Je suis venu te dire que je m'en vais...

Bonjour, merci pour l'idée.
La fonction de DDFPT me donne le tournis, quand je pense à tout ce que la cheffe de travaux de mon lycée accomplit. Après, le poste d'assistant est sans doute moins exposé, mais la fiche de poste me fait un peu peur quand même; je ne le sens pas trop. Peut-être qu'un poste administratif en CFA ou en GRETA serait plus à ma portée, je vais tâcher de me renseigner.

Bonsoir
Petite moisson de candidatures en ce début de semaine après avoir parcouru tout le site PEP :
- Agent d'accueil et de maintenance des équipements sportifs et ludiques, x 2 dans des communes voisines de chez mon père . Un peu la même chose dans le Var, avec la perspective d'un appartement que je possède à moitié avec mon père, près du lieu de travail.
- Un poste d'agent d'accueil plus adapté à ma formation d'enseignant, à la Maison de la construction navale de La Ciotat, très facilement accessible depuis ledit studio.
Bonne soirée à tous !

Bonsoir
J'ai fini de candidater pour ce dernier poste à La Ciotat ; en plus du CV et de la LM, j'ai dû envoyer par mail diplômes et rapports d'inspection. Encore un peu, on remonte au biberon...

Bonjour Boris,

Je suis toujours attentive à tes posts, étant donné que je suis également en reconversion (rien n'est fait et je suis encore en poste donc ce n'est pas pareil, mais bref l'idée est là). Je trouve que tu te dévalorises beaucoup, c'est dommage car tu es titulaire d'un concours très exigeant et tu as fait un métier qui ne l'est pas moins et qui demande énormément de compétences, savoirs, etc. Alors, je sais aussi que cela ne me regarde pas, mais quand je te vois chercher un emploi d'agent d'accueil (un emploi très utile et honorable comme tous les métiers), je reste un peu dubitative : tu pourrais quand même trouver mieux (les postes de secrétaires auxquels tu pensais ça n'a rien donné ?). En outre en disponibilité (si ce sera ton futur statut), je ne crois pas que tu pourras occuper un emploi de cat C, vu que tu es cat A) et surtout pas dans l'EN. Après si tu souhaites vraiment te reconvertir dans ce type de métiers pourquoi ne pas essayer plutôt les concours (j'imagine qu'en C, ils sont accessible vu ton niveau en général), tu garderais ainsi ton indice (et donc ton salaire), en outre le détachement est de droit ?

Bon courage en tous les cas !

Bonjour Lisak, merci pour ton point de vue.
En effet, je ne peux être en détachement sur un poste de catégorie C : je ne peux être embauché qu'en tant que contractuel par une collectivité territoriale ou éventuellement un autre ministère que l'EN. Je suis bien conscient de ce que j'ai à perdre mais je ne vois comment faire autrement à l'heure actuelle.
Les postes de "secrétariat" sont rares parmi les annonces et supposent généralement des compétences en comptabilité, gestion des ressources humaines... que je n'ai pas.
Je devrais certes me pencher davantage sur ces concours (ou ceux des métiers du patrimoine ou encore de la documentation) pour acquérir ce qui me manque et être en mesure de postuler, mais je peine à me projeter dans une telle démarche de long terme, pour des métiers qui ne m'attirent pas forcément (c'est un peu ce que j'ai retenu au final de ma formation d'assistant de direction cet hiver).
Je ne ferme la porte à rien, je suis simplement en plein questionnement et pour l'instant, je suis plutôt enclin à chercher des emplois éventuellement plus "manuels", comme évoqué avec la conseillère mobilité carrière du rectorat, en lien avec mes loisirs au moins autant qu'avec ma formation d'histoire et d'enseignant.

Bonjour
Face au bide (ou au vide intersidéral, comme vous voulez) de mes candidatures même pour des postes de contractuels en catégorie C, je me fais peu à peu à l'idée de me "re"former pour être un peu plus crédible et compétitif, comme nombre d'entre vous me l'ont conseillé. J'ai quelques pistes fournies par la Conseillère mobilité carrière du rectorat que je tâche d'explorer, notamment auprès du CNAM. Pour l'instant je nage mais l'idée fait son chemin.

C'est parfois difficile pour les employeurs d'accorder du crédit à des candidatures de personnes clairement surqualifiées pour le job, de se dire que ces candidats resteraient à moyen terme, quand on sait que la personne gagnait beaucoup sur son ancien poste par exemple ou avait plus de responsabilité. Ta lettre de motivation montre que c'est un choix délibéré, certes, mais ça peut laisser dubitatif (cf Lisak40) et donc l'employeur potentiel n'a pas forcément assez de curiosité pour te rencontrer.

