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- LaotziSage
Les épreuves n'ont encore jamais eu lieu en mars. La première année, elles ont été annulées par le covid et l'an dernier, elles ont été repoussées en mai (à cause aussi du covid). Les élèves n'ont eu leur note qu'en juillet avec le reste sur le relevé de notes du bac. Si les épreuves avaient lieu en mars et les notes remontées dans parcoursup, je ne sais pas si elles leur seraient cachées plusieurs mois...
- CasparProphète
Laotzi a écrit:Les épreuves n'ont encore jamais eu lieu en mars. La première année, elles ont été annulées par le covid et l'an dernier, elles ont été repoussées en mai (à cause aussi du covid). Les élèves n'ont eu leur note qu'en juillet avec le reste sur le relevé de notes du bac. Si les épreuves avaient lieu en mars et les notes remontées dans parcoursup, je ne sais pas si elles leur seraient cachées plusieurs mois...
Oui, tu as raison. Je ne comprends pas vraiment cet acharnement pour ce que "ça compte pour Parcoursup"...Si on suit cette logique jusqu'au bout il faudrait que ce soit aussi le cas de la philo et du GO.
- mamieprofEsprit éclairé
Caspar a écrit:Laotzi a écrit:Les épreuves n'ont encore jamais eu lieu en mars. La première année, elles ont été annulées par le covid et l'an dernier, elles ont été repoussées en mai (à cause aussi du covid). Les élèves n'ont eu leur note qu'en juillet avec le reste sur le relevé de notes du bac. Si les épreuves avaient lieu en mars et les notes remontées dans parcoursup, je ne sais pas si elles leur seraient cachées plusieurs mois...
Oui, tu as raison. Je ne comprends pas vraiment cet acharnement pour ce que "ça compte pour Parcoursup"...Si on suit cette logique jusqu'au bout il faudrait que ce soit aussi le cas de la philo et du GO.
Moi non plus je ne comprends pas ! Avant (APB ou Parcoursup) seules les notes de français étaient des notes nationales pour Parcoursup.
Pourquoi changer ? Pour minimiser l'impact d'une notation trop "laxiste/généreuse" qui permet de gagner des points en contrôle continu pour le bac et de doper les dossiers pour le Postbac ?
- DanskaProphète
Laotzi a écrit:Les épreuves n'ont encore jamais eu lieu en mars. La première année, elles ont été annulées par le covid et l'an dernier, elles ont été repoussées en mai (à cause aussi du covid). Les élèves n'ont eu leur note qu'en juillet avec le reste sur le relevé de notes du bac. Si les épreuves avaient lieu en mars et les notes remontées dans parcoursup, je ne sais pas si elles leur seraient cachées plusieurs mois...
Il me semble avoir lu je ne sais plus où que c'était la procédure prévue (toutes les notes à la fois en juin), mais effectivement on n'a encore jamais testé les épreuves en mars - d'où mon "normalement", d'ailleurs, ça reste à confirmer.
- CatalunyaExpert spécialisé
Les notes de spécialités sont tout autant (voire plus) gonflées grâce aux consignes de notation plus que généreuses.mamieprof a écrit:Caspar a écrit:Laotzi a écrit:Les épreuves n'ont encore jamais eu lieu en mars. La première année, elles ont été annulées par le covid et l'an dernier, elles ont été repoussées en mai (à cause aussi du covid). Les élèves n'ont eu leur note qu'en juillet avec le reste sur le relevé de notes du bac. Si les épreuves avaient lieu en mars et les notes remontées dans parcoursup, je ne sais pas si elles leur seraient cachées plusieurs mois...
Oui, tu as raison. Je ne comprends pas vraiment cet acharnement pour ce que "ça compte pour Parcoursup"...Si on suit cette logique jusqu'au bout il faudrait que ce soit aussi le cas de la philo et du GO.
Moi non plus je ne comprends pas ! Avant (APB ou Parcoursup) seules les notes de français étaient des notes nationales pour Parcoursup.
Pourquoi changer ? Pour minimiser l'impact d'une notation trop "laxiste/généreuse" qui permet de gagner des points en contrôle continu pour le bac et de doper les dossiers pour le Postbac ?
