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- ArtTeacherNiveau 6
Bonsoir à tous
Seulement quelques jours après avoir publié le nombre de postes par concours, l'éducation nationale vient de publier le nombre de candidats inscrits ... c'est du rapide cette année !
A ma grande surprise, il y a davantage de candidats que l'an dernier pour certains concours, notamment des agrégations externes et des Capet ....
En revanche pour certains PLP, il risque d'y avoir 100 % de réussite (exemple : 75 inscrits pour 50 postes.... sachant qu'en moyenne une moitié se présente aux concours....)...et je n'ai pas regardé pour les mathématiques mais cela doit être similaire ...
Seulement quelques jours après avoir publié le nombre de postes par concours, l'éducation nationale vient de publier le nombre de candidats inscrits ... c'est du rapide cette année !
A ma grande surprise, il y a davantage de candidats que l'an dernier pour certains concours, notamment des agrégations externes et des Capet ....
En revanche pour certains PLP, il risque d'y avoir 100 % de réussite (exemple : 75 inscrits pour 50 postes.... sachant qu'en moyenne une moitié se présente aux concours....)...et je n'ai pas regardé pour les mathématiques mais cela doit être similaire ...
- MathadorEmpereur
Le jury n'est pas obligé de pourvoir les 50 postes en question.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- ZetitcheurHabitué du forum
Oui, quand j’ai passé le concours, il y avait près de 200 postes à pourvoir (agreg d’anglais) dans mon souvenir, et en tout on a été environ 150 à valider le concours. Mais c’était il y a longtemps, je ne connais pas les chiffres récents.Mathador a écrit:Le jury n'est pas obligé de pourvoir les 50 postes en question.
- KilmenyEmpereur
Merci pour cette information. Auriez-vous un lien ?
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Un petit clic pour les animaux : http://www.clicanimaux.com/catalog/accueil.php?sites_id=1
- LaugarithmeFidèle du forum
Le lien est là : https://www.devenirenseignant.gouv.fr/cid98491/candidats-inscrits-aux-concours-second-degre-2022.html#:~:text=Les%20inscriptions%20aux%20concours%20de,Caplp%2C%20Cpe%20et%20PsyEn
Édit : je viens de voir qu'il y avait un " concours externe spécial de l'agrégation" en plus du " concours externe..."
Quezako ?
Édit : je viens de voir qu'il y avait un " concours externe spécial de l'agrégation" en plus du " concours externe..."
Quezako ?
- MatteoNiveau 10
Il s'agit du concours réservé aux docteurs.
Edit : En histoire c'est un désastre !!!! Il y a deux fois moins de candidats que quand je l'ai passée il y a deux ans.
Edit : En histoire c'est un désastre !!!! Il y a deux fois moins de candidats que quand je l'ai passée il y a deux ans.
- JacqGuide spirituel
ArtTeacher a écrit:Bonsoir à tous
Seulement quelques jours après avoir publié le nombre de postes par concours, l'éducation nationale vient de publier le nombre de candidats inscrits ... c'est du rapide cette année !
A ma grande surprise, il y a davantage de candidats que l'an dernier pour certains concours, notamment des agrégations externes et des Capet ....
En revanche pour certains PLP, il risque d'y avoir 100 % de réussite (exemple : 75 inscrits pour 50 postes.... sachant qu'en moyenne une moitié se présente aux concours....)...et je n'ai pas regardé pour les mathématiques mais cela doit être similaire ...
Certains PLP sont très déficitaires, effectivement. Je n'ai pas regardé tous les concours. Je m'étonne par contre du nombre de candidats en Eco Gestion Administration : 141 poste et 645 candidats. Pourtant la filière est plutôt menacée. Est-ce justement un moyen de se protéger en obtenant le statut ?
Par contre, si je prends le nombre de postes en Lettres-Histoire nous sommes grossièrement sur le nombre de postes pourvus par la liste complémentaire lorsque j'ai eu le concours ! Quel bel avenir nous réserve le LP !
