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- LeanoxNiveau 3
Vaste question. Honnête question. J'exagère un peu.
Le Covid est passé par là. Le paradoxe de la crise écologique de notre société.
Comment alors encourager les élèves à speak English/ travel abroad alors qu'on a une société en plein effondrement écologique (avion bien polluant) et économique (dépenser son argent, dans des séjours linguistiques ou des droits à l'erreur pour se réinscrire en fac? Du logement étudiant ou un permis?)?
L'internationalisation de notre économie, la montée d'une forme de repli sur soi dans notre pays, nous a plongé dans un brouillage autant stressant qu'émulant pour certains. Beaucoup aiment leur pays et n'ont pas d'intérêt profond pour d'autres cultures, ils ont envie de faire leurs études en France, rester en France, voyager pour le plaisir. Leur priorité est au local et ils ne se gênent pas pour le dire, le montrer. It's not so amazing to speak with people from all over the world.
L'anglais pour quels métiers? Le commerce, la vente, le business, pour quoi? Polluer encore plus? Surconsommer encore plus? Encourager à le faire encore plus? ça questionne.
Parce que c'est cool, l'anglais, pardi, on aimait bien au collège. Mais en lycée, c'est un peu moins fun (activism, fake news, social media, 18th century literature, women in society, urbanisation, etc.) ou j'ai mal vraiment trop réduit le programme? On peut faire/présenter des sujets de manière fun ET réaliste en lycée?
Quel est votre avis sur le sujet?
Mon avis serait plutôt que ça commence à être compliqué de soit discuter de sujets de fond comme activism sans à un moment agir (parler c'est bien, agir c'est essentiel), soit qu'il faut vraiment traiter des sujets légers ou éthérés ou historiques pour ne pas avoir le poids d'être ramené au contemporary world (Conquest of the West, Superheroes and WWII, etc.) mais est-ce qu'on n'est pas là dans une forme de "passer le temps" sans aborder les sujets de fond? Est-ce le but de l'école de faire passer des heures fun chaque semaine puis ensuite dire en fin de Terminale "Allez, grand bain socio-économique, on n'en a pas trop discuté, bon courage!"? Vraies questions.
Le Covid est passé par là. Le paradoxe de la crise écologique de notre société.
Comment alors encourager les élèves à speak English/ travel abroad alors qu'on a une société en plein effondrement écologique (avion bien polluant) et économique (dépenser son argent, dans des séjours linguistiques ou des droits à l'erreur pour se réinscrire en fac? Du logement étudiant ou un permis?)?
L'internationalisation de notre économie, la montée d'une forme de repli sur soi dans notre pays, nous a plongé dans un brouillage autant stressant qu'émulant pour certains. Beaucoup aiment leur pays et n'ont pas d'intérêt profond pour d'autres cultures, ils ont envie de faire leurs études en France, rester en France, voyager pour le plaisir. Leur priorité est au local et ils ne se gênent pas pour le dire, le montrer. It's not so amazing to speak with people from all over the world.
L'anglais pour quels métiers? Le commerce, la vente, le business, pour quoi? Polluer encore plus? Surconsommer encore plus? Encourager à le faire encore plus? ça questionne.
Parce que c'est cool, l'anglais, pardi, on aimait bien au collège. Mais en lycée, c'est un peu moins fun (activism, fake news, social media, 18th century literature, women in society, urbanisation, etc.) ou j'ai mal vraiment trop réduit le programme? On peut faire/présenter des sujets de manière fun ET réaliste en lycée?
Quel est votre avis sur le sujet?
Mon avis serait plutôt que ça commence à être compliqué de soit discuter de sujets de fond comme activism sans à un moment agir (parler c'est bien, agir c'est essentiel), soit qu'il faut vraiment traiter des sujets légers ou éthérés ou historiques pour ne pas avoir le poids d'être ramené au contemporary world (Conquest of the West, Superheroes and WWII, etc.) mais est-ce qu'on n'est pas là dans une forme de "passer le temps" sans aborder les sujets de fond? Est-ce le but de l'école de faire passer des heures fun chaque semaine puis ensuite dire en fin de Terminale "Allez, grand bain socio-économique, on n'en a pas trop discuté, bon courage!"? Vraies questions.
