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- A reboursEsprit éclairé
@Maikreeeesse, en effet, le dessin chronophage est source d'erreurs. Et cela chez pas mal d'élèves de la classe. C'est dommage car c'est une classe très vive et plutôt pas mauvaise dont la maîtresse elle-même trouve qu'elle passe toujours moins de temps que prévu sur les activités.
@Volubilys je trouve cette confusion dans les énoncés dommageable car elle perd les mauvais lecteurs, et ceux qui voudraient aller plus vite. De plus, le manque de lien entre dessin et calcul accentue les difficultés, ou en crée là où il ne devrait pas y en avoir.
L'apprentissage des mathématiques est difficile (et c'est une littéraire qui parle !). Les PE ont une rude mission. Mais je regrette un peu que la situation pour ma fille, qui aime compter et se débrouille bien à la maison avec les méthodes de nous-mêmes, les vieux parents, alors que plusieurs exercices à l'école sont sources de méprise.
Un peu pareil avec les mots croisés vite faits, alors que ceux proposés par @Pseudo Intello sont nickel.
@Lene, au cas où, je veux bien les références de ton manuel.
@Volubilys je trouve cette confusion dans les énoncés dommageable car elle perd les mauvais lecteurs, et ceux qui voudraient aller plus vite. De plus, le manque de lien entre dessin et calcul accentue les difficultés, ou en crée là où il ne devrait pas y en avoir.
L'apprentissage des mathématiques est difficile (et c'est une littéraire qui parle !). Les PE ont une rude mission. Mais je regrette un peu que la situation pour ma fille, qui aime compter et se débrouille bien à la maison avec les méthodes de nous-mêmes, les vieux parents, alors que plusieurs exercices à l'école sont sources de méprise.
Un peu pareil avec les mots croisés vite faits, alors que ceux proposés par @Pseudo Intello sont nickel.
@Lene, au cas où, je veux bien les références de ton manuel.
- maikreeeesseGrand sage
Volubilys a écrit:Euh, c'est le boulot du CP, non?maikreeeesse a écrit:
D'un autre côté je constate depuis 3 ans un nombre très important d'élèves qui n'ont pas "construit" le nombre 5 et 10, programme de maternelle. Ils sont incapables de les décomposer, de surcompter. Tant qu'ils n'y parviennent pas on est coincé car ils ne pourront accéder au calcul mental, aux opérations en ligne et posées, à la notion de quantité...
Il faut vraiment différencier et cela peut être compliqué.
Le souci ce serait pas plutôt que maintenant tu l'exiges comme prérequis alors qu'avant tu le faisais en CP?
Pas du tout, c'est du programme de maternelle et cela figure bien en toutes lettres (après 4 jusqu'à 10)!
Stabiliser la connaissance des petits nombres:
Après quatre ans, les activités de décomposition et recomposition s’exercent sur des quantités jusqu’à dix.
- lene75Prophète
https://grip-editions.fr/livre/8
Je pense que ces illustrations partent d'une bonne intention. Pour contrer le problème des bons élèves qui alignent les calculs tant que c'est "facile" sans rien comprendre (ceux qui donnent les résultats du tac au tac sans être capables d'expliciter les étapes du raisonnement) et qui s'effondrent quand ça devient plus compliqué, en milieu de collège... voire en prépa pour certains.
Je trouve ce que fait ma n°3 très efficace. Ils en restent en effet à des petits nombres, mais c'est parfaitement maîtrisé et transposable à toutes les situations. Après effectivement elle se trompe en comptant les collections, mais c'est secondaire : sur le coup on lui compte faux, mais ça ne comptera pas dans Parcoursup et l'essentiel est ce qui est acquis derrière.
Je pense que ces illustrations partent d'une bonne intention. Pour contrer le problème des bons élèves qui alignent les calculs tant que c'est "facile" sans rien comprendre (ceux qui donnent les résultats du tac au tac sans être capables d'expliciter les étapes du raisonnement) et qui s'effondrent quand ça devient plus compliqué, en milieu de collège... voire en prépa pour certains.
