- frecheGrand sage
chmarmottine a écrit:Ma fille est en 6eme et elle a une heure de sciences physiques dans son EDT. Je trouve cela inutile (pas la discipline elle-même, mais ce saupoudrage d'une heure par semaine ...) et que cela n'aide absolument pas la transition école-collège ni les élèves les plus fragiles qui ont déjà du mal avec tout le reste.
Oui, enfin c'est pareil pour la techno, et SVT puisqu'il n'y a qu'un seul programme à la noix qu'on doit se partager. Les profs de techno et de SVT ont pris le gros morceau puisqu'ils avaent déjà cours en 6e avant et les profs de physique n'ont récupéré qu'une heure alors que quand on regarde le programme, c'est la matière qui doit en faire le plus. Résultat, on n'avance pas en 6e, et on est obligé de faire en 5e ce qui n'a pas été vu, et on n'a pas le temps de tout faire ensuite.
- TrucOuBiduleHabitué du forum
Honchamp a écrit:Je ne suis pas directement concernée, je suis retraitée depuis 2 ans.
Mais :
1. Sentiment qu'on navigue à courte vue, sans évaluation des réformes ou dispositions précédentes.
Et hop une heure de Fr et de Maths en plus... Pour tous. Qui va l'assurer ?
Et sans que cela ait fuité, semble-t-il, disparition de la techno en 6ème !
A-t-on évalué l'intérêt de la ph-chimie en 6ème ? Il me semble que c'est Frèche qui disait préférer avoir davantage en 3ème, et rien en 6ème. Cela se défend, en effet.
2. Sur la techno : il semble en effet qu'elle ne soit pas enseignée partout.
Mais on aurait tord de la prendre de haut.
Dans le cadre de l'anniversaire du collège, on a diffusé des questionnaires ouverts aux anciens élèves ( à peine sortis du collège, donc seconde ou autre, ou ayant fait l'ouverture il y a 50 ans) .
La techno est une discipline sur laquelle on a eu le plus de lignes. Majoritairement sur le plaisir de fabriquer, d'avoir été initié à des bases d'électricité ou d'électronique.
Ce que décrit plus haut le collègue Dicentim !
Autre sentiment de ces élèves : avoir pu briller dans une discipline moins théorique que les autres, en fabriquant. Idée qu'on y discernait leurs capacités, alors qu'ils étaient des élèves à la peine en lettres ou même en maths.
Pour les plus anciens, avec les TME, souvenirs d'avoir été initiés utilement à la cuisine.
Toutefois, les parents d'élèves sortis récemment du collège ne reconnaissaient plus la matière : dans mon collège, il n'y a plus de fabrication, seulement de de la modélisation sur ordi, choix des 2 professeures. (Dans le collège voisin, on fabrique encore).
Bon, si Pap renforce la techno en 3ème... A suivre, mais c'est fou comme on ne croit plus le ministre...
Non. Il n'y a pas de choix de la modélisation fait par les enseignants (modéliser ? au collège ? La seule raison de le faire, c'est que ça coûte moins cher que de faire mettre les mains dans le cambouis justement).
Le plaisir de faire fabriquer (parce que c'était plaisant), je l'ai connu en début de carrière (programmes de 1995), avant les programmes de 2006-2009. Depuis, les dédoublements nous ont été enlevés du BO pour ne les laisser qu'en 6è (2009) puis il nous a été interdit de faire financer les "objets confectionnés" (vers 2011-2012) pour raison de "gratuité scolaire".
Depuis lors, point de vue RH, nous ne sommes qu'une variable d'ajustement d'heures et des réformes énormes du LT et du LP.
Parfois nous sommes "sciences"... mais sans labo, sans heure de labo attitrée comme en SVT ou SPC (perdue en 2014).
Maintenant nous sommes surtout "sciences de l'ingénieur", vu ce qui est exigible au DNB à l'écrit (depuis 2016).
Donc "on modélise". Et surtout on bachote.
Une lente dégradation qui s'est faite...
Et c'est devenu d'un ch...t mais les profs eux-mêmes n'y sont pas pour grand-chose.
- HonchampDoyen
chmarmottine a écrit:Ce serait plutôt des groupes de besoin, non ?
Groupe de besoin, c'est un nom plus positif, mais le plus souvent, cela revient à des groupes de niveaux.
Je persiste à penser qu'une heure par semaine, comme celle promise en 6ème, peut être une belle respiration pour des élèves curieux et appliqués. Bref, les bons.
Pour peu qu'ils soient le reste du temps dans des classes difficiles, ils seront contents.
Pour une fois qu'on pense à eux...
Pour les faibles (je n'euphémise pas les mots, on y va cash) , une heure par semaine en plus en français, ou en maths, je doute. Mieux que rien, mais au final, je doute. Cela paraît bien tard, la 6ème.
