- SapotilleEmpereur
Pour ma part, la résistance a été guidée par mon propre apprentissage catastrophique avec une méthode totalement globale qui m'a empêchée d'apprendre à lire.
Donc quand j'ai été nommée dans une classe de CP-CE1-CE2, j'ai juste décidé que jamais je ne ferais subir à des gamins ce que j'avais subi !
J'ai donc choisi une méthode syllabique et je l'ai utilisée avec la peur de voir débarquer un inspecteur !
L'inspecteur n'est venu que tous les 9 ans parce que mon école était située à l'extrémité de la circonscription et qu'en hiver les routes étaient enneigées !
Cela donnait une grande liberté dont nous avons bien profité !
Donc quand j'ai été nommée dans une classe de CP-CE1-CE2, j'ai juste décidé que jamais je ne ferais subir à des gamins ce que j'avais subi !
J'ai donc choisi une méthode syllabique et je l'ai utilisée avec la peur de voir débarquer un inspecteur !
L'inspecteur n'est venu que tous les 9 ans parce que mon école était située à l'extrémité de la circonscription et qu'en hiver les routes étaient enneigées !
Cela donnait une grande liberté dont nous avons bien profité !
- pseudo-intelloSage
Tornado a écrit:Méthode syllabique tres efficace pour lire les mots comme "et" ou "des".
Bof, avec mes enfants (à qui j'ai appris à lire quand ils étaient en maternelle, soit parce que je les sentais prêts, soit quand l'une me l'a expressément demandé), j'ai utilisé la syllabique pure, et comme les petits livres adaptés aux apprentis lecteurs (la collection Vive, les Disney première lecture de Hachette) utilisent au moins "et" et "est", il a suffi que je dise à mes enfants que le petit mot qui fait "eust", il fait le prononcer "é". Idem pour "et", et pour "des".
Mon instit utilisait Daniel et Valérie, mixte avec une bonne dose de syllabique dedans, et comme en 1990 elle était au bord de la retraite, elle l'utilisait en syllabisant le plus possible.Isis39 a écrit:LadyOlenna a écrit:La méthode purement syllabique.Balthazaard a écrit:Je suis totalement ignorant...l'article est restreint. Quelles sont les méthodes "efficaces" ?
Je n’en suis pas persuadée. Je pensais avoir appris à lire avec une méthode purement syllabique mais il s’avère que c’était une méthode mixte, en fait. Rémi et Colette pour ceux qui connaissent.
Après, je n'ai pas trop suivi de si près que ça, vu que je savais déjà lire depuis un bout de temps quand je suis entrée au CP, alors que mes parents n'ont rien à voir avec le milieu de l'éducation, c'est juste qu'à l'époque, Ravensburger et compagnie avaient dans leur rayon des petits jeux bien utiles pour familiariser les élèves de maternelle avec les sons, et que ça a marché mieux que prévu avec moi.
PurpleBanner a écrit:
Concernant les élèves « devineurs » :
- En CP cette année, j’utilise une méthode syllabique dite « graphémique » (on apprend à lire ce qu’on écrit/ on apprend à écrire ce qu’on lit – « Je lis, j’écris »)
- 2 élèves dans mon effectif, tentent de « deviner » au lieu de lire. Ce n’est donc pas, ici, la méthode qui les y incite.
Qu'ils tentent de deviner, c'est humain, puisque ça demande moins d'efforts -et que, généralement, le texte est illustré par une image, qui incite à penser que le mot qui commence par "vé" et probablement un vélo, car on en voit sur le dessin.
Mes enfants ont aussi essayé de deviner, mais je leur ai bien stipulé que c'était formellement interdit. . Bon, ça a suffi.
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- roxanneOracle
Je vais un peu nuancer. Mon fils n'étant pas du genre à vouloir apprendre à lire tout seul à 4 ans et étant assez rétif à travailler avec moi, j'ai dû faire confiance à l'école. Et même si ce n'est pas ce qui se passe pour les enfants du forum, je crois c'est comme ça pour la majorité des enfants. Il a eu en CP, un professeur très expérimenté qui employait une méthode adaptée de Freinet: il partait des textes des enfants. Il n'y avait pas de manuel et effectivement dès le premier jour, il y a eu des phrases à lire. Comme je suivais assidûment tous les sujets de lecture du forum, je me suis affolée et j'essayais de faire du syllabique en plus. Résultat : des crises, des larmes et encore aujourd'hui en CM2, les devoirs restent compliqués. Très vite, les enfants se sont mis à écrire et heureusement, je n'ai vu les cahiers d'écriture à la fin de l'année. Mon fils n'est donc pas scolaire, a toujours écrit même si aujourd'hui, il écrit du rap. Pour en revenir à son CP, le maître affichait chaque semaine le texte de l'enfant choisi( et chaque enfant a eu de manière égale son texte choisi plusieurs fois dans l'année), sur une grande affiche avec toutes les écritures et les sons travaillés. Peu à peu, le syllabique est arrivé et tous les enfants ont su lire. Ils ont tous adoré ce maître et cette année de CP. Mais ce qui a fait la différence pour moi, c'est clairement l'expertise de l'enseignant et sa capacité à gérer sa méthode. Et on en reparlant avec ma mère( elle-même institutrice), elle m'a rappelé que c'était avec cette méthode là que j'avais moi-même appris à lire dans les années 70. Et je me rappelle effectivement d'une phrase à moi écrite par la maîtresse à propos de mon chien qui s'appelait Caramel.
