- SisypheHabitué du forum
Dicentim a écrit:Je prenais plaisir à enseigner aux petits élèves de 6ème, et je pense que c'était réciproque si j'en juge leurs regards souvent émerveillés lors de l'apprentissage d'une discipline très différente des autres...
- Leur faire utiliser les ordinateurs (hé oui nombreux sont ceux qui n'y ont pas accès à la maison)
- Programmer et développer ainsi leur logique et leur imagination
- utiliser des supports pédagogiques variés (robots, drones...)
- fabriquer des petits véhicules électriques et lire la fierté dans leurs yeux une fois leur bolide achevé...
J'ai même le sentiment que le niveau 6ème est celui qui est le plus réceptif à la discipline.
Et là j'apprends qu'on va purement et simplement nous évincer du programme de 6ème !!!
Mon fils est en sixième et il adore la technologie. Il raconte ce qu'il y apprend avec passion.
- frecheGrand sage
Sauf que le programme de 6e, ce n'est plus tout à fait ça il me semble
- DrulakNiveau 3
C'est la mort de l'EIST surtout. Après avoir bassiné tout le monde avec SVT, physique et techno.
- antonyNiveau 2
Personne, ou presque, ne réalise-t-il donc que la suppression de la techno en sixième ( sauf erreur de ma part ) n'apparait nulle part sur le BO ? Personne ( ou presque ) ne se pose-t-il donc de questions ?
- moi c'est moiNiveau 9
antony a écrit:Personne, ou presque, ne réalise-t-il donc que la suppression de la techno en sixième ( sauf erreur de ma part ) n'apparait nulle part sur le BO ? Personne ( ou presque ) ne se pose-t-il donc de questions ?
Si, ça a été dit par Henriette la page précédente à 15h28
- KolmogorovNiveau 5
J'ai quand même des collègues qui pensent que cette suppression leur permettra de récupérer des heures.
- chmarmottineGuide spirituel
henriette a écrit:Tu as trouvé cette annonce où, Isis ?Isis39 a écrit:Enfin, afin d'attester du niveau des élèves en fin de collège, une certification nationale de compétences en mathématiques (CNCM), à l'instar du cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL) pour certifier le niveau atteint par chaque élève en fin de 3e, sera instaurée au premier semestre 2024.
Je l'avais ratée celle-là !
Donc en 3e, année du DNB, on doit déjà faire passer Eval@ng, PIX, l'ASSR2. Et voici une nouvelle certification ! On n'a que ça à faire !
J'ai posté ça plus haut :
chmarmottine a écrit:Je suis en train de lire le BO ... qui nous réserve quelques surprises.
Accessibilité
BO
LE BULLETIN OFFICIEL DE L'ÉDUCATION NATIONALE, DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS
Le Bulletin officiel de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports publie des actes administratifs : décrets, arrêtés, notes de service, etc. La mise en place de mesures ministérielles et les opérations annuelles de gestion font l'objet de textes réglementaires publiés dans des BO spéciaux.
Retour au Bulletin officiel n° 2 du 12 janvier 2023
Partager
Enseignements primaire et secondaire
Une nouvelle dynamique pour les mathématiques
Place des mathématiques de l'école au lycée
NOR : MENE2300946N
Note de service du 10-1-2023
MENJ - DGESCO - A1-1 - A1-2 - A2-1 - A2-2
Texte adressé aux rectrices et recteurs d'académie ; aux vice-recteurs et à la vice-rectrice ; aux directeurs et directrices académiques des services de l'éducation nationale ; aux inspecteurs et inspectrices d'académie-inspecteurs et inspectrices pédagogiques régionaux ; aux inspecteurs et inspectrices de l'éducation nationale ; aux cheffes et chefs d'établissement ; aux directeurs et directrices d'école ; aux professeures et professeurs ; aux formateurs et formatrices
L'esprit critique, dont la formation est au cœur du projet de l'école républicaine, repose notamment sur la culture scientifique et sur son fondement : les mathématiques. Par une formation précoce et continue tout au long de la scolarité, notre école parvient simultanément à former des experts, appelés à poursuivre leurs études dans des domaines où les mathématiques sont particulièrement approfondies, et des élèves dotés d'une solide culture générale mathématique. Calculer, compter, décrire, en particulier grâce au langage mathématique, la nature et ses phénomènes ainsi que les techniques, résoudre des problèmes, mais aussi savoir comment fonctionne un algorithme et connaître les bases de la programmation sont des notions essentielles à la fois pour la vie quotidienne, la poursuite d'études et l'insertion professionnelle. À l'inverse, une maîtrise fragile de ces savoirs mathématiques fondamentaux fragilise la réussite scolaire des élèves, et peut être génératrice de profondes inégalités scolaires et sociales.