Je trouve ce que fait ma n°3 très efficace. Ils en restent en effet à des petits nombres, mais c'est parfaitement maîtrisé et transposable à toutes les situations. Après effectivement elle se trompe en comptant les collections, mais c'est secondaire : sur le coup on lui compte faux, mais ça ne comptera pas dans Parcoursup et l'essentiel est ce qui est acquis derrière.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- maikreeeesseGrand sage
maikreeeesse a écrit:Volubilys a écrit:Euh, c'est le boulot du CP, non?maikreeeesse a écrit:
D'un autre côté je constate depuis 3 ans un nombre très important d'élèves qui n'ont pas "construit" le nombre 5 et 10, programme de maternelle. Ils sont incapables de les décomposer, de surcompter. Tant qu'ils n'y parviennent pas on est coincé car ils ne pourront accéder au calcul mental, aux opérations en ligne et posées, à la notion de quantité...
Il faut vraiment différencier et cela peut être compliqué.
Le souci ce serait pas plutôt que maintenant tu l'exiges comme prérequis alors qu'avant tu le faisais en CP?
Pas du tout, c'est du programme de maternelle et cela figure bien en toutes lettres (après 4 jusqu'à 10)!
Stabiliser la connaissance des petits nombres:
Au cycle 1, la construction des quantités jusqu’à dix est essentielle. Cela n’exclut pas le travail
de comparaison sur de grandes collections Avoir stabilisé la connaissance d’un nombre, par exemple trois c’est être capable
de donner, montrer, évaluer ou prendre un, deux ou trois et à composer et décomposer deux et trois. Entre deux et quatre ans, stabiliser la connaissance des petits nombres (jusqu’à cinq) demande des activités nombreuses et variées portant sur la décomposition et
recomposition des petites quantités (trois c’est deux et encore un ; un et encore deux ; quatre c’est deux et encore deux ; trois et encore un ; un et encore trois), la reconnaissance et l’observation des constellations du dé, la reconnaissance et l’expression d’une quantité avec
les doigts de la main, la correspondance terme à terme avec une collection de cardinal connu.
Ultérieurement, au-delà de cinq, la même attention doit être portée à l’élaboration progressive des quantités.
Après quatre ans, les activités de décomposition et recomposition s’exercent sur des quantités jusqu’à dix.
- A reboursEsprit éclairé
Merci lene
- EdithWGrand sage
frimoussette77 a écrit:Donc l'enfant est en échec scolaire parce que les vilains adultes n'ont pas répondu à leurs questions quand ils étaient petits ou qu'ils ont été délaissés par leurs parents ? Si dans une famille, un enfant réussit bien mais que son frère ou sa sœur non, c'est parce que les parents ont délaissé celui qui réussit moins ?EdithW a écrit:DesolationRow a écrit:Mais tu peux le nourrir autrement qu’en anticipant aussi méthodiquement l’école, je pense.
Enfin chacun fait bien ce qu’il pense bon en la matière
Tout à fait d’accord. Le plus gros du boulot en la matière c’est simplement de répondre aux questions de l’enfant. Y compris en disant qu’on ne sait pas et qu’on va chercher (ça , c’est essentiel!).
Ma théorie sur nos élèves en difficulté et en délicatesse avec l’école et l’apprentissage, c’est que TOUS les enfants posent des questions quand ils sont petits et que seuls certains obtiennent des réponses. Du coup, si les adultes ne répondent pas (qu’ils soient empêchés ou pas disponibles), les enfants cessent de questionner et de se questionner.
Indépendamment du milieu social et de l’éducation des parents : les bibliothèques sont pleines de familles qui à première vue ne semblent pas CSP+ (j’ai des souvenirs de mamans voilées et quasi analphabètes qui chaque mercredi passaient 2h à la médiathèque, allant à toutes les rencontres, ateliers, à la maison verte où leur bébé trouvait des livres, valorisant l’école d’une façon extrêmement exigeante, etc) et à contrario, bien des enfants de milieux très favorisés ne voient jamais leurs parents et sont élevés par des nounous/au pair…
Tu crois que c'est aussi simple que cela ?
Ce n’est pas ce que je dis. Tous les enfants se questionnent, certains continuent, d’autres pas, ou moins, ce qui ne les empêche pas de réussir éventuellement. Je n’ai pas parlé de réussite dans mon message d’ailleurs. C’est toi qui extrapoles. Je parle de la curiosité, bien peu développée chez certains et cultivée chez d’autres.