_________________
"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- Ajonc35Sage
Ajoute les Plp dont les postes se réduisent aussi.[/quote]Iphigénie a écrit:la nuance est subtile.chmarmottine a écrit:Ce serait plutôt des groupes de besoin, non ?
j'ai comme l'impression qu'on a cherché "une mesure forte" (je veux dire, on va communiquer aux médias un truc qui fait mouche) et maintenant on cherche comment rentabiliser le truc sur le terrain: un peu "trop" de PE du fait de la baisse des effectifs, un peu pas assez de professeur de techno, un niveau de plus en plus notoirement nul en français et maths, en secouant bien, et ça donne ce truc.
- TrucOuBiduleHabitué du forum
Enfin, la techno n'existe qu'en raison du collège unique, la physique-chimie elle est "une discipline" type lycée qui n'a pas toujours été enseignée à tous les niveaux du collège (perso, je ne l'ai commencée qu'en 4è, à l'époque d'un palier d'orientation en 5è).freche a écrit:chmarmottine a écrit:Ma fille est en 6eme et elle a une heure de sciences physiques dans son EDT. Je trouve cela inutile (pas la discipline elle-même, mais ce saupoudrage d'une heure par semaine ...) et que cela n'aide absolument pas la transition école-collège ni les élèves les plus fragiles qui ont déjà du mal avec tout le reste.
Oui, enfin c'est pareil pour la techno, et SVT puisqu'il n'y a qu'un seul programme à la noix qu'on doit se partager. Les profs de techno et de SVT ont pris le gros morceau puisqu'ils avaent déjà cours en 6e avant et les profs de physique n'ont récupéré qu'une heure alors que quand on regarde le programme, c'est la matière qui doit en faire le plus. Résultat, on n'avance pas en 6e, et on est obligé de faire en 5e ce qui n'a pas été vu, et on n'a pas le temps de tout faire ensuite.
Et ce, bien avant les réformes récentes.
- IphigénieProphète
une heure par semaine avec un professeur de maths ou de français qui n'est pas celui de la classe, dans des groupes inter-classes où chacun va envoyer quelques élèves (susceptibles de changer, histoire de montrer qu'ils ont progressé) qui n'auront pas suivi la même progression, j'y crois, concrètement, assez moyennement, pour les forts comme les faibles.Honchamp a écrit:chmarmottine a écrit:Ce serait plutôt des groupes de besoin, non ?
Groupe de besoin, c'est un nom plus positif, mais le plus souvent, cela revient à des groupes de niveaux.
Je persiste à penser qu'une heure par semaine, comme celle promise en 6ème, peut être une belle respiration pour des élèves curieux et appliqués. Bref, les bons.
Pour peu qu'ils soient le reste du temps dans des classes difficiles, ils seront contents.
Pour une fois qu'on pense à eux...
Pour les faibles (je n'euphémise pas les mots, on y va cash) , une heure par semaine en plus en français, ou en maths, je doute. Mieux que rien, mais au final, je doute. Cela paraît bien tard, la 6ème.
- chmarmottineGuide spirituel
Je n'y crois pas du tout.
D'après le BO, j'ai cru comprendre que ce serait des groupes thématiques qui changeraient chaque trimestre.
D'après le BO, j'ai cru comprendre que ce serait des groupes thématiques qui changeraient chaque trimestre.
- henrietteMédiateur
Concernant l'annonce par les journaux de cette suppression de la technologie en 6e, il ne faut pas nécessairement s'emballer non plus pour l'instant : d'une part cela ne figure nulle part dans ce BO, d'autre part, ce BO de toute façon n'est qu'une note de service, et il y a une hiérarchie des textes. Or la technologie fait partie de l'enseignement de 6e par l'arrêté du 16 juin 2017. Il faudra donc un autre arrêté pour modifier cela.
Il s'agit donc peut-être d'une espèce de ballon d'essai lancé par voie de presse pour tâter le terrain, et/ou donner les sentiment d'un retour à la raison lorsque cela sera abandonné.
En tout cas, bon courage aux collègues de technologie, se sentir ainsi sur le grill est tout sauf agréable.
Quant à l'idée que n'importe qui peut faire de la remédiation maths ou français en 6e...
Mais ma foi, c'est assez raccord avec ce BO qui insiste lourdement, au moins pour le français, sur le fait que toutes les disciplines contribuent à l'apprentissage du français (par exemple, en précisant que la rédaction hebdomadaire de 20 lignes en 6e est de la responsabilité de toutes les disciplines, pas seulement du professeur de français).
A la fois rien de nouveau sous le soleil, car cet argument sert depuis un bon moment de prétexte pour réduire considérablement les horaires de français en 6e réforme après réforme ; mais c'est aussi une belle brèche vers la polyvalence des enseignants en 6e.
Il s'agit donc peut-être d'une espèce de ballon d'essai lancé par voie de presse pour tâter le terrain, et/ou donner les sentiment d'un retour à la raison lorsque cela sera abandonné.
En tout cas, bon courage aux collègues de technologie, se sentir ainsi sur le grill est tout sauf agréable.
Quant à l'idée que n'importe qui peut faire de la remédiation maths ou français en 6e...
