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- TailleventFidèle du forum
C'est tout à fait ça. (Et c'est sans doute une erreur qu'il m'arrive de commettre, ajouterais-je.)lene75 a écrit:L'usage du terme "solliciter" est certes maladroit, mais vraisemblablement pas mal intentionné, au contraire, c'est typiquement le genre de formulation que les gens utilisent en croyant être plus polis qu'à l'habitude. Ça fait un peu élève qui essaie de caser des tournures compliquées dans sa copie.
Et c'est le résultat de cette situation scandaleuse qui autorise des individus à se reproduire et même à adresser la parole à d'autres individus (Skandal !) sans pouvoir attester la réussite d'un doctorat en lettres et des vingt-neuf premiers modules des cours de Nadine de Rothschild...
(Ironie évidemment mais j'ai besoin de décharger une semaine longue et qui a connu plusieurs arguties de ce genre.)
- HélipsProphète
Oui enfin "avant", mes parents rencontraient aussi les parents, d'aussi loin que j'en m'en souvienne, donc allez, mettons milieu des années 80 parce qu'avant je m'y intéresse très peu.
_________________
Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- Clecle78Bon génie
Non, solliciter n'est pas maladroit. C'est un terme approprié à la démarche Faut arrêter de délirer, là, et chercher un autre prétexte pour refuser le rendez-vous. Quant au fait d'être prof de philo je ne vois pas bien non plus ce que ça à voir dans tout ça ...
- TailleventFidèle du forum
Disons qu'il peut l'être mais c'est faire de la sodomie de diptère (que le pédant spécifiera ici comme appartenant à la variété de l'intégrisme lexicologique) à ce stade.Clecle78 a écrit:Non, solliciter n'est pas maladroit.
- JacqGuide spirituel
Taillevent a écrit:C'est tout à fait ça. (Et c'est sans doute une erreur qu'il m'arrive de commettre, ajouterais-je.)lene75 a écrit:L'usage du terme "solliciter" est certes maladroit, mais vraisemblablement pas mal intentionné, au contraire, c'est typiquement le genre de formulation que les gens utilisent en croyant être plus polis qu'à l'habitude. Ça fait un peu élève qui essaie de caser des tournures compliquées dans sa copie.
Et c'est le résultat de cette situation scandaleuse qui autorise des individus à se reproduire et même à adresser la parole à d'autres individus (Skandal !) sans pouvoir attester la réussite d'un doctorat en lettres et des vingt-neuf premiers modules des cours de Nadine de Rothschild...
(Ironie évidemment mais j'ai besoin de décharger une semaine longue et qui a connu plusieurs arguties de ce genre.)
- lene75Prophète
Quand j'étais lycéenne (années 90), les réunions parents-profs n'avaient pas encore été mises en place en première et terminale. D'ailleurs quand j'ai commencé à enseigner en 2008, on recevait des parents en RV sur demande, mais il n'y avait pas non plus encore de réunions de parents officielles organisées pour les terminales. Seulement pour les secondes. C'est quand même assez récent de considérer des élèves de terminale comme des collégiens. Mais j'ai appris qu'il y avait maintenant des réunions de parents et de la méthodologie pour apprendre à apprendre ses leçons, à tenir un agenda et à s'organiser dans son travail dans notre université de secteur. C'est un fait que la relation aux jeunes adultes a beaucoup changé. Et pour certains de nos lascars, ce n'est pas un mal qu'ils soient surveillés par leurs parents, enfin disons que c'est plus confortable pour nous.
Quant au terme "solliciter", le parent lambda, et visiblement même un certain nombre de collègues, n'y perçoivent pas l'injonction et l'interprètent comme signifiant : "Je vous demande poliment". C'est un non événement. Notre rôle est d'apprendre ces nuances à nos élèves, pas à leurs parents.
Quant au terme "solliciter", le parent lambda, et visiblement même un certain nombre de collègues, n'y perçoivent pas l'injonction et l'interprètent comme signifiant : "Je vous demande poliment". C'est un non événement. Notre rôle est d'apprendre ces nuances à nos élèves, pas à leurs parents.