La maîtrise inégale des compétences mathématiques de la part des élèves, confirmée par les résultats des évaluations nationales et internationales, mais aussi leur relatif désengagement vis-à-vis des sciences, notamment de la part des jeunes filles, implique donc de lancer une nouvelle dynamique en faveur des mathématiques.
Dès la rentrée 2023, la place des mathématiques sera donc renforcée sur l'ensemble de la scolarité. L'objectif est triple :
dynamiser l'apprentissage méthodique des mathématiques sur l'ensemble du parcours scolaire, à la fois en classe et hors la classe ;
renforcer l'attractivité des mathématiques auprès des élèves et de leurs familles ;
renforcer le pilotage pédagogique de l'apprentissage des savoirs fondamentaux (cf. note de service du 10 janvier 2023 relative aux conseils académiques des savoirs fondamentaux).
À l'école maternelle, poser les bases
L'école maternelle est déterminante dans l'apprentissage des savoirs fondamentaux, en ce qu'elle facilite, par une exposition précoce aux enseignements, la réussite future des élèves et la réduction des inégalités. La fréquentation précoce, continue et progressive des objets mathématiques déclinés dans le programme d'enseignement (domaine 4 : « acquérir les premiers outils mathématiques ») constitue le premier levier à mobiliser au cœur des classes.
La construction et l'apprentissage des nombres en tant que position et en tant que quantité (savoir lire et écrire des nombres entiers, les comparer et quantifier des collections) constituent la base des futures acquisitions. Leurs modalités d'apprentissage ont été précisées (https://eduscol.education.fr/3107/guides-fondamentaux-pour-l-enseignement)[1] et ces compétences sont évaluées chaque année en CP et en CE1. L'attention portée depuis plusieurs années à ces enjeux a permis aux élèves de progresser, mais les écarts entre élèves restent encore substantiels et leur niveau de maîtrise globale doit être amélioré.
La résolution de problèmes constitue le second point d'attention : adaptée à l'âge et au degré de maîtrise des élèves, la résolution de problèmes constitue une étape indispensable en vue de la construction des savoirs fondamentaux formalisés au cycle 2 et participe de l'attractivité des mathématiques auprès des jeunes élèves.
En termes didactiques, l'enseignement des mathématiques en maternelle convoque les quatre modalités d'apprentissage (en jouant, en résolvant des problèmes, en s'exerçant et en mémorisant) de façon méthodique et structurée, à tous les moments possibles, y compris les temps informels. L'entrée par le jeu et la manipulation d'objets matériels sont nécessaires à cette introduction. Par ailleurs, la recherche montre que le sens de l'espace est l'un des piliers des mathématiques. Celui-ci se construit dès l'école maternelle par la proposition de jeux de construction ou de jeux de plateau.
La diversification des pratiques et le renforcement des compétences didactiques font partie des objectifs portés par le plan d'action pour l'école maternelle dont l'année scolaire 2022-2023 marque le lancement avec la formation de formateurs.
