- SapotilleEmpereur
mafalda16 a écrit:C’est-à-dire que pour ça il aurait fallu que Sapotille reconnaisse qu’elle parlait d’une autre époque et aussi rapidement le sujet aurait été réglé.
Et si vous me lâchiez un peu les baskets, ce ne serait pas préférable, bande de jeunes anti-vieux ?
- Marie LaetitiaBon génie
mafalda16 a écrit:C’est-à-dire que pour ça il aurait fallu que Sapotille reconnaisse qu’elle parlait d’une autre époque et aussi rapidement le sujet aurait été réglé.
On en reparlera quand tu auras l'âge de Sapotille et son expérience, et que tu auras quelque peine à t'adapter au monde dans lequel tu vivras alors.
Je vais dire pourquoi je défends Sapotille.
Le sujet du partage des tâches entre pères et mères est un sujet sensible pour certains. C'est très bien, c'est tout à leur honneur. Pour moi, c'est presque un non-sujet, parce que je suis habituée depuis 30 ans à lutter contre les préjugés de ma famille (qui sont sacrément plus costauds que tout ce que la plupart ici peuvent imaginer), notamment à propos du travail des femmes. Donc quand je vois le conseil de Sapotille adressé aux mères, je traduis in petto "pères et mères". Et c'est tout.
Sapotille a consacré sa vie à éviter un désastre scolaire aux enfants qu'elle a croisés. Moi, c'est une instit comme Sapotille qui m'a littéralement sauvé la vie. Je ne peux plus le lui dire, elle est décédée. Mais je ne l'ai pas oubliée dans les remerciements de ma thèse. Sans cette instit, j'étais classée comme "sourde", voire à moitié débile parce que je n'arrivais pas à apprendre à lire avec la méthode globale. Jamais je n'aurais pu avoir une scolarité correcte. Jamais je n'aurais pu faire d'études d'histoire. Jamais je n'aurais pu découvrir à quel point la recherche historique et faire de l'histoire sont des choses passionnantes. Jamais je n'aurais pu devenir enseignante. Ni la femme que je suis.
Je ne sais pas si vous imaginez ce que c'est que de rester sur sa chaise pendant 8 mois sans rien comprendre. Rien. Recopier les dessins qui sont au tableau. 8 mois à ça, je vous jure que c'est long. Deviner que ces dessins sont des mots, mais pas de mots en lettres, non, des mots-dessins, dépourvus de sens. Alors que je n'avais qu'un désir, apprendre à lire. Oui, mais voilà, les livres ne parlaient pas. Déception. C'est en étant changée d'école, c'est avec ma nouvelle maîtresse et ma mère (qui a passé l'été à m'apprendre à lire) que j'ai réussi à rattraper mon retard.
Et j'ai mis 15 ANS à me relever de cette année cauchemardesque qui m'a détruite durablement. J'étais NULLE, j'étais totalement convaincue d'être fondamentalement NULLE parce que j'avais échoué là où tous les enfants réussissaient. Ma nullité était inscrite en moi. Il a fallu la confiance proprement incroyable de mes profs de fac pour que je commence à me dire que je valais quelque chose, que j'étais capable de quelque chose.
Sapotille n'est pas seulement quelqu'un de "gentil", d'un peu maladroit. Cette femme est un trésor pour tous ceux qui ont croisé sa route. Elle a sauvé des vies. Alors on peut bien lui pardonner une maladresse d'une autre époque. Elle est l'une des rares enseignantes expérimentées qui reste d'un groupe qui lutte pour que de bonnes méthodes de lecture soient connues et utilisées. Alors on peut bien être indulgent avec elle, en pensant aux personnes que nous serons quand nous aurons son âge. Et que nous peinerons à nous adapter à la société qui sera ce qu'elle sera. N'insultons pas l'avenir, comme dit une amie.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- SapotilleEmpereur
mafalda16 a écrit:C’est-à-dire que pour ça il aurait fallu que Sapotille reconnaisse qu’elle parlait d’une autre époque et aussi rapidement le sujet aurait été réglé.
