un enseignant en situation de handicap avec invalidité ?
Tu auras peut-être une priorité pour rester mais cela ne t'aidera pas, par exemple, si la section ou le LP où tu exerces ferme.
Bonjour,
Par définition il y a moins d'enseignants d'un domaine professionnel.
Si le poste sur lequel tu es affecté en tant que contractuel est supprimé, ou si un titulaire le demande, l'administration ne te doit rien, que tu sois handicapé ou pas : le statut de contractuel n'est pas aussi protecteur que celui de titulaire !
Beaucoup de postes vont disparaître si la future réforme du LP passe : l'idée est de doubler la durée de stage des terminales. Donc...
Franchement, actuellement, c'est selon moi beaucoup trop risqué : fais-toi plaisir avec des vacations en IUT, des heures de BTS en CFA....et reste où tu es.
- Dadoo33Grand sage
Mathais a écrit:Kilmeny a écrit:Il n'empêche que s'il n'y a aucune place disponible à proximité, tu peux être au plus près mais loin quand même (une centaine de kms)...Mathais a écrit:Non, car je suis en situation de handicap.Kilmeny a écrit:Attention au système des mutations... qui peut t'attribuer un poste n'importe où en France.
De ce fait, le recrutement est sécurisé.
Un poste va se libérer cette année, et un autre l'année prochaine, donc j'ai l'opportunité à 1,5km de chez moi.
Le lycée a déjà parlé de moi à plusieurs reprises à l'inspecteur d'académie pour appuyer ma démarche.
De ce point de vue là, je ne suis pas inquiet, car le recrutement en tant que BOE permet d'être recruté en tant que stagiaire dans l'établissement de notre choix, sous réserve qu'un poste se libère (et aussi de respecter les critères imposés par l'académie).
Qui vous a dit que le boe était recruté dans l’établissement de son choix ?
- MathaisNiveau 2
Dadoo33 a écrit:
Qui vous a dit que le boe était recruté dans l’établissement de son choix ?
Lorsque vous remplissez votre dossier, vous devez cibler une zone géographique ou un établissement précis.
Aussi, un collègue enseignant lui aussi en situation de handicap s’est reconverti il y a 3 ans et m’a indiqué la marche à suivre. Il avait ciblé cet établissement en sachant qu’un prof partait à la retraite. Il a été recruté et est aujourd’hui titulaire.
J’ai également lu ici, que le recrutement en tant que BOE permettait de geler le poste. Dans cette situation précise, aucun titulaire ne peut prendre le poste en cours d’année. Le collègue enseignant et le chef des travaux m’ont confirmé cette théorie… Mais je n’ai pas trouvé de texte officiel pour vérifier l’information.
- Clecle78Bon génie
Le problème c'est la future réforme comme il a été dit plus haut. Il n'y a pas de visibilité sur l'avenir en ce moment. Certains établissements risquent de fermer.
- DanskaProphète
Mathais a écrit:Dadoo33 a écrit:
Qui vous a dit que le boe était recruté dans l’établissement de son choix ?
Lorsque vous remplissez votre dossier, vous devez cibler une zone géographique ou un établissement précis.
Aussi, un collègue enseignant lui aussi en situation de handicap s’est reconverti il y a 3 ans et m’a indiqué la marche à suivre. Il avait ciblé cet établissement en sachant qu’un prof partait à la retraite. Il a été recruté et est aujourd’hui titulaire.
J’ai également lu ici, que le recrutement en tant que BOE permettait de geler le poste. Dans cette situation précise, aucun titulaire ne peut prendre le poste en cours d’année. Le collègue enseignant et le chef des travaux m’ont confirmé cette théorie… Mais je n’ai pas trouvé de texte officiel pour vérifier l’information.
Mais ça implique dans tous les cas qu'un poste se libère pile au moment où vous arrivez et que l'établissement ne ferme pas... Franchement, soyez prudent : le forum regorge de sujets ouverts par des stagiaires ou des néotits affolés de voir qu'ils ont été affectés beaucoup plus loin que prévu malgré tous les renseignements qu'ils avaient pris avant et/ou une situation particulière, vous ne seriez pas le premier à vous heurter à ce type de problème.
