- DhatturaHabitué du forum
(Je n'ai pas compris pourquoi cette violence entre nous, autour des supposés "vacances" du tzr en attente de remplacement et angoisse.e... Pourquoi se taper dessus comme ça? Et accuser l'autre de cette façon? Je trouve cela vraiment dommage, surtout dans un fil comme celui,-ci...
J'espère que le partage de conseils/textes légaux, expériences, etc continuera ici.)
J'espère que le partage de conseils/textes légaux, expériences, etc continuera ici.)
- TrottinetteNiveau 3
BlondeNijinski a écrit:Merci pour vos retours !
Oui, la route (en voiture) va être sèche... J'espère que ma Fiat Panda va tenir le coup, elle est pas toute récente hélas !
Je m'interroge du coup sur les ISSR : dans la mesure où chaque établissement est à 30km+ de chez moi, et qu'il y a 20km+ entre les 2, quid des jours où je suis sur les 2 établissements ? Ca va faire 80km+ dans la journée... Si le rectorat me calcule des ISSR sur la base de 30km, ce ne sera guère représentatif...
(d'ailleurs on est bien d'accord que les ISSR sont calculées sur la base d'un aller, et pas d'un aller-retour ?)
Je crois que l'on comptabilise l'aller-retour... J'ai vu ça sur le site de l'unsa de la Réunion.
Bon courage pour les 2 établissements, c'est chiant effectivement.
- TrottinetteNiveau 3
Dhattura a écrit:(Je n'ai pas compris pourquoi cette violence entre nous, autour des supposés "vacances" du tzr en attente de remplacement et angoisse.e... Pourquoi se taper dessus comme ça? Et accuser l'autre de cette façon? Je trouve cela vraiment dommage, surtout dans un fil comme celui,-ci...
J'espère que le partage de conseils/textes légaux, expériences, etc continuera ici.)
Effectivement, pendant ces supposées vacances, j'ai préparé 2 séquences pour les 6èmes (avec mon bibou sur les genoux), que je n'ai jamais eus... Là, je m'apprêtais à faire 2 séquences de 3èmes mais on m'affecte et je vais avoir... des 5èmes et 4èmes. Au moins je ne suis pas à court ! Sympas les "vacances"!
- ValelugriNiveau 4
Les ISSR sont calculées sur la distance entre le RAD et l'établissement d'exercice (pas d'aller/retour). Si tu es sur deux établissements la même journée, c'est le plus éloigné qui est pris en compte. Demande bien au secrétariat de tes établissements un double de ce qui est envoyé.
- DhatturaHabitué du forum
Trottinette a écrit:Dhattura a écrit:(Je n'ai pas compris pourquoi cette violence entre nous, autour des supposés "vacances" du tzr en attente de remplacement et angoisse.e... Pourquoi se taper dessus comme ça? Et accuser l'autre de cette façon? Je trouve cela vraiment dommage, surtout dans un fil comme celui,-ci...
J'espère que le partage de conseils/textes légaux, expériences, etc continuera ici.)
Effectivement, pendant ces supposées vacances, j'ai préparé 2 séquences pour les 6èmes (avec mon bibou sur les genoux), que je n'ai jamais eus... Là, je m'apprêtais à faire 2 séquences de 3èmes mais on m'affecte et je vais avoir... des 5èmes et 4èmes. Au moins je ne suis pas à court ! Sympas les "vacances"!
C'est pour cela que l'on te conseillait de ne rien préparer de précis mais plutôt de connaître les grandes lignes des programmes et d'avoir sous la main des activités adaptables à plusieurs niveaux pour démarrer et te donner le temps de t'adapter...
Il ne faut céder ni au sentiment de culpabilité ni à l'envie de palier les manques de l'administration.
Tu es là, tu as fait ta rentrée, tu t'es présentée dans ton RAd. L'affectation ce n'est pas ton problème mais le leur.
Et je suis étonnée de lire ici des messages de personnes qui te reprochent de ne pas avoir été en poste...cela arrive parfois (de la part de non TZR, souvent des gens qui ne connaissent pas la situation...plus rarement de la part d'autres TZR...ce doit être le stress de la rentrée, la pression...). Mais il ne faut pas se laisser porter par tout ça.
Courage pour ton remplacement!
- InvitéInvité
Hello !
Mon RAD vient de me contacter (après avoir passé 15 jours "tranquilles" à la maison, lol) : je vais devoir assurer des cours de FLE en attendant un futur remplacement. Je n'ai aucune compétence en la matière (juste mon CAPES de Lettres Modernes), si jamais vous avez des tuyaux/ressources/pistes, je suis preneuse. Je vais aller jeter un œil sur la rubrique "FLE" du forum, en parallèle.
Ce serait pour des petits groupes d'environ 5 élèves, à hauteur de 2-3h par semaine pour eux.
Mon RAD vient de me contacter (après avoir passé 15 jours "tranquilles" à la maison, lol) : je vais devoir assurer des cours de FLE en attendant un futur remplacement. Je n'ai aucune compétence en la matière (juste mon CAPES de Lettres Modernes), si jamais vous avez des tuyaux/ressources/pistes, je suis preneuse. Je vais aller jeter un œil sur la rubrique "FLE" du forum, en parallèle.
Ce serait pour des petits groupes d'environ 5 élèves, à hauteur de 2-3h par semaine pour eux.
- TrottinetteNiveau 3
Dhattura a écrit:Trottinette a écrit:Dhattura a écrit:(Je n'ai pas compris pourquoi cette violence entre nous, autour des supposés "vacances" du tzr en attente de remplacement et angoisse.e... Pourquoi se taper dessus comme ça? Et accuser l'autre de cette façon? Je trouve cela vraiment dommage, surtout dans un fil comme celui,-ci...