Mais ma foi, c'est assez raccord avec ce BO qui insiste lourdement, au moins pour le français, sur le fait que toutes les disciplines contribuent à l'apprentissage du français (par exemple, en précisant que la rédaction hebdomadaire de 20 lignes en 6e est de la responsabilité de toutes les disciplines, pas seulement du professeur de français).
A la fois rien de nouveau sous le soleil, car cet argument sert depuis un bon moment de prétexte pour réduire considérablement les horaires de français en 6e réforme après réforme ; mais c'est aussi une belle brèche vers la polyvalence des enseignants en 6e.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- KolmogorovNiveau 5
En dehors des clubs et labos qui prendront sur la pause méridienne, quels seront les horaires de ces sessions de consolidation?
- frecheGrand sage
TrucOuBidule a écrit:Enfin, la techno n'existe qu'en raison du collège unique, la physique-chimie elle est "une discipline" type lycée qui n'a pas toujours été enseignée à tous les niveaux du collège (perso, je ne l'ai commencée qu'en 4è, à l'époque d'un palier d'orientation en 5è).freche a écrit:chmarmottine a écrit:Ma fille est en 6eme et elle a une heure de sciences physiques dans son EDT. Je trouve cela inutile (pas la discipline elle-même, mais ce saupoudrage d'une heure par semaine ...) et que cela n'aide absolument pas la transition école-collège ni les élèves les plus fragiles qui ont déjà du mal avec tout le reste.
Oui, enfin c'est pareil pour la techno, et SVT puisqu'il n'y a qu'un seul programme à la noix qu'on doit se partager. Les profs de techno et de SVT ont pris le gros morceau puisqu'ils avaent déjà cours en 6e avant et les profs de physique n'ont récupéré qu'une heure alors que quand on regarde le programme, c'est la matière qui doit en faire le plus. Résultat, on n'avance pas en 6e, et on est obligé de faire en 5e ce qui n'a pas été vu, et on n'a pas le temps de tout faire ensuite.
Et ce, bien avant les réformes récentes.
J'ai commencé la physique chimie en 6e, en 1979, c'était déjà le collège unique, alors que la techno n'existait pas. Ensuite, en raison de la diminution du nombre de professeurs de physique chimie, on a décalé le début en 4e (début des années 90), puis on a remis la physique chimie en 5e quand les cycles sont apparus (fin des années 90 il me semble), puis en 6e en 2016, donc ton argumentaire ne tient pas.
- A reboursEsprit éclairé
TrucOuBidule a écrit:Je ne dis pas qu'il ne se passera rien de négatif pour les lettres classiques mais la suppression totale, non. Il n'y a pas du tout la même histoire des disciplines, cela ne concerne pas les mêmes publics.marjo a écrit:TrucOuBidule a écrit:*Ombre* a écrit:Eh bien, je lis d'un côté "les professeurs de technologie pourront assurer l'heure de renforcement en Sixième" et de l'autre que cette heure sera "assurée par des professeurs de collège" (pas français ou maths : collège) alors si j'ai manqué quelque chose, je veux bien qu'on m'explique.
Parce que ce que je comprends, c'est un précédent très dangereux pour tout le monde.
Le mal a déjà été fait quand on nous a pondu un 4h de "sciences et technologie" en cycle 3. C'était en 2016.
Selon les établissements, en 6è donc, les disciplines avec l'enseignant "compétent" ont été conservées, ou pas (mix de 4h assuré par un même professeur).
Il était évident que cela allait se dérouler ainsi (et vu le mépris qui peut être porté vis-à-vis des collègues enseignants de technologie, qu'on choisisse de les "supprimer"... Ca fait quelques années qu'on sert de "variable d'ajustement").
C'est surtout grave pour les certifiés de technologie, qui subissent déjà depuis longtemps un mouvement inter bloqué (le recrutement fusionné (sans reclassement des L1400 (technocollège) avec le lycée ne date que de 2012 / CAPET S2i. Ce qui n'est pas le cas en SVT et SPC).
Perso, certifiée techno, je me fais l'effet d'un PE qui a passé le concours exceptionnel de Créteil et qui croyait pouvoir muter à un moment.
Sauf que je suis bien certifiée 2nd degré et en EP dans le 93 depuis plus de 15 ans...
PS : pour le latin, rien à craindre, vous n'êtes pas concernés par les réformes des lycées techno, lycées pro et BUT. La techno est elle en bout de chaîne de tous les champs techno/pro.
J'ai lu trop vite concernant la techno. Au temps pour moi.
Pour le latin, je ne serais pas aussi optimiste : dans la première mouture de la dernière réforme, les langues anciennes avaient disparu (elles ont été rajoutées dans un deuxième temps) et surtout, nous "volons" des heures de marge. Pour faire quoi : de la culture et de la langue. Ca ne sert à rien, voyons ! Sans compter la pénurie d'enseignants dans ces disciplines et l'état actuel du recrutement.
J'arrive après la bataille mais je ne peux pas m'empêcher de réagir à ces derniers propos. Ma réponse sera peut-être un peu virulente, mais zut à la fin.