Il convient donc de démarrer la fréquentation de ces différents objets mathématiques dès la petite section dans le cadre d'une progression sur l'ensemble du cycle. Le dédoublement des classes de grande section en éducation prioritaire doit permettre d'investir de façon plus prégnante l'enseignement du domaine 4.
Un enseignement progressif, structuré et renforcé à l'école élémentaire
Les évaluations de début CP, mi-CP et CE1 seront étendues à la rentrée 2023 aux élèves entrant en CM1. Ces évaluations permettent de mesurer les besoins ou les fragilités éventuelles des élèves sur des compétences clés de réussite d'une part, et d'offrir un enseignement personnalisé adapté aux besoins de chaque élève pour remédier à ses difficultés éventuelles d'autre part. Elles apportent un éclairage utile au professeur, aux familles et aux équipes pédagogiques, sur les besoins individuels et collectifs des élèves.
La réussite des élèves en mathématiques suppose un enseignement méthodique et, dans le cadre des programmes, une progression conforme aux repères et attendus annuels de progression, disponibles du CP à la classe de 3e (cf. https://eduscol.education.fr/137/reperes-annuels-de-progression-et-attendus-de-fin-d-annee-du-cp-la-3e), et qui constituent des jalons communs et impératifs. Si la notion de cycle conserve tout son sens, elle ne doit en effet pas conduire à reporter sur des années ultérieures la découverte ou le travail autour de notions qui doivent être enseignées précocement aux élèves. Dans ce cadre, plusieurs pratiques pédagogiques sont à encourager :
le calcul mental est déterminant et fait l'objet d'une pratique quotidienne d'au moins 15 minutes à l'école élémentaire ;
dans la continuité des apprentissages du cycle 2 relatifs au nombre, les fractions et décimaux, trop souvent mal maîtrisés par les élèves, sont enseignés dès la première période du cycle 3, enseignement qui sera continu tout au long du cycle ;
la résolution de problèmes à la complexité croissante doit être au cœur de l'activité mathématique des élèves tout au long de la scolarité obligatoire ;
les mesures et la représentation dans l'espace, à travers l'apprentissage de la géométrie.
Enfin, une attention particulière sera portée à ce que l'enseignement de l'ensemble des domaines mathématiques, dès l'entrée en CP, favorise une égale réussite des filles et des garçons. Alors que leurs résultats sont plus favorables que ceux des garçons à l'entrée en CP, les résultats des filles deviennent en effet moins bons au cours de cette même année, écarts qui se pérennisent et s'agrandissent ensuite. Une attention particulière doit donc être portée tout au long de l'école élémentaire, aussi bien sur le type d'énoncé et la sollicitation régulière des élèves que sur la nécessité de lutter contre les stéréotypes sexistes auxquels les élèves peuvent être confrontés dès cet âge.
Le renforcement de l'enseignement des mathématiques à l'école maternelle et élémentaire s'appuie sur la poursuite du plan mathématiques de formation des professeurs des écoles. Celui-ci, qui a d'ores et déjà concerné 35 % des professeurs des écoles, doit permettre de toucher la totalité des professeurs des écoles d'ici juin 2026. La réussite du travail en constellations, particulièrement apprécié des professeurs, conduit à encourager les initiatives locales visant à le pérenniser avec les professeurs volontaires.
Au collège, lutter contre la grande difficulté scolaire en mathématiques et cultiver l'excellence
Les évaluations nationales et internationales montrent deux phénomènes sur les mathématiques au collège : la persistance d'un nombre important d'élèves en grande difficulté, et la diminution régulière, depuis 30 ans, du nombre d'élèves excellents. Les évaluations nationales les plus récentes montrent que, grâce à l'investissement des professeurs des écoles, le nombre d'élèves excellents progresse sensiblement à l'entrée en 6e. En revanche, l'écart doit être comblé en luttant contre la grande difficulté dès la classe de 6e, sous peine de cristalliser des écarts difficilement remédiables par la suite.