- Ajonc35Sage
Je ne peux que valider cette réponse. Dans ce lep, il y a aujourd" hui un poste, mais quid demain ou après demain? Des élèves, la DGH est maintenue, moins d'élèves, moins de DGH y compris pour les postes " professionnels". Regroupements des filières par région dans un lep donné ou avec la réforme, dans un CFA. Pire, fermeture du lep et transfert vers un CFA. Quand le pilote sera la région, on ne sait oas ce qu'elle fera. On peut aussi penser qu'elle fera mieux.Clecle78 a écrit:Le problème c'est la future réforme comme il a été dit plus haut. Il n'y a pas de visibilité sur l'avenir en ce moment. Certains établissements risquent de fermer.
- MitcindyNiveau 10
Paleoprof a écrit:Bonsoir, voici ma petite expérience personnelle .... Après une vingtaine d'années dans le privé, parfois dans des secteurs d'activité et/ou fonctions réputés difficiles, j'ai passé et obtenu mon CAPES alors que j'étais encore en poste. J'ai donc démissionné de mon travail, quittant un emploi confortable à tous points de vue, mais dans lequel je m'ennuyais. Je voulais, comme plusieurs ici, "donner du sens à mon travail". J'avais la chance de vouloir muter dans une académie déficitaire en mathématiques, et ai obtenu un stage puis un poste de titulaire près de chez moi.
Les deux premières années (stage et T1) ont été "violentes" pour plusieurs raisons : travail inepte et démesuré demandé par l'ESPE (j'ai dû repasser toutes les UV, au contraire de certains M2 et produire un mémoire vide de sens dans des délais restreints, je me suis sentie infantilisée et j'ai perdu un temps précieux à suivre cours vides de toute application professionnelle), année de T1 dans un lycée "zone sensible" avec plus de la moitié de mon service en filières technologiques réputées (et effectivement, dans cet établissement), difficiles, volume de travail là encore beaucoup plus conséquent qu'imaginé....
Et puis un constat amer a fini par s'installer et me miner : horaires à rallonge (sans doute trop de perfectionnisme et aussi mon syndrôme de l'imposteur qui me pousse à toujours travailler beaucoup), y-compris pendant les vacances scolaires qui sont de ce fait réduites à peau de chagrin; élèves peu travailleurs, souvent insolents, parfois agressifs, chahut dans certaines classes ; parents de plus en plus invasifs et contestataires ; programmes ineptes et injonctions permanentes à la "bienveillance" ; ressenti de mépris de la part de l'institution, de la société, voire de mes proches (avec un déclassement social objectivé par la faiblesse du salaire, ne permettant pas de vivre décemment en RP, et pourtant Dieu sait que je suis frugale, voire "décroissante") ; discours contradictoires entre le message ministériel et la réalité, y-compris pendant la crise de la Covid....
Et puis la réforme du lycée est arrivée, plaçant les mathématiques en option, éclatant les classes, ne permettant plus un suivi adapté des élèves motivés.... Puis l'évocation de la réforme des retraites est arrivée : toutes les simulations que j'effectuais m'indiquaient que lorsque l'enseignement est une seconde partie de carrière, on ne capitalise pas assez pour obtenir une retraite décente, y-compris avec les années passées dans le privé (où, contrairement à certains préjugés, on ne commence pas toujours non plus sa carrière professionnelle à des salaires mirobolants). Et je n'évoquerais pas davantage la "gestion" de la crise Covid dans l'EN, pendant laquelle j'ai eu le sentiment d'être un animal envoyé à l'abattoir.
Je croyais gagner de la liberté d'organisation de mon travail, ne plus devoir subir des réunions tardives ou obéir à des injonctions contradictoires ou des demandes effectuées de la veille pour le lendemain.... C'était raté. Je crois que l'un des rares bénéfices que j'ai obtenus à l'EN a été de ne plus avoir de management hiérarchique (quand on n'a pas le choix de ses collaborateurs, cela peut être éprouvant) et..... le Pass'Education ! (ça, j'en ai bien profité.... !)