Mais je ne parle pas du tout d'une autre époque !!!
Je suis simplement les échanges sur le fil école maternelle-école primaire où une grande majorité de Mamans (pardonne-moi DR ) viennent confier leurs soucis à propos de l'apprentissage de la lecture de leurs enfants ...
Je lis peut-être de travers : j'ai subi la même méthode que Marie Laetitia !!!
- lene75Prophète
Vous avez bien de la chance de vivre à une époque et dans un pays où les pères s'impliquent autant que les mères dans l'éducation des enfants. Moi qui vis en France en 2022 n'ai pas cette chance. Je ne parle pas de mon expérience personnelle mais de ce que relatent les différentes études à ce sujet. Vous avez aussi de la chance de participer à un forum de discussion dans lequel autant de pères que de mères participent aux sujets concernant les enfants. Ça doit être très enrichissant. Malheureusement dans le forum auquel je participe, qui s'appelle neoprofs, nous sommes une majorité de mères à nous exprimer sur ces sujets, et il y a même des grands-mères qui nous répondent, à nous autres mères, pour nous parler de leur expérience. Mais la parole n'étant pas encore vraiment libre dans mon pays, on essaie de les réduire au silence, parce qu'il ne faut pas que ça se sache, que les femmes assument encore l'essentiel de l'éducation des enfants. Ça pourrait leur donner l'idée d'imiter votre pays où il y a une véritable égalité, et ça, ce ne serait pas bon. Alors chut, Sapotille, quand tu réponds à des mères dans une discussion, fais semblant de croire que tu t’adresses à autant de pères que de mères pour qu'on puisse continuer à rêver qu'on vit dans un monde parfait, qui ne soit ni sexiste ni jeuniste. Et comme dans ce monde parfait tous les enfants apprendraient très bien à lire à l'école, avec leurs maîtres qui seraient aussi souvent des hommes que des femmes, inutile de donner des conseils pour pallier les méfaits d'une méthode qui n'existe plus. Cette discussion n'a plus lieu d'être.
Édit : nos messages se sont croisés !
Édit : nos messages se sont croisés !
- mafalda16Modérateur
Voilà. Donc par ton discours tu participes à cette vision. Si on ne change pas la façon de regarder ce problème, si on ne fait pas attention à utiliser « les parents » alors on participe à empêcher l’évolution des mentalités.
C’est cela et seulement cela qu’on te reproche. On ne te reproche rien sur ta méthode d’apprentissage de lecture.
C’est cela et seulement cela qu’on te reproche. On ne te reproche rien sur ta méthode d’apprentissage de lecture.
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"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Je ne suis cependant pas certain que l'on puisse se fonder sur les impressions que l'on peut avoir en discutant sur un forum de profs. Après tout, il y a quelque chose comme 68% de femmes dans l'EN et, en primaire, la proportion de femmes est encore bien plus élevée: quoi d'étonnant si les femmes sont aussi plus nombreuses ici? Si l'on y ajoute que certains (hommes), ont certes eu des enfants, s'en sont occupés, mais que c'était il y a un certain temps (les miens sont grands maintenant), et ne participent peut-être pas faute d'avoir quelque chose de concret à dire, cela fait beaucoup de conditions.
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Si tu vales valeo.
- Marie LaetitiaBon génie
mafalda16 a écrit:Voilà. Donc par ton discours tu participes à cette vision. Si on ne change pas la façon de regarder ce problème, si on ne fait pas attention à utiliser « les parents » alors on participe à empêcher l’évolution des mentalités.
C’est cela et seulement cela qu’on te reproche. On ne te reproche rien sur ta méthode d’apprentissage de lecture.
C'est certain, hein, c'est avec les mots qu'on change la réalité. Les mentalités changeront vraiment quand on donnera les moyens aux femmes de se libérer de nombre de tâches. Ce n'est pas changer les mots qui va donner des places en crèche. Et une fois encore, les mots de Sapotille sont ceux d'une époque, employés pour aujourd'hui.
