- CasparProphète
@Melusine Je ne sais pas si tu enseignes en collège ou en lycée mais quand nous avons dû élaborer le "plan local d'évaluation" il a fallu en définir le nombre par trimestre, à cause du contrôle continu. Dans mon lycée c'est "au moins trois par trimestre". Il y a eu des groupes de travail mais en fait j'ai l'impression que le cde avait plus ou moins décidé à l'avance que ce serait trois en effet.
- uneodysséeNeoprof expérimenté
L’agrégation bien sûr, c’est la vie . Cela vaut vraiment la peine de la passer.
Pour le x heures de travail par heure devant élèves, @Rickety, tout simplement je multiplie mon service par 3 (1+2) et je compte le total ; donc cette année avec 7 heures devant élèves (ça fait mi-temps avec la pondération), dès lors que j’ai fait 21h en tout… eh bien j’ai fait ce que j’avais à faire.
Ça c’est la théorie. Mon EDT fait que ces 21h ne sont pas aussi efficaces que si je ne me déplaçais pas pour 1 seule heure deux fois dans la semaine. Eh bien, la sagesse finit par me rattraper : tant pis !!! Ce sera un peu moins bien fait, un peu moins vite terminé, et ce n’est pas grave. Après tout, mes 21h sont déjà au-delà d’un mi-temps.
Pour le x heures de travail par heure devant élèves, @Rickety, tout simplement je multiplie mon service par 3 (1+2) et je compte le total ; donc cette année avec 7 heures devant élèves (ça fait mi-temps avec la pondération), dès lors que j’ai fait 21h en tout… eh bien j’ai fait ce que j’avais à faire.
Ça c’est la théorie. Mon EDT fait que ces 21h ne sont pas aussi efficaces que si je ne me déplaçais pas pour 1 seule heure deux fois dans la semaine. Eh bien, la sagesse finit par me rattraper : tant pis !!! Ce sera un peu moins bien fait, un peu moins vite terminé, et ce n’est pas grave. Après tout, mes 21h sont déjà au-delà d’un mi-temps.
- DanskaProphète
Mélusine2 a écrit:Rickety a écrit:
De manière plus générale, les évaluations vous les faites quand? Vous en faites combien, en moyenne pour un trimestre? C'est un vrai problème: j'ai l'impression de les multiplier mais que ça n'a pas forcément un grand intérêt pour les élèves, ils ne retiennent pas mieux. Au niveau de la préparation de cours, vous vous limitez en volume horaire ? Du genre, je passe X heures pour 1 heure de cours ? Je me laisse vite dépassée, à chercher à droite et à gauche pour faire des compléments, préparer des cours etc.
Pour les mails, carrément, ça devient vite chronophage, avec les mails des collègues, de réunions et les parents, on s'en sort plus !
Merci beaucoup pour vos pistes et conseils, je vais essayer de mieux m'organiser
Je ne crois pas qu'on puisse raisonner en nombre d'évaluations, mais plutôt en types : compter le temps de correction induit me semble sage. Par exemple, en lettres, quand un "type bac" prend 20 mn par copie, tu ne vas pas en faire 5 ou 6 par trimestre...
Cesse peut-être de les multiplier, organise-les selon les vrais besoins : qu'as-tu besoin de vérifier ? Si rien, pas d'éval systématique, si... enfin tu vois.
X heures pour une heure de cours, je n'y vois pas d'intérêt : il vaut mieux se fixer, je crois, une limite hebdo, passé laquelle on arrête et tant pis si le prochain cours est moins léché (tu verras que personne ne s'en aperçoit et que les élèves n'en apprennent ni plus, ni moins, ça calme bien le stakhanovisme).
Les mails, oui, ça devient terrible : ne pas répondre quand ça n'a pas d'intérêt particulier est un début, et depuis peu j'ai entrepris de ne répondre qu'au destinateur quand c'est possible (et qu'il le faut). Il me semble qu'une partie de cette agitation sert surtout à montrer... qu'on s'agite, comme dans les réunions en boucle : nous, nous avons un vrai boulot à faire, sus aux bavardages. Ces "réponses à tous" en boucle quand le tiers à peine des destinataires est concerné sont une vraie nuisance : ne pas répondre, ne même pas lire quand on a vérifié n'être pas concerné, ce qui prend 20 secondes.
Et comme ça a déjà été dit : dès qu'on a acquis un peu d'aisance, "sanctuariser" au moins un jour par semaine où on ne travaille pas du tout.
Ou plutôt adopter cette méthode si elle nous convient
Pour ma part je fonctionne assez différemment de ce qui a été exposé ici : avec deux enfants en bas âge je travaille essentiellement le soir, jamais quand ils sont avec moi, et je boucle le travail dès qu'il y en a. Un paquet de copies est corrigé le plus vite possible parce que j'ai horreur de voir des copies traîner dans mon bureau, ça m'envahit, de même que je réponds très rapidement aux mails des collègues plutôt que de garder l'idée que je devrai le faire dans un coin de la tête (pour les parents en général j'attends les horaires de bureau, pour les élèves ça dépend de l'élève, du ton du mail et de son motif)).