J'ai fini en dépression, et après un arrêt de travail de plus de six mois, suis parvenue à sortir la tête de l'eau grâce à une amie qui m'a proposé un nouveau travail dans le secteur privé.
J'ai donc démissionné de l'EN, avec un immense soulagement, et travaille de nouveau dans le privé. Je continue de faire des journées à rallonge, y-compris le soir et souvent le week-end quand il faut boucler des dossiers en urgence, je subis trois réunions sur les mêmes créneaux jusqu'à des heures tardives, je n'adhère pas toujours aux idées et directives de ma direction.... mais pour RIEN AU MONDE je ne retournerai dans l'EN, tant ma désillusion a été grande.
Je continue de consulter régulièrement Neoprofs, peut-être pour me prouver que j'ai bien fait de quitter le navire, mais de toutes façons, j'étais en train d'y laisser ma santé au sens propre du terme.
Voilà mon expérience personnelle, qui vaut ce qu'elle vaut. Réfléchis bien avant toute démission, tu n'auras peut-être pas le privilège que j'ai eu de pouvoir revenir dans le secteur privé après six années dans l'éducation nationale.
Bonne réflexion !
sans doute HS : une petite anecdote .... le Trésor Public m'a réclamé un trop perçu de salaire le ..... 23 décembre, et pour un montant de plus de 1100 euros.... cela n'a sans doute rien à voir avec le sujet, et c’est bien sûr une coïncidence, mais huit mois après mon départ, ça m’a presque fait sourire, et je me suis dit que, décidément, l'EN a toujours le sens du timing et du savoir-vivre....
Merci pour ton expérience. C'est vraiment triste pour l'EN.
Je suis un peu dans le même cas de figure, sauf que j'adore enseigner. La différence, c'est que je n'ai plus de classes trop difficiles (c'est une différence énorme). En revanche, je me reconnais dans tout le reste, surtout pour le salaire et le manque de considération du métier. Pour le manque de considération, cela me touche moins car je sais au fond de moi que ce que je fais est utile et que j'ai les compétences pour le faire (et ce même si le reste du monde n'était pas d'accord, tant pis). C'est le salaire qui est une honte car je touche une vraie misère. C'est inadmissible qu'un État traite ainsi ses professeurs. Qu'on ne me dise pas qu'il n'y a plus d'argent dans les caisses. Il y en a pour développer des machines, des robots, des logiciels, des QR codes, rembourser les dettes contractées inutilement. Il y en a pour les consultants, les financiers, les traders et certains sportifs que je ne citerai pas...
Il s'agit tout simplement d'un choix de société.
- Clecle78Bon génie
J'enseigne les lettres classiques et la spécialité hlp. Chaque année c'est l'angoisse. Moins d'élèves et on ferme un groupe de latin, un groupe de spécialité ... Et voilà ton poste sur la sellette. Et c'est pareil pour les autres matières. Donc gros lobbying et tensions xxl dans l'équipe. Je suis la dernière arrivée depuis 4 ans donc c'est très dur d'autant que des postes dans ma matière il y en a très peu. On ne parle de sécurité d'emploi. Celle ci est en fait très relative et à 50 ans c'est vraiment dur à vivre. Et je vous ai des jeunes collègues jeter déjà l'éponge devant tant de maltraitance. Petit à petit disparaissent tous les avantages de ce métier. Y compris le temps ...
- MitcindyNiveau 10
Clecle78 a écrit:J'enseigne les lettres classiques et la spécialité hlp. Chaque année c'est l'angoisse. Moins d'élèves et on ferme un groupe de latin, un groupe de spécialité ... Et voilà ton poste sur la sellette. Et c'est pareil pour les autres matières. Donc gros lobbying et tensions xxl dans l'équipe. Je suis la dernière arrivée depuis 4 ans donc c'est très dur d'autant que des postes dans ma matière il y en a très peu. On ne parle de sécurité d'emploi. Celle ci est en fait très relative et à 50 ans c'est vraiment dur à vivre. Et je vous ai des jeunes collègues jeter déjà l'éponge devant tant de maltraitance. Petit à petit disparaissent tous les avantages de ce métier. Y compris le temps ...