Aussi, afin de donner à chaque élève les moyens de réussir au collège, des sessions d'une heure hebdomadaire de consolidation ou d'approfondissement sont instaurées pour tous les élèves de 6e à compter de la rentrée 2023 en mathématiques ou en français. Ces sessions sont organisées de manière transversale pour tous les élèves de 6e d'un même établissement et se fondent, en mathématiques, sur une programmation qui répertorie les objets d'étude à travailler : numération, fractions, calcul, grandeurs, mesures, espaces et géométrie à partir de résolutions de problèmes ou d'entraînement sur les automatismes, etc. Ces sessions interclasses permettent, en offrant un cadre adapté, de renforcer les acquis des élèves et de faciliter leur réussite au collège. Les élèves sont répartis entre les différentes sessions en fonction de leurs résultats aux évaluations et de leurs compétences, et non en fonction d'un niveau général, afin de permettre effectivement à chaque élève de réduire ses difficultés ou d'approfondir ses compétences dans les domaines où cela apparaît le plus pertinent à l'équipe pédagogique. À la fin de chaque trimestre, une évaluation de la progression depuis le début de la période sur les compétences qui avaient été ciblées permettra à l'ensemble de l'équipe pédagogique de proposer à chaque élève une suite adaptée pour sa réussite dans la session suivante.
En outre, deux types d'espaces permettent de renforcer l'apprentissage des mathématiques au collège.
Pour concourir à l'attractivité des mathématiques, des clubs basés sur des activités ludiques et accessibles, à destination des élèves, sont fortement encouragés sur les temps de pause méridienne notamment. Ces activités hors la classe s'inscrivent ainsi en écho des enseignements, dont elles constituent un prolongement autonome. Un travail particulier peut notamment y être mené afin de réduire les inégalités entre filles et garçons. Plusieurs projets portés dans le cadre du Conseil national de la refondation (CNR) - « Notre école, faisons-la ensemble » constituent des expérimentations utiles, susceptibles d'être dupliquées et encouragées dans les établissements.
Pour les professeurs, le déploiement des laboratoires de mathématiques (cf https://eduscol.education.fr/1469/laboratoires-de-mathematiques) doit être poursuivi et accentué. Il appartient à chaque établissement de se saisir de ce levier puissant pour dynamiser l'enseignement des mathématiques au collège et faciliter les échanges entre collègues. Un laboratoire de mathématiques est en effet un lieu de ressources équipé, mais aussi un lieu de développement professionnel, de formation et d'échanges, en particulier au sein des liaisons école-collège. La participation des professeurs des écoles aux laboratoires de mathématiques doit ainsi être encouragée, afin de renforcer le continuum d'enseignement entre l'école et le collège.
Enfin, afin d'attester du niveau des élèves en fin de collège, une certification nationale de compétences en mathématiques (CNCM), à l'instar du cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL) pour certifier le niveau atteint par chaque élève en fin de 3e, sera instaurée au premier semestre 2024.
Au lycée général et technologique, consolidation en classe de seconde générale et technologique et généralisation en première générale
Les tests de positionnement passés par les élèves entrant en 2de générale et technologique permettent d'identifier les acquis de chaque élève d'une part, et d'offrir un enseignement personnalisé adapté aux besoins de chaque élève pour remédier à leurs difficultés éventuelles d'autre part.
Dès la rentrée 2023, les établissements sont invités à mettre en place un temps de consolidation dédié aux fondamentaux en mathématiques pour les élèves de 2de en difficulté. L'objectif est de garantir que chaque élève de 2de ne maîtrisant pas les acquis attendus en fin de collège bénéficie de la remédiation indispensable à sa réussite au lycée. Ce temps de consolidation et de remédiation, à raison d'une heure par semaine, est destiné aux élèves de 2de générale et technologique qui ont été identifiés comme étant en situation de difficulté, sur décision de l'équipe pédagogique et après analyse des résultats du test de positionnement en mathématiques. L'organisation de ces sessions de consolidation nécessite un ancrage dans les emplois du temps à des horaires qui y soient favorables.