- Charles-MauriceNiveau 10
Mais on en revient toujours au même point. Il faut recruter de très bons professionnels. Et pour cela il faut les rémunérer en tant que tels. Mes enfants savaient lire à Toussaint avec la méthode semi globale, début octobre avec du pur syllabique, sans que je leur ai rien appris. Hommage à leurs formidables institutrices, oui l'école peut le faire, seule, mais avec de vrais professeurs.
- NLM76Grand Maître
Voilà. La méthode Freinet a pu connaître des dérives très malheureuses; mais beaucoup d'instituteurs l'ont utilisée intelligemment. Elle était à l'origine fondée sur la rigueur, associée avec l'imprimerie à l'école. Elle pouvait être une méthode analytique-synthétique (globales, du mot à la lettre et de la lettre au mot), face aux méthodes synthétiques-analytiques (syllabiques, de la syllabe au mot, et du mot à la syllabe). Mon fils aîné aussi a appris correctement à lire avec une institutrice Freinet, très rigoureuse.Mais c'était une méthode. Depuis les années 1970, et les méthodes idéo-visuelles, on a surtout des anti-méthodes, qui jouent à la devinette.roxanne a écrit:Je vais un peu nuancer. Mon fils n'étant pas du genre à vouloir apprendre à lire tout seul à 4 ans et étant assez rétif à travailler avec moi, j'ai dû faire confiance à l'école. Et même si ce n'est pas ce qui se passe pour les enfants du forum, je crois c'est comme ça pour la majorité des enfants. Il a eu en CP, un professeur très expérimenté qui employait une méthode adaptée de Freinet: il partait des textes des enfants. Il n'y avait pas de manuel et effectivement dès le premier jour, il y a eu des phrases à lire. Comme je suivais assidûment tous les sujets de lecture du forum, je me suis affolée et j'essayais de faire du syllabique en plus. Résultat : des crises, des larmes et encore aujourd'hui en CM2, les devoirs restent compliqués. Très vite, les enfants se sont mis à écrire et heureusement, je n'ai vu les cahiers d'écriture à la fin de l'année. Mon fils n'est donc pas scolaire, a toujours écrit même si aujourd'hui, il écrit du rap. Pour en revenir à son CP, le maître affichait chaque semaine le texte de l'enfant choisi( et chaque enfant a eu de manière égale son texte choisi plusieurs fois dans l'année), sur une grande affiche avec toutes les écritures et les sons travaillés. Peu à peu, le syllabique est arrivé et tous les enfants ont su lire. Ils ont tous adoré ce maître et cette année de CP. Mais ce qui a fait la différence pour moi, c'est clairement l'expertise de l'enseignant et sa capacité à gérer sa méthode. Et on en reparlant avec ma mère( elle-même institutrice), elle m'a rappelé que c'était avec cette méthode là que j'avais moi-même appris à lire dans les années 70. Et je me rappelle effectivement d'une phrase à moi écrite par la maîtresse à propos de mon chien qui s'appelait Caramel.
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- MalagaModérateur
Idem ici. Mes deux plus grands enfants ont appris à lire avec Kimamila et avait une maîtresse formidable. Les deux sont désormais de bons lecteurs et ils lisent un texte sans le deviner. Donc, clairement, l'expertise de leur maîtresse (et globalement des PE qu'ils ont eus) a joué.
Mon fils de 3 ans et demi passe ses journées, en ce moment, à écrire son prénom et à écrire les autres lettres de l'alphabet (il me demande comment on écrit "maman" ou les prénoms de son frère et sa soeur). Je ne suis pas du tout certaine qu'il forme ses lettres dans le bon sens (d'autant plus qu'il est gaucher et qu'il inverse naturellement certains tracés) mais je n'ai pas les connaissances pour le reprendre. Donc je le laisse faire.
NLM76 a écrit:Attention. Tout ne se joue pas au CP. La catastrophe commence en maternelle, avec les étiquettes-prénoms, pratiquées à peu près dans toutes les petites sections de France, quand bien même les institutrices sont de grande qualité professionnelle en soi, qui entraînent dès le début les enfants à faire des activités sans les comprendre, à jouer à la devinette.
