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- eleonore69Érudit
J'adore le titre de ce post et je suis totalement d'accord: maudit devoir commun. Au début je me suis fait avoir et puis j'ai compris que ce type de travail aboutissait à des conflits notation trop sévère... Alors, je me suis mise à les refuser , quitte à passer pour quelqu'un incapable de travailler en équipe... depuis je suis dans une équipe qui n'est pas favorable à ce type de pratique et je suis tranquille...
- marjoDoyen
Honchamp a écrit: J'avais argué que je voulais évaluer moi-même mes élèves pour pouvoir faire une évaluation fine des compétences, à partir des choses sur lesquelles j'avais insisté . (Dans les devoirs communs, il y avait évaluation de compétences et une note).
Je disais qu'un devoir commun, s'il est en cours d'année, n'est pas une évaluation sommative, mais une évaluation "en cours de formation".
Et que je savais ce que je pouvais attendre d'eux ou pas, alors que les collègues n'auraient pas forcément les mêmes attentes.
Bref, que c'était pour mieux saisir ce que mes élèves savaient faire, et mieux ajuster les cours ensuite.
C'est l'évidence. Quel intérêt d'être corrigé en cours d'année par un prof qui ne nous connaît pas : c'est débile. Et relire in extenso tout le paquet de copies corrigé par le collègue : autant le corriger soi-même.
- Mrs HobieGrand sage
Je trouve insultant, puant et intolérant l'avis que tu émets sur les collègues "imbéciles", parce que je suis dans un petit lycée, où l'équipe travaille en bonne intelligence. Et où nous avons décidé de faire des devoirs communs en première et en terminale technologiques, à chaque trimestre en plus (nous sommes donc encore plus imbéciles ? ) pour la bonne raison que les moyennes comptant maintenant pour le bac, on a voulu se protéger des parents (et parents d'élèves délégués) plutôt actifs et véhéments dans ce petit établissement de centre ville, afin de "lisser" les moyennes, montrer que Mme Machin ne note pas plus sec que Mme Truc ou M. Bidule. .Lagomorphe a écrit:Sauf effectivement si le dispositif a été introduit malicieusement dans le projet d'établissement avec la complicité de collègues imbéciles qui aiment forger leurs propres chaînes et celles des autres par la même occasion, absolument rien ne nous oblige à participer à ce genre d'opération chronophage, surtout au collège.
(De toute façon, dans les filières technologiques, avec l'épreuve de spécialité en mars, côté progression on n'a plus beaucoup de latitude ... )
Et sinon je ne vois pas l'intérêt d'un devoir commun dans les autres niveaux (sauf en 3ème en brevet blanc)
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Plus tu pédales moins vite, moins t'avances plus vite.
Et même que la marmotte, elle met les stylos-plumes dans les jolis rouleaux
Tutylatyrée Ewok aux Doigts Agiles, Celle qui Abrite les Plumes aux Écrits Sagaces, Rapide Chevalier sur son Coursier Mécanique
- HonchampDoyen
Mrs Hobie a écrit:Je trouve insultant, puant et intolérant l'avis que tu émets sur les collègues "imbéciles", parce que je suis dans un petit lycée, où l'équipe travaille en bonne intelligence. Et où nous avons décidé de faire des devoirs communs en première et en terminale technologiques, à chaque trimestre en plus (nous sommes donc encore plus imbéciles ? ) pour la bonne raison que les moyennes comptant maintenant pour le bac, on a voulu se protéger des parents (et parents d'élèves délégués) plutôt actifs et véhéments dans ce petit établissement de centre ville, afin de "lisser" les moyennes, montrer que Mme Machin ne note pas plus sec que Mme Truc ou M. Bidule. .Lagomorphe a écrit:Sauf effectivement si le dispositif a été introduit malicieusement dans le projet d'établissement avec la complicité de collègues imbéciles qui aiment forger leurs propres chaînes et celles des autres par la même occasion, absolument rien ne nous oblige à participer à ce genre d'opération chronophage, surtout au collège.