- gnafron2004Grand sage
On enseigne la langue, mais aussi la culture, me semble t'il... L'anglais n'est pas une langue seulement utilitaire mais le reflet des sociétés qui l'utilisent, et traiter de ces pays, de leurs spécificités, de leur histoire, de leur culture est un vaste sujet, nous avons de quoi faire.
Même en ne considérant que l'aspect "utile" de la langue, l'anglais reste la langue des échanges internationaux, y compris au sein de l'Europe, et sur le net, et les publications scientifiques restent en anglais.
Bref, je crois que je ne comprends pas vraiment ton questionnement...
Même en ne considérant que l'aspect "utile" de la langue, l'anglais reste la langue des échanges internationaux, y compris au sein de l'Europe, et sur le net, et les publications scientifiques restent en anglais.
Bref, je crois que je ne comprends pas vraiment ton questionnement...
- HocamSage
Idem, je trouve que la question s'auto-détruit dans ton raisonnement même si je comprends bien le point de départ. Et je trouve cocasse de formuler le questionnement avec un anglicisme des plus agaçants, ce « faire sens » tout droit hérité de « make sense » qui s'impose un peu partout pour une raison que j'ignore.
- LeanoxNiveau 3
J'avoue chercher les arguments dans ton message, Hocam, j'avoue que le sujet n'est pas un exutoire à ressentis personnels mais une question sérieuse sur le sens que tout un chacun trouve au fait que l'anglais soit enseigné actuellement à l'école française et cela dans le contexte actuel. Je demande une réponse personnelle, de même que j'apporte mes questions et mon avis. Enfin, je trouve malheureusement un grand conformisme douillet dans ta vision d'un anglais ultra prescriptif, que dire? Ce n'est pas l'anglais de l'école et pas celui du monde du travail pour l'essentiel des gens non plus. Tout au plus celui d'une poignées de personnes qui lient encore pouvoir et langage, pour encore combien de temps? Pendant ce temps-là, l'anglais évolue et des milliards de personnes l'utilisent comme bon leur semble.
Merci pour ton partage, gnafron2004, à vrai dire, c'est ce que je réponds lorsqu'on me pose la question mais depuis quelques temps, cette langue vivante, je la sens justement moins vivante de tous ces bouleversements sociétaux, comme si c'était moins une urgence finalement de l'enseigner assis sur une chaise (notamment certaines thématiques en lien) que de se retrousser les manches et d'agir un peu plus. Que de proposer des solutions pour aider les jeunes à voyager plutôt que de parler de comment organiser son année de césure d'après les documents de la séquence. Un ressenti que l'école n'accompagne pas sur la partie pratique de la vie que naturellement une langue vivante impose de rencontrer inévitablement. Et que l'anglais enseigné est trop un anglais en bouteille en vérité. Avec force de grammaire prescriptive et de rêverie ou d'imaginaire mais très peu de concret, un comble quand on sait que c'est une fois de plus une langue vivante et que les élèves resteront assis un bon nombre d'années (entre le CP et la fin du collège et/ou du lycée) sur une chaise pour la pratiquer avec une seule personne la parlant à peu près correctement (voire bilingue) à chaque fois.
Tout au plus voilà mon constat que j'avoue n'avoir pas souhaité mentionner mais comme la question m'est posée, je le livre et cela n'empêche en rien au quotidien d'espérer et d'oeuvrer au mieux qu'il soit humainement possible dans un sens espéré.
Merci pour ton partage, gnafron2004, à vrai dire, c'est ce que je réponds lorsqu'on me pose la question mais depuis quelques temps, cette langue vivante, je la sens justement moins vivante de tous ces bouleversements sociétaux, comme si c'était moins une urgence finalement de l'enseigner assis sur une chaise (notamment certaines thématiques en lien) que de se retrousser les manches et d'agir un peu plus. Que de proposer des solutions pour aider les jeunes à voyager plutôt que de parler de comment organiser son année de césure d'après les documents de la séquence. Un ressenti que l'école n'accompagne pas sur la partie pratique de la vie que naturellement une langue vivante impose de rencontrer inévitablement. Et que l'anglais enseigné est trop un anglais en bouteille en vérité. Avec force de grammaire prescriptive et de rêverie ou d'imaginaire mais très peu de concret, un comble quand on sait que c'est une fois de plus une langue vivante et que les élèves resteront assis un bon nombre d'années (entre le CP et la fin du collège et/ou du lycée) sur une chaise pour la pratiquer avec une seule personne la parlant à peu près correctement (voire bilingue) à chaque fois.