Je n'ai donc pas une journée sanctuarisée dans la semaine, mais des semaines assez chargées qui alternent avec des semaines beaucoup plus légères. Le point qui me permet de séparer vie pro et vie perso, c'est surtout, dans mon cas, le fait de prendre beaucoup d'avance, pendant les vacances notamment. Ainsi mes cours pour l'année sont prêts dès l'été (impossible évidemment quand on est débutant ou TZR), ensuite je n'ai plus que des retouches minimes à faire dans l'année si je veux parfaire le tout. Pareil pour les bulletins, généralement je suis la première à remplir mes appréciations bien avant les conseils de classe. Le gros avantage de ce mode de fonctionnement c'est que je travaille rarement dans l'urgence, et que si un soir, un week-end ou même une semaine je n'ai pas envie de travailler du tout eh bien tant pis, il n'y a rien qui ne puisse attendre quelques jours.
Je rejoins aussi ce qui a été dit sur les gains du d'efficacité : pour les prépas de cours je m'appuie pas mal sur les manuels et je les perfectionne tant que ça reste un plaisir et non une corvée (je peux passer beaucoup de temps sur la mise en page parce que je suis assez maniaque sur ce point, en revanche je ne passe plus des heures à chercher LE document parfait pour illustrer une notion). Pour les interros j'ai nettement limité le nombre de gros devoirs terriblement chronophages à corriger au profit de petites évaluations rapidement corrigées. Depuis cette année j'ai aussi laissé tomber les synthèses que je distribuais à la fin de chaque chapitre : trop de photocopies, trop de travail, et finalement c'est le travail des élèves plus que le mien.
- DhatturaHabitué du forum
Tout tout tout tout pareil(sauf la couture, activité que j'aimerais connaître).Kea a écrit:Je n'ai jamais réussi à m'astreindre à des horaires réguliers (j'ai fait un planning une année, mais je ne l'ai même pas suivi la première semaine ). La liberté d'organisation est l'une des choses que je recherchais dans ce métier, et que j'apprécie encore.
J'ai déjà mesuré mon temps de travail et ça m'a aidée à lever le pied.
Au début, j'ai beaucoup travaillé, semaine, soirées, week-end : à préparer les cours à partir de zéro, à m'adapter au nouveau manuel quand j'ai changé d'établissement, à corriger des sujets d'évaluation pas spécialement conçus pour être corrigés rapidement, à modifier des documents pédagogiques qui ne me convenaient pas parfaitement tels quels...
Désormais, mes week-end sont complètement off (jusqu'aux notifications des applis du boulot, qui sont automatiquement coupées au moyen d'une appli de blocage du vendredi soir au lundi matin).
En semaine, je profite de mes demi-journées libres soit pour avancer à la maison dans des tâches me demandant une concentration longue (préparations, corrections), soit pour prendre du temps pour moi ; éventuellement je compense en travaillant plus le soir (je ne suis clairement pas du matin). Je profite des trous en établissement pour faire ce qui demande moins de concentration (cahier de texte, communication avec les parents...). Si je travaille le soir, je ne réponds à aucun message qui arriverait en dehors des horaires de bureau. J'ai espacé les évaluations (je ne fais pas systématiquement une évaluation à la fin du chapitre, parfois je regroupe plusieurs chapitres).
J'ai des activités régulières deux soirs par semaine (une activité physique et des cours de langue), ça m'oblige à m'arrêter plus tôt et ça me fait beaucoup de bien (ça m'oblige aussi à être efficace dans les heures qui précèdent).
J'aime cuisiner, lire, coudre, marcher... Je fais les trois premières activités le soir ou le week-end, et la quatrième parfois sur la route retour du travail (ça coupe, je me relance mieux ensuite).
Mes cours sont informatisés, je peux facilement modifier une petite partie sans tout reprendre ; je n'ai pas de papiers à rechercher / classer / ranger. Les années de changement de programme (coucou 2016 et les changements à tous les niveaux simultanément), je sacrifie certains trucs (tant pis pour la fiche de révisions associée au chapitre, par exemple) ; après, j'améliore d'année en année, par morceaux. Comme j'ai les mêmes niveaux depuis plusieurs années, je n'ai pas d'impératifs au niveau de la préparation (j'ai trouvé ça très dur au début : avoir à peine un cours d'avance sur les élèves). Si je voulais modifier un truc, refaire un sujet de devoir, et que je ne peux pas, tant pis. A l'impossible, nul n'est tenu !
Mais ce qui a nettement soulagé mes semaines, c'est l'agrégation : le fait de la préparer m'a obligée à gagner en efficacité, et l'obtenir m'a soulagée d'une classe et des copies, bulletins, réunions, RDV... qui allaient avec. J'ai aussi lâché des activités chronophages qui ne rapportent pas un rond, ou à peine quelques kopecks (voyages, PP...).