De toute façon Malfada, ce n'est PAS le sujet du topic. Si besoin, tu en ouvres un pour ça. Mais tu arrêtes de t'acharner sur quelques personnes ciblées. C'est fatigant.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- LouisBarthasExpert
Voilà un des graves défauts des forums. Imaginez quelqu'un qui arrive sur ce sujet d'apprentissage de la lecture pour essayer d'apprendre quelque chose, et qui tombe sur cette dernière page. J'ai écrit un message sur ce sujet à 9h28, qui n'a manifestement intéressé personne, et peu de temps après, on tombe sur une dizaine de messages où les gens s'étripent sur autre chose. J'ai l'impression que ce que j'ai écrit ne sert à rien...
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Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. - Albert Camus
Aller apprendre l'ignorance à l'école, c'est une histoire qui ne s'invente pas ! - Alexandre Vialatte
À quels enfants allons-nous laisser le monde ? - Jaime Semprun
Comme si, tous ceux qui n'approuvent pas les nouveaux abus étaient évidemment partisans des anciens. - Edmund Burke
Versaillais de droite et Versaillais de gauche doivent être égaux devant la haine du peuple. - Manifeste des proscrits de la Commune
- nc33Niveau 10
C'est votre problème (pas toi Marie Laetitia) si la société actuelle ne vous convient pas et que vous voulez la changer avec des discours, j'ai perdu 15 min de ma vie à lire un topic parti en hors sujet en attendant qu'on reparle des problèmes de lecture.
- LemmyKHabitué du forum
C'est bien plus intéressant quand vous parlez d'apprentissage de la lecture.
Petite précision pas plus hors sujet que certaines interventions, je suis parent2 1. :jesors:
Petite précision pas plus hors sujet que certaines interventions, je suis parent
- DaphnéDemi-dieu
Eh bien, quel pataquès pour un mot somme toute bien utilisé !
- Spoiler:
- Désolée d'être de la même génération que Sapotille
- dandelionVénérable
J’ai lu ton message qui était très intéressant. Ma seconde a appris des listes de mots-outils et a vu pas mal d’étiquettes en maternelle, et j’ai dû tout reprendre avec elle pour qu’elle arrive à lire (elle avait pas mal de difficultés avec les lettres-miroir, difficultés peut-être amplifiées par ses problèmes de vue). J’ai aussi trouvé ces mots difficiles quand j’ai enseigné le FLE, et c’est intéressant d’avoir le point de vue d’un spécialiste à ce sujet.LouisBarthas a écrit:Voilà un des graves défauts des forums. Imaginez quelqu'un qui arrive sur ce sujet d'apprentissage de la lecture pour essayer d'apprendre quelque chose, et qui tombe sur cette dernière page. J'ai écrit un message sur ce sujet à 9h28, qui n'a manifestement intéressé personne, et peu de temps après, on tombe sur une dizaine de messages où les gens s'étripent sur autre chose. J'ai l'impression que ce que j'ai écrit ne sert à rien...
Peut-être faudrait-il ouvrir un autre topic pour discuter du terme « maman » et de ses usages?
- NLM76Grand Maître
Tu as tout à fait raison d'évoquer ainsi précisément Colette Ouzilou. Mais je vais me permettre de défendre un peu ce que fait Catherine Huby dans son manuel de lecture. En effet, elle ne considère pas que l'apprentissage de la lecture commence avec son premier livret de CP. Elle dit très clairement que son manuel s'adresse à des classes dont le maître sait qu'ils ont eu en grande section une initiation type Venot. Ce que je veux dire encore une fois par là, c'est qu'il faut absolument ne pas s'en tenir au CP, et reprendre ce qui se passe en GS - qui peut aller du désastre, de sorte qu'au CP on est obligé de longuement déconstruire des habitudes calamiteuses, en passant par des pratiques en partie efficaces, mais entrelardées d'autres pratiques pernicieuses, souvent héritées de la petite et de la moyenne section.LouisBarthas a écrit:Oui, il suffit de suivre une progression.NLM76 a écrit:
Oui. Mais j'ai le sentiment que l'apport de mots comme "est", alors qu'ils ne sont pas expliqués au plan phonologique, est tout de même possible assez tôt. En effet, il est possible de l'apporter en disant qu'il s'écrit "E-S-T", même s'il ne se prononce pas comme il s'écrit. Au fond, il s'agit du choix de proposer la correspondance grapho-phonétique "est" = è, quand il s'agit du verbe être.