- Mélusine2Niveau 10
Cochonou a écrit:Entre les collègues qui travaillent alors qu'ils sont en arrêt maladie et ceux qui s'offusquent qu'un parent ose solliciter un rendez-vous, j'avoue que j'ai du mal à comprendre la façon dont certains considèrent leur travail.
Idem ! La demande n'est ni impolie, ni incongrue et, sans se laisser envahir bien sûr, il est normal de répondre un minimum aux demandes des parents, même au lycée (pas seulement par courtoisie : ça fait partie intégrante du métier). On peut prendre un RV téléphonique pour faciliter ou abréger l'échange, mais refuser quand les gens n'abusent pas de notre temps et ne sont pas vindicatifs, je ne comprends pas.
(S'aliéner complètement à son boulot, pas davantage)
PS : je me trompe, ou bien on écrit à l'occasion "j'ai l'honneur de solliciter de votre haute bienveillance ceci ou cela" ? Fallait-il que le parent concerné aille jusque là ?
- Clecle78Bon génie
Avec une prosternation en prime ?
- TailleventFidèle du forum
Non, il "fallait qu'il allât jusque là" ! (Allons jusqu'au bout du délire que diable ! )Mélusine2 a écrit:Cochonou a écrit:Entre les collègues qui travaillent alors qu'ils sont en arrêt maladie et ceux qui s'offusquent qu'un parent ose solliciter un rendez-vous, j'avoue que j'ai du mal à comprendre la façon dont certains considèrent leur travail.
Idem ! La demande n'est ni impolie, ni incongrue et, sans se laisser envahir bien sûr, il est normal de répondre un minimum aux demandes des parents, même au lycée (pas seulement par courtoisie : ça fait partie intégrante du métier). On peut prendre un RV téléphonique pour faciliter ou abréger l'échange, mais refuser quand les gens n'abusent pas de notre temps et ne sont pas vindicatifs, je ne comprends pas.
(S'aliéner complètement à son boulot, pas davantage)
PS : je me trompe, ou bien on écrit à l'occasion "j'ai l'honneur de solliciter de votre haute bienveillance ceci ou cela" ? Fallait-il que le parent concerné aille jusque là ?
- Mélusine2Niveau 10
Taillevent a écrit:Non, il "fallait qu'il allât jusque là" ! (Allons jusqu'au bout du délire que diable ! )Mélusine2 a écrit:Cochonou a écrit:Entre les collègues qui travaillent alors qu'ils sont en arrêt maladie et ceux qui s'offusquent qu'un parent ose solliciter un rendez-vous, j'avoue que j'ai du mal à comprendre la façon dont certains considèrent leur travail.
Idem ! La demande n'est ni impolie, ni incongrue et, sans se laisser envahir bien sûr, il est normal de répondre un minimum aux demandes des parents, même au lycée (pas seulement par courtoisie : ça fait partie intégrante du métier). On peut prendre un RV téléphonique pour faciliter ou abréger l'échange, mais refuser quand les gens n'abusent pas de notre temps et ne sont pas vindicatifs, je ne comprends pas.
(S'aliéner complètement à son boulot, pas davantage)
PS : je me trompe, ou bien on écrit à l'occasion "j'ai l'honneur de solliciter de votre haute bienveillance ceci ou cela" ? Fallait-il que le parent concerné aille jusque là ?
Tiens, d'ailleurs : la nuance n'est-elle pas en fait entre "solliciter quelqu'un" (le presser) et "solliciter quelque chose" (la demander) ? J'ai du mal à trouver impolie ou même maladroite la formule employée par le parent.