Concernant les matières générales en LP, ne pas oublier que des candidats se présentent aussi au CAPES voire à l'Agreg.
- A TuinVénérable
Beaucoup de personnes travaillant dans le secrétariat dans le secteur privé se dirigent vers ce concours pour enseigner la gestion administrative auprès des élèves. Pour avoir discuté avec certains, ils sont plein de motivation, leur projet est d'aider les élèves "au mieux", d'après les expériences qu'ils ont eues avec des élèves reçus en stage et qui avaient parfois des difficultés. Cette idée de trouver du sens à leur métier, cette idée qui était mise en avant dans les pubs pour passer le concours qu'on a entendu avant la clôture des inscriptions. Ils n'ont pas forcément réalisé que la filière était en danger. Une fois avec nous, ils se rendent compte que ces élèves en difficulté, sont ces spécimen qu'on n'arrive jamais à placer nulle part en stage, qui ne connaissent pas les codes et n'ont pas l'intention de travailler.
Des collègues sympa et motivés.
Des collègues sympa et motivés.
- KilmenyEmpereur
Laugarithme a écrit:Le lien est là : https://www.devenirenseignant.gouv.fr/cid98491/candidats-inscrits-aux-concours-second-degre-2022.html#:~:text=Les%20inscriptions%20aux%20concours%20de,Caplp%2C%20Cpe%20et%20PsyEn
Édit : je viens de voir qu'il y avait un " concours externe spécial de l'agrégation" en plus du " concours externe..."
Quezako ?
Merci !!
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- LefterisEsprit sacré
Je ne sais pas pour le LP, moins l'habitude des chiffres, mais pour les autres concours ça baisse. L'agrégation aussi, même si ce concours attire plus que le capes en proportion ( jusqu'à ce que les "managers" de l'EN en finissent avec lui aussi). La dernière personne que j'ai connue voulant devenir enseignante ne passait que l'agreg, sinon autre chose, et elle m'a dit qu'ils étaient un certain nombre comme ça. Il ne faut pas oublier aussi qu'il y a une forte déperdition entre le nombre d'inscrits et ceux qui terminent les épreuves. Il y en a même qui partent en cours de route, y compris en plein oral (incompréhensible mais véridique) !
Ces chiffres seront vraiment analysables à l'issue des concours, mais dans de nombreuses disciplines, en tenant compte des défections, il devrait y avoir plus de candidats que de postes.
Ces chiffres seront vraiment analysables à l'issue des concours, mais dans de nombreuses disciplines, en tenant compte des défections, il devrait y avoir plus de candidats que de postes.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- muonNiveau 6
Moi je trouve ça rassurant que les jeunes fuient cette galère qu'est devenue l'EN. A l'heure du quasi plein emploi pour les bac+5 , il y a tellement de métiers à exercer plus reconnus , respectés et rémunérés que prof ,qu'ils ont bien raison d'aller voir ailleurs. Mes élèves de terminale ,dans un lycée tranquille, m'ont demandé avant les vacances pourquoi j'étais devenu prof. Dans les propos de ces élèves, pourtant faibles dans ma matière, j'ai bien ressenti la perception qu'ils ont du métier : ce sont ceux qui n'ont pas pu faire autre chose qui l'exercent.
- MatteoNiveau 10
Je vois la même chose y compris sinon surtout d'élèves qui sont à peine alphabétisés et dont je ne pourrais que souhaiter pour eux qu'ils parviennent à devenir professeurs. Mes classes technos hallucinent quand je leur dit que j'ai eu mon bac scientifique mention TB et qu'ils voient que je suis meilleur qu'eux en sciences. Ils sont d'un darwinisme social presque révoltant et assez surprenant vu leur position...
- stenchMonarque
muon a écrit:A l'heure du quasi plein emploi pour les bac+5 , il y a tellement de métiers à exercer plus reconnus , respectés et rémunérés que prof ,qu'ils ont bien raison d'aller voir ailleurs.