Depuis la réforme du collège, comme le dit Majo, en lettres classiques "on" (CDE, hiérarchie, parfois collègues) nous fait comprendre qu'une très grande partie de notre service (les heures de latin) gaspille des heures de marge pour un autre "public", tiens tu utilises bien ce mot, comme tous ceux qui pensent que nos latinistes sont tous de très bons élèves. On nous gratifie d'horaires flous, mal fixés au BO, que chaque année il nous faut défendre, et que nous voyons rétrécir. Là où j'avais 8h de latin, je n'en ai plus que 3, fâchant les collègues d'autres matières souhaitant réaliser des projets pour augmenter leur service. Chaque année, nous ne savons pas si nous aurons notre service dans un seul bahut, ou bien deux, ou bien trois. Parce que oui, on nous promène d'établissement(s) en établissement(s) pour boucher les trous, certains CDE faisant de nous des "profs de latin" et s'asseyant sur notre trivalence (j'ai un CDE qui ne veut pas me donner de français, voilà).
Alors pardon, mais entendre que pas de risque pour les LC, parce pas le même public, parce qu'on a une histoire, ça me faite rire jaune avec ce que nous vivons depuis des années. Comme Marjo, j'imagine déjà le coup de suppression de l'option au motif de blabla, au moins en Cinquième. Et que deviendrons-nous ? Comme vous. Parce que nos collègues de lettres modernes ont déjà leur service et que l'habitude est prise de nous envoyer faire des heures un peu partout, nous sommes en péril.
Ce qui vous arrive, collègues de techno, est très malheureux, et hélas cela risque de concerner d'autres disciplines au gré des réformes. Mais ne faites pas comme si vous étiez les seuls à voir vos postes menacés en nous reprochant de ne pas vous défendre ou de ne pas compatir, cela fait longtemps que d'autres subissent cette situation.
Il nous faut nous battre contre ces mesures "pansement", depuis la Maternelle au lycée. Une heure d'un côté, une heure de l'autre, et ça ne change rien sauf créer du bazar entre collègues. Les élèves n'en seront pas meilleurs.
- frimoussette77Guide spirituel
Je n'y crois pas du tout. Et il va falloir passer son temps à se concerter pour un résultat quasi nul.Iphigénie a écrit:une heure par semaine avec un professeur de maths ou de français qui n'est pas celui de la classe, dans des groupes inter-classes où chacun va envoyer quelques élèves (susceptibles de changer, histoire de montrer qu'ils ont progressé) qui n'auront pas suivi la même progression, j'y crois, concrètement, assez moyennement, pour les forts comme les faibles.Honchamp a écrit:chmarmottine a écrit:Ce serait plutôt des groupes de besoin, non ?
Groupe de besoin, c'est un nom plus positif, mais le plus souvent, cela revient à des groupes de niveaux.
Je persiste à penser qu'une heure par semaine, comme celle promise en 6ème, peut être une belle respiration pour des élèves curieux et appliqués. Bref, les bons.
Pour peu qu'ils soient le reste du temps dans des classes difficiles, ils seront contents.
Pour une fois qu'on pense à eux...
Pour les faibles (je n'euphémise pas les mots, on y va cash) , une heure par semaine en plus en français, ou en maths, je doute. Mieux que rien, mais au final, je doute. Cela paraît bien tard, la 6ème.
Il est intéressant d'avoir des groupes avec nos propres élèves pour que ce soit efficace.
- Une passanteEsprit éclairé
Lors de la réforme du lycée de 2010 sont apparues les heures d'AP (accompagnement personnalisé) obligatoires, deux heures par semaine pour tous les élèves. La première année, il y a eu pléthore d'heures données (pour dissimuler sans doute l'objectif premier de la réforme : la diminution des horaires). Ce fut une véritable usine à gaz pour la constitution des groupes d'élèves, qui avait besoin de français ? de maths ? d'HG ? etc... les heures d'AP dépendaient bien sûr de la discipline des collègues à qui elles étaient attribuées lors de la DGH. Les groupes changeaient régulièrement.
Nous suivions donc pendant 5-6 semaines un petit groupe d'élèves (enfin, 20 élèves quand même) à qui nous étions censés faire de la "remédiation" ou de "l'approfondissement". Aucun bilan fait du dispositif qui, du point de vue des enseignants, n'avait aucune utilité : des élèves que nous n'avions pas en classe, à qui une heure par semaine ne permettait pas de réel investissement. Bref, nous faisions de "l'occupationnel" sans grand intérêt pour eux ou pour nous (enfin, je crois que les élèves de l'atelier "échecs" en mathématiques se sont bien amusés).
Les années suivantes, les moyens ont progressivement disparu (par exemple, il y avait 10 enseignants pour 6 classes, puis 7 enseignants pour 6 classes, pour arriver à 1 enseignant par classe, donc l'absurdité d'heures d'AP en classe entière !)