Je me rappelle en effet d'une amie ayant fait prépa HIV puis ENS dont elle était sortie avec un excellent classement, qui ne sachant trop quoi faire de sa vie à un moment donné, avait passé puis obtenu un des concours des bibliothèques de la FPT (en cat. B). Personne n'a jamais voulu l'employer : dans tous les entretiens qu'elle avait passés on lui avait fait comprendre qu'on savait qu'elle ne resterait pas vu son CV (assez brillantil est vrai) et donc que logiquement on ne lui donnerait pas le job pour cette raison. C'est sûr que ça peut se comprendre... Je pense que peu de gens, même dans la FP peuvent comprendre à quel point l'envie de quitter l'EN à tout prix, et quitte à faire de grosses concessions salariales, voire "intellectuelles" peut être forte. Pour beaucoup de Français, nous sommes toujours des planqués feignasses, surpayés pour un boulot pépère à mi-temps, il ne faut pas l'oublier !

@boris vassiliev Je suis désolée que pour le moment rien ne marche ; ne perds pas espoir en tous les cas ! T'es-tu renseigné sur la possibilité de bosser en cat. C en détachement ? Car si ce n'est pas possible, c'est peut-être la cause des refus d'entretiens que tu reçois ?

Lisak40 a écrit:Après si tu souhaites vraiment te reconvertir dans ce type de métiers pourquoi ne pas essayer plutôt les concours (j'imagine qu'en C, ils sont accessible vu ton niveau en général), tu garderais ainsi ton indice (et donc ton salaire), en outre le détachement est de droit ?

La reprise d'indice est plafonnée par le grade au niveau administratif, et par le corps au niveau du traitement maintenu à titre personnel: c'est donc IM 473 maximum si l'on se réfère à la grille des adjoints administratifs. On y laisse donc des plumes, à moins d'être certifié en début de carrière.

ll vaut mieux tenter un B et passer un concours A en interne ensuite. Ou un examen pro, mais il faut rester 6 ans sur un poste B avant de pouvoir le passer.

Attention , pour les concours du patrimoine, tu penses à ceux de la FPT ? Je ne te conseille pas cette option, c'est la galère assurée.

@Mathador Certes, mais vu que notre collègue est de toutes les façons prêt à perdre en salaire (quoiqu'il me semble que tu ne perds pas en salaire en fait, puisque ton indice ne peut pas baisser, juste que tu peux être bloqué avec ton échelon/indice actuel jusqu'à la fin de ta carrière -me trompe-je ? Je suis également intéressée par la réponse si qqun connaît mieux que moi les textes-), je suggérais plutôt qu'il passe les concours en cat. B ou C où son détachement serait de toutes les façons obligatoire, plutôt que de postuler directement sur des postes de même catégorie où apparemment ses candidatures rencontrent peu de succès...

Lisak40 a écrit:@Mathador Certes, mais vu que notre collègue est de toutes les façons prêt à perdre en salaire (quoiqu'il me semble que tu ne perds pas en salaire en fait, puisque ton indice ne peut pas baisser, juste que tu peux être bloqué avec ton échelon/indice actuel jusqu'à la fin de ta carrière -me trompe-je ? Je suis également intéressée par la réponse si qqun connaît mieux que moi les textes-),

Il peut baisser, c'est justement ce que je signalais. Un certifié échelon 6, IM 492, qui est recruté comme AAP2 sera classé échelon 12 (IM 420) et gardera son indice de rémunération uniquement dans la limite du corps: il sera donc payé à l'IM 473, ce qui implique une diminution par rapport au traitement perçu comme certifié.

Lisak40 a écrit:je suggérais plutôt qu'il passe les concours en cat. B ou C ou son détachement serait de toutes les façons obligatoire, plutôt que de postuler directement sur des postes de même catégorie où apparemment ses candidatures rencontrent peu de succès...

Oui le concours se défend (avec les écueils usuels: dans la FPE il faut faire attention à la mobilité, et dans la FPT il faut arriver à obtenir un poste), mais à moins d'être en tout début de carrière, un certifié passant en C ou un agrégé passant en B aura une perte d'indice conséquente et difficile à rattraper par la suite.

Merci pour vos réponses rapides. Je tente d'assimiler vos différentes mises en garde.
La "perte" de salaire et de droits à la retraite, quoique fort regrettable, je l'accepte. Je veux avant tout retravailler, mais dans un domaine qui ne me rebute pas, pour lequel je serais prêt à me lever détendu et me sentirais éventuellement légitime, quel que soit l'emploi, même le plus "manuel". J'aurais à priori (et encore, qui peut présager des années futures ?) des compléments de revenus qui me permettraient de m'en sortir jusqu'à une éventuelle retraite (68 ans, si jamais je suis encore en vie...).