J'espère que le partage de conseils/textes légaux, expériences, etc continuera ici.)
Effectivement, pendant ces supposées vacances, j'ai préparé 2 séquences pour les 6èmes (avec mon bibou sur les genoux), que je n'ai jamais eus... Là, je m'apprêtais à faire 2 séquences de 3èmes mais on m'affecte et je vais avoir... des 5èmes et 4èmes. Au moins je ne suis pas à court ! Sympas les "vacances"!
C'est pour cela que l'on te conseillait de ne rien préparer de précis mais plutôt de connaître les grandes lignes des programmes et d'avoir sous la main des activités adaptables à plusieurs niveaux pour démarrer et te donner le temps de t'adapter...
Il ne faut céder ni au sentiment de culpabilité ni à l'envie de palier les manques de l'administration.
Tu es là, tu as fait ta rentrée, tu t'es présentée dans ton RAd. L'affectation ce n'est pas ton problème mais le leur.
Et je suis étonnée de lire ici des messages de personnes qui te reprochent de ne pas avoir été en poste...cela arrive parfois (de la part de non TZR, souvent des gens qui ne connaissent pas la situation...plus rarement de la part d'autres TZR...ce doit être le stress de la rentrée, la pression...). Mais il ne faut pas se laisser porter par tout ça.
Courage pour ton remplacement!
Merci! S'il y a bien quelque chose que j'adore faire, ce sont les prépas à vrai dire :-) mais avec bibou, ce n'est pas chose aisée. Je suis allée visiter mon collège d'affectation aujourd'hui, ils sont tous très accueillants, ça change ! La principale m'a sous-entendu que cela risquait fortement d'être prolongé (ils tentent de faire en sorte que ma collègue remplacée ne revienne pas, elle va très mal depuis longtemps pour ne pas rentrer dans les détails et cela est compliqué pour tout le monde, je ne sais pas comment ils comptent s'y prendre, c'est quand même à la principale intéressée de voir ça... ). En attendant, je croise les doigts pour ne pas être coincée dans les bouchons....
- TrottinetteNiveau 3
Lucia21 a écrit:Hello !
Mon RAD vient de me contacter (après avoir passé 15 jours "tranquilles" à la maison, lol) : je vais devoir assurer des cours de FLE en attendant un futur remplacement. Je n'ai aucune compétence en la matière (juste mon CAPES de Lettres Modernes), si jamais vous avez des tuyaux/ressources/pistes, je suis preneuse. Je vais aller jeter un œil sur la rubrique "FLE" du forum, en parallèle.
Ce serait pour des petits groupes d'environ 5 élèves, à hauteur de 2-3h par semaine pour eux.
mais attends, te plains pas, tu as eu des vacances en plus hein!!!
Pour le FLE, il faut surtout que tu demandes les niveaux, A1 à B2 en général. Attention, beaucoup confondent A1 et A1.1 qui est l'équivalent des alpha, ceux qui ne maitrisent pas encore l'alphabet. Ce peut être des élèves non scolarisés ou ne maitrisant pas l'alphabet latin.
Pour des idées, tu peux aller faire un tour sur FLE.fr ou encore lepointdufle.fr.
Ma réponse risque d'être déplacée dans un autre post peut-être, je ne suis pas une habituée du forum...
N'oublie pas que l'oral est à privilégier au début, on a tendance à vouloir faire écrire mais ce n'est pas toujours judicieux avec ces élèves.
Bon courage!
- InvitéInvité
Trottinette a écrit:Lucia21 a écrit:Hello !
Mon RAD vient de me contacter (après avoir passé 15 jours "tranquilles" à la maison, lol) : je vais devoir assurer des cours de FLE en attendant un futur remplacement. Je n'ai aucune compétence en la matière (juste mon CAPES de Lettres Modernes), si jamais vous avez des tuyaux/ressources/pistes, je suis preneuse. Je vais aller jeter un œil sur la rubrique "FLE" du forum, en parallèle.
Ce serait pour des petits groupes d'environ 5 élèves, à hauteur de 2-3h par semaine pour eux.
mais attends, te plains pas, tu as eu des vacances en plus hein!!!
Pour le FLE, il faut surtout que tu demandes les niveaux, A1 à B2 en général. Attention, beaucoup confondent A1 et A1.1 qui est l'équivalent des alpha, ceux qui ne maitrisent pas encore l'alphabet. Ce peut être des élèves non scolarisés ou ne maitrisant pas l'alphabet latin.
Pour des idées, tu peux aller faire un tour sur FLE.fr ou encore lepointdufle.fr.
Ma réponse risque d'être déplacée dans un autre post peut-être, je ne suis pas une habituée du forum...
N'oublie pas que l'oral est à privilégier au début, on a tendance à vouloir faire écrire mais ce n'est pas toujours judicieux avec ces élèves.
Bon courage!
Merci pour les tuyaux !
La cheffe a eu l'air de me dire qu'il s'agissait de grands débutants... je pense profiter aussi de mon expérience en tant qu'expat' : quand on est arrivé à Hambourg, avec mon mari, je ne parlais pas un mot d'allemand (juste les chiffres, lol) ! Je suppose que cela me permettra de faire preuve d'extrême bienveillance envers eux, tout en sachant ce qui peut être fait ou non à leur niveau, ayant vécu moi-même une situation similaire.
- BlondeNijinskiNiveau 3
Bonsoir à tou·tes.