Et la dernière réforme a même supprimé l'AP obligatoire, qui ne relève plus à présent que de l'autonomie des établissements (lesquels doivent donc choisir entre des heures d'AP, des demi-groupes, des options...).
On enseigne efficacement avec des élèves qu'on connaît, qui nous connaissent, pas à des élèves déconnectés de leurs cours principaux. Et la constitution de groupes de niveaux entraîne une réunionite supplémentaire (alourdissement de la charge de travail, une fois de plus).
L'optimisme face à une enième réforme ne peut venir que des jeunes enseignants sans recul sur la maltraitance institutionnelle (pour les enseignants ET pour les élèves à qui on refuse un enseignement de qualité en y mettant les moyens, notamment horaires).
Chaque réforme a uniquement pour but de dire officiellement que le gouvernement fait quelque chose (et si cela peut flatter une partie de l'électorat au passage, tant mieux), mais il s'agit officieusement de diminuer les moyens, le nombre d'enseignants (je ne crois pas qu'un seul enseignant puisse dire qu'il n'y a pas eu de suppressions de postes dans son établissement dans les 5 à 10 dernières années...)
Nous suivions donc pendant 5-6 semaines un petit groupe d'élèves (enfin, 20 élèves quand même) à qui nous étions censés faire de la "remédiation" ou de "l'approfondissement". Aucun bilan fait du dispositif qui, du point de vue des enseignants, n'avait aucune utilité : des élèves que nous n'avions pas en classe, à qui une heure par semaine ne permettait pas de réel investissement. Bref, nous faisions de "l'occupationnel" sans grand intérêt pour eux ou pour nous (enfin, je crois que les élèves de l'atelier "échecs" en mathématiques se sont bien amusés).
Les années suivantes, les moyens ont progressivement disparu (par exemple, il y avait 10 enseignants pour 6 classes, puis 7 enseignants pour 6 classes, pour arriver à 1 enseignant par classe, donc l'absurdité d'heures d'AP en classe entière !)
Et la dernière réforme a même supprimé l'AP obligatoire, qui ne relève plus à présent que de l'autonomie des établissements (lesquels doivent donc choisir entre des heures d'AP, des demi-groupes, des options...).
On enseigne efficacement avec des élèves qu'on connaît, qui nous connaissent, pas à des élèves déconnectés de leurs cours principaux. Et la constitution de groupes de niveaux entraîne une réunionite supplémentaire (alourdissement de la charge de travail, une fois de plus).
L'optimisme face à une enième réforme ne peut venir que des jeunes enseignants sans recul sur la maltraitance institutionnelle (pour les enseignants ET pour les élèves à qui on refuse un enseignement de qualité en y mettant les moyens, notamment horaires).
Chaque réforme a uniquement pour but de dire officiellement que le gouvernement fait quelque chose (et si cela peut flatter une partie de l'électorat au passage, tant mieux), mais il s'agit officieusement de diminuer les moyens, le nombre d'enseignants (je ne crois pas qu'un seul enseignant puisse dire qu'il n'y a pas eu de suppressions de postes dans son établissement dans les 5 à 10 dernières années...)
- LemmyKHabitué du forum
Je trouve le communiqué du Snalc très bien.
Pour la totalité :
https://snalc.fr/technologie-en-sixieme-hypocrites/
Snalc a écrit:
"Il se voit donc confirmer que l’heure d’aide en français ou en mathématiques en sixième sera financée sur le dos de la technologie. C’est une honte. C’est tellement une honte que le ministre n’a même pas eu le courage de le dire la semaine dernière à la télévision alors qu’il vantait sa réforme de la classe de sixième."
Pour la totalité :
https://snalc.fr/technologie-en-sixieme-hypocrites/
- TrucOuBiduleHabitué du forum
Tu as tout à fait raison. Et merci.henriette a écrit:Concernant l'annonce par les journaux de cette suppression de la technologie en 6e, il ne faut pas nécessairement s'emballer non plus pour l'instant : d'une part cela ne figure nulle part dans ce BO, d'autre part, ce BO de toute façon n'est qu'une note de service, et il y a une hiérarchie des textes. Or la technologie fait partie de l'enseignement de 6e par l'arrêté du 16 juin 2017. Il faudra donc un autre arrêté pour modifier cela.
Il s'agit donc peut-être d'une espèce de ballon d'essai lancé par voie de presse pour tâter le terrain, et/ou donner les sentiment d'un retour à la raison lorsque cela sera abandonné.
En tout cas, bon courage aux collègues de technologie, se sentir ainsi sur le grill est tout sauf agréable.
J'ai tenté de dire que cette technologie collège, qui a été EMT voire TME avant, était un pur produit du système éducatif français dans le cadre de la massification scolaire début du secondaire, je n'ai rien dit d'autre.freche a écrit:TrucOuBidule a écrit:Enfin, la techno n'existe qu'en raison du collège unique, la physique-chimie elle est "une discipline" type lycée qui n'a pas toujours été enseignée à tous les niveaux du collège (perso, je ne l'ai commencée qu'en 4è, à l'époque d'un palier d'orientation en 5è).freche a écrit:chmarmottine a écrit:Ma fille est en 6eme et elle a une heure de sciences physiques dans son EDT. Je trouve cela inutile (pas la discipline elle-même, mais ce saupoudrage d'une heure par semaine ...) et que cela n'aide absolument pas la transition école-collège ni les élèves les plus fragiles qui ont déjà du mal avec tout le reste.