Ils s'entraînent à recopier leur prénom en capitale sans savoir tenir leur crayon, sans savoir dans quel sens on forme les lettres, sans comprendre ce "que font" les lettres, en les copiant comme des dessins. Nous reprenions tout cela à la maison, en essayant de nous y prendre d'avance, pour avoir le moins possible à corriger de mauvaises habitudes. La confusion entre majuscules et minuscules est entretenue dès le départ, en faisant découvrir quasi en même temps les deux graphies, comme si elles étaient équivalentes, au moment où l'enfant ne peut pas encore comprendre la fonction d'une majuscule.
Mon fils de 3 ans et demi passe ses journées, en ce moment, à écrire son prénom et à écrire les autres lettres de l'alphabet (il me demande comment on écrit "maman" ou les prénoms de son frère et sa soeur). Je ne suis pas du tout certaine qu'il forme ses lettres dans le bon sens (d'autant plus qu'il est gaucher et qu'il inverse naturellement certains tracés) mais je n'ai pas les connaissances pour le reprendre. Donc je le laisse faire.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- IphigénieProphète
Ça je confirme: ma première sixième m’a mise devant des très gentils élèves qui venaient de l’école freinet historique ( celle de bar sur loup) : ils faisaient de très belles fleurs sur leurs copies avec le prénom sans le nom écrit hors des lignes… dur dur!NLM76 a écrit:Voilà. La méthode Freinet a pu connaître des dérives très malheureuses; mais beaucoup d'instituteurs l'ont utilisée intelligemment. Elle était à l'origine fondée sur la rigueur, associée avec l'imprimerie à l'école. Elle pouvait être une méthode analytique-synthétique (globales, du mot à la lettre et de la lettre au mot), face aux méthodes synthétiques-analytiques (syllabiques, de la syllabe au mot, et du mot à la syllabe). Mon fils aîné aussi a appris correctement à lire avec une institutrice Freinet, très rigoureuse.Mais c'était une méthode. Depuis les années 1970, et les méthodes idéo-visuelles, on a surtout des anti-méthodes, qui jouent à la devinette.roxanne a écrit:Je vais un peu nuancer. Mon fils n'étant pas du genre à vouloir apprendre à lire tout seul à 4 ans et étant assez rétif à travailler avec moi, j'ai dû faire confiance à l'école. Et même si ce n'est pas ce qui se passe pour les enfants du forum, je crois c'est comme ça pour la majorité des enfants. Il a eu en CP, un professeur très expérimenté qui employait une méthode adaptée de Freinet: il partait des textes des enfants. Il n'y avait pas de manuel et effectivement dès le premier jour, il y a eu des phrases à lire. Comme je suivais assidûment tous les sujets de lecture du forum, je me suis affolée et j'essayais de faire du syllabique en plus. Résultat : des crises, des larmes et encore aujourd'hui en CM2, les devoirs restent compliqués. Très vite, les enfants se sont mis à écrire et heureusement, je n'ai vu les cahiers d'écriture à la fin de l'année. Mon fils n'est donc pas scolaire, a toujours écrit même si aujourd'hui, il écrit du rap. Pour en revenir à son CP, le maître affichait chaque semaine le texte de l'enfant choisi( et chaque enfant a eu de manière égale son texte choisi plusieurs fois dans l'année), sur une grande affiche avec toutes les écritures et les sons travaillés. Peu à peu, le syllabique est arrivé et tous les enfants ont su lire. Ils ont tous adoré ce maître et cette année de CP. Mais ce qui a fait la différence pour moi, c'est clairement l'expertise de l'enseignant et sa capacité à gérer sa méthode. Et on en reparlant avec ma mère( elle-même institutrice), elle m'a rappelé que c'était avec cette méthode là que j'avais moi-même appris à lire dans les années 70. Et je me rappelle effectivement d'une phrase à moi écrite par la maîtresse à propos de mon chien qui s'appelait Caramel.
- NLM76Grand Maître
Mais si tu as les connaissances. Tu sais comment on forme les lettres. Ne laisse pas faire ! Il est encore temps. Explique-lui, montre-lui, doucement tranquillement. Il sera très content que tu t'occupes de lui, très content d'apprendre.Malaga a écrit:
Mon fils de 3 ans et demi passe ses journées, en ce moment, à écrire son prénom et à écrire les autres lettres de l'alphabet (il me demande comment on écrit "maman" ou les prénoms de son frère et sa soeur). Je ne suis pas du tout certaine qu'il forme ses lettres dans le bon sens (d'autant plus qu'il est gaucher et qu'il inverse naturellement certains tracés) mais je n'ai pas les connaissances pour le reprendre. Donc je le laisse faire.