(De toute façon, dans les filières technologiques, avec l'épreuve de spécialité en mars, côté progression on n'a plus beaucoup de latitude ... )
Et sinon je ne vois pas l'intérêt d'un devoir commun dans les autres niveaux (sauf en 3ème en brevet blanc)
Je pense que ce qui vaut le mot "imbécile" n'est pas le dispositif. Il peut avoir des utilités, comme celle que tu donnes.
Mais le fait qu'il soit dans le projet d'établissement, ce qui le rend opposable aux profs.... Le projet d'établissement peut devenir un carcan.
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- Camille BNiveau 9
Quand j'avais toutes les 4e, je leur mettais la pression en 2e partie d'année en leur faisant un "devoir commun" de 2 heures type Brevet juste après le Brevet blanc des 3e. ça me permettait d'évaluer 2 ou 3 chapitres d'un coup (sur lesquels je n'avais pas encore fait d'évaluation sommative exprès), et éventuellement de gagner une ou deux heures de cours si le devoir type Brevet s'organisait sur un autre créneau que le mien.
Autres avantages : les obliger à apprendre plusieurs chapitres d'un coup, les mettre en situation d'examen (avec copie d'exam, un par table, voir même petite étiquette quand mon établissement jouait le jeu jusqu'au bout) et communiquer auprès des parents en ce sens.
Sinon effectivement aucun intérêt, et surtout pas avant la fin de la 4e.
Autres avantages : les obliger à apprendre plusieurs chapitres d'un coup, les mettre en situation d'examen (avec copie d'exam, un par table, voir même petite étiquette quand mon établissement jouait le jeu jusqu'au bout) et communiquer auprès des parents en ce sens.
Sinon effectivement aucun intérêt, et surtout pas avant la fin de la 4e.
- HonchampDoyen
Camille B a écrit:Quand j'avais toutes les 4e, je leur mettais la pression en 2e partie d'année en leur faisant un "devoir commun" de 2 heures type Brevet juste après le Brevet blanc des 3e. ça me permettait d'évaluer 2 ou 3 chapitres d'un coup (sur lesquels je n'avais pas encore fait d'évaluation sommative exprès), et éventuellement de gagner une ou deux heures de cours si le devoir type Brevet s'organisait sur un autre créneau que le mien.
Autres avantages : les obliger à apprendre plusieurs chapitres d'un coup, les mettre en situation d'examen (avec copie d'exam, un par table, voir même petite étiquette quand mon établissement jouait le jeu jusqu'au bout) et communiquer auprès des parents en ce sens.
Sinon effectivement aucun intérêt, et surtout pas avant la fin de la 4e.
Oui, mais tu avais toutes les 4èmes.
C'était un devoir commun à TES élèves , donc tu pilotais seule, tu corrigeais comme tu l'entendais.
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- ernyaFidèle du forum
Je vous trouve bien péremptoires.
Un devoir commun, ça peut aussi s'organiser en bonne intelligence. Chez nous, nous en faisons sur tous les niveaux (je ne compte pas le brevet blanc qui est forcément commun) en français et en maths.
Du côté du français, on s'est mis d'accord dès le début d'année sur les points qui seront évalués. On se donne seulement des points de grammaire pour se laisser toute latitude quant aux textes étudiés. Le but est de forcer nos élèves à réviser plusieurs cours et à se mettre en situation d'examen effectivement (copie particulière, un par table). On travaille les exercices types du brevet (réécriture, dictée, questions de grammaire) dès la sixième.
Alors oui c'est de l'organisation et oui ça prend du temps. Le moment des corrections n'est pas des plus agréables mais tout comme pour n'importe quel devoir.
J'entends bien que tout le monde ne veuille pas procéder ainsi. C'est un choix d'équipe.
Je trouve dommage qu'on en vienne à considérer des collègues comme "imbéciles" et des pratiques comme "débiles" dès lors que ce qui est proposé dans certains établissements ne nous sied pas. Pesez vos mots, chers collègues.