Cela va faire un peu plus de 24h que je connais mon affectation, et autant de temps passé à pleurer, être tétanisée et surtout, avoir envie de tout plaquer.
Vous allez me dire que j'étais bien naïve et vous aurez sans doute raison. J'ai pensé bêtement que je pouvais enseigner en lycée plutôt qu'en collège, même avec un CAPES ; que je n'allais pas être envoyée à pétaouchnok mais pas trop trop loin de chez moi. Et pour finir, je cumule mes 2 angoisses (enfin, la 1ère prenant clairement le dessus). En plus de ça, les 2 proviseures m'ont fait comprendre que la collègue risquait fort de ne pas revenir, ce qui veut dire : prolongement. NON.
Depuis hier, je suis à 2 doigts de prendre mon téléphone et d'appeler le rectorat pour leur dire "Je démissionne."
2 ans "foutus en l'air" : 1 an de préparation de concours, 1 an de stage... Mais pour quoi ? Pour me sentir sans voix, sans aucune once de pouvoir sur ma vie et mes envies ?
Depuis fin mai, je n'arrive plus à manger. Littéralement, ça ne passe plus, rien ne rentre ou presque. Je perds du poids. J'ai faim. Mais j'ai l'impression de m'étouffer, d'étouffer tout court. Le stress de la titularisation et des mutations. Je pensais que ça irait mieux à la rentrée, mais la charge mentale est telle que ça continue, et que ça risque d'empirer avec cette affectation infernale, et donc mon choix est à ce stade : est-ce que je persiste, quitte à en crever (parce qu'à un moment donné, qui ne mange rien, crève), ou est-ce que je me protège, me lève et me casse ?
Je me dis que j'ai foiré ma reconversion. Que je me suis éreintée à la tache pendant 2 ans pour "ça".
Et maintenant je m'interroge sur ce que je pourrais faire d'autre : retourner à mon ancien job (bien précaire aussi, vive la culture), ou trouver un job qu'au moins, je ne ramènerai pas à la maison.
Je vais tenter d'appeler le rectorat demain pour voir s'il est possible de me trouver autre chose, ou au moins de m'assurer que si prolongation il y a, ce ne sera pas moi ; mais de tous mes collègues qui ont du les appeler, je sais le mépris qui va arriver au téléphone... et ça me terrorise. C'est quand même dingue quand on y pense.
Bref. Je suis désolée si je donne l'impression de faire ma mijaurée. Mais la vérité est que je suis bien malheureuse et absolument démotivée, ce qui n'est pas non plus bon pour les élèves que j'aurai en face de moi.
Que faire ?
Cela va faire un peu plus de 24h que je connais mon affectation, et autant de temps passé à pleurer, être tétanisée et surtout, avoir envie de tout plaquer.
Vous allez me dire que j'étais bien naïve et vous aurez sans doute raison. J'ai pensé bêtement que je pouvais enseigner en lycée plutôt qu'en collège, même avec un CAPES ; que je n'allais pas être envoyée à pétaouchnok mais pas trop trop loin de chez moi. Et pour finir, je cumule mes 2 angoisses (enfin, la 1ère prenant clairement le dessus). En plus de ça, les 2 proviseures m'ont fait comprendre que la collègue risquait fort de ne pas revenir, ce qui veut dire : prolongement. NON.
Depuis hier, je suis à 2 doigts de prendre mon téléphone et d'appeler le rectorat pour leur dire "Je démissionne."
2 ans "foutus en l'air" : 1 an de préparation de concours, 1 an de stage... Mais pour quoi ? Pour me sentir sans voix, sans aucune once de pouvoir sur ma vie et mes envies ?
Depuis fin mai, je n'arrive plus à manger. Littéralement, ça ne passe plus, rien ne rentre ou presque. Je perds du poids. J'ai faim. Mais j'ai l'impression de m'étouffer, d'étouffer tout court. Le stress de la titularisation et des mutations. Je pensais que ça irait mieux à la rentrée, mais la charge mentale est telle que ça continue, et que ça risque d'empirer avec cette affectation infernale, et donc mon choix est à ce stade : est-ce que je persiste, quitte à en crever (parce qu'à un moment donné, qui ne mange rien, crève), ou est-ce que je me protège, me lève et me casse ?
Je me dis que j'ai foiré ma reconversion. Que je me suis éreintée à la tache pendant 2 ans pour "ça".
Et maintenant je m'interroge sur ce que je pourrais faire d'autre : retourner à mon ancien job (bien précaire aussi, vive la culture), ou trouver un job qu'au moins, je ne ramènerai pas à la maison.
Je vais tenter d'appeler le rectorat demain pour voir s'il est possible de me trouver autre chose, ou au moins de m'assurer que si prolongation il y a, ce ne sera pas moi ; mais de tous mes collègues qui ont du les appeler, je sais le mépris qui va arriver au téléphone... et ça me terrorise. C'est quand même dingue quand on y pense.
Bref. Je suis désolée si je donne l'impression de faire ma mijaurée. Mais la vérité est que je suis bien malheureuse et absolument démotivée, ce qui n'est pas non plus bon pour les élèves que j'aurai en face de moi.
Que faire ?
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"I love cats. I love every kind of cats. I just want to hug all of them, but I can't, can't hug every cat."
- JennyMédiateur
Ca va aller, tu ne resteras pas forcément en collège. Je compatis, c'est ma hantise ces derniers temps d'être sur plusieurs établissements et/ou en collège.
- DaphNenyaNeoprof expérimenté
Qu'est-ce qui te bloque en collège ? Tu as quels niveaux ? Je peux t'envoyer des trucs si tu veux.