Merci, vous m'aidez à réfléchir par vos regards extérieurs
Pour le détachement, tout le monde est formel, ce ne peut être que sur un poste de catégorie A. Pour les postes de catégorie B ou C (et encore hors EN) cela passe forcément par une mise en disponibilité et une embauche en tant que contractuel.
Ce que je veux, c'est sauver ma peau car j'en suis là aujourd'hui, rongé par le stress de l'inconnu et balbutiant dans la recherche d'emploi, moi qui n'ai jamais connu que le concours ou bien des "remises en état" de voitures pendant les vacances lorsque j'étais étudiant ou jeune prof.
C'est sur ce terrain que la CMC du rectorat voudrait m'emmener (peut-être n'a-t-elle pas tort) mais là aussi, je dois me former : sablage, soudure, tôlerie, comptabilité afférente... Je connais un peu mais je ne maîtrise pas assez. J'ai éventuellement le terrain pour (chez mon père, zone artisanale...). Tout cela reste au fond de ma tête, en attendant éventuellement d'y recourir.

Bonsoir
Comme quoi, quand on parle du loup... J'ai reçu ce soir un message de la mairie de La Ciotat m'informant que ma candidature pour la maison de la construction navale était prise en compte et serait étudiée entre autres. Ce n'est pas un bien grand pas, mais ça fait quand même plaisir d'avoir au moins un retour, un peu positif.

Je croise les doigts.

Moi aussi !

Oh super, on y croit !

Bonjour
Du coup j'ai le nom et le mail de la personne et j'ai bien sûr répondu poliment en espérant une issue positive.

Bonjour, excusez-moi pour mon long silence.
Cette dernière candidature ne donne rien (pour l'instant et jusqu'à quand ? ).
Je tente de me remobiliser pour d'autres demandes mais j'avoue qu'avec ma mère en pleine dépression à côté de chez moi, ce n'est pas simple (quand un dépressif essaie d'en aider un (une) autre... au moins il relativise...) J'ai fait en sorte de concrétiser son projet d'achat d'une petite voiture en remplacement de son gros SUV qu'elle associait plus ou moins à son ex-compagnon, mais cela ne la détourne guère du fond de ses problèmes sentimentaux. Vous allez me dire que cela n'a pas beaucoup de rapport avec mes pérégrinations, cependant cela m'affecte beaucoup.
A bientôt

Contente d’avoir de tes nouvelles Boris!
Désolée pour ta mère. Cette situation n’est pas facile. Est-ce qu’elle se fait aider par son médecin ou un psychologue?
C’est vrai que le processus de candidature est très pénible, et l’attente encore davantage. C’est déprimant et il est difficile de ne pas se sentir rejeté personnellement quand la candidature est rejetée. Souvent aussi, il n’y a pas de réponse et on se retrouve à guetter ses emails et son téléphone. Mon mari me dit qu’il essaie de répondre rapidement quand sa réponse est négative pour justement ne pas laisser les gens en suspens et leur permettre également de chercher ailleurs, mais ce n’est pas le cas pour tout le monde. Tu peux toujours relancer, mais c’est vrai que dans la fonction publique il faut encore trouver un interlocuteur. Cela dit, il faut tenter car appeler montre également que tu es motivé et peut faire retrouver ton dossier sous une pile… Mais c’est une démarche difficile quand on est déprimé.

Bonjour Dandelion. Je tente en vain de la convaincre de consulter un psychiatre ou un psychologue, ou à tout le moins notre docteure généraliste. J'en connais des foireux, des psychiatres, mais aussi des personnes efficaces, je me ferai un devoir de l'y emmener si elle accepte mais c'est loin d'être le cas pour l'instant. Il faut dire qu'elle a une longue expérience du sujet, plus encore que moi . Mais là, je ne sais comment gérer, son humeur varie du tout au tout après qu'elle ait vu ou pas son ex-compagnon, qui s'est "recasé" mais continue d'exercer une influence énorme sur elle, c'est véritablement explosif et imprévisible.

Quoiqu'il en soit, je dois me reconcentrer sur ma recherche d'emploi car je pédale dans la semoule depuis de trop longs jours.

Quelques petites nouvelles, Boris ? 

Bonsoir
Toutes mes excuses pour cette longue absence à tous ceux qui tentent ici de m'aider.
En quelques mots, vous allez comprendre la situation. Ce soir j'ai relevé par deux fois ma mère qui ne tenait plus debout par excès de "boisson" ; la dépression déjà évoquée ne cesse d'empirer et ne risque pas de se résoudre ainsi ; la mienne non plus d'ailleurs... Ce n'est certainement pas le lieu pour le dire mais je sais pouvoir compter sur votre compréhension et votre discrétion. Vous me direz également que j'ai mes problèmes à résoudre en priorité (je ne lâche pas la recherche d'emploi mais le coeur n'y est pas toujours) pourtant j'ai du mal à m'extraire de ce contexte pesant.
Merci à tous !

Bon courage
C’est une maladie terrible… pour l’entourage aussi.

Bon courage Boris, mais tu n'en manques pas...