- KeaFidèle du forum
@Rickety Sur l’agrégation : bien sûr, c’est difficilement envisageable quand on a la tête sous l’eau. C’est plus une perspective à moyen terme. Et si ton objectif n’est pas d’enseigner dans le supérieur, l’interne suffit.
En tous cas pour l’instant, l’important est que tu trouves une organisation qui te permette de ne pas t’épuiser et de tenir dans ce métier (ce qui est plus facile à dire qu’à faire).
En formation, une métaphore m’avait marquée. Si on veut faire entrer dans un bocal des gros cailloux, des petits cailloux et du sable, et que l’on commence par y mettre le sable, tout les éléments ne pourront pas rentrer dans le bocal. Mais si on commence par les gros cailloux, puis les petits, puis le sable, tout finit par entrer et s’agencer. A chacun de déterminer ses priorités (entre la vie perso et la vie pro, entre différentes tâches pro...). J’y pense souvent. Je glisse même parfois dans mes affaires de boulot des photos de gros cailloux afin de m’aider à me poser des limites à moi-même^^
@Dhattura, tope-là
Je me suis mise à la couture pendant le premier confinement, ça se fait bien en autodidacte avec de bons tutos. Je n’ai pas un gros niveau mais je progresse et ça me vide la tête (je me dis souvent qu’il devrait y avoir une horloge sur les machines à coudre car je ne vois pas le temps passer quand je m’y mets !).
En tous cas pour l’instant, l’important est que tu trouves une organisation qui te permette de ne pas t’épuiser et de tenir dans ce métier (ce qui est plus facile à dire qu’à faire).
En formation, une métaphore m’avait marquée. Si on veut faire entrer dans un bocal des gros cailloux, des petits cailloux et du sable, et que l’on commence par y mettre le sable, tout les éléments ne pourront pas rentrer dans le bocal. Mais si on commence par les gros cailloux, puis les petits, puis le sable, tout finit par entrer et s’agencer. A chacun de déterminer ses priorités (entre la vie perso et la vie pro, entre différentes tâches pro...). J’y pense souvent. Je glisse même parfois dans mes affaires de boulot des photos de gros cailloux afin de m’aider à me poser des limites à moi-même^^
@Dhattura, tope-là
Je me suis mise à la couture pendant le premier confinement, ça se fait bien en autodidacte avec de bons tutos. Je n’ai pas un gros niveau mais je progresse et ça me vide la tête (je me dis souvent qu’il devrait y avoir une horloge sur les machines à coudre car je ne vois pas le temps passer quand je m’y mets !).
- DhatturaHabitué du forum
Ça me tente! Et, un dernier rebond à ce sujet: avec quelle machine tu t'y es mise?Kea a écrit:
@Dhattura, tope-là
Je me suis mise à la couture pendant le premier confinement, ça se fait bien en autodidacte avec de bons tutos. Je n’ai pas un gros niveau mais je progresse et ça me vide la tête (je me dis souvent qu’il devrait y avoir une horloge sur les machines à coudre car je ne vois pas le temps passer quand je m’y mets !).
Merci!
- NanouVNiveau 6
Hélips a écrit:NanouV ne dit pas qu'elle refuse d'appeler les parents, elle dit juste "pas de rapport téléphonique quotidien en règle générale".
Merci d'avoir explicité ma pensée
Je prends volontiers le téléphone si besoin, mais je ne fais pas de bilan spontané, sauf au premier mi-trimestre pour la classe dont je suis pp et ça suffit amplement.
- JayKewNiveau 9
Je travaille en CPGE et j'ai une tonne de travail, des copies sans arrêt, etc. J'ai frisé le burn-out l'an dernier (pourtant j'avais 13 ans d'expérience en CPGE), ai dû m'arrêter 3 semaines.
Je ne compte plus le nombre de collègues en CPGE qui ont fait un burn-out et ont dû s'arrêter un an, parfois plus.
Finalement, j'ai pris des décisions drastiques : j'arrivais au bout de 4 années comme membre de jury d'un concours, et j'ai refusé de rempiler pour un autre. J'ai forcé la direction de mon lycée (très réticente) à me décharger d'une coordination de filière (pour laquelle je n'étais pas payé un kopeck). Et j'ai décidé que je ne travaillerais plus jamais le dimanche, quelles que soient les circonstances. Et je vais même essayer, quand c'est possible, de ne pas travailler le samedi.
Il me reste 7 années à travailler avant la retraite : j'ai compris que si je ne mettais pas le holà de moi-même, personne ne le ferait à ma place, et certainement pas l'institution, qui presse ses personnels comme des citrons et se fiche un peu de savoir comment ils vont.
Pour résumer : séparer vie professionnelle et personnelle dans l'Ed Nat, quand on est prof, demande une certaine discipline et de l'organisation. Il faut arrêter des principes de vie auxquels on ne déroge pas, sous peine de couler... et arrêter de vouloir être "trop parfait". Comme disait Kundera, "la vie est ailleurs".
Je ne compte plus le nombre de collègues en CPGE qui ont fait un burn-out et ont dû s'arrêter un an, parfois plus.