- JacqGuide spirituel
lene75 a écrit:Quand j'étais lycéenne (années 90), les réunions parents-profs n'avaient pas encore été mises en place en première et terminale. D'ailleurs quand j'ai commencé à enseigner en 2008, on recevait des parents en RV sur demande, mais il n'y avait pas non plus encore de réunions de parents officielles organisées pour les terminales. Seulement pour les secondes. C'est quand même assez récent de considérer des élèves de terminale comme des collégiens. Mais j'ai appris qu'il y avait maintenant des réunions de parents et de la méthodologie pour apprendre à apprendre ses leçons, à tenir un agenda et à s'organiser dans son travail dans notre université de secteur. C'est un fait que la relation aux jeunes adultes a beaucoup changé. Et pour certains de nos lascars, ce n'est pas un mal qu'ils soient surveillés par leurs parents, enfin disons que c'est plus confortable pour nous.
Quant au terme "solliciter", le parent lambda, et visiblement même un certain nombre de collègues, n'y perçoivent pas l'injonction et l'interprètent comme signifiant : "Je vous demande poliment". C'est un non événement. Notre rôle est d'apprendre ces nuances à nos élèves, pas à leurs parents.
Concernant ma scolarité.
J'ai des souvenirs terribles des réunions P-P où je me faisais dézinguer (ce qui était bien mérité - pendant que ma sœur ne recevait que des félicitations, en général cela durait 5 minutes pour elle et pour moi, mais c'était long, long, long comme mon casier judiciaire dans le collège ) en quatrième et en troisième (durant mes deux troisièmes , méritée aussi pour la "deuxième troisième") mais je n'ai pas de souvenir pour le lycée.
En seconde pour l'orientation en première ? Je ne sais plus, donc je n'ai peut-être pas eu puisque je n'ai pas souvenir de remontrances au lycée (alors qu'il y avait encore de quoi dire). Ou alors c'est que ma mère avait renoncé à y aller pour entendre toujours la même chose ?
En tant que prof.
Depuis que j'enseigne, 2002 (2001 je ne sais plus, j'étais stagiaire, je n'étais peut-être pas sur l'établissement, pas de souvenir), j'ai toujours eu (en LP) des réunions P-P pour tous les niveaux et dans tous mes établissements, avec, il y a un moment, pas mal de visites pour l'orientation en terminale.
Depuis deux ans, et cette année, troisième, nos huiles bien pensantes (les CDE) organisent deux réunions P-P, une pour les secondes, une pour toutes les autres classes alors qu'avant nous n'en faisions qu'une un vendredi AM et début de soirée. Comme les deux dernières ont été annulées because COVID, nous n'avons pas de résultat. Officiellement c'est pour que les prof aient le temps de recevoir plus de parents.
Je reste dubitatif, nous verrons le résultat.
Certains parents ont un élève en seconde (donc le vendredi) et un autre le terminale (réunion le mardi). Si un prof à un élève en terminale et aucun en seconde, le parent va-t-il venir deux fois ?
Comme déjà évoqué, certains parents amènent les internes le lundi et viennent les chercher le vendredi, viendront-ils le mardi ?
A mon avis nous aurons finalement moins de rencontres que si tout était groupé le vendredi.
Pourquoi ne pas mettre les deux réunions deux vendredi de suite ? Je pense que nos huiles ont pensé que les prof allaient gueuler à l'idée de rester deux vendredi soir mais aussi que les huiles en questions n'ont pas envie de tarder deux vendredi. Par contre c'est vrai que "tout groupé" il y avait de fortes attentes parfois.
Dernière remarque.
La prise de RDV par messagerie académique me semble moins efficace que l'ancienne méthode "papier" (deux parents prenant RDV en même temps). La prise de RDV par Pronote semble aussi moins efficace car certains parents ne comprennent rien à Pronote, ne s'y connecte pas. Finalement je prends encore des RDV en direct avec les élèves (surtout que les parents étant aussi connectés en permanence que leurs enfants via leur portable c'est parfois totalement immédiat - message au parent : "M. X te propose à telle heure - ok". C'est quasi immédiat.
- DhatturaHabitué du forum
"Solliciter: Demander quelque chose à un supérieur, à une autorité". 1ere def. Proposée par le Larousse de la langue française .
"b. Demander avec déférence, dans les formes requises par l'usage ou par la bienséance. " Dit aussi le Trésor de la langue française
Je ne vois pas non plus le problème avec l'utilisation de ce mot. Le collègue peut peut-être préciser ce qu'il percevait comme inconvenant ?
"b. Demander avec déférence, dans les formes requises par l'usage ou par la bienséance. " Dit aussi le Trésor de la langue française
Je ne vois pas non plus le problème avec l'utilisation de ce mot. Le collègue peut peut-être préciser ce qu'il percevait comme inconvenant ?
- maikreeeesseGrand sage
Dhattura a écrit:"Solliciter: Demander quelque chose à un supérieur, à une autorité". 1ere def. Proposée par le Larousse de la langue française .
"b. Demander avec déférence, dans les formes requises par l'usage ou par la bienséance. " Dit aussi le Trésor de la langue française
Je ne vois pas non plus le problème avec l'utilisation de ce mot. Le collègue peut peut-être préciser ce qu'il percevait comme inconvenant ?
C'est ainsi que j'ai appris à mes débuts qu'une amorce possible de courrier à mes supérieurs hiérarchiques pouvait être "j'ai l'honneur de solliciter votre attention...", cela m'aurait vraiment étonnée que les termes prescrits aient été impolis, comme l'habituel "...sentiments respectueux et dévoués voire très dévoues" selon le rang du supérieur.
- maduNiveau 8
lene75 a écrit:Quand j'étais lycéenne (années 90), les réunions parents-profs n'avaient pas encore été mises en place en première et terminale. D'ailleurs quand j'ai commencé à enseigner en 2008, on recevait des parents en RV sur demande, mais il n'y avait pas non plus encore de réunions de parents officielles organisées pour les terminales. Seulement pour les secondes. C'est quand même assez récent de considérer des élèves de terminale comme des collégiens. Mais j'ai appris qu'il y avait maintenant des réunions de parents et de la méthodologie pour apprendre à apprendre ses leçons, à tenir un agenda et à s'organiser dans son travail dans notre université de secteur. C'est un fait que la relation aux jeunes adultes a beaucoup changé. Et pour certains de nos lascars, ce n'est pas un mal qu'ils soient surveillés par leurs parents, enfin disons que c'est plus confortable pour nous.
Quant au terme "solliciter", le parent lambda, et visiblement même un certain nombre de collègues, n'y perçoivent pas l'injonction et l'interprètent comme signifiant : "Je vous demande poliment". C'est un non événement. Notre rôle est d'apprendre ces nuances à nos élèves, pas à leurs parents.
Lycéenne à la même époque, j’ai connu les rdv parents-profs jusqu’en terminale (je garde en mémoire le souvenir cuisant de mon prof d’histoire en terminale qui avait comparé les enseignants de première et de terminale : pour lui c’était la même différence qu’entre une petite infirmière soignant un bobo et un grand chirurgien sauvant des vies. Je vous laisse deviner la profession de ma mère… ).
- Clecle78Bon génie
J'enseigne depuis 1986 et j'ai connu mes premières réunions en seconde en 2003 (uniquement réunion de rentrée) et en première terminale en 2010 (réunion rentrée plus rdv individuels pour tous les niveaux). C'est donc assez récent tout de même.
- zigmag17Guide spirituel
maikreeeesse a écrit:Dhattura a écrit:"Solliciter: Demander quelque chose à un supérieur, à une autorité". 1ere def. Proposée par le Larousse de la langue française .
"b. Demander avec déférence, dans les formes requises par l'usage ou par la bienséance. " Dit aussi le Trésor de la langue française
Je ne vois pas non plus le problème avec l'utilisation de ce mot. Le collègue peut peut-être préciser ce qu'il percevait comme inconvenant ?
C'est ainsi que j'ai appris à mes débuts qu'une amorce possible de courrier à mes supérieurs hiérarchiques pouvait être "j'ai l'honneur de solliciter votre attention...", cela m'aurait vraiment étonnée que les termes prescrits aient été impolis, comme l'habituel "...sentiments respectueux et dévoués voire très dévoues" selon le rang du supérieur.
La formule "Je sollicite (quelque chose)" tout court c'est comme si au lieu de dire " Je vous demanderai de bien vouloir...( + verbe à l'infinitif..)", tu disais " Je vous demanderai de...( + verbe à l'infinitif)": ce n'est pas fautif mais ça s'apparente à un ordre ( le ton devient involontairement sec et peut être mal perçu, en tout cas c'est ce que je comprends du message du collègue. On ne connaît pas le contexte de cette demande de la mère d'élève. Vu de loin, ça semble plutôt au contraire une manifestation de déférence envers l'enseignant mais je n 'en sais rien).
- RandoschtroumfNiveau 10
Jacq a écrit:
- Une l'année dernière avec des parents intrusifs (dont un ancien prof, parfois les pires, même matière que moi en plus) totalement paranos et qui sont en réalité l'origine des soucis de leur fille mais ne peuvent l'admettre (leur fille a juste 20 de moyenne dans ma matière car elle l'adore, mais il lui faut un AESH tout de même ^^).
- Spoiler:
- En spoiler, car ce n'est pas le sujet du post : il ne faut pas mélanger résultats scolaires et AESH. La notification d'une AESH est liée à un handicap, pas la réponse à la difficulté scolaire.On peut avoir un handicap, avoir d'excellents résultats scolaires, et avoir besoin d'un AESH.
Et je ne parle pas que du handicap physique.
- PrezboGrand Maître
Dhattura a écrit:"Solliciter: Demander quelque chose à un supérieur, à une autorité". 1ere def. Proposée par le Larousse de la langue française .
"b. Demander avec déférence, dans les formes requises par l'usage ou par la bienséance. " Dit aussi le Trésor de la langue française
Je ne vois pas non plus le problème avec l'utilisation de ce mot. Le collègue peut peut-être préciser ce qu'il percevait comme inconvenant ?
Je pense que ce qui était perçu comme inconvenant était le fait de se voir demander de travailler et de communiquer avec un parent (mais c'est mon interprétation).
Sinon, j'ai passé un bac en 90, et j'ai toujours connu les réunions PP dans les collèges et lycées publics, jusqu'en terminale (où elles prenaient un importance particulière du fait, déjà, des demandes de conseils pour l'orientation).
- maikreeeesseGrand sage
Zigmag, ce n'est pas ce que je comprends (ou dit) la définition, il n'y a pas de notion d'ordre puisque il y a une notion de déférence et de cadre hiérarchique déjà présents dans le mot. Tu n'as pas besoin (pour moi) d'ajouter du conditionnel, du souhait. Comme je n'ajouterais pas "s'il vous plaît" à la sollicitation. Ce serait maladroit.
- Mélusine2Niveau 10
maikreeeesse a écrit:Zigmag, ce n'est pas ce que je comprends (ou dit) la définition, il n'y a pas de notion d'ordre puisque il y a une notion de déférence et de cadre hiérarchique déjà présents dans le mot. Tu n'as pas besoin (pour moi) d'ajouter du conditionnel, du souhait. Comme je n'ajouterais pas "s'il vous plaît" à la sollicitation. Ce serait maladroit.
D'accord avec ça. Je comprends la marque de déférence comme de la courtoisie, il va de soi qu'il n'y a pas de hiérarchie entre un parent d'élève et un professeur, ni dans un sens, ni dans l'autre.
Zigmag, j'ai plutôt l'impression que le collègue prend la mouche pour rien du tout et que la courtoisie élémentaire exige une réponse polie, avec proposition de RV au moins téléphonique, si ce n'est pas la 20e sollicitation depuis septembre. Non ?
- zigmag17Guide spirituel
Mélusine2 a écrit:maikreeeesse a écrit:Zigmag, ce n'est pas ce que je comprends (ou dit) la définition, il n'y a pas de notion d'ordre puisque il y a une notion de déférence et de cadre hiérarchique déjà présents dans le mot. Tu n'as pas besoin (pour moi) d'ajouter du conditionnel, du souhait. Comme je n'ajouterais pas "s'il vous plaît" à la sollicitation. Ce serait maladroit.
D'accord avec ça. Je comprends la marque de déférence comme de la courtoisie, il va de soi qu'il n'y a pas de hiérarchie entre un parent d'élève et un professeur, ni dans un sens, ni dans l'autre.
Zigmag, j'ai plutôt l'impression que le collègue prend la mouche pour rien du tout et que la courtoisie élémentaire exige une réponse polie, avec proposition de RV au moins téléphonique, si ce n'est pas la 20e sollicitation depuis septembre. Non ?
Oui absolument. Comme d'autres j'ai déjà expliqué le sens de l'expression, l'utilisation qu'en fait la mère d'élève ( telle quelle, elle peut être sujet à interprétation), et le fait qu'à priori il n'y a pas lieu de mal le prendre. Mais comme le contexte précis ne nous est pas donné je ne peux en dire plus.
Si un parent d'élève m'envoie un tel message, je me dirai certainement que c'est un chouïa injonctif mais sauf à avoir affaire à un parent indélicat ou intrusif, je ferai mon possible pour le recevoir ( ce qui ne m'empêchera pas de trouver le message injonctif etc).
Edit: "pas de hiérarchie entre les professeurs et les parents" dis-tu. Néanmoins dans le cas de certains établissements où les parents sont considérés comme des larbins par des parents ( ça existe), il se peut que les formulations de demandes de rv faites par des parents sonnent comme des ordres donnés aux professeurs, et que cela soit la goutte d'eau qui fasse déborder de base ( totale spéculation, interprétation totalement subjective!)
- JacqGuide spirituel
Randoschtroumf a écrit:Jacq a écrit:
- Une l'année dernière avec des parents intrusifs (dont un ancien prof, parfois les pires, même matière que moi en plus) totalement paranos et qui sont en réalité l'origine des soucis de leur fille mais ne peuvent l'admettre (leur fille a juste 20 de moyenne dans ma matière car elle l'adore, mais il lui faut un AESH tout de même ^^).
- Spoiler:
En spoiler, car ce n'est pas le sujet du post : il ne faut pas mélanger résultats scolaires et AESH. La notification d'une AESH est liée à un handicap, pas la réponse à la difficulté scolaire.On peut avoir un handicap, avoir d'excellents résultats scolaires, et avoir besoin d'un AESH.
Et je ne parle pas que du handicap physique.
- Spoiler:
- L'AESH ne vient même plus dans mon cours. Elle n'a pas besoin car je suis sur des matières où elle se plait. J'ai congédié l'AESH. En fait je ne l'ai pas congédiée mais j'ai indiqué qu'elle serait sans doute plus utile pour la suivre sur d'autres disciplines (le temps des AESH étant compté, il valait mieux l'utiliser pour d'autres matières). Mais pour cette élève, franchement, ce sont les parents qui en auraient besoin. S'ils ne lui transmettraient toutes leurs anxiétés et leur parano cela irait mieux et depuis longtemps.
- LédisséEsprit sacré
Non, il ne peut pas l'être. Dhattura donne les définitions du Larousse qui sont très claires :Taillevent a écrit:Disons qu'il peut l'être mais c'est faire de la sodomie de diptère (que le pédant spécifiera ici comme appartenant à la variété de l'intégrisme lexicologique) à ce stade.Clecle78 a écrit:Non, solliciter n'est pas maladroit.
Je peux y ajouter le détail de celles du TLFI :Dhattura a écrit:"Solliciter: Demander quelque chose à un supérieur, à une autorité". 1ere def. Proposée par le Larousse de la langue française .
"b. Demander avec déférence, dans les formes requises par l'usage ou par la bienséance. " Dit aussi le Trésor de la langue française
Bref, "solliciter" au sens de "demander respectueusement", et sans la moindre nuance d'exigence, n'est pas un sens nouveau lié à un usage abusif, et qui serait peu à peu entré dans le langage courant, comme "achalandé" au sens de "bien approvisionné". C'est le sens correct de ce mot.TLFI a écrit:a) Chercher à obtenir (une faveur, une grâce ou un droit) d'une manière instante, par des démarches auprès d'une autorité compétente ou d'une personne influente. Vous devriez prier le baron de Lectoure de solliciter pour vous une ambassade au lieu d'un régiment (DUMAS père, P. Jones, 1838, I, 2, p. 125). (On retrouve la notion de s'adresser à un supérieur ou à une personne plus puissante que soi ; quand bien même la démarche serait faite "de manière instante", il n'y aurait aucune espèce d'impolitesse ; la sollicitation place même par définition le solliciteur dans une position "inférieure" - de demandeur - au sollicité.)
b) Demander avec déférence, dans les formes requises par l'usage ou par la bienséance. Solliciter la faveur de faire qqc.; solliciter une autorisation. S'il vous plaît, nous voyagerons ensemble, et, pour commencer, je sollicite l'honneur de vous offrir un verre de champagne au grand hôtel de Colchide (GOBINEAU, Nouv. asiat., 1876, p. 13). ("Avec déférence" : je ne vois pas ce qu'il faut de plus.)
Ah non, je m'insurge ! Le subjonctif imparfait, c'est joli comme tout, ce n'est pas du délire ! Laissez tranquille mon petit subjonctif imparfait chériTaillevent a écrit:Non, il "fallait qu'il allât jusque là" ! (Allons jusqu'au bout du délire que diable ! )Mélusine2 a écrit:[...]
PS : je me trompe, ou bien on écrit à l'occasion "j'ai l'honneur de solliciter de votre haute bienveillance ceci ou cela" ? Fallait-il que le parent concerné aille jusque là ?
Non, pas du tout, et c'est justement ce que disent explicitement les définitions que tu cites (j'ai coupé ton message pour alléger d'autant que je les cite moi-même plus haut). Dans "Je vous demanderai", je suis bien d'accord avec toi, il y a une nuance injonctive, pas dans "je sollicite". Le contexte de la demande n'y change rien, et je ne peux imaginer aucun contexte où "solliciter" prendrait une tonalité d'ordre. Je serais à titre personnel ravie de le trouver davantage dans les demandes (de rendez-vous ou autre, de parents ou d'élèves), plutôt que les (peut-être involontairement) secs "Merci de", par exemple (même avec "bien vouloir").zigmag17 a écrit:La formule "Je sollicite (quelque chose)" tout court c'est comme si au lieu de dire " Je vous demanderai de bien vouloir...( + verbe à l'infinitif..)", tu disais " Je vous demanderai de...( + verbe à l'infinitif)": ce n'est pas fautif mais ça s'apparente à un ordre ( le ton devient involontairement sec et peut être mal perçu, en tout cas c'est ce que je comprends du message du collègue. On ne connaît pas le contexte de cette demande de la mère d'élève. Vu de loin, ça semble plutôt au contraire une manifestation de déférence envers l'enseignant mais je n 'en sais rien).
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- zigmag17Guide spirituel
Lédissé a écrit:Non, il ne peut pas l'être. Dhattura donne les définitions du Larousse qui sont très claires :Taillevent a écrit:Disons qu'il peut l'être mais c'est faire de la sodomie de diptère (que le pédant spécifiera ici comme appartenant à la variété de l'intégrisme lexicologique) à ce stade.Clecle78 a écrit:Non, solliciter n'est pas maladroit.Je peux y ajouter le détail de celles du TLFI :Dhattura a écrit:"Solliciter: Demander quelque chose à un supérieur, à une autorité". 1ere def. Proposée par le Larousse de la langue française .