Un devoir commun, ça peut aussi s'organiser en bonne intelligence. Chez nous, nous en faisons sur tous les niveaux (je ne compte pas le brevet blanc qui est forcément commun) en français et en maths.
Du côté du français, on s'est mis d'accord dès le début d'année sur les points qui seront évalués. On se donne seulement des points de grammaire pour se laisser toute latitude quant aux textes étudiés. Le but est de forcer nos élèves à réviser plusieurs cours et à se mettre en situation d'examen effectivement (copie particulière, un par table). On travaille les exercices types du brevet (réécriture, dictée, questions de grammaire) dès la sixième.
Alors oui c'est de l'organisation et oui ça prend du temps. Le moment des corrections n'est pas des plus agréables mais tout comme pour n'importe quel devoir.
J'entends bien que tout le monde ne veuille pas procéder ainsi. C'est un choix d'équipe.
Je trouve dommage qu'on en vienne à considérer des collègues comme "imbéciles" et des pratiques comme "débiles" dès lors que ce qui est proposé dans certains établissements ne nous sied pas. Pesez vos mots, chers collègues.
- ProvenceEnchanteur
ernya a écrit:Je vous trouve bien péremptoires.
Un devoir commun, ça peut aussi s'organiser en bonne intelligence. Chez nous, nous en faisons sur tous les niveaux (je ne compte pas le brevet blanc qui est forcément commun) en français et en maths.
Du côté du français, on s'est mis d'accord dès le début d'année sur les points qui seront évalués. On se donne seulement des points de grammaire pour se laisser toute latitude quant aux textes étudiés. Le but est de forcer nos élèves à réviser plusieurs cours et à se mettre en situation d'examen effectivement (copie particulière, un par table). On travaille les exercices types du brevet (réécriture, dictée, questions de grammaire) dès la sixième.
Alors oui c'est de l'organisation et oui ça prend du temps. Le moment des corrections n'est pas des plus agréables mais tout comme pour n'importe quel devoir.
J'entends bien que tout le monde ne veuille pas procéder ainsi. C'est un choix d'équipe.
Je trouve dommage qu'on en vienne à considérer des collègues comme "imbéciles" et des pratiques comme "débiles" dès lors que ce qui est proposé dans certains établissements ne nous sied pas. Pesez vos mots, chers collègues.
Je crois que tu cites un collègue qui pèse toujours ses mots et qui ne traite personne d’imbécile ici.
- HonchampDoyen
ernya a écrit:.
J'entends bien que tout le monde ne veuille pas procéder ainsi. C'est un choix d'équipe.
"C'est un choix d'équipe" : ça veut dire que cela s'impose de fait, même si quelqu'un dans l'équipe n'est pas partant ?
On lui impose ?
C'est bien là-dessus qu'on n'est pas d'accord.
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- ernyaFidèle du forum
@Provence : Je ne parle pas d'autres topics. Ces mots que j'ai mis entre guillemets ont bien été utilisés ici et je les trouve durs.
@Honchamp : Ca doit être un choix d'équipe pour que ça fonctionne bien. Si quelqu'un refuse, eh bien, il sort de ce dispositif, c'est sa liberté, nous sommes d'accord là-dessus.
@Honchamp : Ca doit être un choix d'équipe pour que ça fonctionne bien. Si quelqu'un refuse, eh bien, il sort de ce dispositif, c'est sa liberté, nous sommes d'accord là-dessus.
- PrezboGrand Maître
Mrs Hobie a écrit:Je trouve insultant, puant et intolérant l'avis que tu émets sur les collègues "imbéciles", parce que je suis dans un petit lycée, où l'équipe travaille en bonne intelligence. Et où nous avons décidé de faire des devoirs communs en première et en terminale technologiques, à chaque trimestre en plus (nous sommes donc encore plus imbéciles ? ) pour la bonne raison que les moyennes comptant maintenant pour le bac, on a voulu se protéger des parents (et parents d'élèves délégués) plutôt actifs et véhéments dans ce petit établissement de centre ville, afin de "lisser" les moyennes, montrer que Mme Machin ne note pas plus sec que Mme Truc ou M. Bidule. .Lagomorphe a écrit:Sauf effectivement si le dispositif a été introduit malicieusement dans le projet d'établissement avec la complicité de collègues imbéciles qui aiment forger leurs propres chaînes et celles des autres par la même occasion, absolument rien ne nous oblige à participer à ce genre d'opération chronophage, surtout au collège.