- marjoDoyen
A rebours a écrit:@TrucOuBidule, on ne va pas jouer à qui a la plus grosse. C'est juste que non, les LC ne sont pas du tout, mais du tout à l'abri, et cela fait des années qu'on nous prend pour des billes sans que la plupart des collègues ne bougent parce que blabla le latin. Au contraire, on prend des heures de latin pour faire de l'AP, pour faire des groupes de sciences, pour faire des groupes de langues, parce que l'EN met tout ce qu'elle ne juge pas important dans la marge. Mais les LC continuent de passer pour des privilégiés.
Je comprends tout à fait ce que vivent les profs de techno, mais attention, ce bourbier nous concerne tous.
PS : Pour nous aussi le mouvement est sclérosé, on ferme mon poste, je pense ne pas en ravoir dans mon département.
Tu as tout dit. Bon, on n'a pas encore parlé de nous, restons "optimistes". Mais je ne sais pas pourquoi, avec tout ce qui se profile à l'horizon, je sens que la proposition de mon nouveau CDE d'augmenter les heures de latin en 5e va rester lettre morte.
- A reboursEsprit éclairé
La dgh nous promet en effet de belles surprises... Je croise les doigts pour toi Marjo, parce que, comme cela a été dit plus haut, avec 1h par semaine, on ne fait pas grand chose dans une matière...
- marjoDoyen
A rebours a écrit:La dgh nous promet en effet de belles surprises... Je croise les doigts pour toi Marjo, parce que, comme cela a été dit plus haut, avec 1h par semaine, on ne fait pas grand chose dans une matière...
Eh bien justement j'attends.
Avec une heure/semaine effectivement on ne fait pas grand-chose mais j'ai trouvé une façon de mettre en oeuvre les apprentissages qui permet de voir de façon approfondie les cas, ce qui permet d'aller plus vite en début d'année en quatrième. Du coup, j'aimerais bien garder cette heure en cinquième pour ne pas mettre à la poubelle tout mon travail !
(fin du HS)
- TangledingGrand Maître
Le fil me déprime, c'est incroyable pour moi de constater le niveau d'absence de solidarité entre collègues, entre discipline, entre degrés, entre collège et lycée. Ça me crucifie. Pourtant j'ai l'habitude de bosser dans un collectif de travail avec des comportements bien répugnants quelquefois (et aujourd'hui je dois dire). Mais constater que c'est quasi généralisé, ça me désespère vraiment.
S'il n'y avait pas les élèves et leur rapport au savoir, je crois que je dégagerais de l'EN.
S'il n'y avait pas les élèves et leur rapport au savoir, je crois que je dégagerais de l'EN.
_________________
"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
Point et grille.
- CasparProphète
Tangleding a écrit:Le fil me déprime, c'est incroyable pour moi de constater le niveau d'absence de solidarité entre collègues, entre discipline, entre degrés, entre collège et lycée. Ça me crucifie. Pourtant j'ai l'habitude de bosser dans un collectif de travail avec des comportements bien répugnants quelquefois (et aujourd'hui je dois dire). Mais constater que c'est quasi généralisé, ça me désespère vraiment.
S'il n'y avait pas les élèves et leur rapport au savoir, je crois que je dégagerais de l'EN.
Je partage ta peine.
- KolmogorovNiveau 5
Caspar a écrit:Tangleding a écrit:Le fil me déprime, c'est incroyable pour moi de constater le niveau d'absence de solidarité entre collègues, entre discipline, entre degrés, entre collège et lycée. Ça me crucifie. Pourtant j'ai l'habitude de bosser dans un collectif de travail avec des comportements bien répugnants quelquefois (et aujourd'hui je dois dire). Mais constater que c'est quasi généralisé, ça me désespère vraiment.
S'il n'y avait pas les élèves et leur rapport au savoir, je crois que je dégagerais de l'EN.
Je partage ta peine.