Tu peux en dire plus ? D'où tiens-tu cela ? Comme je l'ai déjà dit ailleurs, la presque totalité des étudiants en histoire à bac+5 que je fréquente ne voit que l'enseignement comme issue et ca me désole. Cependant je m'y connais trop peu pour les contredire et rassurer. Du coup plein emploi pour bac+5 en histoire ? Ca vient d'où, cette information ? Comment ? Je ne nie pas qu il y ait des alternatives à l'enseignement, encore heureux, mais à ce point ?
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"Nous ne défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend." Yannis Youlountas
"Ils veulent dessiner l'apartheid, on dessinera le maquis."
- TailleventFidèle du forum
Je ne sais pas ce qu'il en est en France mais par ici, j'ai souvent entendu répéter un même chiffre (mais j'avoue n'avoir aucune source fiable) : l'enseignement serait le débouché de la moitié des diplômés en lettres et sciences humaines.
À titre personnel, j'ai croisé des lettreux (et ça inclut des gens ayant étudié l'histoire) qui avaient travaillé dans la communication, des banques, des cabinets d'avocats, des médias, des institutions culturelles variées (musées, théâtres, administrations publiques...), etc. Une de mes connaissances est devenue assistante de direction d'une grande entreprise de transport international après des études d'anglais et de linguistique. Ce sont souvent des carrières demandant un peu plus de "se vendre" et souvent de faire un petit peu de formation complémentaire mais ce sont des profils appréciés pour leur polyvalence. Au fond, les études de lettres, c'est comme le bac : ça ne forme à rien directement mais ça donne des compétences utiles dans beaucoup de domaines.
À titre personnel, j'ai croisé des lettreux (et ça inclut des gens ayant étudié l'histoire) qui avaient travaillé dans la communication, des banques, des cabinets d'avocats, des médias, des institutions culturelles variées (musées, théâtres, administrations publiques...), etc. Une de mes connaissances est devenue assistante de direction d'une grande entreprise de transport international après des études d'anglais et de linguistique. Ce sont souvent des carrières demandant un peu plus de "se vendre" et souvent de faire un petit peu de formation complémentaire mais ce sont des profils appréciés pour leur polyvalence. Au fond, les études de lettres, c'est comme le bac : ça ne forme à rien directement mais ça donne des compétences utiles dans beaucoup de domaines.
- muonNiveau 6
C'est vrai que j'ai tendance à généraliser à partir des études scientifiques qui offrent de nombreuses possibilités.stench a écrit:muon a écrit:A l'heure du quasi plein emploi pour les bac+5 , il y a tellement de métiers à exercer plus reconnus , respectés et rémunérés que prof ,qu'ils ont bien raison d'aller voir ailleurs.
Tu peux en dire plus ? D'où tiens-tu cela ? Comme je l'ai déjà dit ailleurs, la presque totalité des étudiants en histoire à bac+5 que je fréquente ne voit que l'enseignement comme issue et ca me désole. Cependant je m'y connais trop peu pour les contredire et rassurer. Du coup plein emploi pour bac+5 en histoire ? Ca vient d'où, cette information ? Comment ? Je ne nie pas qu il y ait des alternatives à l'enseignement, encore heureux, mais à ce point ?
J'enlève le bac+5, un peu trop exclusif, de mon commentaire. De nombreux artisans ou professions intermédiaires, ou catégories B fonction publique, gagnent aussi mieux leur vie qu'un prof.
Pour les filières universitaires non professionnalisantes, et ben on sait à quoi s'attendre quand on s'y engage si on bifurque pas avant le terminus.
- MatteoNiveau 10
Pour un bac +5 en histoire, ce n'est vraiment pas dit que le concours d'enseignant soit le meilleur rapport facilité/rémunération/conditions de travail..... Il y a de la place partout ailleurs dans la FP.