_________________
On her finger was Nenya, the ring wrought of mithril, that bore a single white stone flickering like a frosty star.
JRR Tolkien
- MédéeÉrudit
Moi, c’est aller en lycée qui me tétaniserait.
Il ne faut pas trop y compter, je ne pense pas que le rectorat va s’embêter à trouver quelqu’un d'autre si tu es dispos.
De manière générale, il y a plus de probabilités d’avoir un remplacement en collège qu'en lycée, en tant que TZR ça risque de se reproduire : essaie, on ne sait jamais, ça pourrait te plaire et ce serait dommage de renoncer maintenant étant donné ton parcours. Personnellement, je trouve qu'on est plus libres au collège et qu'il y a moins de pression.
BlondeNijinski a écrit:Bonsoir à tou·tes.
Je vais tenter d'appeler le rectorat demain pour voir s'il est possible de me trouver autre chose, ou au moins de m'assurer que si prolongation il y a, ce ne sera pas moi ; mais de tous mes collègues qui ont du les appeler, je sais le mépris qui va arriver au téléphone... et ça me terrorise. C'est quand même dingue quand on y pense.
Il ne faut pas trop y compter, je ne pense pas que le rectorat va s’embêter à trouver quelqu’un d'autre si tu es dispos.
De manière générale, il y a plus de probabilités d’avoir un remplacement en collège qu'en lycée, en tant que TZR ça risque de se reproduire : essaie, on ne sait jamais, ça pourrait te plaire et ce serait dommage de renoncer maintenant étant donné ton parcours. Personnellement, je trouve qu'on est plus libres au collège et qu'il y a moins de pression.
_________________
Rentrée 2024 : Poste fixe ! (et 16e établissement )
2021-2024 : TZR en remplacements courts
2020-2021 : T3 - TZR en AFA : 1 collège 6e, 5e + PP 5e
2019-2020 : T2 - TZR en AFA : 2 collèges 6e, 5e, 4e + PP 5e
2018-2019 : T1 - TZR en AFA : 3 collèges 5e, 4e
2017-2018 : Stagiaire en lycée (2nde x2)
- TrottinetteNiveau 3
BonjourBlondeNijinski a écrit:Bonsoir à tou·tes.
Cela va faire un peu plus de 24h que je connais mon affectation, et autant de temps passé à pleurer, être tétanisée et surtout, avoir envie de tout plaquer.
Vous allez me dire que j'étais bien naïve et vous aurez sans doute raison. J'ai pensé bêtement que je pouvais enseigner en lycée plutôt qu'en collège, même avec un CAPES ; que je n'allais pas être envoyée à pétaouchnok mais pas trop trop loin de chez moi. Et pour finir, je cumule mes 2 angoisses (enfin, la 1ère prenant clairement le dessus). En plus de ça, les 2 proviseures m'ont fait comprendre que la collègue risquait fort de ne pas revenir, ce qui veut dire : prolongement. NON.
Depuis hier, je suis à 2 doigts de prendre mon téléphone et d'appeler le rectorat pour leur dire "Je démissionne."
2 ans "foutus en l'air" : 1 an de préparation de concours, 1 an de stage... Mais pour quoi ? Pour me sentir sans voix, sans aucune once de pouvoir sur ma vie et mes envies ?
Depuis fin mai, je n'arrive plus à manger. Littéralement, ça ne passe plus, rien ne rentre ou presque. Je perds du poids. J'ai faim. Mais j'ai l'impression de m'étouffer, d'étouffer tout court. Le stress de la titularisation et des mutations. Je pensais que ça irait mieux à la rentrée, mais la charge mentale est telle que ça continue, et que ça risque d'empirer avec cette affectation infernale, et donc mon choix est à ce stade : est-ce que je persiste, quitte à en crever (parce qu'à un moment donné, qui ne mange rien, crève), ou est-ce que je me protège, me lève et me casse ?
Je me dis que j'ai foiré ma reconversion. Que je me suis éreintée à la tache pendant 2 ans pour "ça".
Et maintenant je m'interroge sur ce que je pourrais faire d'autre : retourner à mon ancien job (bien précaire aussi, vive la culture), ou trouver un job qu'au moins, je ne ramènerai pas à la maison.
Je vais tenter d'appeler le rectorat demain pour voir s'il est possible de me trouver autre chose, ou au moins de m'assurer que si prolongation il y a, ce ne sera pas moi ; mais de tous mes collègues qui ont du les appeler, je sais le mépris qui va arriver au téléphone... et ça me terrorise. C'est quand même dingue quand on y pense.
Bref. Je suis désolée si je donne l'impression de faire ma mijaurée. Mais la vérité est que je suis bien malheureuse et absolument démotivée, ce qui n'est pas non plus bon pour les élèves que j'aurai en face de moi.
Que faire ?
Si je comprends bien, tu angoisses essentiellement à cause du collège ? Tu en as déjà fait un peu ? Il ne faut pas stresser à ce point, voyons, ne t'en fais pas, ça va aller !!!! Les collégiens sont pas si terribles, et puis tout dépend des classes, si ça se trouve, ce seront des tout mignons ! Essaie déjà de faire 2 semaines, entoure-toi de collègues bienveillants, laisse sortir tes doutes et tes peurs face à eux et ils sauront te rassurer . La première chose que l'on m'a dite quand j'étais stagiaire c'est de ne pas garder les choses pour moi parce qu'il y a toujours au moins un.e collègue qui a ressenti ou vécu la même !
- JennyMédiateur
BlondeNijinski : Tu peux demander de préférence du lycée dans tes préférences TZR dans ton académie ?
- TulipiaNiveau 7
Je comprends ton désarroi. Je suis agrégée et ne souhaitais enseigner qu’en en lycée, ce que j’ai fait l’année de mon stage et je pensais que la continuité en tant que TZR serait naturelle. Que nenni ! On m’a toujours envoyée en collège et je m’y plais. Déjà parce que c’est un sacré défi sur le plan pédagogique et didactique. De deux parce que sans la pression des examens, on peut prendre le temps de travailler. De trois, parce que c’est très formateur en gestion de classe. Fais-toi confiance et n’hésite pas à te reposer sur des manuels.
- InvitéInvité
BlondeNijinski a écrit:Bonsoir à tou·tes.
Cela va faire un peu plus de 24h que je connais mon affectation, et autant de temps passé à pleurer, être tétanisée et surtout, avoir envie de tout plaquer.
Vous allez me dire que j'étais bien naïve et vous aurez sans doute raison. J'ai pensé bêtement que je pouvais enseigner en lycée plutôt qu'en collège, même avec un CAPES ; que je n'allais pas être envoyée à pétaouchnok mais pas trop trop loin de chez moi. Et pour finir, je cumule mes 2 angoisses (enfin, la 1ère prenant clairement le dessus). En plus de ça, les 2 proviseures m'ont fait comprendre que la collègue risquait fort de ne pas revenir, ce qui veut dire : prolongement. NON.
Depuis hier, je suis à 2 doigts de prendre mon téléphone et d'appeler le rectorat pour leur dire "Je démissionne."
2 ans "foutus en l'air" : 1 an de préparation de concours, 1 an de stage... Mais pour quoi ? Pour me sentir sans voix, sans aucune once de pouvoir sur ma vie et mes envies ?
Depuis fin mai, je n'arrive plus à manger. Littéralement, ça ne passe plus, rien ne rentre ou presque. Je perds du poids. J'ai faim. Mais j'ai l'impression de m'étouffer, d'étouffer tout court. Le stress de la titularisation et des mutations. Je pensais que ça irait mieux à la rentrée, mais la charge mentale est telle que ça continue, et que ça risque d'empirer avec cette affectation infernale, et donc mon choix est à ce stade : est-ce que je persiste, quitte à en crever (parce qu'à un moment donné, qui ne mange rien, crève), ou est-ce que je me protège, me lève et me casse ?
Je me dis que j'ai foiré ma reconversion. Que je me suis éreintée à la tache pendant 2 ans pour "ça".
Et maintenant je m'interroge sur ce que je pourrais faire d'autre : retourner à mon ancien job (bien précaire aussi, vive la culture), ou trouver un job qu'au moins, je ne ramènerai pas à la maison.
Je vais tenter d'appeler le rectorat demain pour voir s'il est possible de me trouver autre chose, ou au moins de m'assurer que si prolongation il y a, ce ne sera pas moi ; mais de tous mes collègues qui ont du les appeler, je sais le mépris qui va arriver au téléphone... et ça me terrorise. C'est quand même dingue quand on y pense.
Bref. Je suis désolée si je donne l'impression de faire ma mijaurée. Mais la vérité est que je suis bien malheureuse et absolument démotivée, ce qui n'est pas non plus bon pour les élèves que j'aurai en face de moi.
Que faire ?
Pour le moment : attends.
As-tu déjà commencé les cours avec les élèves de ces 2 établissements ? On se fait parfois tout un monde de quelque chose qui n'est pas si terrible qu'on le croyait. L'imagination est bien mauvaise conseillère ^^.
Laisse passer le week-end. Prépare éventuellement ta première séance, un truc ludique et passe-partout, pour les niveaux que tu auras la semaine prochaine. Puis vois ce que ça va donner (tu verras ainsi le niveau et t'adapteras en fonction, ce qui t'évite de préparer des cours trop longs en terme de préparation ).
Repose-toi. Accueille le stress, il relève d'un instinct de survie que notre corps utilise pour nous protéger d'un éventuel danger, en mettant tous nos sens en éveil. Mais laisse le couler sur toi, ne cherche pas à lutter contre. Dis-toi que rien de grave ne peut arriver : ce n'est qu'un métier, tu n'y joues pas ta vie, ni même celle de ces gamins. Tu feras ce que tu pourras, point. À l'impossible, nul n'est tenu.
Puisque tu as fini ton stage et que tu es maintenant titulaire, tu ne risques absolument rien. Ne cherche pas à faire "aussi bien" que pendant ton année de stage. Choisis la manière d'enseigner qui te convient, même si elle te semble contraire aux modes actuelles en matière de pédagogie.
Et rappelle-toi qu'on nous demande surtout d'être un adulte devant une classe, pas forcément un professeur, lol. Ce qui signifie que, quoi que tu fasses, ce sera toujours mieux que si ces mômes n'avaient personne.
Laisse passer du temps avant de prendre une décision. Il permet d'avoir les idées plus claires et les nuits portent conseil ^^.
Je t'aurais bien proposé de te filer une partie mes cours, mais je constate que nous n'enseignons pas la même matière. Tant pis.
Après quelques jours d'essai, si vraiment tu sens que ta santé vacille, tu pourras toujours voir un médecin qui te prescrira certainement un arrêt de travail. Quelques temps de repos sont parfois bienvenus, comme une pause méritée permettant de prendre un peu de recul sur la situation.
Je crois que dans notre métier, le plus important est là : le recul.
On n'est pas des super-héros. On fait ce qu'on peut avec les moyens du bord, selon nos propres contraintes de vie.
Non, on ne choisit pas où l'on veut enseigner, malheureusement (je suis moi-même un peu paniquée par le lycée si jamais on m'y envoie, et je dois actuellement assurer des cours de FLE alors que je ne suis pas qualifiée pour cela et que cela ne m'intéresse absolument pas ! Mais tant pis, je suis un fonctionnaire, je fonctionne. On m'a de toute façon bien fait comprendre que ce que j'allais faire dans ces cours importait peu. Je suis là pour "soulager" les collègues...). On ne choisit pas, à moins de rester 40 ans dans le même bahut. J'ai connu des collègues comme ça, je trouve que c'est un peu triste car ils manquaient cruellement d'ouverture d'esprit. Toi, tu vas développer cette compétence, en plus de celle d'adaptation que requiert notre statut de TZR. Cela te sera utile sur d'autres plans de ta vie (je constate ainsi que je stresse nettement moins devant la paperasse administrative ou quand un petit souci survient dans ma vie perso ).
Bilan :
Courage.
Repose-toi ce WE.
Prends le temps de tester sans te mettre de pression.
Et décide ce que tu veux, pour toi, après un temps de réflexion.
Personne ne peut ni ne doit faire ce choix à ta place.
Je t'envoie tout mon soutien.
- JennyMédiateur
Je suis plutôt contente d'avoir fait du collège et du lycée même si je demande maintenant à être affectée en lycée. Je trouve que c'est un point fort d'avoir fait du collège, d'en connaître les programmes et les attendus pour enseigner au lycée. En gestion de classe, c'est formateur aussi.
C'est également un plus si tu souhaites passer l'agrégation interne ensuite.
Bon courage.
C'est également un plus si tu souhaites passer l'agrégation interne ensuite.
Bon courage.
- BlondeNijinskiNiveau 3
DaphNenya a écrit:Qu'est-ce qui te bloque en collège ? Tu as quels niveaux ? Je peux t'envoyer des trucs si tu veux.
Désolée pour la réponse tardive, j'ai vraiment passé une sale soirée et une sale nuit à googliser "TZR démission"...
Je n'ai jamais fait de collège et je dois bien avouer que ça ne m'attire pas du tout ni me motive.
Je n'ai aucune idée de ce qu'ils sont censés savoir à l'issue de chaque année... J'ai l'impression que c'est pas toujours facile de faire rentrer du culturel.
La collègue que je remplace a visiblement juste eu le temps (ou l'énergie ?) de faire avec ses 5e et 4e un brainstorming sur le mot "school", d'après le cahier de texte. Je crois qu'ils n'ont même pas vu le Classroom English.
Bref, je dois tout reprendre à zéro, et en même temps je me sens complètement démunie ! Par où/quoi commencer ?
Comment se passe un cours ? J'ai l'impression que c'est beaucoup de répétitions en chorale (ew)...
J'ai pris des manuels dans les CDI mais je n'ai pas accès aux documents et j'avoue ne pas bien les comprendre. C'est hyper dur de s'approprier une séquence toute faite, et en même temps je ne vois pas comment en créer une de toute pièce.
Et dire que j'adore créer des séquences pour le lycée et que ça coule de source... Je ne comprends pas pourquoi je n'arrive pas à "transposer" ça pour le collège, sans doute parce que ça me paraît tellement différent...
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"I love cats. I love every kind of cats. I just want to hug all of them, but I can't, can't hug every cat."
- BlondeNijinskiNiveau 3
Jenny a écrit:BlondeNijinski : Tu peux demander de préférence du lycée dans tes préférences TZR dans ton académie ?
C'est ce que j'avais demandé... et dans le classement des préférences, et dans la boîte de dialogue, en leur disant que pour le coup, j'étais même prête à faire de la route si ça pouvait me permettre de rester en lycée.
Résultat des courses : le TZR affecté dans mon RAD (lycée) préfère le collège mais y a eu un poste à l'année. Et moi je préfère le lycée mais j'atterris en collège.
A croire que les préférences et la boîte de dialogue ne servent à rien...
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"I love cats. I love every kind of cats. I just want to hug all of them, but I can't, can't hug every cat."
- JennyMédiateur
C’est ta première année. Avec un peu plus d’ancienneté, ce sera plus facile d’avoir du lycée. Le TZR affecté dans ton RAD devait avoir plus de points donc être prioritaire pour une AFA.
Bon courage. Tu as quels niveaux ?
Bon courage. Tu as quels niveaux ?
- BlondeNijinskiNiveau 3
Lucia21 a écrit:
Pour le moment : attends.
As-tu déjà commencé les cours avec les élèves de ces 2 établissements ? On se fait parfois tout un monde de quelque chose qui n'est pas si terrible qu'on le croyait. L'imagination est bien mauvaise conseillère ^^.
Merci, vraiment, pour ce long et sage email.
Je vais essayer de me "rasséréner" même si je me sens complètement à côté de mon corps et de mon esprit là tout de suite...
Grosse insomnie cette nuit après un énième rêve de boulot, où je me suis prise en pleine face tous mes doutes quant à cette reconversion.
Comme tu le dis, je vais essayer, en espérant (car je n'ai aucune poker face) que les élèves ne décèleront pas à quel point je suis mal à l'aise !
J'ai quand même pris RV avec mon médecin traitant (le 26, le plus tôt) pour faire un point à S+1.
Mais malgré tout je suis de moins en moins sûre que ce système de "être à disposition de l'employeur pour tout et n'importe quoi, sous prétexte que" me convienne. Je n'ai jamais vu ça dans mes autres boulots (et pourtant, c'était déjà pas des milieux faciles). Je me sens emprisonnée.
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"I love cats. I love every kind of cats. I just want to hug all of them, but I can't, can't hug every cat."
- BlondeNijinskiNiveau 3
Jenny a écrit:C’est ta première année. Avec un peu plus d’ancienneté, ce sera plus facile d’avoir du lycée. Le TZR affecté dans ton RAD devait avoir plus de points donc être prioritaire pour une AFA.
Bon courage. Tu as quels niveaux ?
En effet, il est TZR depuis 4-5 ans... tout s'explique... !
Même si c'est quand même con dans la mesure où lui ne voulait pas être en lycée quoi...
J'ai des 5e, des 4e et des 3e en AP.
J'en ai vu dans le couloir : bruyants, à jeter leur carnet de liaison par terre, à courir... Tout ce que je déteste
Ce ne sont pas des âges que j'apprécie particulièrement, je préfère les ados/jeunes adultes qui quand ils font une connerie, savent au fond très bien qu'ils font de la m****. Alors que les collégiens...
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- DaphNenyaNeoprof expérimenté
BlondeNijinski a écrit:DaphNenya a écrit:Qu'est-ce qui te bloque en collège ? Tu as quels niveaux ? Je peux t'envoyer des trucs si tu veux.
Désolée pour la réponse tardive, j'ai vraiment passé une sale soirée et une sale nuit à googliser "TZR démission"...
Je n'ai jamais fait de collège et je dois bien avouer que ça ne m'attire pas du tout ni me motive.
Je n'ai aucune idée de ce qu'ils sont censés savoir à l'issue de chaque année... J'ai l'impression que c'est pas toujours facile de faire rentrer du culturel.
La collègue que je remplace a visiblement juste eu le temps (ou l'énergie ?) de faire avec ses 5e et 4e un brainstorming sur le mot "school", d'après le cahier de texte. Je crois qu'ils n'ont même pas vu le Classroom English.
Bref, je dois tout reprendre à zéro, et en même temps je me sens complètement démunie ! Par où/quoi commencer ?
Comment se passe un cours ? J'ai l'impression que c'est beaucoup de répétitions en chorale (ew)...
J'ai pris des manuels dans les CDI mais je n'ai pas accès aux documents et j'avoue ne pas bien les comprendre. C'est hyper dur de s'approprier une séquence toute faite, et en même temps je ne vois pas comment en créer une de toute pièce.
Et dire que j'adore créer des séquences pour le lycée et que ça coule de source... Je ne comprends pas pourquoi je n'arrive pas à "transposer" ça pour le collège, sans doute parce que ça me paraît tellement différent...
C'est sur que c'est plus compliqué de partir sur le culturel en collège qu'en lycée.
Là, je suis un peu à la bourre, j'ai un rdv. Envoie-moi ton adresse mail en MP, je t'envoie mes 4 premières séquences de 5e.
Par contre je n'ai pas grand chose pour les 4e, c'est un niveau que je n'ai pas eu depuis des lustres.
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On her finger was Nenya, the ring wrought of mithril, that bore a single white stone flickering like a frosty star.
JRR Tolkien
- InvitéInvité
Même si je ne suis pas dans la même matière que toi, je peux te donner des conseils qui me servent dans ma pratique :
Au collège, tout est plus long. Imagine que leur distribuer un doc et qu'ils le lisent en silence prendra déjà 5 bonnes minutes. C'est mieux d'écrire intégralement le cours (la "trace écrite") au tableau, avec les définitions que tu souhaites qu'ils retiennent. Je te déconseille de tout leur donner en photocop' car quand ils recopient un cours dans leur cahier ou classeur, ça calme généralement la classe pendant une dizaine de minutes et ça te fait une pause bienvenue.
Cadre chaque activité pour éviter les débordements : un temps oral, un autre par écrit seuls ou à 2, une restitution orale de nouveau, la trace écrite à recopier, etc. Évite les travaux en groupes (3 ou 4 élèves) pour le moment, histoire de jauger si la classe est trop agitée ou non (perso, je n'en fais jamais car je n'aime pas ça, lol. Mais ça se justifie peut-être davantage en cours de langue).
Certes, tu vas devoir leur faire faire beaucoup de grammaire, au collège. Ils n'y captent déjà rien en français, alors je te laisse imaginer le carnage dans une langue étrangère... mais cela ne signifie pas que tu ne peux pas faire de culturel. J'en fais moi-même pas mal en français (l'étude de texte, je le fais surtout d'un point de vue culturel et non littéraire comme au lycée ^^). Tu as l'avantage de n'avoir aucun examen à préparer avec eux, alors profite pour faire ce qui te plaît ! Si c'est comme dans ma matière, les programmes sont suffisamment larges pour pouvoir traiter les thèmes que tu souhaites, avec les supports de ton choix. Le culturel plaît d'ailleurs beaucoup aux élèves (plus que la grammaire, lol) ! Et si ça te permet de prendre du plaisir dans tes prépas, fonce . Rappelle-toi que tu es titulaire : tu ne risques rien. Pas en ce qui concerne le contenu de tes cours, en tout cas (sauf si tu partais dans un délire contraire aux valeurs de la République, du style texte antisémite, évidemment).
Quant à la discipline, je te donnerai d'autres conseils en temps voulu. Partons du principe qu'ils ne seront pas si affreux que tu te l'imagines. Ça t'évitera de stresser pour rien ^^. Et si tu sens qu'ils te mettent vraiment à bout, je te donnerai ce qui a marché pour moi à l'époque où j'avais une classe de 4e odieuse qui m'avait testée pendant... 5 mois (Dieu que c'était long).