J'ai une connaissance qui a enseigné la même matière que toi pendant plus de 10 ans et qui viens de se reconvertir en "coach bien être". Elle aide des gens qui sont angoissés et gagne maintenant très bien sa vie. Durée de sa formation : 9 mois. J'ai aussi une ancienne camarade de promotion qui a fait la même chose et qui pratique aussi l'hypnose. Ses tarifs en cabinet ? 90 euros de l'heure. Et ça marche du tonnerre. Durée de la formation : environ 2 ans.
- Stel6584Niveau 7
Mathais a écrit:Dadoo33 a écrit:
Qui vous a dit que le boe était recruté dans l’établissement de son choix ?
Lorsque vous remplissez votre dossier, vous devez cibler une zone géographique ou un établissement précis.
Aussi, un collègue enseignant lui aussi en situation de handicap s’est reconverti il y a 3 ans et m’a indiqué la marche à suivre. Il avait ciblé cet établissement en sachant qu’un prof partait à la retraite. Il a été recruté et est aujourd’hui titulaire.
J’ai également lu ici, que le recrutement en tant que BOE permettait de geler le poste. Dans cette situation précise, aucun titulaire ne peut prendre le poste en cours d’année. Le collègue enseignant et le chef des travaux m’ont confirmé cette théorie… Mais je n’ai pas trouvé de texte officiel pour vérifier l’information.
Bonjour,
Sois vigilant quand même au recrutement par BOE. Les droits des travailleurs handicapés, même dans la fonction publique ne sont pas très bien respectés. J'ai connu dernièrement des titulaires avec une RQTH qui se trouvaient dans des situations vraiment impossibles alors qu'ils étaient titulaires. Par exemple, un collègue TZR exerçant à plus d'une heure de chez lui et étant affecté sur trois établissements... Il n'a pas eu de priorité pour être affecté dans un seul établissement plus proche. J'ai aussi connu un titulaire d'un poste qui a dû batailler avec l'administration pour avoir un aménagement de poste.
Pour ton recrutement, peut-être faudrait-il que tu te rapproches d'un syndicat. Mais sois vraiment prudent, comme l'ont dit les néo plus haut, tu peux être recruté une année mais tu n'as aucune garantie de rester sur le poste l'année suivante.
Ta situation professionnelle ne te convient plus. Mais n'y aurait-il pas une possibilité de demander une mutation dans un autre service ou de demander à travailler dans un service de formation de ton entreprise ? T'es-tu renseigné auprès des services RH ou d'un syndicat de ton entreprise ?
- Dadoo33Grand sage
Danska a écrit:Mathais a écrit:Dadoo33 a écrit:
Qui vous a dit que le boe était recruté dans l’établissement de son choix ?
Lorsque vous remplissez votre dossier, vous devez cibler une zone géographique ou un établissement précis.
Aussi, un collègue enseignant lui aussi en situation de handicap s’est reconverti il y a 3 ans et m’a indiqué la marche à suivre. Il avait ciblé cet établissement en sachant qu’un prof partait à la retraite. Il a été recruté et est aujourd’hui titulaire.
J’ai également lu ici, que le recrutement en tant que BOE permettait de geler le poste. Dans cette situation précise, aucun titulaire ne peut prendre le poste en cours d’année. Le collègue enseignant et le chef des travaux m’ont confirmé cette théorie… Mais je n’ai pas trouvé de texte officiel pour vérifier l’information.
Mais ça implique dans tous les cas qu'un poste se libère pile au moment où vous arrivez et que l'établissement ne ferme pas... Franchement, soyez prudent : le forum regorge de sujets ouverts par des stagiaires ou des néotits affolés de voir qu'ils ont été affectés beaucoup plus loin que prévu malgré tous les renseignements qu'ils avaient pris avant et/ou une situation particulière, vous ne seriez pas le premier à vous heurter à ce type de problème.
Exactement.
Je suis ex- boe et alimente le fil régulièrement.
Le boe choisit sa zone lorsqu’il est stagiaire par rapport à ses contraintes liées à son handicap.
Et selon les académies soit le boe est titularisé sur poste ou au plus proche soit il dispose d’un certain nombre de points pour faire des voeux.