- stenchMonarque
muon a écrit:C'est vrai que j'ai tendance à généraliser à partir des études scientifiques qui offrent de nombreuses possibilités.stench a écrit:muon a écrit:A l'heure du quasi plein emploi pour les bac+5 , il y a tellement de métiers à exercer plus reconnus , respectés et rémunérés que prof ,qu'ils ont bien raison d'aller voir ailleurs.
Tu peux en dire plus ? D'où tiens-tu cela ? Comme je l'ai déjà dit ailleurs, la presque totalité des étudiants en histoire à bac+5 que je fréquente ne voit que l'enseignement comme issue et ca me désole. Cependant je m'y connais trop peu pour les contredire et rassurer. Du coup plein emploi pour bac+5 en histoire ? Ca vient d'où, cette information ? Comment ? Je ne nie pas qu il y ait des alternatives à l'enseignement, encore heureux, mais à ce point ?
J'enlève le bac+5, un peu trop exclusif, de mon commentaire. De nombreux artisans ou professions intermédiaires, ou catégories B fonction publique, gagnent aussi mieux leur vie qu'un prof.
Pour les filières universitaires non professionnalisantes, et ben on sait à quoi s'attendre quand on s'y engage si on bifurque pas avant le terminus.
Ah bah oui, si on passe du "quasi plein emploi pour les bac +5" à "j'enlève le bac +5" et j'enlève "les filières universitaires non professionnalisantes", ça fait une belle restriction de champ
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- muonNiveau 6
stench a écrit:muon a écrit:C'est vrai que j'ai tendance à généraliser à partir des études scientifiques qui offrent de nombreuses possibilités.stench a écrit:muon a écrit:A l'heure du quasi plein emploi pour les bac+5 , il y a tellement de métiers à exercer plus reconnus , respectés et rémunérés que prof ,qu'ils ont bien raison d'aller voir ailleurs.
Tu peux en dire plus ? D'où tiens-tu cela ? Comme je l'ai déjà dit ailleurs, la presque totalité des étudiants en histoire à bac+5 que je fréquente ne voit que l'enseignement comme issue et ca me désole. Cependant je m'y connais trop peu pour les contredire et rassurer. Du coup plein emploi pour bac+5 en histoire ? Ca vient d'où, cette information ? Comment ? Je ne nie pas qu il y ait des alternatives à l'enseignement, encore heureux, mais à ce point ?
J'enlève le bac+5, un peu trop exclusif, de mon commentaire. De nombreux artisans ou professions intermédiaires, ou catégories B fonction publique, gagnent aussi mieux leur vie qu'un prof.
Pour les filières universitaires non professionnalisantes, et ben on sait à quoi s'attendre quand on s'y engage si on bifurque pas avant le terminus.
Ah bah oui, si on passe du "quasi plein emploi pour les bac +5" à "j'enlève le bac +5" et j'enlève "les filières universitaires non professionnalisantes", ça fait une belle restriction de champ
Pinaillez si vous voulez, le fond de mon message reste le même, personne n'est condamné à faire prof, quelles que soient ses études.
- LefterisEsprit sacré
On peut faire autre chose, notamment dans la FP, je sais de quoi je parle, mais il ne faut pas se rater dans son parcours. Les concours à bac + 5, ça n'existe quasiment pas, c'est licence minimum pour la catégorie A. Dans les faits la plupart des concours sont en revanche d'un niveau bien plus relevé qu'un capes actuel, il ne faut pas confondre nombre d'années sur les bancs et niveau réel. Les études de "deuxième zone" comme les lettres forment très bien l'esprit, quoi qu'on en dise (rédaction culture G, esprit de synthèse), mais il faut savoir bifurquer à temps.Préparer des concours après la licence, faire du droit, de l'éco, une prépa à l'administration générale. L'erreur consiste à se spécialiser, ou pire encore à se mettre dans un cul de sac genre d'un diplôme bidon genre MEEF. Ca ne prépare à rien d'autre sur le moment, et en cas de reconversion ultérieure, c'est de la monnaie de singe dont personne ne veut, rien de possible comme ça, à brûle-pourpoint, il faut quand même repartir à zéro, quel que soit l'âge. Quand j'ai tenté le parcours inverse, j'ai expérimenté. Tous les gens qui témoignent ici sur leur reconversion vont dans le même sens, c'est difficile, certains partent en catégorie B.