- BotticelliNiveau 7
Le maintien des épreuves de spécialités en mars entraîne un rythme intensif pour traiter les thèmes du programme susceptibles de tomber. C 'est à la fois stressant pour les élèves et pour les collègues.
- PrezboGrand Maître
Laotzi a écrit:on finira le programme sans se soucier avant mai du GO
Tu oublies la pression des élèves, des parents, des directions, des CDE, des IPR, et même de certains collègues.
- OlympiasProphète
Lors de cette audience, on nous a parlé des arbitrages que le ministre devait rendre ... J'espère que le bon sens prévaudra, même si j'ai des doutes.
- HypermnestreÉrudit
Si c'est cela, on peut dire adieu au troisième trimestre.
- mamieprofEsprit éclairé
Botticelli a écrit:Le maintien des épreuves de spécialités en mars entraîne un rythme intensif pour traiter les thèmes du programme susceptibles de tomber. C 'est à la fois stressant pour les élèves et pour les collègues.
C'est carrément du gavage ! Je l'ai annoncé aux élèves et à leurs parents ! Tout ça pour qu ils glandent après les épreuves de spé en attendant le GO qu'ils préparent en moins de 2 jours Et comme Parcoursup est passé, c'est la fête au village !
- piescoModérateur
DaphNenya a écrit:Dire "au printemps", c'est de toute façon idiot. En mai aussi, c'est le printemps, non ?
Et en juin aussi.
- TFSFidèle du forum
Olympias a écrit:Lors de cette audience, on nous a parlé des arbitrages que le ministre devait rendre ... J'espère que le bon sens prévaudra, même si j'ai des doutes.
Il y a surement moyen de décaler aussi un peu le calendrier de parcoursup et de mettre les épreuves vraiment au printemps (qui ne commence que le 21 mars, hein...).
On peut gagner une petite quinzaine de jours, ce qui ne serait pas négligeable.
Une idée alac... m'est venue à la lecture du fil: Et si on demandait plutôt à avancer le GO pour que ce soit lui qui soit intégré à parcoursup ?
On échange... et on mets les épreuves écrites en juin... et voilà ! Tout le monde est content
- PrezboGrand Maître
TFS a écrit:
Une idée alac... m'est venue à la lecture du fil: Et si on demandait plutôt à avancer le GO pour que ce soit lui qui soit intégré à parcoursup ?
Les collègues du supérieur sont parfois agaçants avec leur côté donneur de leçons, mais ça serait franchement méchant de leur faire un cadeau pareil.
- EnaecoVénérable
A part cette "petite quinzaine de jours" qu'on prendra bien volontiers mais qui ne contentera pas grand monde, ça n'ira pas plus loin dans le calendrier tant qu'on voudra que les notes de spé soient intégrées au dossier parcoursup.
- LaugarithmeFidèle du forum
Méfiez vous : Le printemps météorologique commence le 1 Mars et L'été météorologique le 1 Juinpiesco a écrit:DaphNenya a écrit:Dire "au printemps", c'est de toute façon idiot. En mai aussi, c'est le printemps, non ?
Et en juin aussi.
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Ça n'a franchement aucun intérêt de vouloir absolument intégrer ces notes à parcoursup. Je ne vois qu'une solution puisque personne ne nous écoute, espérer que les élèves et les parents se mobilisent pour obtenir une date convenable. En spécialité artistique comme pour les autres spécialités, je constate que c'est impossible de finir le programme (d'une lourdeur délirante) en mars, ça a déjà été tendu l'année dernière alors...
De deux choses l'une où ces spécialités sont importantes et on donne le temps de les faire correctement, ou c'est de la foutaise et alors pourquoi s'en préoccuper et vouloir absolument faire rentrer les notes dans parcoursup ?
De deux choses l'une où ces spécialités sont importantes et on donne le temps de les faire correctement, ou c'est de la foutaise et alors pourquoi s'en préoccuper et vouloir absolument faire rentrer les notes dans parcoursup ?
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- VinZTDoyen
Écusette de Noireuil a écrit:Ça n'a franchement aucun intérêt de vouloir absolument intégrer ces notes à parcoursup. Je ne vois qu'une solution puisque personne ne nous écoute, espérer que les élèves et les parents se mobilisent pour obtenir une date convenable.