- VolubilysGrand sage
Je n'ai pas dit le contraire, je dis que c'est le travail du CP...maikreeeesse a écrit:maikreeeesse a écrit:Volubilys a écrit:Euh, c'est le boulot du CP, non?maikreeeesse a écrit:
D'un autre côté je constate depuis 3 ans un nombre très important d'élèves qui n'ont pas "construit" le nombre 5 et 10, programme de maternelle. Ils sont incapables de les décomposer, de surcompter. Tant qu'ils n'y parviennent pas on est coincé car ils ne pourront accéder au calcul mental, aux opérations en ligne et posées, à la notion de quantité...
Il faut vraiment différencier et cela peut être compliqué.
Le souci ce serait pas plutôt que maintenant tu l'exiges comme prérequis alors qu'avant tu le faisais en CP?
Pas du tout, c'est du programme de maternelle et cela figure bien en toutes lettres (après 4 jusqu'à 10)!
Stabiliser la connaissance des petits nombres:
Au cycle 1, la construction des quantités jusqu’à dix est essentielle. Cela n’exclut pas le travail
de comparaison sur de grandes collections Avoir stabilisé la connaissance d’un nombre, par exemple trois c’est être capable
de donner, montrer, évaluer ou prendre un, deux ou trois et à composer et décomposer deux et trois. Entre deux et quatre ans, stabiliser la connaissance des petits nombres (jusqu’à cinq) demande des activités nombreuses et variées portant sur la décomposition et
recomposition des petites quantités (trois c’est deux et encore un ; un et encore deux ; quatre c’est deux et encore deux ; trois et encore un ; un et encore trois), la reconnaissance et l’observation des constellations du dé, la reconnaissance et l’expression d’une quantité avec
les doigts de la main, la correspondance terme à terme avec une collection de cardinal connu.
Ultérieurement, au-delà de cinq, la même attention doit être portée à l’élaboration progressive des quantités.
Après quatre ans, les activités de décomposition et recomposition s’exercent sur des quantités jusqu’à dix.
En début CP, on leur fera tout reprendre à 0 en leur faisant réinventer la nécessité de compter (le fameux jeu du clown/robot où il faut "inventer" la nécessité de compter des jetons/gommettes pour bien faire le model...) et travailler les nombres jusqu'à 5 en P1, jusqu'à 10 en P2... Car c'est AUSSI le programme du CP! et les méthodes à la mode (Maths au CP, MHM CP...) passent un temps fou là-dessus au point où on ne fait quasiment rien d'autre!
Donc bon... Ce n'est gênant que si on exige qu'ils arrivent en ayant acquis 1/3 du programme de CP car "oui, mais c'est aussi programme de maternelle". Si on reste dans le programme de CP, ben on en a à peu près rien à faire de ça vu qu'on va de toute façon tout recommencer.
Par ailleurs, comme me l'a expliqué mon IEN il y a 3 semaines : les programmes c'est le but, ce que l'on vise dans l'absolu, pas le minimum à savoir faire... (pour me reprocher que j'allais beaucoup trop loin dans les apprentissages avec mes méthodes de maths du GRIP... )
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Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- LouisBarthasExpert
Nuisible.Gariguette a écrit:Ce qui m'inquiète maintenant c'est de constater qu'il a un cahier avec des fiches boîte à mots. Avec cela il doit écrire des phrases. Seulement, dans cet exercice ils cherchent un mot dans la liste et le recopient sans chercher à l'encoder. D'ailleurs, beaucoup de ces mots en raison de l'avancement en lecture ne peuvent être decodés par ses élèves. Faut-il aller si vite ? Y a t'il un bénéfice que je ne vois pas ? J'ai l'impression que ça lui donne de mauvaises habitudes.
Après, ton fils ne risque pas grand chose, puisque tu es là pour le rassurer et l'aider.
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Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. - Albert Camus
Aller apprendre l'ignorance à l'école, c'est une histoire qui ne s'invente pas ! - Alexandre Vialatte
À quels enfants allons-nous laisser le monde ? - Jaime Semprun
Comme si, tous ceux qui n'approuvent pas les nouveaux abus étaient évidemment partisans des anciens. - Edmund Burke
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