Idem
- A reboursEsprit éclairé
Mais justement, pourquoi n'y a-t-il pas eu plus de mobilisation contre la réforme du collège dès le début ? Je me souviens que pour la première grève, la toute première, contre cette réforme, nous étions une poignée d'andouilles seulement.Tangleding a écrit:Le fil me déprime, c'est incroyable pour moi de constater le niveau d'absence de solidarité entre collègues, entre discipline, entre degrés, entre collège et lycée. Ça me crucifie. Pourtant j'ai l'habitude de bosser dans un collectif de travail avec des comportements bien répugnants quelquefois (et aujourd'hui je dois dire). Mais constater que c'est quasi généralisé, ça me désespère vraiment.
S'il n'y avait pas les élèves et leur rapport au savoir, je crois que je dégagerais de l'EN.
Et maintenant, chacun tire la couverture à soi pour garder un petit quelque chose. Et à chaque CA, la dgh passe crème. C'est démoralisant.
S'il n'y a pas assez d'heures pour tout le monde, toutes les matières, on bloque, et c'est tout. Mais non, année après année, ça passe...
- frimoussette77Guide spirituel
On a déjà manifesté mais ça n'a rien donné.A rebours a écrit:Mais justement, pourquoi n'y a-t-il pas eu plus de mobilisation contre la réforme du collège dès le début ? Je me souviens que pour la première grève, la toute première, contre cette réforme, nous étions une poignée d'andouilles seulement.Tangleding a écrit:Le fil me déprime, c'est incroyable pour moi de constater le niveau d'absence de solidarité entre collègues, entre discipline, entre degrés, entre collège et lycée. Ça me crucifie. Pourtant j'ai l'habitude de bosser dans un collectif de travail avec des comportements bien répugnants quelquefois (et aujourd'hui je dois dire). Mais constater que c'est quasi généralisé, ça me désespère vraiment.
S'il n'y avait pas les élèves et leur rapport au savoir, je crois que je dégagerais de l'EN.
Et maintenant, chacun tire la couverture à soi pour garder un petit quelque chose. Et à chaque CA, la dgh passe crème. C'est démoralisant.
S'il n'y a pas assez d'heures pour tout le monde, toutes les matières, on bloque, et c'est tout. Mais non, année après année, ça passe...
- CasparProphète
A rebours a écrit:Mais justement, pourquoi n'y a-t-il pas eu plus de mobilisation contre la réforme du collège dès le début ? Je me souviens que pour la première grève, la toute première, contre cette réforme, nous étions une poignée d'andouilles seulement.Tangleding a écrit:Le fil me déprime, c'est incroyable pour moi de constater le niveau d'absence de solidarité entre collègues, entre discipline, entre degrés, entre collège et lycée. Ça me crucifie. Pourtant j'ai l'habitude de bosser dans un collectif de travail avec des comportements bien répugnants quelquefois (et aujourd'hui je dois dire). Mais constater que c'est quasi généralisé, ça me désespère vraiment.
S'il n'y avait pas les élèves et leur rapport au savoir, je crois que je dégagerais de l'EN.
Et maintenant, chacun tire la couverture à soi pour garder un petit quelque chose. Et à chaque CA, la dgh passe crème. C'est démoralisant.
S'il n'y a pas assez d'heures pour tout le monde, toutes les matières, on bloque, et c'est tout. Mais non, année après année, ça passe...
Je me souviens de la précédente réforme du collège, pas si ancienne, certains collègues étaient ravis des EPI.
- Clecle78Bon génie
Comment demander aux gens d'être solidaires quand leur poste tient à un fil ? Il faut avoir entendu comme moi depuis 20 ans chaque année que mon poste de lettres classiques va peut-être être fermé pour comprendre le stress des collègues. On est à une heure près et poste fermé peut signifier valse à 50 ou 60 km ... Allez parler de solidarité après ça, quand votre vie quotidienne est bousillée, quand votre matière est sacrifiée.