Chaque académie a ses règles sur ce point.
MAIS, attention, le boe dépend des besoins des académies et des postes dont elles disposent.
De ce fait, il peut ne pas avoir de poste disponible dans la zone, l’établissement souhaité.
Donc attention !
- MitcindyNiveau 10
Mathais a écrit:Bonjour,
Je vous sollicite, car j'ai besoin d'échanger et d'avoir votre avis sur ma situation, car je suis quelque peu désorienté.
Ce post n'aura peut-être pas de sens pour vous, mais il est essentiel pour moi de déposer mes pensées ici.
Je suis actuellement salarié à temps partiel dans le domaine de l’aéronautique (grand groupe international). De ce fait, j’ai un salaire confortable, un treizième mois, des primes, ainsi qu’une mutuelle et une prévoyance extrêmement performantes.
Aujourd’hui, ce métier dans l’aéronautique n’a plus tellement de sens pour moi. J’ai fait le tour, et je n’ai plus de perspective d’évolution. Je suis mis au placard depuis 4 ans maintenant.
J’ai récemment eu l’occasion d’assurer le remplacement d’un enseignant en lycée professionnel en tant que prof d'atelier. J’ai vraiment apprécié les échanges avec les jeunes, la transmission et la pédagogie.
Mes collègues enseignants sont convaincus que je suis fait pour être enseignant, et j’ai été félicité par les équipes. J’envisage une reconversion professionnelle dans l’éducation.
Pourtant, je doute… J’ai peur… Changer de métier est difficile, surtout quand ça fait 4 ans que vous êtes sous sollicité et en roue libre… Quelque part, dans mon inconfort actuel, j’y trouve un certain confort. Je suis toujours payé le même prix, que je travaille ou non…
J’ai peur de quitter un confort financier et une couverture sociale pour un métier dont j’ai tout à apprendre sans être certain que ça me plaira sur le long terme (charge administrative, charge mentale...). Ma femme vit mal ce changement qui pourrait se dessiner, elle voudrait que je puisse m’accommoder de ma situation actuelle.
Est-ce que certains ici ont quitté des situations confortables pour l’éducation nationale ?
Est-ce que vous regrettez ce changement ?
Merci d’avance,
J'ai quitté le privé (un bon salaire) pour devenir enseignante. Clairement, pour moi, le métier d'enseignant fait plus "sens" que ce que je faisais avant.
Personne autour de moi ne méprise ce que je fais et j'ai des classes en majorité sympas.
Je n'ai pas passé le concours car je souhaite rester dans ma région.
En revanche, le salaire est une misère et sans celui de mon conjoint, je ne tiendrais pas.
Dans ton cas de figure, pense aussi à ta famille. Ta femme, tes enfants si tu en as.
Je ne sais pas si ta liberté te permet de donner quelques heures d'enseignement (en tant que contractuel) pour essayer.
En tous les cas, réfléchis bien car l'EN part en sucette et attention aussi à l'impact sur ta vie privée.
- JacqGuide spirituel
Mathais a écrit:Kilmeny a écrit:Il n'empêche que s'il n'y a aucune place disponible à proximité, tu peux être au plus près mais loin quand même (une centaine de kms)...Mathais a écrit:Non, car je suis en situation de handicap.Kilmeny a écrit:Attention au système des mutations... qui peut t'attribuer un poste n'importe où en France.
De ce fait, le recrutement est sécurisé.
Un poste va se libérer cette année, et un autre l'année prochaine, donc j'ai l'opportunité à 1,5km de chez moi.
Le lycée a déjà parlé de moi à plusieurs reprises à l'inspecteur d'académie pour appuyer ma démarche.
De ce point de vue là, je ne suis pas inquiet, car le recrutement en tant que BOE permet d'être recruté en tant que stagiaire dans l'établissement de notre choix, sous réserve qu'un poste se libère (et aussi de respecter les critères imposés par l'académie).
Malheureusement pour certains et heureusement pour d'autres, les inspecteurs peuvent avoir un rôle important, ou alors un peu plus haut que les inspecteurs... Ce n'est pas le sujet.
Si des postes peuvent être libérés, tant mieux.