(De toute façon, dans les filières technologiques, avec l'épreuve de spécialité en mars, côté progression on n'a plus beaucoup de latitude ... )
Et sinon je ne vois pas l'intérêt d'un devoir commun dans les autres niveaux (sauf en 3ème en brevet blanc)
C'est tant mieux si ça se passe bien (j'espère au moins que la confection des sujets est mutualisée et pas faite en groupe), mais ça revient à s'imposer un surcroît de travail assez délirant pour des raisons fondées sur la peur des parents et pas l'intérêt pédagogique...
- ProvenceEnchanteur
ernya a écrit:@Provence : Je ne parle pas d'autres topics. Ces mots que j'ai mis entre guillemets ont bien été utilisés ici et je les trouve durs.
Moi non plus, je ne parle pas d’un autre topic. Je pense que tu as lu trop vite.
- HonchampDoyen
Provence a écrit:ernya a écrit:@Provence : Je ne parle pas d'autres topics. Ces mots que j'ai mis entre guillemets ont bien été utilisés ici et je les trouve durs.
Moi non plus, je ne parle pas d’un autre topic. Je pense que tu as lu trop vite.
Ernya n'est pas totalement à côté. Il y a bien écrit quelque part "collègues imbéciles" dans ce fil.
Bon, on ne va pas en faire un fromage dans un sens ou un autre. On peut tous se lâcher maladroitement dans le feu de l'action. Bref, halte au feu ?
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- ZybulkaHabitué du forum
Perso, je rejoins tout à fait Lagomorphe pour dire que c'est tout à fait délétère et inconscient d'inscrire l'existence de devoirs communs dans le projet d'établissement. Que des collègues souhaitent faire des devoirs communs, pas de souci, chacun·e sa façon de travailler. Mais l'imposer à des collègues qui ne sont pas volontaires, que ça soit via l'argument du "choix d'équipe" (et tant pis pour les tzr qui n'ont pas participé au choix), ou via le projet d'établissement (qui demeurera quand l'équipe aura tourné), je trouve ça très problématique. Et j'avoue ne pas voir en quoi cette position serait déplacée, et je m'étonne même qu'elle ne soit pas unanimement partagée.
- LagomorpheFidèle du forum
Mrs Hobie a écrit:Je trouve insultant, puant et intolérant l'avis que tu émets sur les collègues "imbéciles", parce que je suis dans un petit lycée, où l'équipe travaille en bonne intelligence. Et où nous avons décidé de faire des devoirs communs en première et en terminale technologiquesLagomorphe a écrit:Sauf effectivement si le dispositif a été introduit malicieusement dans le projet d'établissement avec la complicité de collègues imbéciles qui aiment forger leurs propres chaînes et celles des autres par la même occasion, absolument rien ne nous oblige à participer à ce genre d'opération chronophage, surtout au collège.
Il fallait juste lire droit, comme certains membres l'ont fait. Ce n'est pas les collègues qui choisissent ensembles de faire un devoir commun que je juge imbéciles, c'est ceux:
1) qui l'imposent à ceux qui voudraient faire un autre choix
2) et de surcroît qui le font graver dans le marbre d'un projet d'établissement, restreignant ainsi la liberté pédagogique de 100% des collègues de l'établissement, et ce ad vitam (un projet d'établissement est rarement et peu retouché), même après qu'eux-mêmes auront quitté ledit établissement
3) alors même qu'un tel oukaze est parfaitement inutile: que le projet d'établissement ne mentionne pas les devoirs communs n'empêche en rien quelques collègues qui voudraient en organiser un entre eux de le faire librement.