- KolmogorovNiveau 5
Et maintenant c'est tout le système qui est bousillé.
- A reboursEsprit éclairé
Clecle78 a écrit:Comment demander aux gens d'être solidaires quand leur poste tient à un fil ? Il faut avoir entendu comme moi depuis 20 ans chaque année que mon poste de lettres classiques va peut-être être fermé pour comprendre le stress des collègues. On est à une heure près et poste fermé peut signifier valse à 50 ou 60 km ... Allez parler de solidarité après ça, quand votre vie quotidienne est bousillée, quand votre matière est sacrifiée.
Justement, depuis plusieurs années que mon chef cherche à me dégager pour virer la prof de latin, je désespère de voir un peu de solidarité (professionnelle, j'entends). Je suis sidérée de voir de telles façons d'agir en sourdine sans guère de réactions. Il y a eu l'allemand. Là, la techno. Et qui va suivre ?
Je suis très en colère contre l'EN et ce système.
- LefterisEsprit sacré
Parce qu'on attaque les matières une par une, corps par corps. On joue les uns contre les autres, et ça marche : vous ne pourrez monter que si l'autre descend, comme le renard et le bouc de la fable. La réforme du collège a annoncé la démolition des LC (définitivement d'ailleurs, ça a été le début de la fin des recrutements) , mais aussi l'allemand, l'italien et quelques autres (langue "rare" ) quasiment sous les applaudissements. Il faut se souvenir des réactions de triomphe dans les colonnes des Cahiers pédagogistes par exemple.Tangleding a écrit:
Justement, depuis plusieurs années que mon chef cherche à me dégager pour virer la prof de latin, je désespère de voir un peu de solidarité (professionnelle, j'entends). Je suis sidérée de voir de telles façons d'agir en sourdine sans guère de réactions. Il y a eu l'allemand. Là, la techno. Et qui va suivre ?
Je suis très en colère contre l'EN et ce système.
Donc ça n'a pas bougé dans un premier temps. Ca a commencé à bouger quand d'autres se sont rendu compte que par effet de domino, de ricochet, les baisses de DHG mettaient leurs postes en péril .Ce qui d'ailleurs est arrivé, il y a eu des postes partagés, faute d'heures. Par exemple dans mon modeste cas, j'ai perdu la moitié des horaires de latin, dit adieu définitivement au grec, je suis passé hélas à un EDT majoritairement en français, mais en contrepartie, le dernier arrivé en LM a perdu son poste complet. Même chose dans certaines LV ... On joue aussi les niveaux les uns contre les autres : beaucoup se réjouissaient dans le secondaire de l'attaque contre les classes prépa, la DGESCO flattait le primaire contre le secondaire "qui a tout à apprendre du primaire" (sic) , dans le secondaire, les collègues en lycée - sauf les informés qui voyaient la vague arriver - se moquaient de la situation du collège, au sein duquel on se partageait les restes des victimes. C'est pas joli joli, la mentalité au sein de l'EN, je n'aurais pas cru à ce point venant de "l'extérieur" joli habillage verbal, mais dessous pas très nets. Sur les 18 ou 19 ans que j'y aurai passé quand je partirai, selon la sauce à laquelle je vais être assaisonné, j'en aurai fait au moins 8 de trop. Un vrai marigot, savamment entretenu par les pratiques managériales de divisions, de conflits d'intérêts.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- A reboursEsprit éclairé
Je ne peux pas mieux dire. Ton analyse est tout à fait exacte, hélas.
- chmarmottineGuide spirituel
Sans compter la réforme du lycée qui a créé la guerre entre disciplines ...
J'en ai fait les frais car mes collègues et moi n'avons pas voulu "séduire les élèves" pour gagner des heures, contrairement aux autres équipes.
Sans compter les collègues prêts à faire tout et n'importe quoi pour compléter leur service (du "vol" en douce d'heure d'EMC par les profs de SES aux profs d'histoires, des heures de SNT faites par des profs d'anglais ou de philo complètement à la rue en info ... )
Ainsi est née l'amertume ...