Finalement, j'ai pris des décisions drastiques : j'arrivais au bout de 4 années comme membre de jury d'un concours, et j'ai refusé de rempiler pour un autre. J'ai forcé la direction de mon lycée (très réticente) à me décharger d'une coordination de filière (pour laquelle je n'étais pas payé un kopeck). Et j'ai décidé que je ne travaillerais plus jamais le dimanche, quelles que soient les circonstances. Et je vais même essayer, quand c'est possible, de ne pas travailler le samedi.
Il me reste 7 années à travailler avant la retraite : j'ai compris que si je ne mettais pas le holà de moi-même, personne ne le ferait à ma place, et certainement pas l'institution, qui presse ses personnels comme des citrons et se fiche un peu de savoir comment ils vont.
Pour résumer : séparer vie professionnelle et personnelle dans l'Ed Nat, quand on est prof, demande une certaine discipline et de l'organisation. Il faut arrêter des principes de vie auxquels on ne déroge pas, sous peine de couler... et arrêter de vouloir être "trop parfait". Comme disait Kundera, "la vie est ailleurs".
- SphinxProphète
Rickety a écrit:De manière plus générale, les évaluations vous les faites quand? Vous en faites combien, en moyenne pour un trimestre? C'est un vrai problème: j'ai l'impression de les multiplier mais que ça n'a pas forcément un grand intérêt pour les élèves, ils ne retiennent pas mieux. Au niveau de la préparation de cours, vous vous limitez en volume horaire ? Du genre, je passe X heures pour 1 heure de cours ? Je me laisse vite dépassée, à chercher à droite et à gauche pour faire des compléments, préparer des cours etc.
Pour les évaluations en particulier, ça dépend vraiment du niveau et de la matière, donc je te conseille de regarder là https://www.neoprofs.org/f62-histoire-geographie-emc s'il n'y a pas un topic où tu peux en discuter, par exemple celui-ci pour le collège https://www.neoprofs.org/t137268-evaluer-en-histoire-geo-au-college-mais-les-autres-sont-les-bienvenus-aussi (après une recherche rapide je n'ai pas vu de topic général sur l'évaluation en HGEMC au lycée donc tu peux aussi en ouvrir un si c'est ton cas).
_________________
An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- Mélusine2Niveau 10
Caspar a écrit:@Melusine Je ne sais pas si tu enseignes en collège ou en lycée mais quand nous avons dû élaborer le "plan local d'évaluation" il a fallu en définir le nombre par trimestre, à cause du contrôle continu. Dans mon lycée c'est "au moins trois par trimestre". Il y a eu des groupes de travail mais en fait j'ai l'impression que le cde avait plus ou moins décidé à l'avance que ce serait trois en effet.
Lycée, mais en lettres nous ne sommes pas concernés par le contrôle continu puisque épreuves terminales il y a.
Trois notes, ça ne semble pas revenir à "multiplier" les évaluations, mais il n'empêche que ce plan local est une fichue cochonnerie de plus.
(@Danska : si on veut, oui, bien sûr )
Le métier en lui-même et la pression générale font que ce peut être un puits sans fonds : c'est après avoir bossé comme un âne soirs et week-ends inclus, avoir mené tout plein de beaux projets ambitieux et épuisants qui ne m'ont pas rapporté un kopeck, que j'ai fini par adopter le système que je décrivais plus haut, parce que ça suffat comme ci.
- CasparProphète
J'ai été déclaré "satisfaisant" et je le serai jusqu'au jour de ma retraite donc je reste bien sagement dans ma case et ne fais rien qui pourrait laisser croire que je suis "très satisfaisant" ou même "excellent".
- KeaFidèle du forum
@Dhattura, je poursuis le HS en spoiler.
- Spoiler:
- Dhattura a écrit:Kea a écrit:
@Dhattura, tope-là
Je me suis mise à la couture pendant le premier confinement, ça se fait bien en autodidacte avec de bons tutos. Je n’ai pas un gros niveau mais je progresse et ça me vide la tête (je me dis souvent qu’il devrait y avoir une horloge sur les machines à coudre car je ne vois pas le temps passer quand je m’y mets !).
Merci!
- CasparProphète
Kea a écrit:@Dhattura, je poursuis le HS en spolier.
- Spoiler:
J’ai la Brother FS-40, dont j’avais eu de bons échos ici-même (sans regrets !).Dhattura a écrit:Ça me tente! Et, un dernier rebond à ce sujet: avec quelle machine tu t'y es mise?Kea a écrit:
@Dhattura, tope-là
Je me suis mise à la couture pendant le premier confinement, ça se fait bien en autodidacte avec de bons tutos. Je n’ai pas un gros niveau mais je progresse et ça me vide la tête (je me dis souvent qu’il devrait y avoir une horloge sur les machines à coudre car je ne vois pas le temps passer quand je m’y mets !).
Merci!
Ne nous spolie pas et crée un nouveau fil...de couture (oui je suis en forme aujourd'hui ).