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Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- frimoussette77Guide spirituel
Pour l'écriture, mon aîné a eu une maîtresse de grande section formidable : elle les prenait un par un pour leur apprendre à tenir le crayon et à former les lettres dans le bon sens.
Mon deuxième enfant n'a pas eu cette chance. Il a appris à écrire comme s'il reproduisait un dessin. Il y mettait beaucoup de bonne volonté, gommait quand la lettre ne faisait la hauteur voulue. Un vrai désastre. Aujourd'hui encore, il écrit très mal et pire n'aime pas du tout écrire. A la fin de la dernière année de maternelle, lors de la remise des résultats d'évaluation, de nombreux parents se plaignaient de lettres mal formées, en miroir.
J'ai de moins en moins d'élèves qui forment correctement les lettres et j'ai envie de dire que je peux compter sur les doigts d'une main ceux qui maîtrisent la ponctuation à l'arrivée en sixième. Ceci dit, il est probable que le professeur de seconde puisse faire le même constat sur l'écriture et l'absence de majuscule.
Mon deuxième enfant n'a pas eu cette chance. Il a appris à écrire comme s'il reproduisait un dessin. Il y mettait beaucoup de bonne volonté, gommait quand la lettre ne faisait la hauteur voulue. Un vrai désastre. Aujourd'hui encore, il écrit très mal et pire n'aime pas du tout écrire. A la fin de la dernière année de maternelle, lors de la remise des résultats d'évaluation, de nombreux parents se plaignaient de lettres mal formées, en miroir.
J'ai de moins en moins d'élèves qui forment correctement les lettres et j'ai envie de dire que je peux compter sur les doigts d'une main ceux qui maîtrisent la ponctuation à l'arrivée en sixième. Ceci dit, il est probable que le professeur de seconde puisse faire le même constat sur l'écriture et l'absence de majuscule.
- IphigénieProphète
Mon mari te dirait la même chose sur le tracé des chiffres…
- frimoussette77Guide spirituel
Je confirme c'était la même chose pour les chiffres.Iphigénie a écrit:Mon mari te dirait la même chose sur le tracé des chiffres…
- CochonouNiveau 9
frimoussette77 a écrit: Ceci dit, il est probable que le professeur de seconde puisse faire le même constat sur l'écriture et l'absence de majuscule.
Malheureusement, tu as raison. D'ailleurs, les nombreux problèmes auxquels je dois faire face ne concernent pas que les majuscules, mais aussi les accents, le recours à un nombre délirant de symboles mathématiques dans les copies de français, la coupe des mots, le désir irrépressible d'écrire sous la dernière ligne au lieu de tourner la page, l'amour inconditionnel des abréviations, des points de suspension et des parenthèses, et plein d'autres joyeusetés de ce genre.
Heureusement, en bouclant les explications de texte en une heure, conformément aux recommandations officielles , je trouve le temps de revenir sur ce qui n'est pas acquis. Parfois, j'avance tellement bien que je finis toutes les explications de texte en mars, en incluant les explications supplémentaires que je fais pour le plaisir. Je peux alors préparer le programme de philo, de façon à faire de mes élèves des citoyens éclairés, acteurs du monde qu'ils habitent et qui les habite et patati et patata
- lene75Prophète
Je suis ravie que les maîtresses de CP de ma fille prennent en charge cette rééducation. Je serais incapable de le faire... ne serait-ce que parce que je ne tiens moi-même pas correctement mon stylo (et mon mari non plus). J'ai la chance d'écrire vite quand même, mais je me fais mal quand j'écris beaucoup, d'une parce que je suis très crispée (je serre fort le stylo et j'écris avec tout le bras sans mobilité du poignet, donc les douleurs vont jusqu'à l'épaule), de deux parce que ma mauvaise position fait que ça me provoque des ampoules. Elles nous ont fait acheter des crayons spéciaux qui guident la tenue. Je ne sais pas ce que ça vaut (j'ai un petit doute sur la position des doigts en hauteur quand on taille le crayon). On a bien ri en réunion de parents : plusieurs parents ont montré comment eux-mêmes tenaient leurs stylos et/ou comment ils pensaient qu'il fallait le tenir, et les maîtresses ont rectifié. Elles nous ont raconté leur petite histoire de voiture qu'elles utilisent avec les enfants : papa et maman sont devant et les enfants derrière. Si papa est sur maman ou maman sur papa, ça ne va pas, c'est l'accident ! Si un enfant se met sur les parents, c'est l'accident aussi et si tout le monde passe devant alors c'est vraiment n'importe quoi ! On ne peut pas rouler comme ça ! Les pauvres, elles doivent aussi apprendre aux parents. C'est la génération "pédagogie du n'importe quoi" qui devient parent. Elles nous ont montré toutes les tenues de crayon improbables des enfants. Elles nous ont aussi expliqué la posture, comment s'asseoir, comment positionner la feuille, pour les droitiers et les gauchers, et expliqué que pour chaque séance d'écriture, ça leur prend déjà 10 min avant de commencer pour vérifier la posture des enfants un par un. Si j'ai bien compris il faut mettre les coudes sur la table, nous l'ignorions tous !