Tout au plus voilà mon constat que j'avoue n'avoir pas souhaité mentionner mais comme la question m'est posée, je le livre et cela n'empêche en rien au quotidien d'espérer et d'oeuvrer au mieux qu'il soit humainement possible dans un sens espéré.
- ForsterÉrudit
On peut aussi vouloir lutter contre un certain repli local et permettre aux élèves d’accéder à une certaine ouverture (culturelle, historique, etc). Sinon en fait ta question n’est pas spécifique à l’anglais: pourquoi aller à l’école en plein effondrement écologique ? Pourquoi faire des études avec des perspectives d’emploi de plus en plus réduites ? On peut se poser la question pour quasiment toutes les matières.
Si on en revient à l’anglais, on peut se retrousser les manches mais deux heures par semaine ça pèse pas lourd. C’est sûr que si on passait sur un modèle autre avec par exemple une heure de langue tous les matins, en petits groupes, sans évaluation sur un modèle imposé, on verrait assurément des progrès. Une fois que cela est dit, c’est tout simplement inapplicable en France. Et la première résistance viendrait sûrement des enseignants de langue.
Si on en revient à l’anglais, on peut se retrousser les manches mais deux heures par semaine ça pèse pas lourd. C’est sûr que si on passait sur un modèle autre avec par exemple une heure de langue tous les matins, en petits groupes, sans évaluation sur un modèle imposé, on verrait assurément des progrès. Une fois que cela est dit, c’est tout simplement inapplicable en France. Et la première résistance viendrait sûrement des enseignants de langue.
- HocamSage
De mieux en mieux... Tu es bien fort si tu arrives à déduire de mon message une «vision d'un anglais ultra-prescriptif» et un «conformisme douillet». Merci de ne pas extrapoler, tu ne sais rien de moi.Leanox a écrit:J'avoue chercher les arguments dans ton message, Hocam, j'avoue que le sujet n'est pas un exutoire à ressentis personnels mais une question sérieuse sur le sens que tout un chacun trouve au fait que l'anglais soit enseigné actuellement à l'école française et cela dans le contexte actuel. Je demande une réponse personnelle, de même que j'apporte mes questions et mon avis. Enfin, je trouve malheureusement un grand conformisme douillet dans ta vision d'un anglais ultra prescriptif, que dire? Ce n'est pas l'anglais de l'école et pas celui du monde du travail pour l'essentiel des gens non plus. Tout au plus celui d'une poignées de personnes qui lient encore pouvoir et langage, pour encore combien de temps? Pendant ce temps-là, l'anglais évolue et des milliards de personnes l'utilisent comme bon leur semble.
Je faisais une remarque sur le fait que ton questionnement lui-même baigne dans un mode de pensée mondialisé, anglicisé dans ses structures mêmes, et tu le confirmes dans ce deuxième message avec tes «merci pour ton partage» et tes tournures ampoulées (« cela n'empêche en rien au quotidien d'espérer et d'oeuvrer au mieux qu'il soit humainement possible dans un sens espéré » : euh oui ?). Dommage, comme je l'ai dit plus haut, la réflexion n'est pas inintéressante et je vois d'où elle vient.
Une source pour cette affirmation ?Leanox a écrit:les élèves resteront assis en moyenne 9 années sur une chaise pour la pratiquer avec une seule personne la parlant à peu près correctement (voire bilingue) à chaque fois
- LeanoxNiveau 3
En fait, le fait même que ton premier message évite essentiellement le fond pour focaliser sur la forme aussi abondamment et avec forme de jugements (références à des standards de plaintes selon laquelle notre bel anglais serait si mal traduit) est typiquement prescriptif. Je ne dirai jamais que c'est par contre ton comportement habituel, ton commentaire est terriblement prescriptif et ta focalisation sur la forme questionne puissamment.
9 années, une approximation de ma part, à vrai dire, je n'ai pas de source, en comptant entre le CP et la fin du collège, ou le CP et la fin du lycée, cela fait assurément un sacré nombre d'années. Je pense que ça n'affecte pas le fond de que je questionne. J'ai corrigé le 9 années.