Oui, enfin c'est pareil pour la techno, et SVT puisqu'il n'y a qu'un seul programme à la noix qu'on doit se partager. Les profs de techno et de SVT ont pris le gros morceau puisqu'ils avaent déjà cours en 6e avant et les profs de physique n'ont récupéré qu'une heure alors que quand on regarde le programme, c'est la matière qui doit en faire le plus. Résultat, on n'avance pas en 6e, et on est obligé de faire en 5e ce qui n'a pas été vu, et on n'a pas le temps de tout faire ensuite.
Et ce, bien avant les réformes récentes.
J'ai commencé la physique chimie en 6e, en 1979, c'était déjà le collège unique, alors que la techno n'existait pas. Ensuite, en raison de la diminution du nombre de professeurs de physique chimie, on a décalé le début en 4e (début des années 90), puis on a remis la physique chimie en 5e quand les cycles sont apparus (fin des années 90 il me semble), puis en 6e en 2016, donc ton argumentaire ne tient pas.
S'il y a argumentaire, c'est point de vue employeur. Il existe encore des certifiés de technologie recrutés d'avant 2012, ceux d'après 2012 étant des S2i.
(Je rappelle également que les certifiés technologie sommes à la même sauce que les documentalistes dans le sens où il n'existe pas d'agrégation. Nous sommes les deux seules disciplines collège dans ce cas.)
Est-ce le cas en physique-chimie (toujours point de vue employeur) ? Y a-t-il eu une telle dégradation en physique-chimie (point de vue mutation, point de vue heure de labo etc) ?
Je ne cesserai de dire que je ne comprends pas pourquoi les inspecteurs en STI n'ont pas cherché à reclasser les technocollège comme les STI l'ont été, quand la fameuse réforme STI2D est tombée il y a 10 ans ??
Sinon, cet article est intéressant : https://www.democratisation-scolaire.fr/spip.php?article150
A rebours a écrit:
J'arrive après la bataille mais je ne peux pas m'empêcher de réagir à ces derniers propos. Ma réponse sera peut-être un peu virulente, mais zut à la fin.
Depuis la réforme du collège, comme le dit Majo, en lettres classiques "on" (CDE, hiérarchie, parfois collègues) nous fait comprendre qu'une très grande partie de notre service (les heures de latin) gaspille des heures de marge pour un autre "public", tiens tu utilises bien ce mot, comme tous ceux qui pensent que nos latinistes sont tous de très bons élèves. On nous gratifie d'horaires flous, mal fixés au BO, que chaque année il nous faut défendre, et que nous voyons rétrécir. Là où j'avais 8h de latin, je n'en ai plus que 3, fâchant les collègues d'autres matières souhaitant réaliser des projets pour augmenter leur service. Chaque année, nous ne savons pas si nous aurons notre service dans un seul bahut, ou bien deux, ou bien trois. Parce que oui, on nous promène d'établissement(s) en établissement(s) pour boucher les trous, certains CDE faisant de nous des "profs de latin" et s'asseyant sur notre trivalence (j'ai un CDE qui ne veut pas me donner de français, voilà).
Alors pardon, mais entendre que pas de risque pour les LC, parce pas le même public, parce qu'on a une histoire, ça me faite rire jaune avec ce que nous vivons depuis des années. Comme Marjo, j'imagine déjà le coup de suppression de l'option au motif de blabla, au moins en Cinquième. Et que deviendrons-nous ? Comme vous. Parce que nos collègues de lettres modernes ont déjà leur service et que l'habitude est prise de nous envoyer faire des heures un peu partout, nous sommes en péril.
Ce qui vous arrive, collègues de techno, est très malheureux, et hélas cela risque de concerner d'autres disciplines au gré des réformes. Mais ne faites pas comme si vous étiez les seuls à voir vos postes menacés en nous reprochant de ne pas vous défendre ou de ne pas compatir, cela fait[hide][/spoiler] longtemps que d'autres subissent cette situation.
Il nous faut nous battre contre ces mesures "pansement", depuis la Maternelle au lycée. Une heure d'un côté, une heure de l'autre, et ça ne change rien sauf créer du bazar entre collègues. Les élèves n'en seront pas meilleurs.
Bon, pareil, je ne crois pas avoir été agressive et je ne parle que pour les certifiés de techno.
Le coup du multi-établissements est une réalité pour toutes les matières à 1h, 1h30 hebdo. On peut même parfois nous donner des heures en SEGPA s'il y en a dans le collège. Ou pas.