En tout cas les progrès sont déjà visibles : ma fille tenait son crayon vraiment n'importe comment et refusait de faire le moindre effort pour rectifier. Maintenant sa tenue de crayon semble tout à fait correcte pour autant que je peux en juger. En tout cas elle ne le tient plus dans tout le poing la tête du mauvais côté comme un piolet comme en septembre. Et elle a une très belle écriture. Pour l'instant ils écrivent très gros, dans des lignes très écartées, pas encore du séyes. J'imagine que l'écriture va rétrécir au fur et à mesure de l'année.
Pour les majuscules d'imprimerie, c'est râpé, elle fait tout n'importe comment. Ça me paraît irrécupérable mais je me console en me disant que c'est une écriture qu'on n'utilise que très peu. Les maîtresses se concentrent sur l'écriture cursive. C'est drôle parce que du coup la pitchoune fait les "o" dans le bon sens en cursive, mais toujours dans le mauvais sens en capitales.
Édit : les accents ont totalement disparu des copies de mes élèves et pour les conjugaisons ils sont de plus en plus nombreux à pratiquer la troncature pure et simple : le verbe se réduit à son radical sans terminaison, comme ça ils sont sûrs de ne pas se tromper... enfin ça c'est quand la phrase comporte un verbe. Les verbes sont visiblement des denrées rares qu'il faut économiser.
En tout cas les progrès sont déjà visibles : ma fille tenait son crayon vraiment n'importe comment et refusait de faire le moindre effort pour rectifier. Maintenant sa tenue de crayon semble tout à fait correcte pour autant que je peux en juger. En tout cas elle ne le tient plus dans tout le poing la tête du mauvais côté comme un piolet comme en septembre. Et elle a une très belle écriture. Pour l'instant ils écrivent très gros, dans des lignes très écartées, pas encore du séyes. J'imagine que l'écriture va rétrécir au fur et à mesure de l'année.
Pour les majuscules d'imprimerie, c'est râpé, elle fait tout n'importe comment. Ça me paraît irrécupérable mais je me console en me disant que c'est une écriture qu'on n'utilise que très peu. Les maîtresses se concentrent sur l'écriture cursive. C'est drôle parce que du coup la pitchoune fait les "o" dans le bon sens en cursive, mais toujours dans le mauvais sens en capitales.
Édit : les accents ont totalement disparu des copies de mes élèves et pour les conjugaisons ils sont de plus en plus nombreux à pratiquer la troncature pure et simple : le verbe se réduit à son radical sans terminaison, comme ça ils sont sûrs de ne pas se tromper... enfin ça c'est quand la phrase comporte un verbe. Les verbes sont visiblement des denrées rares qu'il faut économiser.
- pseudo-intelloSage
NLM76 a écrit:Mais si tu as les connaissances. Tu sais comment on forme les lettres. Ne laisse pas faire ! Il est encore temps. Explique-lui, montre-lui, doucement tranquillement. Il sera très content que tu t'occupes de lui, très content d'apprendre.Malaga a écrit:
Mon fils de 3 ans et demi passe ses journées, en ce moment, à écrire son prénom et à écrire les autres lettres de l'alphabet (il me demande comment on écrit "maman" ou les prénoms de son frère et sa soeur). Je ne suis pas du tout certaine qu'il forme ses lettres dans le bon sens (d'autant plus qu'il est gaucher et qu'il inverse naturellement certains tracés) mais je n'ai pas les connaissances pour le reprendre. Donc je le laisse faire.
Il existe des cahiers, dans le commerce, qui entraînent au tracé des lettres avec des flèches ou des points de départ, pour que l'enfant s'habitue aux bons gestes.
Heureusement que les maîtresses de mes enfants ont été très rigoureuse sur la tenue du crayon, car ça, c'est quelque chose que je n'aurais pas réussi à leur apprendre, parce que ça les agaçait, et que seule Maîtresse méritait qu'on lui obéisse sur ce point.
Il y a 4 ou 5 ans, j'ai appris que les écoles et le collège du secteur REP+ de ma ville s'étaient concertés pour un protocole visant à améliorer la lecture, et que l'un des piliers de ce protocole était un apprentissage purement syllabique. L'expérience s'était avérée très concluante.
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- nicole 86Expert spécialisé
Je rebondis sur le message de Lene, j'ai remarqué que les jeunes étudiants allemands que je côtoie ont une graphie remarquable même si elle ne correspond pas aux canons français.