Un tel comportement revient à dire "moi-je veux faire des devoirs communs parce que moi-je trouve ça bien pour x raisons, donc je fais en sorte que mon opinion personnelle s'impose définitivement à tous mes collègues, même ceux qui ont une opinion différente de la mienne, en l'introduisant dans le projet d'établissement qui s'impose à tous".
Je veux bien admettre cependant que le terme "imbéciles" est inapproprié, et c'est toi qui a trouvé les bons termes pour qualifier ce genre d'attitude: puant (de prétention, les collègues qui imposent leur opinion aux autres ont une bien haute idée de celle-ci), insultant (ils nient la capacité de jugement des collègues d'opinion différente) et intolérant (ils n'admettent pas qu'un fonctionnement différent du leur ait cours).
En revanche, qu'un groupe de collègues décident ensembles d'organiser un devoir commun sans rien imposer à ceux qui ne veulent pas y participer, donc sans rien faire inscrire dans le projet d'établissement, et évidemment sans exiger que d'autres collègues leur prennent des copies, je n'ai rien contre: ils font usage de leur liberté pédagogique et c'est leur droit (que je défendrais aussi si nécessaire). Si c'est bien ainsi que tu conçois les devoirs communs avec ton équipe, je n'ai aucun jugement à porter sur ce dispositif.
Pour donner un autre exemple, deux collègues de ma discipline montent une sortie avec leurs classes de secondes. Ils ont demandé aux trois autres collègues de la discipline, dont moi, si nous souhaitions nous joindre au projet (pour une question de devis de cars de transport). Nous avons décliné, nous n'y voyons pas pour nos classes un intérêt pédagogique suffisant pour justifier la lourdeur de l'organisation et la perte d'heures. Les deux collègues organisateurs feront donc la sortie avec leurs classes, pas nous, la discussion sur ce sujet s'arrête là, on continue à bien s'entendre, on leur souhaite du beau temps, une sortie agréable et le moins d'incidents possible. En revanche, s'ils avaient été voir le chef pour faire inscrire au projet d'établissement "une sortie est organisée dans telle matière pour tous les élèves de seconde" au prochain CA, nous imposant ainsi leur projet contre notre avis (de manière puante, insultante et intolérante), nous aurions pris acte de cette déclaration de guerre. Ou, autre exemple, en citant ton propre message:
j'imagine que tu prendrais mal le fait que des collègues t'imposent de participer à des devoirs communs dans les niveaux où tu n'y vois pas d'intérêt.Mrs Hobie a écrit:Et sinon je ne vois pas l'intérêt d'un devoir commun dans les autres niveaux
Que chacun fasse librement usage de sa liberté pédagogique sans rien imposer à autrui, et tout le monde pourra faire ce qu'il juge utile dans la bonne humeur.
- maduNiveau 8
Après quelques années de perte de temps (réunions pour choisir un sujet, le rédiger, faire un corrigé), de prise de tête ("moi j'ai pas encore fait ci, moi j'ai pas fait ça", qui corrige quoi, deux semaines pour corriger, la course, mais vous comprenez ça doit absolument apparaître dans le bulletin du premier/deuxième trimestre, sinon... (sinon quoi, je ne sais pas), et d'une organisation folle (à plus de dix classes par niveau, je vous laisse imaginer...) pour un résultat totalement nul : des sixièmes qui passaient plus d'épreuves que les troisièmes au brevet blanc, des notes absolument catastrophiques et l'impression que le contrôle commun était l'unique enjeu de l'année, il a été décidé que cette mascarade serait supprimée pour les 6/5 à partir de cette année ! Joie.
Enfin, pas tout à fait supprimée, puisqu'on garde l'idée de contrôle commun mais plus tous en même temps ; je vois ça comme le début d'une mort annoncée, très vite, chacun fera à sa sauce et on n'en parlera plus, ouf !