- KeaFidèle du forum
Oups... Merci Caspar, j’ai corrigé. J’accuse mon correcteur orthographique (il a une sale bobine) !
- gregforeverGrand sage
Je vous remercie pour ce fil; aujourd'hui j'ai pris mon samedi off. Et j'en suis très contente. Je pense continuer. (Bon on verra ce que ça donne avec 4 paquets de copies en attente d'être corrigés une semaine avant le conseil de classe )
- LefterisEsprit sacré
Plusieurs choses pour m'appartenir un peu plus :
-depuis ma grosse colère en 2015, qui ne me quitte pas un seul jour depuis (réforme du collège, agression inexpiable contre ma discipline, guerre contre le métier en général ), la première décision a été de ne plus rien faire en dehors des cours, une sorte de grève : plus PP, plus de projets (même pas la moindre participation), aucune sortie, plus de stagiaires MEEF, pas coordo, plus de documents sur le site du collège, rien, vraiment rien. Ca fait du bien de ne pas avoir une réunion en plus, des HVC, le casier plein de paperasses...
- ensuite, globalement, aidé par la baisse du niveau (malgré le déni et la phraséologie officiels) accompagnant les baisses horaires , j'ai largement de quoi recycler des cours, même en changeant de temps en temps, puisque j'avançais plus vite et avec plus de cours il y a dix ans.
- je me donne une semaine pour corriger s'il le faut, alors qu'avant je me précipitais. J'évalue autant et même plus ( en gros 4 classes, une évaluation par semaine) mais souvent plus léger. Ca maintient la pression sur les élèves, ça les oblige à réviser) et ça ne me surcharge pas. J'évite d'évaluer avant les vacances, si possible,et je pars à vide ou avec bien moins de copies (et je lis plus qu'avant, ce qui finalement est mon vrai travail).
-le minimum d'HS , rien au delà de l'obligatoire (une cette année).
-mes obligations personnelles priment : rendez-vous divers, sport, famille. Je peux bosser le WE si la météo a été bonne en semaine et que je n'ai vraiment rien fait, mais je ne bosse pas le soir, je suis rincé (REP) et je pompe trop dans mes réserves.
-je ne vais que rarement sur l'ENT.
-utilisation intense du manuel, qui correspond en gros, de toute manière, à ce que je recherche. En outre j'ai appris à bosser très vite, avec passage de l'agreg externe à plein temps. On va à l'essentiel. Quasiment plus de photocopies, et s'il faut vraiment, de toute manière, j'ai déjà des dizaines, même des centaines de documents en stock.
- pas d'amis enseignants, à proximité du moins.
Voilà des pistes pour ceux qui ne veulent pas se faire voler leur vie, et ça marche. Entre hier et aujourd'hui, j'ai fini un livre, fait des tâches ménagères, et 150 bornes à vélo. Et pour les élèves, ça ne change strictement rien à ce que je vois.
-depuis ma grosse colère en 2015, qui ne me quitte pas un seul jour depuis (réforme du collège, agression inexpiable contre ma discipline, guerre contre le métier en général ), la première décision a été de ne plus rien faire en dehors des cours, une sorte de grève : plus PP, plus de projets (même pas la moindre participation), aucune sortie, plus de stagiaires MEEF, pas coordo, plus de documents sur le site du collège, rien, vraiment rien. Ca fait du bien de ne pas avoir une réunion en plus, des HVC, le casier plein de paperasses...
- ensuite, globalement, aidé par la baisse du niveau (malgré le déni et la phraséologie officiels) accompagnant les baisses horaires , j'ai largement de quoi recycler des cours, même en changeant de temps en temps, puisque j'avançais plus vite et avec plus de cours il y a dix ans.
- je me donne une semaine pour corriger s'il le faut, alors qu'avant je me précipitais. J'évalue autant et même plus ( en gros 4 classes, une évaluation par semaine) mais souvent plus léger. Ca maintient la pression sur les élèves, ça les oblige à réviser) et ça ne me surcharge pas. J'évite d'évaluer avant les vacances, si possible,et je pars à vide ou avec bien moins de copies (et je lis plus qu'avant, ce qui finalement est mon vrai travail).
-le minimum d'HS , rien au delà de l'obligatoire (une cette année).
-mes obligations personnelles priment : rendez-vous divers, sport, famille. Je peux bosser le WE si la météo a été bonne en semaine et que je n'ai vraiment rien fait, mais je ne bosse pas le soir, je suis rincé (REP) et je pompe trop dans mes réserves.
-je ne vais que rarement sur l'ENT.
-utilisation intense du manuel, qui correspond en gros, de toute manière, à ce que je recherche. En outre j'ai appris à bosser très vite, avec passage de l'agreg externe à plein temps. On va à l'essentiel. Quasiment plus de photocopies, et s'il faut vraiment, de toute manière, j'ai déjà des dizaines, même des centaines de documents en stock.
- pas d'amis enseignants, à proximité du moins.