Voici, par exemple, quand arrive "est" dans le cours de la progression d'un des meilleurs manuels d'apprentissage de la lecture - aujourd'hui épuisé -, conçu en 2011 par la grande orthophoniste Colette Ouzilou, auteur de "Dyslexie, une vraie fausse épidémie" (Presses de la Renaissance, 2010) :
a é
i y u
e o
s
l ch
j + Salut Julie
r f
v + À vélo
m + Jérémy se marie
n + un + Une nuit
(suite) Une nuit
p + è ê el ell
t + un match
c k + Chacun avec sa chacune
d + Jérémiades
(tu) es (il) est + Le repos du samedi
"est" arrive donc à la leçon 16 sur les 60 leçons de l'année. À raison de deux leçons par semaine, il est vu au bout de huit semaines de classe, disons à la veille de la Toussaint.
Mais on le répète assez, ce n'est qu'au terme d'une progression logique, rationnelle, cohérente que cela doit être fait. Pas avec une étiquette mot-outil "balancée" (je n'ai pas d'autre mot) en début d'année comme une image. "est" ne doit être étudié (j'insiste sur ce mot) que lorsque l'enfant comprend toutes ses composantes orales et écrites, en d'autres termes, comment on en est arrivé là.
Je vais ajouter une ébauche de réflexion dont vous aurez bien raison de démonter la faiblesse. Je constate très régulièrement, chez mes lycéens, une habitude profondément ancrée qui consiste à écrire sans comprendre ce qu'on écrit. Il m'arrive de demander de copier un extrait de texte, un morceau de cours écrit au tableau. Et j'insiste autant qu'il m'est possible sur le fait que l'acte de copier doit être un acte de compréhension : "il faut que vous copiiez, et en même temps que vous compreniez, et presque en même temps, que vous appreniez. Copiez intelligemment ; de toutes façons vous n'êtes pas pressé : je vous transmettrai par voie informatique le texte complet, ou le morceau de cours complet. Il ne s'agit pas "d'avoir le cours", mais "de prendre le cours"."
Eh bien, j'ai eu plusieurs fois exactement la même réaction : "Mais monsieur, je ne peux pas faire deux choses en même temps". Voilà ; je ne suis pas sûr de moi. Mais comment ne pas faire le rapprochement avec l'habitude acquise depuis la petite section de "copier", dans le sens de copier un dessin, son prénom à partir de l'étiquette prénom ?
Quelle terrible souffrance on inflige à ces enfants et ces jeunes gens à qui on a créé une schize dans le cerveau, de sorte qu'ils passent quinze ans à accepter gentiment de faire des choses complètement dépourvues de sens !
Quelques liens à propos d'Ouzilou :
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Colette_Ouzilou
- https://www.leolea.org/ce-qu-apprendre-a-lire-veut-dire-par-colette-ouzilou.html
- http://apprendrealire.eklablog.com/documents-methode-ouzilou-c24468909
- https://www.ledevoir.com/lire/426518/dyslexique-vraiment-colette-ouzilou
- http://michel.delord.free.fr/co.html
_________________
Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- Marie LaetitiaBon génie
Merci pour ces explications.LouisBarthas a écrit:Oui, il suffit de suivre une progression.NLM76 a écrit:
Oui. Mais j'ai le sentiment que l'apport de mots comme "est", alors qu'ils ne sont pas expliqués au plan phonologique, est tout de même possible assez tôt. En effet, il est possible de l'apporter en disant qu'il s'écrit "E-S-T", même s'il ne se prononce pas comme il s'écrit. Au fond, il s'agit du choix de proposer la correspondance grapho-phonétique "est" = è, quand il s'agit du verbe être.
Voici, par exemple, quand arrive "est" dans le cours de la progression d'un des meilleurs manuels d'apprentissage de la lecture - aujourd'hui épuisé -, conçu en 2011 par la grande orthophoniste Colette Ouzilou, auteur de "Dyslexie, une vraie fausse épidémie" (Presses de la Renaissance, 2010) :
a é
i y u
e o
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j + Salut Julie
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v + À vélo
m + Jérémy se marie
n + un + Une nuit
(suite) Une nuit
p + è ê el ell
t + un match
c k + Chacun avec sa chacune
d + Jérémiades
(tu) es (il) est + Le repos du samedi
"est" arrive donc à la leçon 16 sur les 60 leçons de l'année. À raison de deux leçons par semaine, il est vu au bout de huit semaines de classe, disons à la veille de la Toussaint.
Mais on le répète assez, ce n'est qu'au terme d'une progression logique, rationnelle, cohérente que cela doit être fait. Pas avec une étiquette mot-outil "balancée" (je n'ai pas d'autre mot) en début d'année comme une image. "est" ne doit être étudié (j'insiste sur ce mot) que lorsque l'enfant comprend toutes ses composantes orales et écrites, en d'autres termes, comment on en est arrivé là.
Cela montre, au cas où on l'on penserait le contraire, combien l'apprentissage de la lecture ne s'invente pas ni ne s'improvise...
D'ailleurs, je me suis décidée hier à trouver le livre de Colette Ouzilou, depuis le temps que j'en entends parler...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- VolubilysGrand sage
Tu parlais de stage de 3 semaines pour des enseignants qui avaient 20 ans de carrière et arrivent en cycle2, et là de PES/T1/T2, ce qui n'est pas du tout la même chose.maikreeeesse a écrit:Eh oui Volubilys, mais les faits que je relate sont factuels et pas basés sur du doigt mouillé. Les stages existent, les recommandations institutionnelles aussi, les visites des stagiaires, des T1 et T2 également.
J'essaie également de ne pas être une girouette et de réfléchir avant de me lancer dans des courants à la mode avant de les dénoncer trop facilement avec fracas (Montessori, classe flexible). Certainement de par mon caractère, j'aime observer, analyser, écouter avant de clamer la Vérité (et cela m'évite de prendre mes élèves pour des cobayes accessoirement .). Certains ici y parviennent, s'interrogent, sans prendre leur interlocuteurs pour des buses.
Je peux t'envoyer le contenu du stage fil d'il y a 7 ans si cela t'intéresse, ou je t'invite à venir chez moi, tu pourrais y apprendre beaucoup.
Je ne suis pas IEN, mais formatrice, je ne vois pas une fois mes stagiaires, alors le numéro de cirque n'existe pas.
Bref le propos est que les choses changent et il n'y a pas de raison que ce ne soit que dans le pays de la marmotte. A être trop pessimiste on empêche l'action et on risque de tout mélanger.
Ici aussi les débutants ont des stages... quand il y a des remplaçants... soit pas souvent. XD
Par ailleurs moi je parlais cycle1, de la maternelle, où l'enseignement de la lecture n'a pas évolué depuis 20 ans et où on ne semble pas être au courant des changements dans l'enseignement de la lecture en CP...
La formation continue ici, depuis 4 ans, se réduit à appliquer une séquence imposée par les CPC/IEN, et à prendre des photos pour prouver qu'on l'a fait. On a aussi les plans/constellations, où on brasse du vide...
La formation est tellement efficace que les collègues se basent encore sur les avis d'Eveline Charmeux en lecture...
Sinon pour les "innovation" pédagogique, ce n'est pas de l'extérieur qu'on peut se rendre compte de ce qui ne va pas et des effets réels. Personnellement j'essaie, je juge sur pied, et si ça me convient à moi et à mes élèves, je garde, sinon je passe.
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Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- maikreeeesseGrand sage
Les deux existent dans le département: je mentionnais d'une part les stages de trois semaines pour tous enseignants qui arrivent sur un cycle 2, qu'ils soient débutants ou non et d'autres part mes visites à des PES/T1/T2 qui appliquent et comprennent plutôt bien les "plus trop nouvelles" consignes. On pourrait toujours faire mieux que 3 semaines mais cela a le mérite tout de même d'exister et trois semaines est un temps suffisamment long qui permet aux PE de discuter. Le fait qu'on ne s'adresse pas particulièrement à des débutants permet d'aller assez vite, avec des véritables formations sur l'écriture et le geste d'écriture par exemple.
- VerduretteModérateur
LouisBarthas a écrit:Oui, il suffit de suivre une progression.NLM76 a écrit:
Oui. Mais j'ai le sentiment que l'apport de mots comme "est", alors qu'ils ne sont pas expliqués au plan phonologique, est tout de même possible assez tôt. En effet, il est possible de l'apporter en disant qu'il s'écrit "E-S-T", même s'il ne se prononce pas comme il s'écrit. Au fond, il s'agit du choix de proposer la correspondance grapho-phonétique "est" = è, quand il s'agit du verbe être.
Voici, par exemple, quand arrive "est" dans le cours de la progression d'un des meilleurs manuels d'apprentissage de la lecture - aujourd'hui épuisé -, conçu en 2011 par la grande orthophoniste Colette Ouzilou, auteur de "Dyslexie, une vraie fausse épidémie" (Presses de la Renaissance, 2010) :
a é
i y u
e o
s
l ch
j + Salut Julie
r f
v + À vélo
m + Jérémy se marie
n + un + Une nuit
(suite) Une nuit
p + è ê el ell
t + un match
c k + Chacun avec sa chacune
d + Jérémiades
(tu) es (il) est + Le repos du samedi
"est" arrive donc à la leçon 16 sur les 60 leçons de l'année. À raison de deux leçons par semaine, il est vu au bout de huit semaines de classe, disons à la veille de la Toussaint.
Mais on le répète assez, ce n'est qu'au terme d'une progression logique, rationnelle, cohérente que cela doit être fait. Pas avec une étiquette mot-outil "balancée" (je n'ai pas d'autre mot) en début d'année comme une image. "est" ne doit être étudié (j'insiste sur ce mot) que lorsque l'enfant comprend toutes ses composantes orales et écrites, en d'autres termes, comment on en est arrivé là.
La progression de Léo et Léa est sensiblement la même :
période 1 : a é o l / v i / m u / f / s / ch / e r / p / o ouvert / d y
période 2 : j /n / è ê / t / un, et / c = [k] / b / leçon 19 : est es / il, elle / ou / me, te, se, le, la, lui
Nous y sommes en ce moment. Et je rejoins complètement Louis Barthas, il faut bien comprendre le sens du mot, ce qui n'est pas aussi évident qu'il y paraît, au risque de voir par la suite ce "est" considéré comme une des nombreuses écritures du son "è" (è, ê, ë, ai, ei, -et, e dans certains cas, pourquoi pas es / est ?) C'est un non-sens que j'ai pourtant vu sur les "maisons des sons", pour moi l'horreur absolue, qui étaient placardées sur les murs des classes de mes filles aînées, donc dans les années 95/2000.
Ce système affirmait par ailleurs que le son [o] pouvait s'écrire o, au, eau, (normal, encore qu'on doit entrer par le graphème et non par les sons en CP) mais aussi -os (le dos), -ot (un mot) -aux (les animaux) etc etc ... bref totalement absurde. Mais on s'éloigne du verbe être.
- OxfordNeoprof expérimenté
Sapotille a écrit:
J'ai trouvé une méthode épatante de la librairie Istra de Strasbourg, et c'était tout à fait épatant : une méthode de lecture-écriture simultanées.
Et j'ai appris à lire à des quantités de gamins, à mes enfants, à mes petits enfants juste avant le CP.
Au travail, les jeunes Mamans, faites de même pour vos enfants !
Il faut absolument éviter le gâchis !
Ma maman (ancienne instit) dit comme toi !
_________________
Tutti i ghjorna si n'impara.
- ThalieGrand sage
Vive Sapotille et toutes les mamans du forum !
Pour revenir à nos petits, pourriez-vous me dire ce qu'il en est de la méthode Timini ?
Pour revenir à nos petits, pourriez-vous me dire ce qu'il en est de la méthode Timini ?
- Marie LaetitiaBon génie
Verdurette a écrit:LouisBarthas a écrit:Oui, il suffit de suivre une progression.NLM76 a écrit:
Oui. Mais j'ai le sentiment que l'apport de mots comme "est", alors qu'ils ne sont pas expliqués au plan phonologique, est tout de même possible assez tôt. En effet, il est possible de l'apporter en disant qu'il s'écrit "E-S-T", même s'il ne se prononce pas comme il s'écrit. Au fond, il s'agit du choix de proposer la correspondance grapho-phonétique "est" = è, quand il s'agit du verbe être.
Voici, par exemple, quand arrive "est" dans le cours de la progression d'un des meilleurs manuels d'apprentissage de la lecture - aujourd'hui épuisé -, conçu en 2011 par la grande orthophoniste Colette Ouzilou, auteur de "Dyslexie, une vraie fausse épidémie" (Presses de la Renaissance, 2010) :
a é
i y u
e o
s
l ch
j + Salut Julie
r f
v + À vélo
m + Jérémy se marie
n + un + Une nuit
(suite) Une nuit
p + è ê el ell
t + un match
c k + Chacun avec sa chacune
d + Jérémiades
(tu) es (il) est + Le repos du samedi
"est" arrive donc à la leçon 16 sur les 60 leçons de l'année. À raison de deux leçons par semaine, il est vu au bout de huit semaines de classe, disons à la veille de la Toussaint.
Mais on le répète assez, ce n'est qu'au terme d'une progression logique, rationnelle, cohérente que cela doit être fait. Pas avec une étiquette mot-outil "balancée" (je n'ai pas d'autre mot) en début d'année comme une image. "est" ne doit être étudié (j'insiste sur ce mot) que lorsque l'enfant comprend toutes ses composantes orales et écrites, en d'autres termes, comment on en est arrivé là.
La progression de Léo et Léa est sensiblement la même :
période 1 : a é o l / v i / m u / f / s / ch / e r / p / o ouvert / d y
période 2 : j /n / è ê / t / un, et / c = [k] / b / leçon 19 : est es / il, elle / ou / me, te, se, le, la, lui
Nous y sommes en ce moment. Et je rejoins complètement Louis Barthas, il faut bien comprendre le sens du mot, ce qui n'est pas aussi évident qu'il y paraît, au risque de voir par la suite ce "est" considéré comme une des nombreuses écritures du son "è" (è, ê, ë, ai, ei, -et, e dans certains cas, pourquoi pas es / est ?) C'est un non-sens que j'ai pourtant vu sur les "maisons des sons", pour moi l'horreur absolue, qui étaient placardées sur les murs des classes de mes filles aînées, donc dans les années 95/2000.
Ce système affirmait par ailleurs que le son [o] pouvait s'écrire o, au, eau, (normal, encore qu'on doit entrer par le graphème et non par les sons en CP) mais aussi -os (le dos), -ot (un mot) -aux (les animaux) etc etc ... bref totalement absurde. Mais on s'éloigne du verbe être.
Est-ce que vous pensez que ça peut expliquer les confusions orthographiques de type est/et? (et autres erreurs, placement au hasard de au/eau/o/...) Si oui, ce n'est qu'un élément parmi d'autres mais, dans certaines classes, je m'arrache les cheveux avec l'orthographe des élèves, comme si tout était semblable à tout dans leur tête.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- VerduretteModérateur
Je pense que oui, avec le fait qu'on n'explique plus le sens des mots, ni leur nature, on se borne souvent à donner des recettes (est/était) et on n'utilise pas suffisamment les familles de mots dans d'autres cas. Je vois régulièrement apparaître des "lapuns" et des "jarduns" dans ma classe... surtout après l'étude de un/une. Si on évoque les lapines et le jardinage, le "in " revient.