- TornadoNiveau 6
Oui alors quand même, y'a des stades de développement du cerveau et tout n'est pas accessible dès la maternelle..
L'écriture miroir est parfaitement naturelle avant 6 ans. On observe cela a toutes les époques et dans toutes les cultures. Notre cerveau enregistre les lettres comme des images et n'enregistre qu'une image pour les lettres miroir comme b ou d. Rien d'inquiétant en maternelle a les faire à l'envers. Et plus on cherche a faire apprendre tôt aux enfants a écrire, plus ça arrive. Ça peut durer jusqu'à 10 ans mais au delà du cp, ça peut valoir le coup d'aller se faire quelques séances d'orthophoniste ou de psychomotricien. Au delà de dix ans par contre, ça peut être un signe de dyslexie.
Pour contrer cette habitude naturelle du cerveau qui mélange les symétries, il faut acquérir une bonne latéralisation et distinguer gauche et droite. Si ça n'est pas le cas, il ne sert pas à grand chose de chercher à corriger la chose, c'est juste trop tôt pour l'enfant (ce qui n'empêche pas d'essayer tout de même, mais il ne faut pas en faire un drame si ça ne passe pas). C'est ensuite l'entraînement qui va mettre en place des habitudes qui viendront corriger cette habitude naturelle du cerveau a stocker les lettres images dans un sens indifférencié.
La tenue du crayon par contre, ça vaut carrément le coup de la corriger des le départ sous peine de prendre de mauvaises habitudes difficiles à abandonner par la suite.
L'écriture miroir est parfaitement naturelle avant 6 ans. On observe cela a toutes les époques et dans toutes les cultures. Notre cerveau enregistre les lettres comme des images et n'enregistre qu'une image pour les lettres miroir comme b ou d. Rien d'inquiétant en maternelle a les faire à l'envers. Et plus on cherche a faire apprendre tôt aux enfants a écrire, plus ça arrive. Ça peut durer jusqu'à 10 ans mais au delà du cp, ça peut valoir le coup d'aller se faire quelques séances d'orthophoniste ou de psychomotricien. Au delà de dix ans par contre, ça peut être un signe de dyslexie.
Pour contrer cette habitude naturelle du cerveau qui mélange les symétries, il faut acquérir une bonne latéralisation et distinguer gauche et droite. Si ça n'est pas le cas, il ne sert pas à grand chose de chercher à corriger la chose, c'est juste trop tôt pour l'enfant (ce qui n'empêche pas d'essayer tout de même, mais il ne faut pas en faire un drame si ça ne passe pas). C'est ensuite l'entraînement qui va mettre en place des habitudes qui viendront corriger cette habitude naturelle du cerveau a stocker les lettres images dans un sens indifférencié.
La tenue du crayon par contre, ça vaut carrément le coup de la corriger des le départ sous peine de prendre de mauvaises habitudes difficiles à abandonner par la suite.
- dandelionVénérable
Pour les enfants qui ont des problèmes de vue (ma plus jeune), cela peut poser une difficulté particulière. Cela n’avait pas été bien pris en compte pour elle.
@nicole 86 : Je trouvais aussi que les enfants suisses avaient une bonne graphie en général (différente de la nôtre sur certains points également). Les Suisses consacraient davantage de temps à l’apprentissage des fondamentaux. Par contre, ma plus jeune a appris à lire en Suisse alors que j’assistais une maîtresse de cp et j’avais pu apprécier l’influence de la maîtresse. Ma plus jeune avait une maîtresse qui avait choisi ‘Le voyage du petit Mille-Pattes » comme première histoire (méthode ‘Que d’histoires!): le « y » de voyage était un bon indicateur du peu de sens de la méthode.
Ma collège de cp utilisait peu cette méthode (qui leur avait été imposée) et faisait beaucoup de syllabique à côté. Résultat, j’ai passé plusieurs mois à faire travailler ma fille le soir avec ‘Mico mon petit ours », que ma mère avait conservé. J’ai repris du service l’année suivante avec le fils des voisins (diagnostiqué plus tard comme dyslexique mais qui a réussi à bien maîtriser la lecture grâce à cette méthode bien faite).
L’avantage d’une bonne méthode, c’est qu’un enseignant moins expérimenté ou moins formé fera moins de dégât, et que les parents peuvent aussi aider plus facilement leurs enfants. Petite anecdote: comme on savait que j’étais enseignante, des parents m’appelaient pour décoder les symboles phonétiques nécessaires pour faire les devoirs (quel mot contient le son …), symboles que je n’avais d’ailleurs pas appris ayant fait des études d’anglais.