9 années, une approximation de ma part, à vrai dire, je n'ai pas de source, en comptant entre le CP et la fin du collège, ou le CP et la fin du lycée, cela fait assurément un sacré nombre d'années. Je pense que ça n'affecte pas le fond de que je questionne. J'ai corrigé le 9 années.
- DesolationRowEmpereur
Leanox a écrit:J'avoue chercher les arguments dans ton message, Hocam, j'avoue que le sujet n'est pas un exutoire à ressentis personnels mais une question sérieuse sur le sens que tout un chacun trouve au fait que l'anglais soit enseigné actuellement à l'école française et cela dans le contexte actuel. Je demande une réponse personnelle, de même que j'apporte mes questions et mon avis. Enfin, je trouve malheureusement un grand conformisme douillet dans ta vision d'un anglais ultra prescriptif, que dire? Ce n'est pas l'anglais de l'école et pas celui du monde du travail pour l'essentiel des gens non plus. Tout au plus celui d'une poignées de personnes qui lient encore pouvoir et langage, pour encore combien de temps? Pendant ce temps-là, l'anglais évolue et des milliards de personnes l'utilisent comme bon leur semble.
Merci pour ton partage, gnafron2004, à vrai dire, c'est ce que je réponds lorsqu'on me pose la question mais depuis quelques temps, cette langue vivante, je la sens justement moins vivante de tous ces bouleversements sociétaux, comme si c'était moins une urgence finalement de l'enseigner assis sur une chaise (notamment certaines thématiques en lien) que de se retrousser les manches et d'agir un peu plus. Que de proposer des solutions pour aider les jeunes à voyager plutôt que de parler de comment organiser son année de césure d'après les documents de la séquence. Un ressenti que l'école n'accompagne pas sur la partie pratique de la vie que naturellement une langue vivante impose de rencontrer inévitablement. Et que l'anglais enseigné est trop un anglais en bouteille en vérité. Avec force de grammaire prescriptive et de rêverie ou d'imaginaire mais très peu de concret, un comble quand on sait que c'est une fois de plus une langue vivante et que les élèves resteront assis en moyenne 9 années sur une chaise pour la pratiquer avec une seule personne la parlant à peu près correctement (voire bilingue) à chaque fois.
Tout au plus voilà mon constat que j'avoue n'avoir pas souhaité mentionner mais comme la question m'est posée, je le livre et cela n'empêche en rien au quotidien d'espérer et d'oeuvrer au mieux qu'il soit humainement possible dans un sens espéré.
Ce message plaide indéniablement pour un renforcement de l'enseignement du français.
- dandelionVénérable
Vu le nombre de fois où j’entends des vendeuses et des serveurs devoir parler anglais, il faudrait vraiment aller vivre au fin fond d’une zone blanche et ne jamais répondre si on toque à la porte pour ne jamais parler anglais. En plus, il y a les jeux vidéo, Netflix, contrairement à mon époque où l’on apprenait tout de même essentiellement dans les livres (ce qui n’est pas un si grand mal) et par le biais des voyages et séjours que l’on était en mesure de payer.
Je trouve difficile d’échapper à l’anglais, ce qui est parfois lassant quand cela prend la forme d’anglicismes mal prononcés et mal compris.
Je trouve difficile d’échapper à l’anglais, ce qui est parfois lassant quand cela prend la forme d’anglicismes mal prononcés et mal compris.
- HocamSage
Leanox a écrit:En fait, le fait même que ton premier message évite essentiellement le fond pour focaliser sur la forme aussi abondamment et avec forme de jugements (références à des standards de plaintes selon laquelle notre bel anglais serait si mal traduit) est typiquement prescriptif. Je ne dirai jamais que c'est par contre ton comportement habituel, ton commentaire est terriblement prescriptif et ta focalisation sur la forme questionne puissamment.
Il faudra m'expliquer le lien entre la dénonciation d'un calque (marque d'une certaine fainéantise de la pensée) et le fait d'être prescriptif grammaticalement parlant. Tu sembles ne pas bien maîtriser certains des nombreux concepts auxquels tu fais référence. Par ailleurs, si je réagis à la forme de ton message, c'est justement parce qu'elle est liée au fond, puisque tu sembles t'ériger en professeur d'anglais clairvoyant au milieu d'une nuée de pauvres collègues le nez dans le guidon qui n'ont pas eu ta révélation.