Ce qui n'arrivera pas … les parents et élèves sont pressés d'en finir avec cette farce au plus vite, et des notes gonflées artificiellement ne les mécontentent pas. Un an « pénible », vite oublié quand les vraies difficultés arriveront : vie étudiante, choc entre la bienveillance suintante du secondaire et la réalité de l'enseignement sup.
Nous passons une bonne part de notre carrière au lycée, les élèves, trois ans seulement dont seulement quelque mois à toucher du doigt l'absurdité de cette réforme.
Quant au ministre, il confirme hélas ce que sa nomination laissait subodorer. Il fait de la figuration, mais les créatures blanquériennes restent à la manœuvre.
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« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- EnaecoVénérable
Je rejoins VinZT.
Je sens les élèves moins préoccupés que les enseignants qui sont en stress total. Même si certains semblent quand même sentir cette pression avec le rythme infernal imposé.
Mais ils n'ont pas la charge mentale de faire tenir une progression qui déborde de partout. Ils ne vivent pas les lundis fériés qui nous attendent comme une catastrophe car il y a 2h de spé.
On va se plier en 4 pour faire notre maximum et les élèves ont globalement confiance en nous (ils sont arrivés jusqu'ici sans qu'on ne mette le doigt sur leur niveau fragile, passant les niveaux successifs avec des avis favorables en bas de bulletin).
Les notes de bac leur donneront sans doute raison : profs et élèves ont été suffisamment bons pour réussir l'exploit de décrocher des notes plus qu'honorables.
(un peu HS mais qui ferait grève un jour où il a ses spés ? (perdre des heures pour espérer en récupérer )
Je sens les élèves moins préoccupés que les enseignants qui sont en stress total. Même si certains semblent quand même sentir cette pression avec le rythme infernal imposé.
Mais ils n'ont pas la charge mentale de faire tenir une progression qui déborde de partout. Ils ne vivent pas les lundis fériés qui nous attendent comme une catastrophe car il y a 2h de spé.
On va se plier en 4 pour faire notre maximum et les élèves ont globalement confiance en nous (ils sont arrivés jusqu'ici sans qu'on ne mette le doigt sur leur niveau fragile, passant les niveaux successifs avec des avis favorables en bas de bulletin).
Les notes de bac leur donneront sans doute raison : profs et élèves ont été suffisamment bons pour réussir l'exploit de décrocher des notes plus qu'honorables.
(un peu HS mais qui ferait grève un jour où il a ses spés ? (perdre des heures pour espérer en récupérer )
- Ramanujan974Érudit
S'il y a les notes de spé ainsi que les moyennes sur le bulletins, on peut espérer que les recruteurs du supérieur prendront comme référence la plus basse des deux (qui n'est pas forcément la moyenne annuelle ; j'ai vu l'an dernier des élèves avoir 18 de moyenne sur l'année et avoir 11 au bac)
- ElietteNiveau 9
La solution est simple, faire une épreuve en mars sur la moitié du programme et une en juin sur la totalité. Évidemment ça désorganise le mois de mars mais il faut savoir ce qu’on veut, en l’occurrence, que les résultats de parcoursup soient connus début juin. (Au royaume uni ils ont les résultats début août, et ne passent que 3 ou 4 matières)
Ainsi la totalité du programme serait traitée.
On pourrait aussi remplacer le grand oral par un oral disciplinaire où seraient testées les connaissances en même temps que l’aisance orale.
Ainsi la totalité du programme serait traitée.
On pourrait aussi remplacer le grand oral par un oral disciplinaire où seraient testées les connaissances en même temps que l’aisance orale.
- JennyMédiateur
On teste aussi des connaissances au GO pendant l’entretien.
- ElietteNiveau 9
Oui, des connaissances, sur un spectre très limité. Je parle d'un oral, où pourrait tomber n'importe quel sujet au programme de l'année.
- HélipsProphète
Moui, alors en mathématiques ou en NSI, comment dire... "Mais quelle allure a la courbe représentative du logarithme décimal dont tu nous parles depuis le début ?" c'est quand même du test de connaissance très très de base.Jenny a écrit:On teste aussi des connaissances au GO pendant l’entretien.
_________________
Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- JennyMédiateur
En HGGSP, on peut poser pas mal de questions de cours y compris des questions relativement pointues, même si effectivement ça reste cantonné au thème auquel se rattache la question du candidat ou à d'autres éléments en lien avec l'exposé. Je trouve que dans ma matière, la différence entre un candidat qui maîtrise son cours et celui qui a travaillé vite fait sa question se voit bien et fait la différence dans la notation.