Je te propose juste d'appeler les parents si tu vois que certains cherchent tes limites. Je ne l'ai compris qu'après 3 ans de métier. Ça m'aurait évité pas mal de souffrance et d'épuisement de le savoir + tôt : appeler leurs parents a tendance à les calmer. Et ils se le redisent entre eux ("elle, faut pas le faire ***, sinon elle appelle chez toi !"). Une collègue les menaçait même d'appeler leurs parents en direct dans la classe, mdr. Paraît que ça faisait son petit effet. La légende ne dit pas si elle est un jour passée à l'acte ou non...
Profite de ton WE.
Et tiens-nous au courant de tes 1ers cours, si le cœur t'en dit .
(ps : le jeté de carnet par terre est monnaie courante dans les collèges. Cela ne signifie pas forcément qu'ils se tiendront mal en classe. Les déplacements dans les couloirs sont simplement des moments de pause où ils aiment bien se lâcher).
Au collège, tout est plus long. Imagine que leur distribuer un doc et qu'ils le lisent en silence prendra déjà 5 bonnes minutes. C'est mieux d'écrire intégralement le cours (la "trace écrite") au tableau, avec les définitions que tu souhaites qu'ils retiennent. Je te déconseille de tout leur donner en photocop' car quand ils recopient un cours dans leur cahier ou classeur, ça calme généralement la classe pendant une dizaine de minutes et ça te fait une pause bienvenue.
Cadre chaque activité pour éviter les débordements : un temps oral, un autre par écrit seuls ou à 2, une restitution orale de nouveau, la trace écrite à recopier, etc. Évite les travaux en groupes (3 ou 4 élèves) pour le moment, histoire de jauger si la classe est trop agitée ou non (perso, je n'en fais jamais car je n'aime pas ça, lol. Mais ça se justifie peut-être davantage en cours de langue).
Certes, tu vas devoir leur faire faire beaucoup de grammaire, au collège. Ils n'y captent déjà rien en français, alors je te laisse imaginer le carnage dans une langue étrangère... mais cela ne signifie pas que tu ne peux pas faire de culturel. J'en fais moi-même pas mal en français (l'étude de texte, je le fais surtout d'un point de vue culturel et non littéraire comme au lycée ^^). Tu as l'avantage de n'avoir aucun examen à préparer avec eux, alors profite pour faire ce qui te plaît ! Si c'est comme dans ma matière, les programmes sont suffisamment larges pour pouvoir traiter les thèmes que tu souhaites, avec les supports de ton choix. Le culturel plaît d'ailleurs beaucoup aux élèves (plus que la grammaire, lol) ! Et si ça te permet de prendre du plaisir dans tes prépas, fonce . Rappelle-toi que tu es titulaire : tu ne risques rien. Pas en ce qui concerne le contenu de tes cours, en tout cas (sauf si tu partais dans un délire contraire aux valeurs de la République, du style texte antisémite, évidemment).
Quant à la discipline, je te donnerai d'autres conseils en temps voulu. Partons du principe qu'ils ne seront pas si affreux que tu te l'imagines. Ça t'évitera de stresser pour rien ^^. Et si tu sens qu'ils te mettent vraiment à bout, je te donnerai ce qui a marché pour moi à l'époque où j'avais une classe de 4e odieuse qui m'avait testée pendant... 5 mois (Dieu que c'était long).
Je te propose juste d'appeler les parents si tu vois que certains cherchent tes limites. Je ne l'ai compris qu'après 3 ans de métier. Ça m'aurait évité pas mal de souffrance et d'épuisement de le savoir + tôt : appeler leurs parents a tendance à les calmer. Et ils se le redisent entre eux ("elle, faut pas le faire ***, sinon elle appelle chez toi !"). Une collègue les menaçait même d'appeler leurs parents en direct dans la classe, mdr. Paraît que ça faisait son petit effet. La légende ne dit pas si elle est un jour passée à l'acte ou non...
Profite de ton WE.
Et tiens-nous au courant de tes 1ers cours, si le cœur t'en dit .
(ps : le jeté de carnet par terre est monnaie courante dans les collèges. Cela ne signifie pas forcément qu'ils se tiendront mal en classe. Les déplacements dans les couloirs sont simplement des moments de pause où ils aiment bien se lâcher).
- TrottinetteNiveau 3
BlondeNijinski a écrit:Jenny a écrit:C’est ta première année. Avec un peu plus d’ancienneté, ce sera plus facile d’avoir du lycée. Le TZR affecté dans ton RAD devait avoir plus de points donc être prioritaire pour une AFA.
Bon courage. Tu as quels niveaux ?
En effet, il est TZR depuis 4-5 ans... tout s'explique... !
Même si c'est quand même con dans la mesure où lui ne voulait pas être en lycée quoi...
J'ai des 5e, des 4e et des 3e en AP.
J'en ai vu dans le couloir : bruyants, à jeter leur carnet de liaison par terre, à courir... Tout ce que je déteste
Ce ne sont pas des âges que j'apprécie particulièrement, je préfère les ados/jeunes adultes qui quand ils font une connerie, savent au fond très bien qu'ils font de la m****. Alors que les collégiens...
C'est dommage, tu as une bien mauvaise opinion des collégiens, certains peuvent être bien moins chiants que les lycéens... Pour avoir également bossé avec des adultes, ils réagissent beaucoup plus à l'affect, et des adultes qui ne veulent pas être là peuvent te le montrer bien fort aussi! Le culturel à inclure ne doit pas prendre toute la place mais tu peux quand même en faire quoiqu'il en soit.
quant à la gestion de classe, n'oublie pas que tu as la vie scolaire derrière toi!
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