- LeanoxNiveau 3
Je suis très surprise de l'interprétation erronée de mon intention pour poser cette question (initiale). En vérité, mon intention est de comprendre le sens que chacun met à enseigner l'anglais au quotidien et d'expliquer mon désarroi personnel parce que je suis un peu ébranlée dans mes certitudes sur le pourquoi j'enseigne l'anglais et dans le contexte qui suit les 2 dernières années (covid, déclarations de plus en plus alarmantes et chiffrées de physiciens, de chimistes sur la question écologique, discours présidentiels contradictoires ou peu rassurants, crise du recrutement de professeurs au national dont en anglais). Ce que je ne vis pas forcément mal mais plutôt comme une source de créativité et de remise de cohérence dans ma pratique. Et si certains semblent l'avoir compris, cependant je vois que d'autres non. Fuel for thought.
- CasparProphète
Leanox a écrit:Vaste question. Honnête question. J'exagère un peu.
Le Covid est passé par là. Le paradoxe de la crise écologique de notre société.
Comment alors encourager les élèves à speak English/ travel abroad alors qu'on a une société en plein effondrement écologique (avion bien polluant) et économique (dépenser son argent, dans des séjours linguistiques ou des droits à l'erreur pour se réinscrire en fac? Du logement étudiant ou un permis?)?
L'internationalisation de notre économie, la montée d'une forme de repli sur soi dans notre pays, nous a plongé dans un brouillage autant stressant qu'émulant pour certains. Beaucoup aiment leur pays et n'ont pas d'intérêt profond pour d'autres cultures, ils ont envie de faire leurs études en France, rester en France, voyager pour le plaisir. Leur priorité est au local et ils ne se gênent pas pour le dire, le montrer. It's not so amazing to speak with people from all over the world.
L'anglais pour quels métiers? Le commerce, la vente, le business, pour quoi? Polluer encore plus? Surconsommer encore plus? Encourager à le faire encore plus? ça questionne.
Parce que c'est cool, l'anglais, pardi, on aimait bien au collège. Mais en lycée, c'est un peu moins fun (activism, fake news, social media, 18th century literature, women in society, urbanisation, etc.) ou j'ai mal vraiment trop réduit le programme? On peut faire/présenter des sujets de manière fun ET réaliste en lycée?
Quel est votre avis sur le sujet?
Mon avis serait plutôt que ça commence à être compliqué de soit discuter de sujets de fond comme activism sans à un moment agir (parler c'est bien, agir c'est essentiel), soit qu'il faut vraiment traiter des sujets légers ou éthérés ou historiques pour ne pas avoir le poids d'être ramené au contemporary world (Conquest of the West, Superheroes and WWII, etc.) mais est-ce qu'on n'est pas là dans une forme de "passer le temps" sans aborder les sujets de fond? Est-ce le but de l'école de faire passer des heures fun chaque semaine puis ensuite dire en fin de Terminale "Allez, grand bain socio-économique, on n'en a pas trop discuté, bon courage!"? Vraies questions.
Ton post me semble très confus...
Que veut dire "mal vraiment trop réduit le programme" ? En tout cas, les axes ne se réduisent pas à ta liste (et je ne vois pas vraiment ce que vient faire la littérature du XVIIIe siècle ? Enseignes-tu vraiment Defoe, Fielding et Sheridan à tes lycéens ?
- HocamSage
Et sur le fond, bon, chacun ses goûts également. Tu dis dans ton message initial que les sujets vus au lycée sont moins «fun» qu'au collège où on s'amuse comme des petits fous, mais pour un lycéen qui s'ennuie je peux t'en trouver cinq qui trouveront plus sympa le thème « fake news » (pour reprendre un de tes exemples) que tout ce qu'on peut faire en 6e. Question de point de vue. Le questionnement initial, pas inintéressant encore une fois, s'appuie en partie sur des observations contestables comme celle-là.
- LeanoxNiveau 3
Très confus, je suppose que tu ne sauras pas donc préciser, sur quel point la confusion porte. C'est cela?
Quand je parle de littérature du *19ème, je fais référence au programme de Spécialité en effet (j'espère que c'est plus clair avec cet ajout)
Quand je parle de littérature du *19ème, je fais référence au programme de Spécialité en effet (j'espère que c'est plus clair avec cet ajout)
- LeanoxNiveau 3
Hocam
- Spoiler:
- Pour ne pas polluer le sujet qui n'est pas celui sur lequel tu focalises. Au-delà d'apprécier ou pas la formulation de certaines questions secondaires, je pense que la première question est tout de même accessible et en attendant, à part discuter de la reformulation du sujet, ça tourne en rond, Hocam. Si tu ne souhaites pas livrer les raisons qui te poussent à trouver du sens à ta pratique, libre à toi, mais tourner en rond sur le glaçage du gâteau à mon avis ne t'empêche pas de comprendre que c'est un gâteau. Note: avant, j'étais aussi tatillonne comme pour justifier ma valeur propre et puis des élèves m'ont expliqué que parfois en 5 phrases que je faisais, en fait une seule aurait suffi, tout le monde avait compris. Alors avec tout le respect, à te lire, je vois que tu comprends la question de fond. Et je te l'ai remise ci-dessus. Libre à toi de tourner en rond sur ton désir de perfection dans la formulation de chaque phrase de tout un paragraphe, pour ma part, il est 20h. Fin de journée. Bonne soirée.
- DanskaProphète
Leanox a écrit:Hocam
- Spoiler:
Pour ne pas polluer le sujet qui n'est pas celui sur lequel tu focalises. Au-delà d'apprécier ou pas la formulation de certaines questions secondaires, je pense que la première question est tout de même accessible et en attendant, à part discuter de la reformulation du sujet, ça tourne en rond, Hocam. Si tu ne souhaites pas livrer les raisons qui te poussent à trouver du sens à ta pratique, libre à toi, mais tourner en rond sur le glaçage du gâteau à mon avis ne t'empêche pas de comprendre que c'est un gâteau. Note: avant, j'étais aussi tatillonne comme pour justifier ma valeur propre et puis des élèves m'ont expliqué que parfois en 5 phrases que je faisais, en fait une seule aurait suffi, tout le monde avait compris. Alors avec tout le respect, à te lire, je vois que tu comprends la question de fond. Et je te l'ai remise ci-dessus. Libre à toi de tourner en rond sur ton désir de perfection dans la formulation de chaque phrase de tout un paragraphe, pour ma part, il est 20h. Fin de journée. Bonne soirée.
Venant de la personne qui en est à son deuxième sujet philo-fourre-tout du week-end, c'est plutôt drôle cette façon de vouloir couper court au débat parce qu'il ne va pas dans le sens espéré.
- gnafron2004Grand sage
Je trouve surtout qu'il est difficile de discuter avec quelqu'un si on ne comprends pas bien ce qu'il veut dire, et je pense que c'est la raison pour laquelle Hocam fait des remarques sur la forme; peut-être que je ne suis pas très futée, mais le dimanche soir moi j'ai du mal à suivre certaines phrases de tes posts, Leanox. Par exemple, qu'entends-tu par "un anglais prescriptif"? Je n'ai jamais croisé ce terme et n'ai aucune idée de ce qu'il signifie.
- piescoModérateur
En ce qui me concerne, je ne comprends pas le titre du fil.
_________________
Nos han quitado tanto, nos quitaron el miedo.
https://www.youtube.com/watch?v=oeU7rb-dBow&t=277s
- CasparProphète
piesco a écrit:En ce qui me concerne, je ne comprends pas le titre du fil.
Le clarifier serait en effet un bon début.
- MichelNiveau 5
Bonsoir,
Je n'enseigne pas l'Anglais mais les "sciences dures" dans une école d'ingénieur et oui enseigner l'Anglais a du sens voir est indispensable (comme former des ingénieurs qui parlent et écrivent bien en Français).
Pour répondre à Leanox qui s'interroge sur sa matière vis à vis des préoccupations environnementales (c'est le domaine de mon école), oui l'Anglais est indispensable car la plupart des études sont publiées en Anglais.
Donc chers collègues il est indispensable d'enseigner l'Anglais et le Français bien sur !
Bonne soirée.
Je n'enseigne pas l'Anglais mais les "sciences dures" dans une école d'ingénieur et oui enseigner l'Anglais a du sens voir est indispensable (comme former des ingénieurs qui parlent et écrivent bien en Français).
Pour répondre à Leanox qui s'interroge sur sa matière vis à vis des préoccupations environnementales (c'est le domaine de mon école), oui l'Anglais est indispensable car la plupart des études sont publiées en Anglais.
