Concertations salariales : le calendrier et les pistes annoncés par Pap NDiaye

« une série de réunions est prévue en octobre, en novembre, avec une interruption pour laisser le temps de la campagne de l’élection professionnelle et une reprise en janvier pour conclure fin février début mars, de manière à ce que la hausse des rémunérations soit effective à partir du 1er septembre 2023, comme nous nous y sommes engagés », a ajouté Pap Ndiaye.

Selon Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, « le ministre a abordé l’idée que pour les fins de carrière, il s’agira de faciliter le passage à la hors classe et à la classe exceptionnelle ». Mais, a-t-elle prévenu, « attention, il faudra que ça bénéficie au plus grand nombre ».

Tangleding a écrit:Merci Henriette. Très bonne chose l'extension de l'indemnité REP/REP+ aux AED et AESH, c'est justice.

Thomas Sotto : Est-ce que vous nous confirmez que tous les profs vont être augmentés de 10% ?

Pap Ndiaye : Ce à quoi je me suis engagé, c'est une augmentation pour les débuts et milieu de carrière jusqu'à 20/25ans. pic.twitter.com/dRYyloSrbE

— Du pognon pour les profs! (@Ithyphallique) October 4, 2022

Enaeco a écrit:Ce calendrier c'est une année de gagnée pour la mise en place et les contours d'un "rien du tout" qui se dessinent.

Mais il faut reconnaître que ça se passe dans un climat plus apaisé qu'avec Blanquer même si finalement le résultat est le même

Laotzi a écrit:Ces "négociations" semblent surtout une façon de gagner du temps. C'est quand même se moquer du monde que de dire que l'on a besoin encore de quatre ou cinq mois de discussions pour augmenter les enseignants, dans quasiment un an. La vérité, c'est que le budget prévu et qui va être voté dans quelques jours ne prévoit une enveloppe d'augmentation très minime pour 2023 qui ne suffit que pour les quatre derniers mois de l'année. A partir de là, le ministre a beau jeu d'envelopper tout cela de négociations pour que l'augmentation effective intervienne effectivement seulement en septembre et non pas dès le 1er janvier comme cela devrait être si on ne se moquait pas de nous. On connaît de toute façon l'enveloppe budgétaire prévue, donc les "négociations" ne seront qu'une façon de choisir la répartition de cette faible hausse.
C'est pas comme s'il y avait un sentiment d'urgence.
L'autre raison, c'est qu'ils veulent aussi que ça coïncide avec une rentrée scolaire puisque ça doit s'accompagner d'un pacte, c'est à dire d'un détricotage du statut. Là encore, quelle hypocrisie de dire qu'il s'agit de missions que nous remplissons déjà (et pour lesquelles nous sommes donc déjà payés lorsque nous les remplissons sur la base du volontariat) : il s'agit juste de lier les mains de ceux qui accepteront le pacte, qui n'auront plus le choix d'accepter ou de refuser.

Laotzi a écrit:Ces "négociations" semblent surtout une façon de gagner du temps. C'est quand même se moquer du monde que de dire que l'on a besoin encore de quatre ou cinq mois de discussions pour augmenter les enseignants, dans quasiment un an. La vérité, c'est que le budget prévu et qui va être voté dans quelques jours ne prévoit une enveloppe d'augmentation très minime pour 2023 qui ne suffit que pour les quatre derniers mois de l'année. A partir de là, le ministre a beau jeu d'envelopper tout cela de négociations pour que l'augmentation effective intervienne effectivement seulement en septembre et non pas dès le 1er janvier comme cela devrait être si on ne se moquait pas de nous. On connaît de toute façon l'enveloppe budgétaire prévue, donc les "négociations" ne seront qu'une façon de choisir la répartition de cette faible hausse.
C'est pas comme s'il y avait un sentiment d'urgence.
L'autre raison, c'est qu'ils veulent aussi que ça coïncide avec une rentrée scolaire puisque ça doit s'accompagner d'un pacte, c'est à dire d'un détricotage du statut. Là encore, quelle hypocrisie de dire qu'il s'agit de missions que nous remplissons déjà (et pour lesquelles nous sommes donc déjà payés lorsque nous les remplissons sur la base du volontariat) : il s'agit juste de lier les mains de ceux qui accepteront le pacte, qui n'auront plus le choix d'accepter ou de refuser.

pirouette a écrit:Thomas Sotto ne peut pas ajouter .... mais le président a dit 10% pour tous ??

Panta Rhei a écrit:Honteux. Lamentable. Je vais continuer à faire le strict minimum. Quand je pense que dans mon collège, il y a des collègues qui font 6 projets différents (!).

Gallia a écrit:Peut-être que la petite mobilisation de jeudi dernier explique le nouveau calcul des milieux de carrière (de 10  à 20-25 ans) ? En tout cas, j'attends les textes officiels et préfère rester méfiante...

Balthazaard a écrit:

Laotzi a écrit:Ces "négociations" semblent surtout une façon de gagner du temps. C'est quand même se moquer du monde que de dire que l'on a besoin encore de quatre ou cinq mois de discussions pour augmenter les enseignants, dans quasiment un an. La vérité, c'est que le budget prévu et qui va être voté dans quelques jours ne prévoit une enveloppe d'augmentation très minime pour 2023 qui ne suffit que pour les quatre derniers mois de l'année. A partir de là, le ministre a beau jeu d'envelopper tout cela de négociations pour que l'augmentation effective intervienne effectivement seulement en septembre et non pas dès le 1er janvier comme cela devrait être si on ne se moquait pas de nous. On connaît de toute façon l'enveloppe budgétaire prévue, donc les "négociations" ne seront qu'une façon de choisir la répartition de cette faible hausse.
C'est pas comme s'il y avait un sentiment d'urgence.
L'autre raison, c'est qu'ils veulent aussi que ça coïncide avec une rentrée scolaire puisque ça doit s'accompagner d'un pacte, c'est à dire d'un détricotage du statut. Là encore, quelle hypocrisie de dire qu'il s'agit de missions que nous remplissons déjà (et pour lesquelles nous sommes donc déjà payés lorsque nous les remplissons sur la base du volontariat) : il s'agit juste de lier les mains de ceux qui accepteront le pacte, qui n'auront plus le choix d'accepter ou de refuser.

Pour l'allègement de l'ISF il me semble que cela avait été plus vite...et sans concertation!

Balthazaard a écrit:

Enaeco a écrit:Ce calendrier c'est une année de gagnée pour la mise en place et les contours d'un "rien du tout" qui se dessinent.

Mais il faut reconnaître que ça se passe dans un climat plus apaisé qu'avec Blanquer même si finalement le résultat est le même

Pour moi la seule différence est l'appréciation extérieure du personnage, Blanquer est parti avec un a-priori très défavorable quoi qu'il dise et du reste l'impression s'est confirmée, N'Diaye (prouvant par la que le gouvernement est fin dans ses choix et connaît finalement les enseignants quoi qu'on dise) part inexplicablement pour moi avec un sentiment positif.
Pour le reste je ne vois pas un iota de changé.  (cf les allègement du bac...je n'ose penser aux réactions "officielles" si cela avait été sous Blanquer)