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Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- JacqGuide spirituel
Lefteris a écrit:On peut faire autre chose, notamment dans la FP, je sais de quoi je parle, mais il ne faut pas se rater dans son parcours. Les concours à bac + 5, ça n'existe quasiment pas, c'est licence minimum pour la catégorie A. Dans les faits la plupart des concours sont en revanche d'un niveau bien plus relevé qu'un capes actuel, il ne faut pas confondre nombre d'années sur les bancs et niveau réel. Les études de "deuxième zone" comme les lettres forment très bien l'esprit, quoi qu'on en dise (rédaction culture G, esprit de synthèse), mais il faut savoir bifurquer à temps.Préparer des concours après la licence, faire du droit, de l'éco, une prépa à l'administration générale. L'erreur consiste à se spécialiser, ou pire encore à se mettre dans un cul de sac genre d'un diplôme bidon genre MEEF. Ca ne prépare à rien d'autre sur le moment, et en cas de reconversion ultérieure, c'est de la monnaie de singe dont personne ne veut, rien de possible comme ça, à brûle-pourpoint, il faut quand même repartir à zéro, quel que soit l'âge. Quand j'ai tenté le parcours inverse, j'ai expérimenté. Tous les gens qui témoignent ici sur leur reconversion vont dans le même sens, c'est difficile, certains partent en catégorie B.
Issu d'une fac d'histoire, peu de mes amis sont enseignants en histoire. Par contre presque tous sont dans la fonction publique, concours du niveau bac au niveau bac +3 ou +3+. J'ai des amis, fac de lettres et d'histoire, qui ont fait carrière dans la grande distribution car on préfère recruter des gens qui savent lire un mode d'emploi de plus d'une 1/2 page. Après carrière ils ont passé eux aussi des concours. Parmi mes amis de fac ceux qui sont enseignants sont minoritaires. J'appartiens aux "minoritaires" et cela me va bien malgré la "construction méthodique de la destruction" de notre métier depuis plus de 20 ans.
- lene75Prophète
J'imagine que les débouchés sont grosso modo les mêmes pour l'histoire que pour la philo. Quand j'ai passé les concours, au temps des dinosaures, les taux de réussite en philo étaient inférieurs à 5%, ce qui signifie que 95% des copains qui préparaient les concours avec moi ont fait autre chose que prof. Ressources humaines, communication, édition, conseil, journalisme, finance, management, juriste, administration publique, psychologue, orthophoniste, etc. Ça suppose une formation complémentaire, mais à bac+5 quand on a un bon niveau, de nombreux concours et admissions parallèles sont accessibles. L'année où j'ai eu le Capes, j'avais préparé mes arrières : j'étais admise en master marketing et communication à Assas, à l'IAE Paris (où j'ai d'ailleurs fait un mois avant de me consacrer à la préparation de l'agrégation), et admissible à l'ESSEC pour l'admission parallèle en master avec pas mal de points d'avance donc toutes mes chances si je m'étais présentée à l'oral d'admission. J'ai des copains qui ont fait l'ESSEC, Science po Paris, le Collège des ingénieurs, l'école nationale de magistrature ou encore l'ENA (souvent après Science po, d'ailleurs, "Science pipeau" comme on disait à l'époque, la solution de repli la plus simple pour les étudiants de philo). Une fois qu'on intègre ces formations, les débouchés sont les mêmes que pour tous les étudiants qui y sont. D'autres ont fait des masters pro communication, RH, etc. D'autres encore se sont orientés vers la recherche et contre toute attente y ont réussi (alors qu'à l'époque on nous disait que sans agrégation c'était sans espoir). Une belle réussite notamment d'un copain qui a eu une bourse de l'armée pour sa thèse. Certains sont partis à l'étranger. Parcours incroyable d'une copine bilingue qui n'avait pas un niveau extraordinaire en philo, qui a échoué aux concours, s'est alors rabattue sur Science po, puis est partie en Angleterre, où elle a enseigné à l'université dans un département de littérature... avant d'être embauchée comme maître de conférences à Paris 1 dans le département de philo... le truc dont rêvent tous les normaliens agrégés (et normalienne, elle ne l'était pas) ! Parcours totalement improbable : son échec aux concours lui a finalement permis de décrocher un poste qu'elle n'aurait vraisemblablement jamais eu si elle avait réussi !