Voilà des pistes pour ceux qui ne veulent pas se faire voler leur vie, et ça marche. Entre hier et aujourd'hui, j'ai fini un livre, fait des tâches ménagères, et 150 bornes à vélo. Et pour les élèves, ça ne change strictement rien à ce que je vois.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- DicloniaExpert
lefteris, je pense aussi lâcher la fonction PP, et les heures supp l'an prochain... une classe complète en français, c'est trop ...
les projets, je garderai ce qui me plait, ou pas !
mais je vois que cette année, je suis très fatiguée, déjà, le soir après le boulot...
je ne profite donc pas de mon temps libre, je dors...
Du coup, je vais accentuer le mode "je bosse au boulot t pas chez moi !"
ce WE, je me suis occupée de ma maison, ménage, bricolage, puis un film avec mon mari, du crochet, et des calins aux chats... ce soir, c'est les Oiseaux... et je verrai demain pour le boulot, la terre continuera de tourner...
les projets, je garderai ce qui me plait, ou pas !
mais je vois que cette année, je suis très fatiguée, déjà, le soir après le boulot...
je ne profite donc pas de mon temps libre, je dors...
Du coup, je vais accentuer le mode "je bosse au boulot t pas chez moi !"
ce WE, je me suis occupée de ma maison, ménage, bricolage, puis un film avec mon mari, du crochet, et des calins aux chats... ce soir, c'est les Oiseaux... et je verrai demain pour le boulot, la terre continuera de tourner...
- LefterisEsprit sacré
PP, c'est vraiment très difficile, et de plus en plus : des paperasses, des réunions pour "faire le point", des PPRE, PP machin bidule, la gestion des rapports, des conflits, les HVC jacassières... Anecdotiquement, déjà, au début de ma carrière, cette simple fonction m'a fait abandonner l'agreg la première fois, j'ai perdu pied très vite : une fois par semaine, j'avais une après-midi foutue à cause d'une heure ( dans l'EDT à l'époque) créant des trous, plus de temps en temps d'autres sacrifiées à cause d'une réunion. On ne peut pas se permettre de perdre quand on prépare une à deux demi-journées, plus la "charge mentale" dont on parle beaucoup maintenant. Les HSA, ça donne un travail monstre avec parfois une classe en plus, c'est insupportable. Restent les projets, qu'il faut faire sur le temps libre et qui épuisent. J'ai vu une collègue reconvertie comme moi naguère (ou jadis), tombée dans le même panneau et lâchant aussi l'agreg Rien qu'à voir sa tête j'ai compris son épuisement. Je l'ai prévenue... faut savoir dire non.Diclonia a écrit:lefteris, je pense aussi lâcher la fonction PP, et les heures supp l'an prochain... une classe complète en français, c'est trop ...
les projets, je garderai ce qui me plait, ou pas !
mais je vois que cette année, je suis très fatiguée, déjà, le soir après le boulot...
je ne profite donc pas de mon temps libre, je dors...
Du coup, je vais accentuer le mode "je bosse au boulot t pas chez moi !"
ce WE, je me suis occupée de ma maison, ménage, bricolage, puis un film avec mon mari, du crochet, et des calins aux chats... ce soir, c'est les Oiseaux... et je verrai demain pour le boulot, la terre continuera de tourner...
Même les trucs faciles, sans préparations/corrections, comme "devoirs faits", qui sont de l'argent plus facile et pour lesquels on est suppliés ( certains en font deux sans problème, à ce compte je pourrais prendre 500 balles les bons mois sans me creuser les méninges), je n'en veux pas, ça augmente trop les amplitudes journalières ou bien ça empêche de souffler dans les trous.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- MalavitaÉrudit
Personnellement, je travaille beaucoup moins qu'au début de carrière. Le tournant, 2015, un chef complètement à la ramasse et un début de burn-out (heureusement en fin d'année, donc les deux mois de vacances ont été salutaires). J'ai compris que nous n'aurions aucun remerciement en nous tuant à la tâche.
Je suis de nouveau PP depuis l'an dernier après une pause de deux ans sur demande de mon chef sympa et parce que je connaissais l'équipe pédagogique (et aussi car je n'ai jamais eu de classe difficile en tant que PP, en vrai, les collègues sont jaloux !). Je vais peut-être les emmener jusqu'à la terminale (selon les nouvelles lubies de ma cheffe ) et ensuite, j'arrêterai.
Je recycle beaucoup mes cours. Par exemple, une séquence de terminale que j'ai pris beaucoup de plaisir à monter sera recyclée l'année prochaine sur un autre niveau puisque le thème du jeu disparaîtra. Je l'ai d'ailleurs aussi conçue dans cette optique. En revanche, nous n'avons pas de manuels donc je monte beaucoup de supports. Par ailleurs, je n'ai pas travaillé de l'été (ce n'était pas prévu, ni voulu) et heureusement car j'avais prévu de refaire un niveau de cours... que j'aurais mis à la poubelle étant donné le profil de la classe... Je ne termine jamais le programme sauf en terminale et je vais au rythme des élèves afin de travailler davantage la méthodologie. Je ramasse des petits travaux régulièrement qui me prennent moins d'une heure à corriger. Les devoirs maison sont rares. Les horaires ayant fortement diminué, je ne peux plus faire de devoirs type bac en classe mais seulement des morceaux, donc moins de temps de correction, au détriment des élèves qui sont moins prêts mais ce n'est pas de ma faute. Je monte des projets ou pas selon mes envies.