Trivalence, ça pour nous, c'est selon (parce qu'en fait, avec le coup de la 6è, on pouvait se retrouver à enseigner, techno/SVT/SPC -> ca fait combien de champs disciplinaires, là ?)
Sinon, pour les "publics", je ne suis certainement pas à l'origine de ce type de pensée (si t'es pas un "intello", t'es un manuel etc etc). C'est le "système éducatif français" (en fait les politiques) qui raisonne ainsi et fait son tri.
- Spoiler:
- L’Éducation manuelle et technique (EMT) : Reclasser des catégories de professeurs devenues obsolètes depuis la réforme du collège unique
La mise en place du collège unique conjuguée à la prolongation de la scolarité obligatoire amène dans les établissements scolaires un nouveau public, plus hétérogène socialement. Les responsables politiques partagent la conviction qu’un enseignement manuel, concret, serait davantage adapté pour certains enfants. Cette conviction est fréquente en particulier chez ceux ayant connu le primaire comme René Haby, qui a commencé sa carrière comme instituteur.
L’Éducation manuelle et technique (EMT) fait écho à un enseignement que René Haby avait déjà expérimenté une quinzaine d’années auparavant. En 1960-61 en effet, alors proviseur du lycée de Metz, il avait encouragé un enseignement basé sur les travaux manuels, la manipulation, qui convenait selon lui, aux élèves les moins doués. Cette expérience pédagogique, dans laquelle Mme Haby, professeur de travaux manuels, avait une part active, était basée notamment sur les activités manuelles...
Source : https://www.democratisation-scolaire.fr/spip.php?article150.
Si, pour les postes menacés ?? Mais on a pire, on n'a même jamais vraiment eu accès à nos propres postes, on a un mouvement inter hyper bloqué depuis fort longtemps... et ce, malgré la pénurie à l'échelle nationale. On a de ce fait un des plus forts taux de contractuels.
Si, "on" ne nous défend pas, c'est pour cela qu'on nous tape dessus.
Bref. De toute façon, il n'y a qu'à voir le type de propos qui ont pu être tenus sur ce fil au sujet des "profs de techno" ...
- IphigénieProphète
Bon ne vous tourmentez pas: le vrai grand débat de fond des médias publics c’est l’uniforme ou pas: ça ce serait une réforme structurelle lourde.
Pauvres enfants, quelle faillite de la république….( enseignons « les valeurs de la république », qu’on dit).
Pauvres enfants, quelle faillite de la république….( enseignons « les valeurs de la république », qu’on dit).
- Ajonc35Sage
L'année ou je suis entrée en 4eme, la physique- chimie à disparu, au profit de la technologie. Donc techno en 4eme et en 3eme, pour fêter dernière uniquement sur l'edt, car c'était le prof de maths qui devait la faite et en fait, nous faisions des maths. J'ai commencé la physique- chimie en seconde et mes copines qui sont parties en BEP n'en obt jamais faite.TrucOuBidule a écrit:Enfin, la techno n'existe qu'en raison du collège unique, la physique-chimie elle est "une discipline" type lycée qui n'a pas toujours été enseignée à tous les niveaux du collège (perso, je ne l'ai commencée qu'en 4è, à l'époque d'un palier d'orientation en 5è).freche a écrit:chmarmottine a écrit:Ma fille est en 6eme et elle a une heure de sciences physiques dans son EDT. Je trouve cela inutile (pas la discipline elle-même, mais ce saupoudrage d'une heure par semaine ...) et que cela n'aide absolument pas la transition école-collège ni les élèves les plus fragiles qui ont déjà du mal avec tout le reste.
Oui, enfin c'est pareil pour la techno, et SVT puisqu'il n'y a qu'un seul programme à la noix qu'on doit se partager. Les profs de techno et de SVT ont pris le gros morceau puisqu'ils avaent déjà cours en 6e avant et les profs de physique n'ont récupéré qu'une heure alors que quand on regarde le programme, c'est la matière qui doit en faire le plus. Résultat, on n'avance pas en 6e, et on est obligé de faire en 5e ce qui n'a pas été vu, et on n'a pas le temps de tout faire ensuite.
Et ce, bien avant les réformes récentes.
- Isis39Enchanteur
Enfin, afin d'attester du niveau des élèves en fin de collège, une certification nationale de compétences en mathématiques (CNCM), à l'instar du cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL) pour certifier le niveau atteint par chaque élève en fin de 3e, sera instaurée au premier semestre 2024.
Je l'avais ratée celle-là !
Donc en 3e, année du DNB, on doit déjà faire passer Eval@ng, PIX, l'ASSR2. Et voici une nouvelle certification ! On n'a que ça à faire !
- A reboursEsprit éclairé
@TrucOuBidule, on ne va pas jouer à qui a la plus grosse. C'est juste que non, les LC ne sont pas du tout, mais du tout à l'abri, et cela fait des années qu'on nous prend pour des billes sans que la plupart des collègues ne bougent parce que blabla le latin. Au contraire, on prend des heures de latin pour faire de l'AP, pour faire des groupes de sciences, pour faire des groupes de langues, parce que l'EN met tout ce qu'elle ne juge pas important dans la marge. Mais les LC continuent de passer pour des privilégiés.