Enfin, pas tout à fait supprimée, puisqu'on garde l'idée de contrôle commun mais plus tous en même temps ; je vois ça comme le début d'une mort annoncée, très vite, chacun fera à sa sauce et on n'en parlera plus, ouf !
- InvitéInvité
Bonjour à tous,
je rebondis à nouveau dans l'affaire devoir commun. Comme dit précédemment, on m'impose de faire ces devoirs, au motif qu'ils sont écrits dans le projet d'établissement ( préparer aux devoirs communs dès la cinquième)
Je suis allée voir le chef ce matin, et il n'en démord pas malgré ma proposition de faire mon propre sujet pour ma classe, et qu'on passe sur le même créneau. On est d'accord que sur le plan pédagogique, ce n'est pas à lui de décider ? Et qu'on ne peut pas m'imposer un "travail d'équipe" pour faire ce sujet, vu que le projet d'établissement ne mentionne pas que ce soit "commun " à tout prix? ( "devoirs communs" ça veut dire quoi en fait ? Communs par l'horaire ? Communs par le sujet ( L'enfer pour la grammaire et les textes) )
On est d'accord aussi que le CDE ne peut pas m'imposer les paquets de copies de mes collègues ?
Merci !
je rebondis à nouveau dans l'affaire devoir commun. Comme dit précédemment, on m'impose de faire ces devoirs, au motif qu'ils sont écrits dans le projet d'établissement ( préparer aux devoirs communs dès la cinquième)
Je suis allée voir le chef ce matin, et il n'en démord pas malgré ma proposition de faire mon propre sujet pour ma classe, et qu'on passe sur le même créneau. On est d'accord que sur le plan pédagogique, ce n'est pas à lui de décider ? Et qu'on ne peut pas m'imposer un "travail d'équipe" pour faire ce sujet, vu que le projet d'établissement ne mentionne pas que ce soit "commun " à tout prix? ( "devoirs communs" ça veut dire quoi en fait ? Communs par l'horaire ? Communs par le sujet ( L'enfer pour la grammaire et les textes) )
On est d'accord aussi que le CDE ne peut pas m'imposer les paquets de copies de mes collègues ?
Merci !
- MatteoNiveau 10
Je serais taquin si je disais que ça devient dur chez toi aussi de trouver de l'encadrement compétent en français mais pour moi "préparer aux devoirs communs dès la cinquième" ça voudrait dire qu'il n'y a pas de devoirs communs. De la même manière que tout le collège "prépare au brevet" qui est d'ailleurs le seul authentique devoir commun. Sinon il ne s'agirait pas de les "préparer", ce qui ne veut rien dire de concret, mais de les passer.
- ylmExpert spécialisé
Je n'ai toujours pas compris à quoi ça servait les devoirs communs ? Un convaincu pour m'expliquer ?
_________________
The life of man, solitary, poor, nasty, brutish and short.
Thomas Hobbes
- InvitéInvité
J'ai essayé cette feinte de justement montrer que cette phrase ne veut rien dire, mais le CDE n'a même pas compris ma référence ni le sens de sa phrase.
- InvitéInvité
Matteo a écrit:Je serais taquin si je disais que ça devient dur chez toi aussi de trouver de l'encadrement compétent en français mais pour moi "préparer aux devoirs communs dès la cinquième" ça voudrait dire qu'il n'y a pas de devoirs communs. De la même manière que tout le collège "prépare au brevet" qui est d'ailleurs le seul authentique devoir commun. Sinon il ne s'agirait pas de les "préparer", ce qui ne veut rien dire de concret, mais de les passer.
Après, on tournait en rond, car il m'expliquait " c'est bien les devoirs communs travail d'équipe blabla" et moi de répondre "liberté pédagogique blabla". Donc au final je cherche juste à ne pas les faire et faire mon propre devoir à la place... si c'est un moindre mal.