Donc chers collègues il est indispensable d'enseigner l'Anglais et le Français bien sur !
Bonne soirée.
- CasparProphète
Crise écologique ou pas, on ne va pas arretêr de voyager et encore moins de communiquer du jour au lendemain.
Notre IPR nous a aussi conseillé de mettre de me paquet sur "l'objectif culturel" au cas où les traducteurs automatiques feraient de tels progrès qu'il ne serait plus motivant de se coltiner verbes irréguliers et listes de vocabulaire.
Notre IPR nous a aussi conseillé de mettre de me paquet sur "l'objectif culturel" au cas où les traducteurs automatiques feraient de tels progrès qu'il ne serait plus motivant de se coltiner verbes irréguliers et listes de vocabulaire.
- RosanetteEsprit éclairé
Caspar a écrit:Crise écologique ou pas, on ne va pas arret3r de voyager et encore moins de communiquer du jour au lendemain.
Notre IPR nous a aussi conseillé de mettre de me paquet sur "l'objectif culturel" au cas où les traducteurs automatiques feraient de tels progrès qu'il ne serait plus motivant de se coltiner verbes irréguliers et listes de vocabulaire.
C'est idiot non ? - les traducteurs automatiques sont déjà très au point, il parle juste d'un futur où on aurait un appareil greffé sur notre gorge pour traduire en direct, ce qui n'est pour tout de suite.
A force de mettre le paquet sur le culturel, on en est venu je crois à faire des choses trop complexes par rapport au niveau de langue des élèves ; résultats les bons s'éclatent et les élèves faibles décrochent totalement et ne sont absolument pas motivés par l'enjeu culturel (qui peut très bien se faire en français, après tout).
- CasparProphète
Je ne trouve pas ça si idiot. Disons que les traducteurs peuvent répondre à certains besoins, même s'ils ne font pas tout.
J'avoue qu'avec le temps c'est le côté culturel qui m'intéresse le plus mais je rappelle toujours au élèves le côté utile du vocabulaire et des structures que nous apprenons.
J'avoue qu'avec le temps c'est le côté culturel qui m'intéresse le plus mais je rappelle toujours au élèves le côté utile du vocabulaire et des structures que nous apprenons.
- dandelionVénérable
Par contre la crise écologique, ou d’ailleurs d’autres crises (guerre, pandémie) pourraient faire stopper les ordinateurs ou empêcher l’accès aux serveurs. C’est comme le GPS, c’est sympa tant que ça marche. D’ailleurs si le GPS se casse la gueule, internet aussi, donc ça reste pas mal de savoir lire une carte.
De plus, que faire si un Anglophone a le malheur de se promener en zone blanche? On compte sur les chasseurs, l’accident bête?
De plus, que faire si un Anglophone a le malheur de se promener en zone blanche? On compte sur les chasseurs, l’accident bête?
- RosanetteEsprit éclairé
Aujourd'hui les meilleurs traducteurs automatiques font tout ou quasiment - sur ce plan-là "la concurrence" est énorme.
Reste que la maîtrise de la langue est toujours valorisée sur le plan personnel et culturel, parce que se parler par smartphones interposés n'est pas idéal.
La distinction entre culturel et linguistique est de toute façon artificielle, mais je maintiens que certaines thématiques culturelles anglophones pourraient de toute façon être enseignées en français sans que les élèves soient lésés sur l'aspect culturel - sauf à justement rappeler ce que la langue a de culturel, mais ça ne s'apprécie pas sans maîtrise de base de la langue.
PS : je mets à part les scénarios catastrophes ou d'urgence (ils existent évidemment) cités plus haut
Reste que la maîtrise de la langue est toujours valorisée sur le plan personnel et culturel, parce que se parler par smartphones interposés n'est pas idéal.
La distinction entre culturel et linguistique est de toute façon artificielle, mais je maintiens que certaines thématiques culturelles anglophones pourraient de toute façon être enseignées en français sans que les élèves soient lésés sur l'aspect culturel - sauf à justement rappeler ce que la langue a de culturel, mais ça ne s'apprécie pas sans maîtrise de base de la langue.
PS : je mets à part les scénarios catastrophes ou d'urgence (ils existent évidemment) cités plus haut
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