Si je prends le barème indicatif de l'épreuve, on ne nous demande pas de mettre la moyenne à des candidats avec des connaissances superficielles.
Si je prends le barème indicatif de l'épreuve, on ne nous demande pas de mettre la moyenne à des candidats avec des connaissances superficielles.
- HélipsProphète
Non mais le candidat qui a travaillé vite fait sa question, il se fait aligné. En maths et en NSI, un candidat qui a bien bossé sa question, mais qui ne connait absolument rien sur les parties du programmes non abordées dans sa question, on ne le voit pas. Donc un candidat peut arriver dans le supérieur avec une bonne note au GO, une bonne note en spé en mars mais ne rien savoir faire sur les intégrales, même pas comment ça se note. C'est un tantinet gênant.Jenny a écrit:En HGGSP, on peut poser pas mal de questions de cours y compris des questions relativement pointues, même si effectivement ça reste cantonné au thème auquel se rattache la question du candidat ou à d'autres éléments en lien avec l'exposé. Je trouve que dans ma matière, la différence entre un candidat qui maîtrise son cours et celui qui a travaillé vite fait sa question se voit bien et fait la différence dans la notation.
Si je prends le barème indicatif de l'épreuve, on ne nous demande pas de mettre la moyenne à des candidats avec des connaissances superficielles.
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- PrezboGrand Maître
Ramanujan974 a écrit:S'il y a les notes de spé ainsi que les moyennes sur le bulletins, on peut espérer que les recruteurs du supérieur prendront comme référence la plus basse des deux (qui n'est pas forcément la moyenne annuelle ; j'ai vu l'an dernier des élèves avoir 18 de moyenne sur l'année et avoir 11 au bac)
L'idée des épreuves en mars, c'était de contrer la surnotation en permettant aux commissions de recrutement de s'appuyer sur les notes d'une épreuve nationale anonyme. Les quelques membres de ces commission que j'ai pu interroger la première année (celle ou les épreuves ont été annulées) ne cachaient pas leur intention de s'appuyer désormais majoritairement sur les notes des épreuves de spécialité et des EAF. (Le prix à payer, évidemment, était que les enseignants devaient faire le forcing pour faire passer de force l’essentiel du programme avant mars, puis que les élèves se relâchaient et demandaient à préparer cette fumisterie de grand oral.)
Évidemment, si les consignes de notation poussent à surnoter aussi les épreuves de spé pour sauvegarder les taux de réussite au bac (la façon dont a été corrigée l'épreuve de maths l'année dernière a été un sommet), les commissions n'ont de toute façon plus de critère fiable.
Eliette a écrit:La solution est simple, faire une épreuve en mars sur la moitié du programme et une en juin sur la totalité. Évidemment ça désorganise le mois de mars mais il faut savoir ce qu’on veut, en l’occurrence, que les résultats de parcoursup soient connus début juin. (Au royaume uni ils ont les résultats début août, et ne passent que 3 ou 4 matières)
Ainsi la totalité du programme serait traitée.
On pourrait aussi remplacer le grand oral par un oral disciplinaire où seraient testées les connaissances en même temps que l’aisance orale.
Je serais assez d'accord avec l'intégralité de cette solution. Épreuve en mars avec des exercices de difficulté croissantes permettant d'étaler les notes de l'intégralité des élèves, et épreuve de vérification finale (écrite ou orale) portant sur l'ensemble du programme mais de difficulté élémentaire pour valider le bac (qui deviendra de toute façon d'une manière ou d'une autre une espèce d'attestation d'études secondaires jusqu'à la majorité). Et dans le même temps, réduction du nombre de gros devoirs de synthèse que nous organisons en classe durant l'année.
Hélips a écrit:Moui, alors en mathématiques ou en NSI, comment dire... "Mais quelle allure a la courbe représentative du logarithme décimal dont tu nous parles depuis le début ?" c'est quand même du test de connaissance très très de base.Jenny a écrit:On teste aussi des connaissances au GO pendant l’entretien.
Pour avoir été membre du jury, je confirme : en maths, la partie disciplinaire du GO est dans la plupart des cas très limitée.
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