- Monsieur PinelNiveau 5
Lagomorphe a écrit:Mrs Hobie a écrit:Je trouve insultant, puant et intolérant l'avis que tu émets sur les collègues "imbéciles", parce que je suis dans un petit lycée, où l'équipe travaille en bonne intelligence. Et où nous avons décidé de faire des devoirs communs en première et en terminale technologiquesLagomorphe a écrit:Sauf effectivement si le dispositif a été introduit malicieusement dans le projet d'établissement avec la complicité de collègues imbéciles qui aiment forger leurs propres chaînes et celles des autres par la même occasion, absolument rien ne nous oblige à participer à ce genre d'opération chronophage, surtout au collège.
Il fallait juste lire droit, comme certains membres l'ont fait. Ce n'est pas les collègues qui choisissent ensembles de faire un devoir commun que je juge imbéciles, c'est ceux:
1) qui l'imposent à ceux qui voudraient faire un autre choix
2) et de surcroît qui le font graver dans le marbre d'un projet d'établissement, restreignant ainsi la liberté pédagogique de 100% des collègues de l'établissement, et ce ad vitam (un projet d'établissement est rarement et peu retouché), même après qu'eux-mêmes auront quitté ledit établissement
3) alors même qu'un tel oukaze est parfaitement inutile: que le projet d'établissement ne mentionne pas les devoirs communs n'empêche en rien quelques collègues qui voudraient en organiser un entre eux de le faire librement.
Un tel comportement revient à dire "moi-je veux faire des devoirs communs parce que moi-je trouve ça bien pour x raisons, donc je fais en sorte que mon opinion personnelle s'impose définitivement à tous mes collègues, même ceux qui ont une opinion différente de la mienne, en l'introduisant dans le projet d'établissement qui s'impose à tous".
Je veux bien admettre cependant que le terme "imbéciles" est inapproprié, et c'est toi qui a trouvé les bons termes pour qualifier ce genre d'attitude: puant (de prétention, les collègues qui imposent leur opinion aux autres ont une bien haute idée de celle-ci), insultant (ils nient la capacité de jugement des collègues d'opinion différente) et intolérant (ils n'admettent pas qu'un fonctionnement différent du leur ait cours).
En revanche, qu'un groupe de collègues décident ensembles d'organiser un devoir commun sans rien imposer à ceux qui ne veulent pas y participer, donc sans rien faire inscrire dans le projet d'établissement, et évidemment sans exiger que d'autres collègues leur prennent des copies, je n'ai rien contre: ils font usage de leur liberté pédagogique et c'est leur droit (que je défendrais aussi si nécessaire). Si c'est bien ainsi que tu conçois les devoirs communs avec ton équipe, je n'ai aucun jugement à porter sur ce dispositif.
Pour donner un autre exemple, deux collègues de ma discipline montent une sortie avec leurs classes de secondes. Ils ont demandé aux trois autres collègues de la discipline, dont moi, si nous souhaitions nous joindre au projet (pour une question de devis de cars de transport). Nous avons décliné, nous n'y voyons pas pour nos classes un intérêt pédagogique suffisant pour justifier la lourdeur de l'organisation et la perte d'heures. Les deux collègues organisateurs feront donc la sortie avec leurs classes, pas nous, la discussion sur ce sujet s'arrête là, on continue à bien s'entendre, on leur souhaite du beau temps, une sortie agréable et le moins d'incidents possible. En revanche, s'ils avaient été voir le chef pour faire inscrire au projet d'établissement "une sortie est organisée dans telle matière pour tous les élèves de seconde" au prochain CA, nous imposant ainsi leur projet contre notre avis (de manière puante, insultante et intolérante), nous aurions pris acte de cette déclaration de guerre. Ou, autre exemple, en citant ton propre message:j'imagine que tu prendrais mal le fait que des collègues t'imposent de participer à des devoirs communs dans les niveaux où tu n'y vois pas d'intérêt.Mrs Hobie a écrit:Et sinon je ne vois pas l'intérêt d'un devoir commun dans les autres niveaux
Que chacun fasse librement usage de sa liberté pédagogique sans rien imposer à autrui, et tout le monde pourra faire ce qu'il juge utile dans la bonne humeur.
Bravo ! +1000
- HonchampDoyen
Anouck Rivière a écrit:J'ai essayé cette feinte de justement montrer que cette phrase ne veut rien dire, mais le CDE n'a même pas compris ma référence ni le sens de sa phrase.
A-t-il une idée de à quoi sert une correction à un gros devoir, et des nouvelles manières d'évaluer pour faire progresser les gamins !
Essaye les arguments liés à la correction :
- la correction doit permettre aux élèves de progresser.
Dis que tu veux faire une correction précise, qui le permette .
Tes collègues passeront-elles sur tes élèves autant du temps que tu y passerais ?
(Perso, pour que ça imprime, j'autorisais les élèves à surligner une partie de mes remarques. J'ai expliqué plus haut que j'avais MA fiche de compétence. Je leur demandais de l'avoir pour les devoirs suivants, afin qu'ils sachent là où ils devaient faire des efforts. Pourront-ils faire ça avec les corrections de tes collègues ? ).
- Correction toujours : tu connais tes élèves. Tu vas adapter tes remarques à chacun.
Si Tartempion est mauvais en rédaction de phrases d'habitude, mais que là, il s'applique un peu, tu vas remarquer sa progression et lui dire "c'est mieux, continue".
Alors que ta collègue qui ne le connaît pas va peut-être lui faire une remarque sèche et désagréable. Ce qui va le décourager.
(C'est du vécu. J'ai bataillé pour garder mes copies quand il y a eu un changement dans l'équipe et que je trouvais que la nouvelle collègues descendait les élèves).
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- ProvenceEnchanteur
Anouck Rivière a écrit:Bonjour à tous,
je rebondis à nouveau dans l'affaire devoir commun. Comme dit précédemment, on m'impose de faire ces devoirs, au motif qu'ils sont écrits dans le projet d'établissement ( préparer aux devoirs communs dès la cinquième)
Je suis allée voir le chef ce matin, et il n'en démord pas malgré ma proposition de faire mon propre sujet pour ma classe, et qu'on passe sur le même créneau. On est d'accord que sur le plan pédagogique, ce n'est pas à lui de décider ? Et qu'on ne peut pas m'imposer un "travail d'équipe" pour faire ce sujet, vu que le projet d'établissement ne mentionne pas que ce soit "commun " à tout prix? ( "devoirs communs" ça veut dire quoi en fait ? Communs par l'horaire ? Communs par le sujet ( L'enfer pour la grammaire et les textes) )
On est d'accord aussi que le CDE ne peut pas m'imposer les paquets de copies de mes collègues ?
Merci !
Je confirme qu’il ne peut pas te l’imposer.
- BalthazaardVénérable
ylm a écrit:Je n'ai toujours pas compris à quoi ça servait les devoirs communs ? Un convaincu pour m'expliquer ?
Je suis également preneur d'une explication...je précise, convaincante!!
- BalthazaardVénérable
madu a écrit:Après quelques années de perte de temps (réunions pour choisir un sujet, le rédiger, faire un corrigé), de prise de tête ("moi j'ai pas encore fait ci, moi j'ai pas fait ça", qui corrige quoi, deux semaines pour corriger, la course, mais vous comprenez ça doit absolument apparaître dans le bulletin du premier/deuxième trimestre, sinon... (sinon quoi, je ne sais pas), et d'une organisation folle (à plus de dix classes par niveau, je vous laisse imaginer...) pour un résultat totalement nul : des sixièmes qui passaient plus d'épreuves que les troisièmes au brevet blanc, des notes absolument catastrophiques et l'impression que le contrôle commun était l'unique enjeu de l'année, il a été décidé que cette mascarade serait supprimée pour les 6/5 à partir de cette année ! Joie.
Enfin, pas tout à fait supprimée, puisqu'on garde l'idée de contrôle commun mais plus tous en même temps ; je vois ça comme le début d'une mort annoncée, très vite, chacun fera à sa sauce et on n'en parlera plus, ouf !
Bien joué!
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