Je me suis souvent demandé ce qui serait advenu si ma fille, qui avait des problèmes de vue qui la gênaient beaucoup alors, n’avais pas eu une mère enseignante et fille d’une ancienne institutrice. Elle, aujourd’hui brillante et parfaitement bilingue, aurait sans doute été en échec scolaire.
@Malaga: Mon aînée a appris à lire toute seule en se faisant dicter des mots comme ton fils (elle écrit bien mais nous avions utilisé des cahiers comme conseillé ci-dessus, ainsi qu’un livre Montessori où l’on peut suivre le tracé des lettres avec les doigts, Balthazar je crois).
@nicole 86 : Je trouvais aussi que les enfants suisses avaient une bonne graphie en général (différente de la nôtre sur certains points également). Les Suisses consacraient davantage de temps à l’apprentissage des fondamentaux. Par contre, ma plus jeune a appris à lire en Suisse alors que j’assistais une maîtresse de cp et j’avais pu apprécier l’influence de la maîtresse. Ma plus jeune avait une maîtresse qui avait choisi ‘Le voyage du petit Mille-Pattes » comme première histoire (méthode ‘Que d’histoires!): le « y » de voyage était un bon indicateur du peu de sens de la méthode.
Ma collège de cp utilisait peu cette méthode (qui leur avait été imposée) et faisait beaucoup de syllabique à côté. Résultat, j’ai passé plusieurs mois à faire travailler ma fille le soir avec ‘Mico mon petit ours », que ma mère avait conservé. J’ai repris du service l’année suivante avec le fils des voisins (diagnostiqué plus tard comme dyslexique mais qui a réussi à bien maîtriser la lecture grâce à cette méthode bien faite).
L’avantage d’une bonne méthode, c’est qu’un enseignant moins expérimenté ou moins formé fera moins de dégât, et que les parents peuvent aussi aider plus facilement leurs enfants. Petite anecdote: comme on savait que j’étais enseignante, des parents m’appelaient pour décoder les symboles phonétiques nécessaires pour faire les devoirs (quel mot contient le son …), symboles que je n’avais d’ailleurs pas appris ayant fait des études d’anglais.
Je me suis souvent demandé ce qui serait advenu si ma fille, qui avait des problèmes de vue qui la gênaient beaucoup alors, n’avais pas eu une mère enseignante et fille d’une ancienne institutrice. Elle, aujourd’hui brillante et parfaitement bilingue, aurait sans doute été en échec scolaire.
@Malaga: Mon aînée a appris à lire toute seule en se faisant dicter des mots comme ton fils (elle écrit bien mais nous avions utilisé des cahiers comme conseillé ci-dessus, ainsi qu’un livre Montessori où l’on peut suivre le tracé des lettres avec les doigts, Balthazar je crois).
- HimpyExpert spécialisé
Pour la tenue du crayon, mon fils est en Cp, j'alerte depuis la PS... Pour le moment rien ne bouge. On me répond "oui oui"... Mais rien.
J'espère que la maîtresse du Cp va s'en préoccuper. Je trouve cela incroyable !
Avec moi c'est peine perdue, il résiste.
J'espère que la maîtresse du Cp va s'en préoccuper. Je trouve cela incroyable !
Avec moi c'est peine perdue, il résiste.
- lene75Prophète
À leur décharge, les maîtresses de maternelle de ma fille étaient formidables aussi. Elles ont d'ailleurs très bien posé les bases de la lecture syllabique, malgré les fameuses étiquettes de prénoms, jours de la semaine, etc., qu'elles sont je suppose contraintes d'utiliser. Elles étaient également sensibilisées à cette histoire de tenue de crayon, et conscientes qu'elle était mauvaise chez pratiquement tous les enfants de la classe. Mais je suppose que les programmes ne laissent pas suffisamment d'espace pour se saisir de la question. Elles nous avaient parlé de faire ça en APC, ce qui est évidemment insuffisant.
Comme les autres j'ai constaté l'impossibilité de faire quoi que ce soit par moi-même à ce sujet : refus total de l'enfant.
Comme les autres j'ai constaté l'impossibilité de faire quoi que ce soit par moi-même à ce sujet : refus total de l'enfant.
- maikreeeesseGrand sage
Tu as raison Tornado et il y a des millions de choses à faire avant d'écrire (et non dessiner les lettres ) en maternelle et apprendre à lire. Heureusement la mode de réciter les lettres de l'alphabet dans l’ordre et de dessiner son prénom en cursif, travers que souligne justement NLM76, comme attendus indispensables à l'apprentissage de la lecture est passée.