Mathais a écrit:celitian a écrit:
Dans ton projet, c'est le Plp ou le capet ?
Le Plp est peut-être plus risqué avec la volonté du gouvernement d'augmenter les stages et l'apprentissage, ce qui risque d'entraîner des suppressions d'heures de cours donc des postes en moins.
Ce doit être le CAPLP.
Avec cette volonté du gouvernement, quel serait l’impact ?
Vous avez parlé de la suppression des heures de cours et donc des postes en moins.
Est-ce que cela aurait aussi un impact sur le salaire ?
Pour l'instant nous n'avons rien, ci ce n'est que le gouvernement poursuit tout en faisant de ne pas poursuivre pour l'instant (donc expérimentations bidons, avec risque de généralisation, mais la réalité sur le terrain pour les conduire à renoncer, notamment à l'augmentation de 50% des PFMP car, clairement, la plupart des entreprises que je fréquente du fait de ma profession de PLP mais que les pontes du ministère ne fréquentent pas et ne fréquenteront jamais ne sont pas pour).
Pas d'impact, pour te répondre, sur le salaire, il restera le même.
Clecle78 a écrit:Le problème c'est la future réforme comme il a été dit plus haut. Il n'y a pas de visibilité sur l'avenir en ce moment. Certains établissements risquent de fermer.
Je n'ai pas noté la région où résidait Mathais, mais je ne pense pas que des sections liées à l'aéronautique soient menacées, bien au contraire. On manque de monde surtout dans certaines régions.
Il faudra franchir le pas entre le savoir disciplinaire et pédagogique. Visiblement, notre camarade l'aurait déjà franchi en enseignant en remplacements.
Tu a l'air motivé.
J'ai un ami qui est en plein doute, burn-out, placardisation car volonté de se débarrasser de quelqu'un qui avec son ancienneté coûtait trop cher, harcèlement (il aurait dû porter plainte aux PH), dépression, rupture conventionnelle, 50 ans, difficultés à retrouver un emploi, re dépression, internement...
Mais je connais sa personnalité et jamais l'enseignement ne serait une solution, il l'a entendu d'ailleurs.
Pour toi, Mathais, je ne sais pas. Ta première expérience a été positive. Mon pote je sais qu'il ne tiendrait pas. Toi tu as l'envie de transmettre, tu l'as déjà fait. A toi de bien de renseigner, RQTH etc... Que peux-tu avoir ?
Bonne chance à toi et fais le choix, qui peut être aussi provisoire pour ensuite revenir au privé si cela ne te va pas.
- HirondelleNiveau 8
De mon expérience de prifesseure handicapée, l'institution fait tout pour broyer les personnes non-valides. La placardisation prend d'autres formes et les collègues et chefs harceleurs sont très bien protégés. Aussi, si vous pensez trouver de meilleures conditions par rapport à cette question dans notre institution, vous allez tomber de haut ...
- MathaisNiveau 2
Bonjour, pendant l’année de stage, sommes-nous contractuel ?
Quel est notre statut ? Et quel est le contrat ?
Merci d’avance.
Quel est notre statut ? Et quel est le contrat ?
Merci d’avance.
- piescoModérateur
Sujets fusionnés.
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Nos han quitado tanto, nos quitaron el miedo.
https://www.youtube.com/watch?v=oeU7rb-dBow&t=277s
- MathadorEmpereur
Pour les lauréats des concours*, il n'y a pas de contrat et le stage se déroule conformément au décret n°94-874.
En revanche, les BOE recrutés par la voie contractuelle (décret n°95-979) effectuent leur période probatoire sous le statut de contractuel, dans des conditions proches de celles du décret de 1994, et le statut de fonctionnaire n'est acquis que lors de la titularisation.
* pour l'enseignement public; pour le privé sous contrat c'est encore différent.
En revanche, les BOE recrutés par la voie contractuelle (décret n°95-979) effectuent leur période probatoire sous le statut de contractuel, dans des conditions proches de celles du décret de 1994, et le statut de fonctionnaire n'est acquis que lors de la titularisation.
* pour l'enseignement public; pour le privé sous contrat c'est encore différent.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
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