Je comprends tout à fait ce que vivent les profs de techno, mais attention, ce bourbier nous concerne tous.
PS : Pour nous aussi le mouvement est sclérosé, on ferme mon poste, je pense ne pas en ravoir dans mon département.
Je comprends tout à fait ce que vivent les profs de techno, mais attention, ce bourbier nous concerne tous.
PS : Pour nous aussi le mouvement est sclérosé, on ferme mon poste, je pense ne pas en ravoir dans mon département.
- LemmyKHabitué du forum
Garantie 100% inutile!Isis39 a écrit:Enfin, afin d'attester du niveau des élèves en fin de collège, une certification nationale de compétences en mathématiques (CNCM), à l'instar du cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL) pour certifier le niveau atteint par chaque élève en fin de 3e, sera instaurée au premier semestre 2024.
Je l'avais ratée celle-là !
Donc en 3e, année du DNB, on doit déjà faire passer Eval@ng, PIX, l'ASSR2. Et voici une nouvelle certification ! On n'a que ça à faire !
- CzarNiveau 9
Ça manque quand même encore d'une certification en lettres. Une fois que nos hauts administratifs d'élite auront instauré le certificat de mathématique, ils auront un peu de temps de libre pour s'occuper du français.
Bonus: pour le nom de cette certification, faire un acronyme à partir du nom d'un auteur classique, ça va plaire au ministre.
Bonus: pour le nom de cette certification, faire un acronyme à partir du nom d'un auteur classique, ça va plaire au ministre.
- Ajonc35Sage
" Valeurs de la République", vu les modèles que les Français ont là-haut, je doute qu'il y en ait encore. Donc pas grand chose à enseigner sauf TES propres valeurs. Et si être poli est une valeur, nombreuses sont les personnes à pouvoir l' enseigner. De moins en moins il est vrai.Iphigénie a écrit:Bon ne vous tourmentez pas: le vrai grand débat de fond des médias publics c’est l’uniforme ou pas: ça ce serait une réforme structurelle lourde.
Pauvres enfants, quelle faillite de la république….( enseignons « les valeurs de la république », qu’on dit).
- frimoussette77Guide spirituel
Il y a déjà Voltaire, mais c'est payant.Czar a écrit:Ça manque quand même encore d'une certification en lettres. Une fois que nos hauts administratifs d'élite auront instauré le certificat de mathématique, ils auront un peu de temps de libre pour s'occuper du français.
Bonus: pour le nom de cette certification, faire un acronyme à partir du nom d'un auteur classique, ça va plaire au ministre.
- KolmogorovNiveau 5
C'est bien le problème.A rebours a écrit:@TrucOuBidule, on ne va pas jouer à qui a la plus grosse. C'est juste que non, les LC ne sont pas du tout, mais du tout à l'abri, et cela fait des années qu'on nous prend pour des billes sans que la plupart des collègues ne bougent parce que blabla le latin. Au contraire, on prend des heures de latin pour faire de l'AP, pour faire des groupes de sciences, pour faire des groupes de langues, parce que l'EN met tout ce qu'elle ne juge pas important dans la marge. Mais les LC continuent de passer pour des privilégiés.
Je comprends tout à fait ce que vivent les profs de techno, mais attention, ce bourbier nous concerne tous.
PS : Pour nous aussi le mouvement est sclérosé, on ferme mon poste, je pense ne pas en ravoir dans mon département.
- henrietteMédiateur
Tu as trouvé cette annonce où, Isis ?Isis39 a écrit:Enfin, afin d'attester du niveau des élèves en fin de collège, une certification nationale de compétences en mathématiques (CNCM), à l'instar du cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL) pour certifier le niveau atteint par chaque élève en fin de 3e, sera instaurée au premier semestre 2024.
Je l'avais ratée celle-là !
Donc en 3e, année du DNB, on doit déjà faire passer Eval@ng, PIX, l'ASSR2. Et voici une nouvelle certification ! On n'a que ça à faire !
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- SisypheHabitué du forum
Dicentim a écrit:Je prenais plaisir à enseigner aux petits élèves de 6ème, et je pense que c'était réciproque si j'en juge leurs regards souvent émerveillés lors de l'apprentissage d'une discipline très différente des autres...
- Leur faire utiliser les ordinateurs (hé oui nombreux sont ceux qui n'y ont pas accès à la maison)
- Programmer et développer ainsi leur logique et leur imagination
- utiliser des supports pédagogiques variés (robots, drones...)
- fabriquer des petits véhicules électriques et lire la fierté dans leurs yeux une fois leur bolide achevé...
J'ai même le sentiment que le niveau 6ème est celui qui est le plus réceptif à la discipline.
Et là j'apprends qu'on va purement et simplement nous évincer du programme de 6ème !!!
Mon fils est en sixième et il adore la technologie. Il raconte ce qu'il y apprend avec passion.
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