Au début de carrière, entre sortir, aller au cinéma, aller boire un verre, ou corriger les copies ou préparer un cours, je choisissais les deux derniers... Depuis, j'ai appris à penser d'abord à moi. Hier, c'était rangement, courses, cuisine et aujourd'hui, visite pour les journées du patrimoine.
En fait, je me conforme à ce que l'on pense des enseignants et à notre paie mais je crois que cela vient avec l'expérience et en fonction des coups que l'on se prend.
Je suis de nouveau PP depuis l'an dernier après une pause de deux ans sur demande de mon chef sympa et parce que je connaissais l'équipe pédagogique (et aussi car je n'ai jamais eu de classe difficile en tant que PP, en vrai, les collègues sont jaloux !). Je vais peut-être les emmener jusqu'à la terminale (selon les nouvelles lubies de ma cheffe ) et ensuite, j'arrêterai.
Je recycle beaucoup mes cours. Par exemple, une séquence de terminale que j'ai pris beaucoup de plaisir à monter sera recyclée l'année prochaine sur un autre niveau puisque le thème du jeu disparaîtra. Je l'ai d'ailleurs aussi conçue dans cette optique. En revanche, nous n'avons pas de manuels donc je monte beaucoup de supports. Par ailleurs, je n'ai pas travaillé de l'été (ce n'était pas prévu, ni voulu) et heureusement car j'avais prévu de refaire un niveau de cours... que j'aurais mis à la poubelle étant donné le profil de la classe... Je ne termine jamais le programme sauf en terminale et je vais au rythme des élèves afin de travailler davantage la méthodologie. Je ramasse des petits travaux régulièrement qui me prennent moins d'une heure à corriger. Les devoirs maison sont rares. Les horaires ayant fortement diminué, je ne peux plus faire de devoirs type bac en classe mais seulement des morceaux, donc moins de temps de correction, au détriment des élèves qui sont moins prêts mais ce n'est pas de ma faute. Je monte des projets ou pas selon mes envies.
Au début de carrière, entre sortir, aller au cinéma, aller boire un verre, ou corriger les copies ou préparer un cours, je choisissais les deux derniers... Depuis, j'ai appris à penser d'abord à moi. Hier, c'était rangement, courses, cuisine et aujourd'hui, visite pour les journées du patrimoine.
En fait, je me conforme à ce que l'on pense des enseignants et à notre paie mais je crois que cela vient avec l'expérience et en fonction des coups que l'on se prend.
- Clecle78Bon génie
Moi aussi " Les oiseaux ". Ce film me fait toujours bien baliser. J'adore Hitchcock ! Fin du HS ...Diclonia a écrit:lefteris, je pense aussi lâcher la fonction PP, et les heures supp l'an prochain... une classe complète en français, c'est trop ...
les projets, je garderai ce qui me plait, ou pas !
mais je vois que cette année, je suis très fatiguée, déjà, le soir après le boulot...
je ne profite donc pas de mon temps libre, je dors...
Du coup, je vais accentuer le mode "je bosse au boulot t pas chez moi !"
ce WE, je me suis occupée de ma maison, ménage, bricolage, puis un film avec mon mari, du crochet, et des calins aux chats... ce soir, c'est les Oiseaux... et je verrai demain pour le boulot, la terre continuera de tourner...
- Mrs HobieGrand sage
Pour ce qui est des évaluations, mathématiquement à partir de 3 notes ça ne change pas beaucoup, à moins d'un gros accident, donc je m'arrange pour avoir 3 notes. Et l'année dernière, j'ai eu un souci au 2ème trimestre avec 1 seule évaluation dans une classe. Pas grave, sur Pronotes, j'ai rentré les notes de chaque exercice
pareil, avec en plus un burn out à l'automne 2020, maintenant c'est du genre "après moi le déluge" : si les copies sont corrigées vite, tant mieux, sinon, tant pisCaspar a écrit:J'ai été déclaré "satisfaisant" et je le serai jusqu'au jour de ma retraite donc je reste bien sagement dans ma case et ne fais rien qui pourrait laisser croire que je suis "très satisfaisant" ou même "excellent".
_________________
Plus tu pédales moins vite, moins t'avances plus vite.