"b. Demander avec déférence, dans les formes requises par l'usage ou par la bienséance. " Dit aussi le Trésor de la langue françaiseBref, "solliciter" au sens de "demander respectueusement", et sans la moindre nuance d'exigence, n'est pas un sens nouveau lié à un usage abusif, et qui serait peu à peu entré dans le langage courant, comme "achalandé" au sens de "bien approvisionné". C'est le sens correct de ce mot.TLFI a écrit:a) Chercher à obtenir (une faveur, une grâce ou un droit) d'une manière instante, par des démarches auprès d'une autorité compétente ou d'une personne influente. Vous devriez prier le baron de Lectoure de solliciter pour vous une ambassade au lieu d'un régiment (DUMAS père, P. Jones, 1838, I, 2, p. 125). (On retrouve la notion de s'adresser à un supérieur ou à une personne plus puissante que soi ; quand bien même la démarche serait faite "de manière instante", il n'y aurait aucune espèce d'impolitesse ; la sollicitation place même par définition le solliciteur dans une position "inférieure" - de demandeur - au sollicité.)
b) Demander avec déférence, dans les formes requises par l'usage ou par la bienséance. Solliciter la faveur de faire qqc.; solliciter une autorisation. S'il vous plaît, nous voyagerons ensemble, et, pour commencer, je sollicite l'honneur de vous offrir un verre de champagne au grand hôtel de Colchide (GOBINEAU, Nouv. asiat., 1876, p. 13). ("Avec déférence" : je ne vois pas ce qu'il faut de plus.)Ah non, je m'insurge ! Le subjonctif imparfait, c'est joli comme tout, ce n'est pas du délire ! Laissez tranquille mon petit subjonctif imparfait chériTaillevent a écrit:Non, il "fallait qu'il allât jusque là" ! (Allons jusqu'au bout du délire que diable ! )Mélusine2 a écrit:[...]
PS : je me trompe, ou bien on écrit à l'occasion "j'ai l'honneur de solliciter de votre haute bienveillance ceci ou cela" ? Fallait-il que le parent concerné aille jusque là ?Non, pas du tout, et c'est justement ce que disent explicitement les définitions que tu cites (j'ai coupé ton message pour alléger d'autant que je les cite moi-même plus haut). Dans "Je vous demanderai", je suis bien d'accord avec toi, il y a une nuance injonctive, pas dans "je sollicite". Le contexte de la demande n'y change rien, et je ne peux imaginer aucun contexte où "solliciter" prendrait une tonalité d'ordre. Je serais à titre personnel ravie de le trouver davantage dans les demandes (de rendez-vous ou autre, de parents ou d'élèves), plutôt que les (peut-être involontairement) secs "Merci de", par exemple (même avec "bien vouloir").zigmag17 a écrit:La formule "Je sollicite (quelque chose)" tout court c'est comme si au lieu de dire " Je vous demanderai de bien vouloir...( + verbe à l'infinitif..)", tu disais " Je vous demanderai de...( + verbe à l'infinitif)": ce n'est pas fautif mais ça s'apparente à un ordre ( le ton devient involontairement sec et peut être mal perçu, en tout cas c'est ce que je comprends du message du collègue. On ne connaît pas le contexte de cette demande de la mère d'élève. Vu de loin, ça semble plutôt au contraire une manifestation de déférence envers l'enseignant mais je n 'en sais rien).
Je ne comprends pas la définition du TLFI: de manière "instante"( immédiate) comme c'est écrit ou "insistante"( ce qui change totalement le sens ?).
Je reconnais évidemment que le "merci de" pour le coup est très péremptoire, là-dessus je pense que tout le monde sera d'accord.
- LédisséEsprit sacré
De manière instante, donc vivement. Ce n'est en effet pas du tout la même chose : cela implique "c'est important pour moi", non "je vais tambouriner à la porte jusqu'à obtenir ce que je veux"^^ Et le sens (b) n'implique même pas cette notion de demande "instante", seulement de demande "déférente".
Pour le "merci de", je suis persuadée que beaucoup l'utilisent (beaucoup d'élèves, en tout cas !) sans y voir de mal : après tout, il y a "merci" dedans, c'est donc poli !
Pour le "merci de", je suis persuadée que beaucoup l'utilisent (beaucoup d'élèves, en tout cas !) sans y voir de mal : après tout, il y a "merci" dedans, c'est donc poli !
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
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