- EnaecoVénérable
"contre toute attente", "parcours incroyable", "totalement improbable".
Ça donne quand même l'impression d'une poursuite qui n'a rien d'évidente
Ça donne quand même l'impression d'une poursuite qui n'a rien d'évidente
- Lowpow29Neoprof expérimenté
Tout dépend, deux ami.e.s diplômé.e.s en philo tout récemment ont bifurqué vers un master marketing et communication pour l'un et urbanisme pour l'autre et ce sont d'heureux employés, l'un dans le vin qui enchaîne sur une formation d'œnologie et l'autre chez les Compagnons Bâtisseurs, tout ça après prépa AL et études de philo !
Un autre ami diplômé en histoire a fait un master en ressources humaines et travaille donc dans ce domaine. Il ne gagne pas moins qu'un prof !! Et a une vie de famille tranquille
Je suis donc d'accord avec la position selon laquelle personne n'est "obligé" d'aller dans l'EN.
Un autre ami diplômé en histoire a fait un master en ressources humaines et travaille donc dans ce domaine. Il ne gagne pas moins qu'un prof !! Et a une vie de famille tranquille
Je suis donc d'accord avec la position selon laquelle personne n'est "obligé" d'aller dans l'EN.
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La vie est courte, l'art est long, l'occasion fugitive, l'expérience trompeuse, le jugement difficile. Hippocrate
- Lord StevenExpert
Zetitcheur a écrit:Oui, quand j’ai passé le concours, il y avait près de 200 postes à pourvoir (agreg d’anglais) dans mon souvenir, et en tout on a été environ 150 à valider le concours. Mais c’était il y a longtemps, je ne connais pas les chiffres récents.Mathador a écrit:Le jury n'est pas obligé de pourvoir les 50 postes en question.
Je confirme, 164 postes l'année où je l'ai passée, 82 de pourvus soit exactement 50%... ne pas remplir tous les postes date donc du siècle dernier.
Après je ne suis pas certain que les chiffres bruts avancés par le ministère quant au nombre de ci ou ça soit significatif de quoi que ce soit... sinon une diminution orchestrée des fonctionnaires.
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- MitcindyNiveau 10
muon a écrit:Moi je trouve ça rassurant que les jeunes fuient cette galère qu'est devenue l'EN. A l'heure du quasi plein emploi pour les bac+5 , il y a tellement de métiers à exercer plus reconnus , respectés et rémunérés que prof ,qu'ils ont bien raison d'aller voir ailleurs. Mes élèves de terminale ,dans un lycée tranquille, m'ont demandé avant les vacances pourquoi j'étais devenu prof. Dans les propos de ces élèves, pourtant faibles dans ma matière, j'ai bien ressenti la perception qu'ils ont du métier : ce sont ceux qui n'ont pas pu faire autre chose qui l'exercent.
Aucun n'élève n'a jamais osé me dire ça, c'est comme même sacrément culotté !
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- Nombre de candidats inscrits aux concours 2022....non publié cette année ?
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