J'ai remarqué par exemple que plus les élèves apprenaient, chantaient des comptines, étaient capable de d'inventer, de reproduire des rythmes, plus l'apprentissage était facilité en CP. Je pense que la segmentation dans l'espace et le temps acquise par les chansonnettes, l’éveil musical permet non seulement la localisation des sons, mais aussi la lecture et l'écriture des chaines de phonèmes (arbitraire) de gauche à droite. Grâce à l’habitude du regard balayant de gauche à droite, disparait peu à peu les écritures miroir, d'où également l'importance de lier lecture et écriture (enfin codage et décodage en début de CP). On remarque la même chose en graphisme. Plus il y a des activités de graphisme, qui arrivent au bon moment pour les élèves de maternelle, plus l'apprentissage de l'écriture est aisée. J'ai la chance d'avoir des collègues de maternelle formidables. Quand les élèves arrivent dans ma classe, ils n’écrivent pas leur prénom (sauf ceux dont les parents ont cru bien faire en leur apprenant), ils écrivent même peu en cursif. Mais ils localisent les sons, combinent, sont à l'aise avec le graphisme. Tout est fait finalement. (Bon on pourrait dire aussi qu'étant une PE lamentable, les parents de mes futurs élèves ont appris à lire et à écrire à leurs enfants pendant les vacances estivales...)
Himpy, en CP c'est déjà tard pour corriger. C'est faisable, mais cela veut dire être sur le dos de l'élève tout le temps, imposé le guide doigt (qu'ils enlèvent ou déplacent quand on a le dos tourné) sur tous les crayons. Parfois j'avoue ne pas y être parvenue, surtout s'ils sont nombreux dans ce cas.
J'ai remarqué par exemple que plus les élèves apprenaient, chantaient des comptines, étaient capable de d'inventer, de reproduire des rythmes, plus l'apprentissage était facilité en CP. Je pense que la segmentation dans l'espace et le temps acquise par les chansonnettes, l’éveil musical permet non seulement la localisation des sons, mais aussi la lecture et l'écriture des chaines de phonèmes (arbitraire) de gauche à droite. Grâce à l’habitude du regard balayant de gauche à droite, disparait peu à peu les écritures miroir, d'où également l'importance de lier lecture et écriture (enfin codage et décodage en début de CP). On remarque la même chose en graphisme. Plus il y a des activités de graphisme, qui arrivent au bon moment pour les élèves de maternelle, plus l'apprentissage de l'écriture est aisée. J'ai la chance d'avoir des collègues de maternelle formidables. Quand les élèves arrivent dans ma classe, ils n’écrivent pas leur prénom (sauf ceux dont les parents ont cru bien faire en leur apprenant), ils écrivent même peu en cursif. Mais ils localisent les sons, combinent, sont à l'aise avec le graphisme. Tout est fait finalement. (Bon on pourrait dire aussi qu'étant une PE lamentable, les parents de mes futurs élèves ont appris à lire et à écrire à leurs enfants pendant les vacances estivales...)
Himpy, en CP c'est déjà tard pour corriger. C'est faisable, mais cela veut dire être sur le dos de l'élève tout le temps, imposé le guide doigt (qu'ils enlèvent ou déplacent quand on a le dos tourné) sur tous les crayons. Parfois j'avoue ne pas y être parvenue, surtout s'ils sont nombreux dans ce cas.
- OlympiasProphète
Quand j'ai donné des cours au Greta il y a plusieurs années, j'ai eu quelques adultes analphabètes. Je leur ai appris à lire avec la méthode Boscher.
- ForsterÉrudit
Avez-vous des références / ressources pour aider un gaucher à bien tenir son crayon? Nous avons du mal à montrer à un de nos enfants car nous sommes droitiers et pas forcément de bons modèles.
- TornadoNiveau 6
Si je ne dis pas de bêtises, aujourd'hui on preconise aux gauchers de tenir le crayon et d'écrire exactement comme les droitiers ( main en dessous de la ligne), le cahier est simplement tourné dans l'autre sens, parallèlement a l'avant bras.
- lene75Prophète
C'est ce qui nous a été expliqué pour les gauchers, oui.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- SapotilleEmpereur
dandelion a écrit:
Ma collège de cp utilisait peu cette méthode (qui leur avait été imposée) et faisait beaucoup de syllabique à côté. Résultat, j’ai passé plusieurs mois à faire travailler ma fille le soir avec ‘Mico mon petit ours »,
Ah ! Pour ma part, j'ai utilisé cette méthode durant mes 35 ans d'enseignement au CP, et avec mes 6 petits enfants et d'autres gamins en difficulté après un CP raté !
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- LouisBarthasExpert
Oui. Un gaucher doit faire la même chose. Ce n'est pas la main qui tourne, c'est la feuille.Tornado a écrit:Si je ne dis pas de bêtises, aujourd'hui on preconise aux gauchers de tenir le crayon et d'écrire exactement comme les droitiers ( main en dessous de la ligne), le cahier est simplement tourné dans l'autre sens, parallèlement a l'avant bras.
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