- NLM76Grand Maître
Sans aucun doute. A propos de au/eau/o, avez-vous remarqué que depuis une vingtaine d'années, il n'est plus possible de dire aux élèves, quand ils demandent l'orthographe d'un mot, "comme ça se prononce" (par exemple, pour "confusion, classe, élève, chose, etc."). Pour eux en effet, toutes les graphies se valent, et il n'y a pas de graphie normale de tel out tel son. C'est le cas aussi maintenant pour à peu près tous les jeunes adultes de moins de quarante ans. [Statistique pifométrique à affiner sans aucun doute !]Marie Laetitia a écrit:Est-ce que vous pensez que ça peut expliquer les confusions orthographiques de type est/et? (et autres erreurs, placement au hasard de au/eau/o/...) Si oui, ce n'est qu'un élément parmi d'autres mais, dans certaines classes, je m'arrache les cheveux avec l'orthographe des élèves, comme si tout était semblable à tout dans leur tête.
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- SapotilleEmpereur
Thalie a écrit:
Pour revenir à nos petits, pourriez-vous me dire ce qu'il en est de la méthode Timini ?
Qui pourrait mieux en parler que Double casquette ?
http://doublecasquette3.eklablog.com/cp-que-penser-de-timini-a189607008
- Marie LaetitiaBon génie
Verdurette a écrit:Je pense que oui, avec le fait qu'on n'explique plus le sens des mots, ni leur nature, on se borne souvent à donner des recettes (est/était) et on n'utilise pas suffisamment les familles de mots dans d'autres cas. Je vois régulièrement apparaître des "lapuns" et des "jarduns" dans ma classe... surtout après l'étude de un/une. Si on évoque les lapines et le jardinage, le "in " revient.
NLM76 a écrit:Sans aucun doute. A propos de au/eau/o, avez-vous remarqué que depuis une vingtaine d'années, il n'est plus possible de dire aux élèves, quand ils demandent l'orthographe d'un mot, "comme ça se prononce" (par exemple, pour "confusion, classe, élève, chose, etc."). Pour eux en effet, toutes les graphies se valent, et il n'y a pas de graphie normale de tel out tel son. C'est le cas aussi maintenant pour à peu près tous les jeunes adultes de moins de quarante ans. [Statistique pifométrique à affiner sans aucun doute !]Marie Laetitia a écrit:Est-ce que vous pensez que ça peut expliquer les confusions orthographiques de type est/et? (et autres erreurs, placement au hasard de au/eau/o/...) Si oui, ce n'est qu'un élément parmi d'autres mais, dans certaines classes, je m'arrache les cheveux avec l'orthographe des élèves, comme si tout était semblable à tout dans leur tête.
Hé bien... Je ne suis pas sortie des ronces, avec mes 3e...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- ThalieGrand sage
Mais oui comment n'y avais-je pas pensé ? Merci Sapotille !Sapotille a écrit:Thalie a écrit:
Pour revenir à nos petits, pourriez-vous me dire ce qu'il en est de la méthode Timini ?
Qui pourrait mieux en parler que Double casquette ?
http://doublecasquette3.eklablog.com/cp-que-penser-de-timini-a189607008
- AlexaNiveau 1
Thalie a écrit:Mais oui comment n'y avais-je pas pensé ? Merci Sapotille !Sapotille a écrit:Thalie a écrit:
Pour revenir à nos petits, pourriez-vous me dire ce qu'il en est de la méthode Timini ?
Qui pourrait mieux en parler que Double casquette ?
http://doublecasquette3.eklablog.com/cp-que-penser-de-timini-a189607008
Cela m'étonnerait que ce manuel plaise à Double Casquette. On y trouve logatomes à gogo, mots-outils sans avoir appris la correspondance son/lettre concernée et leçons qui proposent un son complexe pour plusieurs graphies. C'est une méthode mixte.
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