Et même que la marmotte, elle met les stylos-plumes dans les jolis rouleaux
Tutylatyrée Ewok aux Doigts Agiles, Celle qui Abrite les Plumes aux Écrits Sagaces, Rapide Chevalier sur son Coursier Mécanique
- pseudo-intelloSage
Moi, je suis à consolider, donc tu penses bien que même si on me le demande avec insistance, je ne peux pas être PP, on ne peut pas m'infliger à des pauvres élèves qui ont déjà la malchance de m'avoir en classe.Caspar a écrit:J'ai été déclaré "satisfaisant" et je le serai jusqu'au jour de ma retraite donc je reste bien sagement dans ma case et ne fais rien qui pourrait laisser croire que je suis "très satisfaisant" ou même "excellent".
_________________
- Publicité:
Mots croisés d'apprentissage - lecture et orthographe
Mamusique sur Bandcamp
Ecoutez mes chansons sur Soundcloud
- MalavitaÉrudit
pseudo-intello a écrit:Moi, je suis à consolider, donc tu penses bien que même si on me le demande avec insistance, je ne peux pas être PP, on ne peut pas m'infliger à des pauvres élèves qui ont déjà la malchance de m'avoir en classe.Caspar a écrit:J'ai été déclaré "satisfaisant" et je le serai jusqu'au jour de ma retraite donc je reste bien sagement dans ma case et ne fais rien qui pourrait laisser croire que je suis "très satisfaisant" ou même "excellent".
Mince. Je ne pensais pas qu'il était possible d'avoir "à consolider". Tu as fais appel, j'espère. Par ailleurs, il faut savoir que l'on peut refuser le PPCR et donc la mirifique potentielle promotion.
- LefterisEsprit sacré
Imagine, du fond d'une telle nullitude, qu'on te propose d'être tutrice, tant qu'on y estpseudo-intello a écrit:Moi, je suis à consolider, donc tu penses bien que même si on me le demande avec insistance, je ne peux pas être PP, on ne peut pas m'infliger à des pauvres élèves qui ont déjà la malchance de m'avoir en classe.Caspar a écrit:J'ai été déclaré "satisfaisant" et je le serai jusqu'au jour de ma retraite donc je reste bien sagement dans ma case et ne fais rien qui pourrait laisser croire que je suis "très satisfaisant" ou même "excellent".
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Lisak40Expert spécialisé
Je vais pas être hyper positive, mais sauf évènement spécial ( dîner avec amis ou autre, séance de sport/ciné/visite prévue), en semaine, je n'arrive pas à décrocher... Le week end et les vacances ça va parce que j'ai arrêté l'auto flaggellation en mode "je ne travaille pas assez, qu'est-ce que je pourrais faire de plus pour sauver tous les élèves / la terre / l'humanité toute entière (je suis du genre à poser mon sac le venredi soir et le récupérer tel quel le lundi matin sauf exceptions), mais la semaine, clairement c'est une catastrophe. Le problème c'est que mon étab ferme assez tôt, donc quand je rentre chez moi, j'ai encore du boulot à faire (rapports, checker les mails, cahier de texte, planifier, etc.) : par ex. là maintenant (à plus de 19h), j'ai encore du travail car je n'ai pas pu le faire dans mon lycée. Si j'étais restée le finir sur place, je serais partie un peu plus tard certes, mais je ne serais pas chez moi en train de travailler... Dire que je suis célibataire et sans enfants : je ne sais pas comment font les gens en couple (pas avec des profs) avec enfants pour s'en sortir... Car clairement me remettre au travail après m'être occupée de mes enfants, avoir un peu accordé de temps à mon couple/ma famille, je ne pourrais pas !
Je trouve cela encore hyper problématique : on nous demande d'avoir des horaires / responsabilités de cadre sup avec des conditions de travail d'employé. C'est à dire que les cadres sup que je connais, s'il le veulent ils peuvent rester jusqu'à 21h à leur bureau pour terminer un truc urgent, alors que les caissières/vendeurs ou autres (employés) certes n'ont pas de bureau et doivent quitter leur lieu de travail une fois leurs heures faites, ok, sauf qu'elles / eux, on ne leur demande pas d'assurer le suivi des clients/fournisseurs ou je ne sais quoi... Nous les profs sommes donc des cadres avec des conditions de travail d'employés (et le salaire qui va avec)... Va maintenir une vie privée / familiale avec ça qui soit "normale"...
Je trouve cela encore hyper problématique : on nous demande d'avoir des horaires / responsabilités de cadre sup avec des conditions de travail d'employé. C'est à dire que les cadres sup que je connais, s'il le veulent ils peuvent rester jusqu'à 21h à leur bureau pour terminer un truc urgent, alors que les caissières/vendeurs ou autres (employés) certes n'ont pas de bureau et doivent quitter leur lieu de travail une fois leurs heures faites, ok, sauf qu'elles / eux, on ne leur demande pas d'assurer le suivi des clients/fournisseurs ou je ne sais quoi... Nous les profs sommes donc des cadres avec des conditions de travail d'employés (et le salaire qui va avec)... Va maintenir une vie privée / familiale avec ça qui soit "normale"...
- ditaNeoprof expérimenté
Moi aussi, j'ai eu satisfaisant. Je suis donc ... satisfait et je ne cherche pas à changer quoi que ce soit, car le mieux est l'ennemi du bien
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum