- Mélusine2Niveau 10
camomilles a écrit:Je reviens juste vers vous pour vous tenir au courant de "l'affaire" à multiples rebondissements et pour le coup, là c'est bon ça me mine.
La cheffe est venue me "coincer" dans ma salle quelques jours dans ma salle pour prendre soit disant de mes nouvelles et qu'elle avait peur que je pense ququ'elle ne me soutienne pas. Je lui ai dit que c'était mon sentiment et qu'on laissait les enseignants se faire insulter. Elle m'a répondu que l'AED n'avait pas entendu le mot *** et qu'elle n'en faisait pas mention dans son rapport. Deux jours avant, l'AED en question m'a bien confirmé qu'elle avait entendu le gamin m'insulter de *** et qu'elle avait effectivement bloqué pour ne pas qu'il me frappe. Elle a simplement demandé à ce que son nom n'apparaisse pas dans la plainte car elle habitait dans le même quartier que la famille et qu'elle en avait très peur.
Suite à l'heure syndicale, les collègues étaient très en colère devant la gestion de cet incident. Ma principale a dit que c'était un simple écart de langage (le ***, le tutoiement et la volonté de me taper) et qu'elle ne croyait pas vraiment à ma version. Elle pense que sous le coup de l'émotion, j'ai compris que l'élève m'insultait alors qu'en fait il s'insultait lui-même...
La surveillante nie a présent m'avoir dit qu'elle connaissait la famille et donc en avoir peur devant la principale.
Je doit avouer me sentir profondément humiliée...et pour une fois ne veux pas en rester là...
C'est énorme.
Bon : si tu as le soutien des collègues, c'est un point essentiel. Tu t'es syndiquée ?
L'AED doit effectivement avoir peur. Mais la question n'est même pas là : si on t'insulte en l'absence de témoin, tu n'en es pas moins insultée.
Tu as déposé plainte, donc : c'est une excellente chose. Les collègues t'ont-ils aidée pour la demande écrite de CD ?
- ChutneyNiveau 6
camomilles a écrit:
Ma principale a dit que c'était un simple écart de langage (le ***, le tutoiement et la volonté de me taper) et qu'elle ne croyait pas vraiment à ma version. Elle pense que sous le coup de l'émotion, j'ai compris que l'élève m'insultait alors qu'en fait il s'insultait lui-même...
Là on peut être convaincu que cette principale est la reine du bullshit.
- DaphNenyaNeoprof expérimenté
Purée... Tout mon soutien, Camomiiles.
_________________
On her finger was Nenya, the ring wrought of mithril, that bore a single white stone flickering like a frosty star.
JRR Tolkien
- *Ombre*Grand sage
Peux-tu avoir une discussion en tête à tête avec cette surveillante ?
Quoi qu'il en soit, tu devrais contacter un syndicat, et remplir le registre santé et sécurité au travail. Tu ne peux pas te laisser traiter ainsi. Ta parole est mise en cause, ce qui dispense opportunément ton CDE d'appliquer la loi, c'est-à-dire de poser une sanction sur des insultes.
Tes collègues sont en colère. Très bien. Que font-ils ? Envisagent-ils de débrayer pour te soutenir ? Serait-ce une possibilité à leur suggérer ? À chaque fois que j'ai vu cela pratiqué, une solution a été trouvée dans l'heure.
Quoi qu'il en soit, tu devrais contacter un syndicat, et remplir le registre santé et sécurité au travail. Tu ne peux pas te laisser traiter ainsi. Ta parole est mise en cause, ce qui dispense opportunément ton CDE d'appliquer la loi, c'est-à-dire de poser une sanction sur des insultes.
Tes collègues sont en colère. Très bien. Que font-ils ? Envisagent-ils de débrayer pour te soutenir ? Serait-ce une possibilité à leur suggérer ? À chaque fois que j'ai vu cela pratiqué, une solution a été trouvée dans l'heure.
- Ajonc35Sage
Retournons le problème. Qu'en aurait- il été si Camomille avait mal parlé à un élève, l'avait insulté, avait manifeste son envie de le frapper? Et tout cela sans témoin !
Quelle serait la réaction de cette CDE?
Quelle serait la réaction de cette CDE?
- Mrs D.Niveau 5
camomilles a écrit:Je reviens juste vers vous pour vous tenir au courant de "l'affaire" à multiples rebondissements et pour le coup, là c'est bon ça me mine.
La cheffe est venue me "coincer" dans ma salle quelques jours dans ma salle pour prendre soit disant de mes nouvelles et qu'elle avait peur que je pense ququ'elle ne me soutienne pas. Je lui ai dit que c'était mon sentiment et qu'on laissait les enseignants se faire insulter. Elle m'a répondu que l'AED n'avait pas entendu le mot *** et qu'elle n'en faisait pas mention dans son rapport. Deux jours avant, l'AED en question m'a bien confirmé qu'elle avait entendu le gamin m'insulter de *** et qu'elle avait effectivement bloqué pour ne pas qu'il me frappe. Elle a simplement demandé à ce que son nom n'apparaisse pas dans la plainte car elle habitait dans le même quartier que la famille et qu'elle en avait très peur.
Suite à l'heure syndicale, les collègues étaient très en colère devant la gestion de cet incident. Ma principale a dit que c'était un simple écart de langage (le ***, le tutoiement et la volonté de me taper) et qu'elle ne croyait pas vraiment à ma version. Elle pense que sous le coup de l'émotion, j'ai compris que l'élève m'insultait alors qu'en fait il s'insultait lui-même...
La surveillante nie a présent m'avoir dit qu'elle connaissait la famille et donc en avoir peur devant la principale.
Je doit avouer me sentir profondément humiliée...et pour une fois ne veux pas en rester là...
Hallucinant... Ta principale est pathétique.
De toute façon, si on reprend ton récit initial, tu précises bien que l'élève a aussi proféré des menaces. Quand bien même tu serais contestée sur la véracité des insultes, les menaces sont largement suffisantes pour justifier que tu persistes à porter plainte et à remplir le registre santé et sécurité (je ne vois pas comment des menaces et le fait de vouloir s'en prendre physiquement à un enseignant peuvent être tenus pour un écart de langage).
Je te conseille de mettre par écrit de façon factuelle tout le contenu de l'échange que tu as eu avec ta principale, afin de bien garder une trace. Tu pourrais éventuellement faire lire ensuite ton rapport factuel à l'AED pour souligner avec elle les contradictions entre son témoignage initial et ce qu'elle semble maintenant dire : tu verras ce qu'elle te dit, mais il est évident que la CdE fait pression sur l'AED, qui a peur (de la famille pour elle-même et de la CdE pour son poste).
La prochaine fois, refuse la discussion avec ta principale s'il n'y a personne pour t'accompagner : tu te lèves et tu dis que tu vas en salle des profs pour trouver un collègue disponible pour assister à votre entretien.
Vraiment, bon courage : ne te laisse pas faire !
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"Always the years between us. Always the years. Always the love. Always the hours." Stephen Daldry, The Hours
https://toujourslesheures.wordpress.com/
- Not a PandaHabitué du forum
C’est une règle générale, mais elle est encore plus pertinente dans ta situation : ne jamais discuter de sujets sensibles seul avec le chef d’établissement. Il faut toujours se faire accompagner, de préférence par un collègue représentant syndical, quitte à couper court à discussion initiée au détour d’un couloir par le chef.
D’ailleurs, ça se ressent dans les mots que tu as employés : le chef t’as coincée. Ce n’est pas anodin et ajoute à la maltraitantce de la part de ta direction.
Tout mon soutient camomille.
D’ailleurs, ça se ressent dans les mots que tu as employés : le chef t’as coincée. Ce n’est pas anodin et ajoute à la maltraitantce de la part de ta direction.
Tout mon soutient camomille.
- DaphnéDemi-dieu
*Ombre* a écrit:Peux-tu avoir une discussion en tête à tête avec cette surveillante ?
Quoi qu'il en soit, tu devrais contacter un syndicat, et remplir le registre santé et sécurité au travail. Tu ne peux pas te laisser traiter ainsi. Ta parole est mise en cause, ce qui dispense opportunément ton CDE d'appliquer la loi, c'est-à-dire de poser une sanction sur des insultes.
Tes collègues sont en colère. Très bien. Que font-ils ? Envisagent-ils de débrayer pour te soutenir ? Serait-ce une possibilité à leur suggérer ? À chaque fois que j'ai vu cela pratiqué, une solution a été trouvée dans l'heure.
Dans mon ancien collège on avait trouvé une solution : dès qu'un collègue se faisait insulter gravement comme cela ou incident pire encore on arrêtait les cours ou si on l'apprenait en SDP on refusait de monter en cours et on faisait venir le CDE. Il trainait généralement un peu mais finissait par arriver quand il entendait tous les élèves brailler dans la cour en dehors des heures de récré...
Et on lui signifiait qu'on exigeait une exclusion de l'élève incriminé.
Il refusait d'abord, oui mais voilà la maman est toute seule et patati et patala, bon ben vous le gardez dans votre bureau, nous on refuse de le réintégrer en cours, point final. Et on s'y tenait.
En général comme le dit ombre une solution était trouvée dans l'heure, il s'arrangeait pour le faire scolariser dans un autre établissement, hors secteur donc mais dans la même commune ( je précise que j'étais dans une commune qui avait 8 collèges) ce qui gênait quand même les parents, cantine et bus, et en échange l'autre établissement nous refilait un de ses zozos, mais au moins vis à vis des autres élèves il y avait eu une sanction, une exclusion, ils réalisaient qu'ils ne pouvaient pas tout se permettre.
Je me doute que dans des établissements ruraux plus ou moins isolés ça serait plus difficile.
Bon courage à vous tous, vraiment
- EdithWGrand sage
Pour répondre sur la question des « échanges » d’élèves en milieu rural, ça se fait encore. Il y a pas mal de très petits établissements, pas si éloignés les uns des autres et souvent on joue sur privé/public en complément. Peut-être pas partout mais c’est possible. Et si l’internat est nécessaire, ça peut être bien pour l’élève en prime (moins pour les équipes, j’admets).
- CasparProphète
Ajonc35 a écrit:Retournons le problème. Qu'en aurait- il été si Camomille avait mal parlé à un élève, l'avait insulté, avait manifeste son envie de le frapper? Et tout cela sans témoin !
Quelle serait la réaction de cette CDE?
Deux poids, deux mesures effectivement.
J'ai été frappé de voir cet été dans le métro parisien des panneaux affichés partout expliquant que si on ne traitait pas le personnel de la RATP avec politesse et civisme on s'exposait à des poursuites et des amendes. J'attends le jour où ce genre de panneau sera affiché dans les établissements scolaires.
- zigmag17Guide spirituel
C'est exactement ce qu'il faudrait faire. Le débrayage, rien de tel pour mettre les preneurs de décisions en face de leurs manques (de décisions).Daphné a écrit:*Ombre* a écrit:Peux-tu avoir une discussion en tête à tête avec cette surveillante ?
Quoi qu'il en soit, tu devrais contacter un syndicat, et remplir le registre santé et sécurité au travail. Tu ne peux pas te laisser traiter ainsi. Ta parole est mise en cause, ce qui dispense opportunément ton CDE d'appliquer la loi, c'est-à-dire de poser une sanction sur des insultes.
Tes collègues sont en colère. Très bien. Que font-ils ? Envisagent-ils de débrayer pour te soutenir ? Serait-ce une possibilité à leur suggérer ? À chaque fois que j'ai vu cela pratiqué, une solution a été trouvée dans l'heure.
Dans mon ancien collège on avait trouvé une solution : dès qu'un collègue se faisait insulter gravement comme cela ou incident pire encore on arrêtait les cours ou si on l'apprenait en SDP on refusait de monter en cours et on faisait venir le CDE. Il trainait généralement un peu mais finissait par arriver quand il entendait tous les élèves brailler dans la cour en dehors des heures de récré...
Et on lui signifiait qu'on exigeait une exclusion de l'élève incriminé.
Il refusait d'abord, oui mais voilà la maman est toute seule et patati et patala, bon ben vous le gardez dans votre bureau, nous on refuse de le réintégrer en cours, point final. Et on s'y tenait.
En général comme le dit ombre une solution était trouvée dans l'heure, il s'arrangeait pour le faire scolariser dans un autre établissement, hors secteur donc mais dans la même commune ( je précise que j'étais dans une commune qui avait 8 collèges) ce qui gênait quand même les parents, cantine et bus, et en échange l'autre établissement nous refilait un de ses zozos, mais au moins vis à vis des autres élèves il y avait eu une sanction, une exclusion, ils réalisaient qu'ils ne pouvaient pas tout se permettre.
Je me doute que dans des établissements ruraux plus ou moins isolés ça serait plus difficile.
Bon courage à vous tous, vraiment
Hélas dans mon lycée personne ne veut suivre. On marche sur la tête. Pour être épanouis, les élèves sont épanouis. Nous, moins.
Courage Camomilles. Ce que l'on te fait vivre est indigne. J'espère que tu trouveras du soutien et que la situation va s'aplanir.
- OudemiaBon génie
Caspar a écrit:Ajonc35 a écrit:Retournons le problème. Qu'en aurait- il été si Camomille avait mal parlé à un élève, l'avait insulté, avait manifeste son envie de le frapper? Et tout cela sans témoin !
Quelle serait la réaction de cette CDE?
Deux poids, deux mesures effectivement.
J'ai été frappé de voir cet été dans le métro parisien des panneaux affichés partout expliquant que si on ne traitait pas le personnel de la RATP avec politesse et civisme on s'exposait à des poursuites et des amendes. J'attends le jour où ce genre de panneau sera affiché dans les établissements scolaires.
Vu aussi sur la porte d'un laboratoire d'analyses médicales...
- zigmag17Guide spirituel
Absolument. C'est pour ça que je dégainerai l'article du code pénal correspondant à celui ou celle qui jugera bon de m'insulter dans ma classe, si cela arrive. Ras-le-bol des incivilités subies considérées comme un passage obligé quand on travaille dans l'EN.Oudemia a écrit:Caspar a écrit:Ajonc35 a écrit:Retournons le problème. Qu'en aurait- il été si Camomille avait mal parlé à un élève, l'avait insulté, avait manifeste son envie de le frapper? Et tout cela sans témoin !
Quelle serait la réaction de cette CDE?
Deux poids, deux mesures effectivement.
J'ai été frappé de voir cet été dans le métro parisien des panneaux affichés partout expliquant que si on ne traitait pas le personnel de la RATP avec politesse et civisme on s'exposait à des poursuites et des amendes. J'attends le jour où ce genre de panneau sera affiché dans les établissements scolaires.
Vu aussi sur la porte d'un laboratoire d'analyses médicales...
- InvitéInvité
Oudemia a écrit:Caspar a écrit:Ajonc35 a écrit:Retournons le problème. Qu'en aurait- il été si Camomille avait mal parlé à un élève, l'avait insulté, avait manifeste son envie de le frapper? Et tout cela sans témoin !
Quelle serait la réaction de cette CDE?
Deux poids, deux mesures effectivement.
J'ai été frappé de voir cet été dans le métro parisien des panneaux affichés partout expliquant que si on ne traitait pas le personnel de la RATP avec politesse et civisme on s'exposait à des poursuites et des amendes. J'attends le jour où ce genre de panneau sera affiché dans les établissements scolaires.
Vu aussi sur la porte d'un laboratoire d'analyses médicales...
Vu dans les médiathèques également. Quant à nous, on peut attendre longtemps à mon avis. Affichons-le nous-mêmes dans nos salles !
- Ajonc35Sage
Vous avez raison, vu dans mon cabinet médical le mois dernier aussi que ce soit pour la secrétaire ou les médecins.maldoror1 a écrit:Oudemia a écrit:Caspar a écrit:Ajonc35 a écrit:Retournons le problème. Qu'en aurait- il été si Camomille avait mal parlé à un élève, l'avait insulté, avait manifeste son envie de le frapper? Et tout cela sans témoin !
Quelle serait la réaction de cette CDE?
Deux poids, deux mesures effectivement.
J'ai été frappé de voir cet été dans le métro parisien des panneaux affichés partout expliquant que si on ne traitait pas le personnel de la RATP avec politesse et civisme on s'exposait à des poursuites et des amendes. J'attends le jour où ce genre de panneau sera affiché dans les établissements scolaires.
Vu aussi sur la porte d'un laboratoire d'analyses médicales...
Vu dans les médiathèques également. Quant à nous, on peut attendre longtemps à mon avis. Affichons-le nous-mêmes dans nos salles !
Pour l'affichage dans vos salles, oui très bonne Par contre pour moi ce serait foutu car je changeais de salle à chaque cours. Par contre l'idée d'un badge aurait fait son chemin.
- CasparProphète
Je change aussi de salle tout le temps...Sinon on a les paroles complètes de la Marseillaise grâce à notre précédent ministre. Combien cela a-t-il coûté ? Qui les lit ? Cela sert-il à quelques chose ? Autant de questions sans réponse.
- PoupoutchModérateur
Caspar a écrit:Ajonc35 a écrit:Retournons le problème. Qu'en aurait- il été si Camomille avait mal parlé à un élève, l'avait insulté, avait manifeste son envie de le frapper? Et tout cela sans témoin !
Quelle serait la réaction de cette CDE?
Deux poids, deux mesures effectivement.
J'ai été frappé de voir cet été dans le métro parisien des panneaux affichés partout expliquant que si on ne traitait pas le personnel de la RATP avec politesse et civisme on s'exposait à des poursuites et des amendes. J'attends le jour où ce genre de panneau sera affiché dans les établissements scolaires.
Oui... Alors c'est vrai, la RATP (et la SNCF aussi d'ailleurs) affichent ce type de panneaux. Mais pour avoir bossé 7 ans dans une grande gare parisienne, m'être fait insulter, menacer verbalement et physiquement un nombre certain de fois, et avoir côtoyé de nombreux collègues dans le même cas, je peux affirmer que les poursuites sont très, très, très peu fréquentes et que les directions traitent ce genre d'affaire avec une légèreté qui contraste très singulièrement avec cet affichage. (par contre, si, en tant qu'agent, tu te permets la moindre remarque à un client, là, la réaction est prompte et sévère... Le client est roi, non ?)
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Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- TangledingGrand Maître
Soutien à toi, @Camomilles , les camarades t'ont donné de bons conseils. Je te recommande comme toutes et tous de contacter ton/un syndicat qui te conseillera utilement. Remplir le registre SST est aussi une bonne chose. C'est une trace officielle et qui sort automatiquement du collège. Par précaution fais une copie de ta fiche et envoie la directement au secrétaire de ton CHSCT départemental et à ton syndicat.
Même si c'est illégal, des chefs pensent encore pouvoir faire de la rétention de fiches SST.
Même si c'est illégal, des chefs pensent encore pouvoir faire de la rétention de fiches SST.
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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- User9525Niveau 8
Daphné a écrit:*Ombre* a écrit:Peux-tu avoir une discussion en tête à tête avec cette surveillante ?
Quoi qu'il en soit, tu devrais contacter un syndicat, et remplir le registre santé et sécurité au travail. Tu ne peux pas te laisser traiter ainsi. Ta parole est mise en cause, ce qui dispense opportunément ton CDE d'appliquer la loi, c'est-à-dire de poser une sanction sur des insultes.
Tes collègues sont en colère. Très bien. Que font-ils ? Envisagent-ils de débrayer pour te soutenir ? Serait-ce une possibilité à leur suggérer ? À chaque fois que j'ai vu cela pratiqué, une solution a été trouvée dans l'heure.
Dans mon ancien collège on avait trouvé une solution : dès qu'un collègue se faisait insulter gravement comme cela ou incident pire encore on arrêtait les cours ou si on l'apprenait en SDP on refusait de monter en cours et on faisait venir le CDE. Il trainait généralement un peu mais finissait par arriver quand il entendait tous les élèves brailler dans la cour en dehors des heures de récré...
Et on lui signifiait qu'on exigeait une exclusion de l'élève incriminé.
Il refusait d'abord, oui mais voilà la maman est toute seule et patati et patala, bon ben vous le gardez dans votre bureau, nous on refuse de le réintégrer en cours, point final. Et on s'y tenait.
En général comme le dit ombre une solution était trouvée dans l'heure, il s'arrangeait pour le faire scolariser dans un autre établissement, hors secteur donc mais dans la même commune ( je précise que j'étais dans une commune qui avait 8 collèges) ce qui gênait quand même les parents, cantine et bus, et en échange l'autre établissement nous refilait un de ses zozos, mais au moins vis à vis des autres élèves il y avait eu une sanction, une exclusion, ils réalisaient qu'ils ne pouvaient pas tout se permettre.
Je me doute que dans des établissements ruraux plus ou moins isolés ça serait plus difficile.
Bon courage à vous tous, vraiment
Faire bloc et agir de façon solidaire, il n'y a que ça. Malheureusement, je l'ai encore entendu ce matin, des collègues se plaignent d'une direction qui comprend la bienveillance tout de travers...mais ils et elles ne bougent pas ou à la marge (les PP) pour faire avancer les sanctions. Résultat: une jeune collègue super sympathique se fait pourrir par une classe parce qu'ils le peuvent, tout simplement.
Courage à nous tous
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