Alors la solidarité ...
J'en ai fait les frais car mes collègues et moi n'avons pas voulu "séduire les élèves" pour gagner des heures, contrairement aux autres équipes.
Sans compter les collègues prêts à faire tout et n'importe quoi pour compléter leur service (du "vol" en douce d'heure d'EMC par les profs de SES aux profs d'histoires, des heures de SNT faites par des profs d'anglais ou de philo complètement à la rue en info ... )
Ainsi est née l'amertume ...
Alors la solidarité ...
- dandelionVénérable
C’est La Zizanie, et ça a toujours été comme ça (souvenirs de ma MCS au début des années 2000, poste absolument pas menacé en théorie mais qui a quand même sauté puisque ça arrangeait un groupe de collègues d’autres matières).
- LefterisEsprit sacré
Oui bien entendu, j'ai voulu rester dans le sujet qui est le collège, mais je sais que le lycée peut être un enfer absolu. A chaque fois que je vois des collègues de lycée, au syndicat ou ailleurs, j'apprends de nouvelles dégradations : bataille entre collègues pour se partager les dépouilles, danses du ventre pour tirer son épingle du jeu (de dupes), comptes à rendre sans cesse sur les notes (trafiquées à la hausse) , parents sur le dos, horaires éclatés.... Des collègues chevronnés dans des bahuts au label flatteur demandent des collèges pourris, c'est tout dire. J'ai naguère demandé des lycées, je n'avais pas les points. Maintenant je les ai pour rien au monde. Jamais le proverbe ne m'a paru aussi vrai : "Quand on a le pain, on n'a plus les dents".chmarmottine a écrit:Sans compter la réforme du lycée qui a créé la guerre entre disciplines ...
J'en ai fait les frais car mes collègues et moi n'avons pas voulu "séduire les élèves" pour gagner des heures, contrairement aux autres équipes.
Sans compter les collègues prêts à faire tout et n'importe quoi pour compléter leur service (du "vol" en douce d'heure d'EMC par les profs de SES aux profs d'histoires, des heures de SNT faites par des profs d'anglais ou de philo complètement à la rue en info ... )
Ainsi est née l'amertume ...
Alors la solidarité ...
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- chmarmottineGuide spirituel
Dans les endroits peu denses comme chez moi, collèges-lycées, c'est un tout car les uns et les autres naviguent d'un bahut à l'autre (mesures dd carte scolaire, compléments de sevice, TZR). Depuis la réforme du collège de 2016, amertume et aigreur se sont diffusées et avec, une perte de solidarité.
Je suis moi-même proche de tomber là-dedans ... après avoir lontemps lutté contre la suppression des postes des autres, j'ai trop morflé ces trois dernières années sans ni être sûre de retrouver un poste près de chez moi ni même avoir la consolation de conserver un poste complet ...... alors compter sur moi pour sauver des postes techno ...
Je parle de mon cas mais nous sommes nombreux à être passé par là ...
Je suis moi-même proche de tomber là-dedans ... après avoir lontemps lutté contre la suppression des postes des autres, j'ai trop morflé ces trois dernières années sans ni être sûre de retrouver un poste près de chez moi ni même avoir la consolation de conserver un poste complet ...... alors compter sur moi pour sauver des postes techno ...
Je parle de mon cas mais nous sommes nombreux à être passé par là ...
- [Réforme du collège] Boycotter Le Monde & Libération pour leur partialité au sujet de la réforme du collège.
- François Dubet sur la réforme du collège : "Il faut avouer que cette réforme est bonne".
- Réforme Lycée 2010 et Réforme collège 2016 : quelles ressemblances ?!
- Bibliothèque Médicis sur la réforme du collège : Jean-Pierre Elkabbach bien agacé par les pro-reforme...
- Les personnalités connues opposées à la réforme 2016 manifesteront-elles contre la réforme du collège ?
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum