- Origame-iNiveau 5
Merci pour ces premières informations.
Si je passe le concours dans 2-3 ans, ce sera forcément avec formation en IdF car j'aurais encore au moins un enfant au lycée. En revanche, si j'attends 4-5 ans, il est possible que les enfants aient quitté le foyer et donc que je sois plus mobile.
Je suis intéressée par les domaines des télécoms, informatique, statistiques et droits. Je suis ingénieur télécom, je ne sais pas si les postes d'ingénieur mines pourraient me convenir... (le fameux syndrome d'imposteur même avec un concours en poche).
Si je passe le concours dans 2-3 ans, ce sera forcément avec formation en IdF car j'aurais encore au moins un enfant au lycée. En revanche, si j'attends 4-5 ans, il est possible que les enfants aient quitté le foyer et donc que je sois plus mobile.
Je suis intéressée par les domaines des télécoms, informatique, statistiques et droits. Je suis ingénieur télécom, je ne sais pas si les postes d'ingénieur mines pourraient me convenir... (le fameux syndrome d'imposteur même avec un concours en poche).
- MathadorEmpereur
Le Minefi offre un certain nombre d'opportunités en informatique, qui ne se limitent pas aux concours spécialisés en informatique (qui t'imposeraient une formation en province lors du stage). Je suis dans ce domaine (en administration système), tu peux m'envoyer un MP pour plus de détails.
En statistiques, l'INSEE est naturellement l'employeur public principal, mais les attachés et administrateurs de l'INSEE peuvent occuper des postes liés aux statistiques dans de nombreux ministères (dont l'EN) par simple mutation. Les postes en IDF sont très variés.
Je suis moins renseigné concernant les ingénieurs de l'industrie et des mines, et surtout je n'ai pas trop compris quels « profils numériques » ils cherchent (apparemment, au vu du rapport du concours externe 2022, le jury ne sait pas non plus).
PS: dans mon message précédent, dans les modalités de travail j'ai oublié de mentionner le télétravail, qui selon les postes et les administrations peut aller jusqu'à 3 jours par semaine. Particulièrement pratique si tu es affectée un peu loin de chez toi
En statistiques, l'INSEE est naturellement l'employeur public principal, mais les attachés et administrateurs de l'INSEE peuvent occuper des postes liés aux statistiques dans de nombreux ministères (dont l'EN) par simple mutation. Les postes en IDF sont très variés.
Je suis moins renseigné concernant les ingénieurs de l'industrie et des mines, et surtout je n'ai pas trop compris quels « profils numériques » ils cherchent (apparemment, au vu du rapport du concours externe 2022, le jury ne sait pas non plus).
PS: dans mon message précédent, dans les modalités de travail j'ai oublié de mentionner le télétravail, qui selon les postes et les administrations peut aller jusqu'à 3 jours par semaine. Particulièrement pratique si tu es affectée un peu loin de chez toi
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- CrapaudNiveau 6
Sur les profils numériques recherchés chez les ingénieurs de l'industrie et des mines, c'est assez compliqué de trouver quelqu'un qui sait en effet :
Voici ce que l'on peut lire sur le flyer du concours
Voici ce que l'on peut lire sur le flyer du concours
Je n'ai pas mieux malheureusement.L’État recherche des profils « numériques »
pour relever les défis de sa transformation
numérique : cyber-sécurité, gestion et protection des données, accompagnement des entreprises dans leur transformation numérique, régulation économique du numérique, simplification et dématérialisation des services publics,...
- Origame-iNiveau 5
Merci pour ces précisions, effectivement, un télétravail sur plus de la moitié des journées permet d'adoucir une affectation un peu plus lointaine.
La partie "numérique" pourrait m'intéresser mais en regardant ce concours de plus près, il s'agit juste d'un "entretien" d'embauche, il n'y a pas d'épreuves à passer : sélection sur dossier puis oral de 40min. Je ne pense pas avoir un profil assez intéressant pour sortir du lot après avoir fait 10 ans de prof au collège.
C'est rassurant de voir qu'il y a plein de métiers différents possibles, et en même temps, c'est encore plus difficile de choisir
La partie "numérique" pourrait m'intéresser mais en regardant ce concours de plus près, il s'agit juste d'un "entretien" d'embauche, il n'y a pas d'épreuves à passer : sélection sur dossier puis oral de 40min. Je ne pense pas avoir un profil assez intéressant pour sortir du lot après avoir fait 10 ans de prof au collège.
C'est rassurant de voir qu'il y a plein de métiers différents possibles, et en même temps, c'est encore plus difficile de choisir
- MathadorEmpereur
C'est pour le concours externe. Il y a aussi un concours interne dont le fonctionnement est assez différent: il est prévu pour accéder aux Mines de Douai comme élève-ingénieur (d'où des épreuves de niveau prépa), mais les lauréats détenteurs d'un bac+5 sont directement affectés sur un poste. Et il n'y a pas de lot duquel il faudrait sortir, puisque personne n'a été admis ces dernières années.Origame-i a écrit:La partie "numérique" pourrait m'intéresser mais en regardant ce concours de plus près, il s'agit juste d'un "entretien" d'embauche, il n'y a pas d'épreuves à passer : sélection sur dossier puis oral de 40min. Je ne pense pas avoir un profil assez intéressant pour sortir du lot après avoir fait 10 ans de prof au collège.
C'est sûr que c'est plus vaste que le diptyque enseignement au lycée/enseignement au collègeOrigame-i a écrit:C'est rassurant de voir qu'il y a plein de métiers différents possibles, et en même temps, c'est encore plus difficile de choisir
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« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- tAoKHabitué du forum
Le grade de contrôleur de 1ère classe est ouvert :
− Par concours professionnel aux contrôleurs de 2ème classe ayant au moins atteint le 4ème échelon et justifiant de 3 ans de services effectifs dans un corps, cadre d’emplois ou emploi de catégorie B ou de même niveau, au 31 décembre de l’année au titre de laquelle est organisé le concours ;
− Par tableau d’avancement aux contrôleurs de 2ème classe justifiant au moins d’un an d’ancienneté dans le 6ème échelon et de 5 ans de services effectifs dans un corps, cadre d’emplois ou emploi de catégorie B ou de même niveau, au 31 décembre de l’année au cours de laquelle est établi le tableau d’avancement.
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F543/personnalisation/resultat?lang=&quest0=0&quest= a écrit:
Intégration dans l'administration d'accueil
Situation administrative
Si vous êtes intégré dans votre corps ou cadre d'emplois d'accueil, vous êtes radié de votre corps d'origine et appartient à votre corps ou cadre d'emplois d'accueil.
Vous êtes intégré, dans votre corps ou cadre d'emplois d'accueil à équivalence de grade. Et vous êtes classé à l'échelon doté d'un indice égal ou, à défaut, immédiatement supérieur, à celui que vous détenez, selon ce qui vous est le plus favorable, dans votre corps ou cadre d'emplois d'origine ou de détachement.
Les services accomplis dans votre corps d'origine sont assimilés à des services accomplis dans votre corps ou cadre d'emplois d'accueil.
Bonsoir, j'interprète probablement mal les textes, mais il me semble comprendre que les services antérieurs (enseignant donc) rentrent en compte dans l'ancienneté requise pour s'inscrire à l'examen professionnel de contrôleur 1ère classe, non ?
Ou alors il y a une nuance entre ce qu'on appelle "services accomplis" et "services effectifs" que je ne maîtrise pas (ce qui est fort possible).
Ou alors la dernière phrase en rouge n'est valable que pour un détachement vers une catégorie équivalente (A, B ou C). Mais comme ce n'est pas précisé, ça laisse libre de l'interpréter comme bon nous semble.
Qu'en pensez-vous ?
- MathadorEmpereur
Je pense qu'elle ne vaut que pour les détachements longue durée, sans concours.tAoK a écrit:Ou alors la dernière phrase en rouge n'est valable que pour un détachement vers une catégorie équivalente (A, B ou C). Mais comme ce n'est pas précisé, ça laisse libre de l'interpréter comme bon nous semble.
Qu'en pensez-vous ?
Il en est de même pour les règles de double carrière: le Conseil d'État a considéré qu'elles ne s'appliquaient pas aux détachements pour concours.
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- tAoKHabitué du forum
Mathador a écrit:Je pense qu'elle ne vaut que pour les détachements longue durée, sans concours.tAoK a écrit:Ou alors la dernière phrase en rouge n'est valable que pour un détachement vers une catégorie équivalente (A, B ou C). Mais comme ce n'est pas précisé, ça laisse libre de l'interpréter comme bon nous semble.
Qu'en pensez-vous ?
Il en est de même pour les règles de double carrière: le Conseil d'État a considéré qu'elles ne s'appliquaient pas aux détachements pour concours.
Merci
- BMNiveau 1
Question à Matador Par rapport à cette phrase :
Et pour la surcotisation (art. L15-II CPCMR) ce n'est possible que pour faire valoir un grade détenu pendant 4 des 15 dernières années de ta carrière.
Que veut dire surcotisation ? J'étais dans ce cas là et on ne m'a jamais demandé de surcotiser ?
prof en catégorie A, J'ai passé un concours B, l'EN m'a permis de conserver le salaire A, donc j'ai cotisé sur la base de ce salaire, j'ai pris ma retraite, et je pensais pouvoir bénéficier de l'art L15-II CPCMR car je détenais ce grade pdt 4 ans des 15 dernières années avant la retraite. Et je touche une retraite basée sur indice cat B.
Et on me dit que je n'ai pas surcotise sans jamais m'expliquer ce que veut dire surcotisation ? Qui est dans ce cas là ? Qui peut me répondre ?
Merci
Et pour la surcotisation (art. L15-II CPCMR) ce n'est possible que pour faire valoir un grade détenu pendant 4 des 15 dernières années de ta carrière.
Que veut dire surcotisation ? J'étais dans ce cas là et on ne m'a jamais demandé de surcotiser ?
prof en catégorie A, J'ai passé un concours B, l'EN m'a permis de conserver le salaire A, donc j'ai cotisé sur la base de ce salaire, j'ai pris ma retraite, et je pensais pouvoir bénéficier de l'art L15-II CPCMR car je détenais ce grade pdt 4 ans des 15 dernières années avant la retraite. Et je touche une retraite basée sur indice cat B.
Et on me dit que je n'ai pas surcotise sans jamais m'expliquer ce que veut dire surcotisation ? Qui est dans ce cas là ? Qui peut me répondre ?
Merci
- MathadorEmpereur
C'était à toi de faire la démarche, au plus un an après ta nomination en catégorie B:
CPCMR a écrit:Article R29
Modifié par Décret n°2003-1305 du 26 décembre 2003 - art. 11 () JORF 30 décembre 2003 en vigueur le 1er janvier 2004
Tout fonctionnaire civil ou militaire désirant bénéficier du régime qui fait l'objet du présent paragraphe doit en faire la demande, sous peine de forclusion, dans le délai d'un an prévu à l'article R. 3 ; le délai part de la date à laquelle l'emploi supérieur a cessé d'être occupé.
La demande prévue à l'alinéa précédent est définitive et irrévocable. Elle entraîne l'obligation de supporter les retenues pour pension à compter du jour de la cessation des fonctions dans l'emploi dont il s'agit sur la base du traitement ou solde fixé à l'article R. 30 au titre de tous les services accomplis postérieurement à cette date, sauf dans le cas où l'intéressé occuperait un emploi plus élevé.
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« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- FeynNiveau 7
Je lis ce topic depuis longtemps, et je me dis que mon expérience pourra peut-être intéresser ceux qui se posent des questions.
Prof de maths agrégé, bien installé en lycée, j’ai eu envie de bouger, de voir autre chose. L’évolution de l’EN et la réforme du lycée ont bien aidé à aller vers ce choix, ainsi que quelques accrochages lourds avec des parents, rares mais très pénibles. Je me suis tourné directement vers le concours d’inspecteur, financièrement et même pour le statut, je ne me voyais pas faire « seulement » contrôleur après l’agrég.
Premier passage du concours : bingo, c’est réussi et je suis même très bien classé. Je classe les écoles de formation en mettant Clermont en premier. Résultats quelques mois plus tard : je suis envoyé à Toulouse ! Douche froide… Déjà parce que c’est vraiment plus loin de chez moi et que j’espérais rester dans ma zone géographique (ou du moins ne pas traverser la France) et aussi parce que le nombre de poste sortant du cadastre est bien moins important. J’écris, poliment, en expliquant ma situation, mais l’administration ne veut rien entendre : ce sera Toulouse ou rien. J’ai refusé le bénéfice de ce concours.
N'aimant pas rester sur un échec et ayant tout de même toujours l’envie de bouger, je retente le concours deux ans après. Je suis admis de nouveau, un tout petit moins bien classé que la première fois (pour l’anecdote, mon oral de motivation s’est mal passé la deuxième fois, avec un jury franchement hostile dés le début de l’oral – je n’ai jamais compris pourquoi -, alors que le premier s’était bien passé. Pourtant, j’étais mieux préparé sur les connaissances dgfip la seconde fois). Re-belote avec toute la paperasse à faire, les vœux d’école (sur lesquels l’administration peut donc, à sa convenance, s’asseoir). Cette année-là, victoire : on m’envoie à Clermont, et je pars donc en formation.
Premiers jours de septembre : l’ensemble me donne l’impression de changer de cadre, d’être plus « pro » qu’à l’EN (pas difficile me direz-vous !). Pour la première conférence de présentation de l’année, un petit dossier avec nos noms est prévu sur chaque chaise… Je pense à toutes ces prérentrées plus ou moins bordéliques auxquelles j’ai assisté… Ensuite, la première semaine est surtout composée de conférence durant lesquelles je manque de m’endormir plusieurs fois (pas qu’elles soient inintéressantes en soi, mais bon 6h passif à écouter quelqu’un dans la journée…). Puis viennent les cours. Mentalement pour moi, passer de prof à élève est un peu rude, mais bon, on va apprendre de nouvelles choses et cela me motive. Je fais aussi connaissance avec des personnes très sympas qui viennent d’horizons différents et cela fait du bien de ne pas croiser que des profs (que j’apprécie beaucoup par ailleurs, mais qui pour certains manquent un peu de recul sur le monde extérieur – ce n’est que mon avis). Les premiers mois, la partie « socle » est très inégale en terme de contenu et de qualité des « profs » de l’enfip devant nous. Certains sont investis et apportent une vraie plus-value, pour d’autres… Enfin, comme dans l’EN j’imagine ? À ceci près qu’on sent que certains « profs » de l’enfip ont souffert dans leurs affectations antérieures à la Dgfip.
Note : j’écris « prof » entre guillemets pour l’enfip, pas pour les dévaloriser mais parce que leur poste est très différent d’un prof dans l’EN : aucune autonomie sur les contenus à fournir aux stagiaires, pas de copies (enfin sauf pour les évaluations de compétences, deux fois dans l’année), pas ou peu de pédagogie à avoir avec un public d’adultes qui sont là dans le cadre de leur boulot.
Il y a tout de même plusieurs choses qui me dérangent : je suis passif quasiment toute la journée, certains cours de compta et tva sont stimulants mais pour d’autres, je m’ennuie. La direction de l’école pratique aussi une infantilisation qui va assez loin : nous avons une carte d’entrée dans l’école et si on arrive en retard... il faut la donner et aller la chercher… dans le bureau d’une personne délicieuse que je laisserai aux futurs stagiaires le plaisir de découvrir. Bref, même nos élèves n’étaient pas fliqués de cette façon-là.
Par contre, la vie d’étudiant à Clermont est très agréable pour peu que l’on s’entoure de collègues avec qui on s’entend bien. Restaus, bars, randos… Très appréciables alors que la ville en elle-même est assez enclavée.
Viens la formulation des vœux d’affectation, j’obtiens avec joie le département que j’ai demandé en premier. Par contre, aucun poste de vérificateur proposé aux stagiaires, cela me chagrine un peu mais il y a un poste d’adjoint en gestion fiscale proposé dans ma ville (je reste volontairement vague pour des questions d’anonymat). Je le demande et l’obtiens aussi.
La deuxième partie de l’année est basée sur nos affectations : je suis donc en gestion fiscale (et non en contrôle fiscal), et je pense au début tranquillement que je vais rester sur mon poste deux ans (c’est dit et répété à l’école en début d’année…). Mais voilà, j’apprends, en discutant avec une collègue envoyée dans le même département que moi, que nos postes sont en fait « ALD » (lire : à la disposition du directeur [départemental des finances]... une sorte de TZR de la dgfip) et qu’au premier septembre, on peut nous envoyer ailleurs. Léger malaise : le département, c’est quand même grand… Et nos postes, ceux que nous avons eu pour la fin du stage, de mai à fin juillet, sont proposés au mouvement des inspecteurs titulaires. En tant que stagiaire, on ne fait pas de vœux ! Ce qui signifie que vous pouvez sauter dés que quelqu’un demande votre poste… Ce n’était absolument pas expliqué en début d’année et j’attire l’attention des futurs ifip sur ce point, cela évitera peut-être des petites désillusions. Lorsqu’ils disent qu’on ne peut pas changer de poste avant deux ans, c’est en fait de bloc fonctionnel qu’ils parlent, pas du poste en lui-même…
Je finis la formation et prends donc mon poste d’adjoint, assez différent d’un poste de vérificateur. Et ce qui m’inquiétait un peu à l’école se révèle : c’est un travail de bureau, assez rébarbatif sur certains points, avec peu ou pas de stimulation intellectuelle (les premiers remboursements de crédits de tva que j’ai fait pour voir le travail concret des contrôleurs sont rigolos, mais au bout du 15e, je ne lis même plus le nom du redevable : tout n’est que chiffres et vérifications d'infos déclaratives). La formation en école m’a permis d’avoir des bases sur les notions que je croise au quotidien, mais j’apprends à utiliser les (très nombreuses !) applications de la dgfip sur le tas. L’équipe d’agents et mon chef sont très gentils et m’aident beaucoup dans mes tâches. Je rentre chez moi en oubliant complétement le boulot (impensable en tant que prof), je peux sortir pas trop tard pour peu que j’avance bien dans la journée.
Toutefois… je demande à réintégrer l’EN à la rentrée. Le contact avec les élèves me manque, l’autonomie dans le travail et sa gestion de l’edt aussi. Le fait de se sentir actif est aussi un gros point qui me manque : je ne veux pas passer des années à être assis toute la journée. Et puis, le contact avec les maths et faire l’acteur devant les élèves (ie faire cours) me manquent aussi, et surtout… Cela me plaisait de préparer des cours, et de faire cours, j’allais au lycée avec le sourire. Alors que maintenant, je suis totalement indifférent à mon travail et j’y vais pour faire les heures que je dois, sans trouver réellement d’intérêt à ce que je fais. Financièrement, je perdrai un peu (momentanément) mais je rattraperai ce retard au fil des années en montant en échelons. Certes, je ne pourrai pas devenir IP et finir à 5; 6k ou plus par mois, mais si c’est pour avoir l’impression que le boulot qu’on fait est dénué d’intérêt…
Bref, voilà un pavé qui pourra peut-être aider certains à se décider (ou pas !). Dernière anecdote : cette année, en plus de la formation d’inspecteur, je continuais à donner des colles en prépa dans un lycée de Clermont, et j’ai aussi passé et obtenu le concours de perdir, par défi personnel. Ce qui potentiellement, me laissait trois choix : continuer ifip, redevenir prof, ou embrayer sur perdir. J’ai bien pensé rester ifip et donner des colles, mais après une journée derrière un bureau, le courage manque pour refaire de la route et avoir une charge supplémentaire de travail, charge que j’acceptais volontiers quand mon après-midi de prof agrégé était libre et que je pouvais tranquillement chercher des exercices sympas à donner.
Prof de maths agrégé, bien installé en lycée, j’ai eu envie de bouger, de voir autre chose. L’évolution de l’EN et la réforme du lycée ont bien aidé à aller vers ce choix, ainsi que quelques accrochages lourds avec des parents, rares mais très pénibles. Je me suis tourné directement vers le concours d’inspecteur, financièrement et même pour le statut, je ne me voyais pas faire « seulement » contrôleur après l’agrég.
Premier passage du concours : bingo, c’est réussi et je suis même très bien classé. Je classe les écoles de formation en mettant Clermont en premier. Résultats quelques mois plus tard : je suis envoyé à Toulouse ! Douche froide… Déjà parce que c’est vraiment plus loin de chez moi et que j’espérais rester dans ma zone géographique (ou du moins ne pas traverser la France) et aussi parce que le nombre de poste sortant du cadastre est bien moins important. J’écris, poliment, en expliquant ma situation, mais l’administration ne veut rien entendre : ce sera Toulouse ou rien. J’ai refusé le bénéfice de ce concours.
N'aimant pas rester sur un échec et ayant tout de même toujours l’envie de bouger, je retente le concours deux ans après. Je suis admis de nouveau, un tout petit moins bien classé que la première fois (pour l’anecdote, mon oral de motivation s’est mal passé la deuxième fois, avec un jury franchement hostile dés le début de l’oral – je n’ai jamais compris pourquoi -, alors que le premier s’était bien passé. Pourtant, j’étais mieux préparé sur les connaissances dgfip la seconde fois). Re-belote avec toute la paperasse à faire, les vœux d’école (sur lesquels l’administration peut donc, à sa convenance, s’asseoir). Cette année-là, victoire : on m’envoie à Clermont, et je pars donc en formation.
Premiers jours de septembre : l’ensemble me donne l’impression de changer de cadre, d’être plus « pro » qu’à l’EN (pas difficile me direz-vous !). Pour la première conférence de présentation de l’année, un petit dossier avec nos noms est prévu sur chaque chaise… Je pense à toutes ces prérentrées plus ou moins bordéliques auxquelles j’ai assisté… Ensuite, la première semaine est surtout composée de conférence durant lesquelles je manque de m’endormir plusieurs fois (pas qu’elles soient inintéressantes en soi, mais bon 6h passif à écouter quelqu’un dans la journée…). Puis viennent les cours. Mentalement pour moi, passer de prof à élève est un peu rude, mais bon, on va apprendre de nouvelles choses et cela me motive. Je fais aussi connaissance avec des personnes très sympas qui viennent d’horizons différents et cela fait du bien de ne pas croiser que des profs (que j’apprécie beaucoup par ailleurs, mais qui pour certains manquent un peu de recul sur le monde extérieur – ce n’est que mon avis). Les premiers mois, la partie « socle » est très inégale en terme de contenu et de qualité des « profs » de l’enfip devant nous. Certains sont investis et apportent une vraie plus-value, pour d’autres… Enfin, comme dans l’EN j’imagine ? À ceci près qu’on sent que certains « profs » de l’enfip ont souffert dans leurs affectations antérieures à la Dgfip.
Note : j’écris « prof » entre guillemets pour l’enfip, pas pour les dévaloriser mais parce que leur poste est très différent d’un prof dans l’EN : aucune autonomie sur les contenus à fournir aux stagiaires, pas de copies (enfin sauf pour les évaluations de compétences, deux fois dans l’année), pas ou peu de pédagogie à avoir avec un public d’adultes qui sont là dans le cadre de leur boulot.
Il y a tout de même plusieurs choses qui me dérangent : je suis passif quasiment toute la journée, certains cours de compta et tva sont stimulants mais pour d’autres, je m’ennuie. La direction de l’école pratique aussi une infantilisation qui va assez loin : nous avons une carte d’entrée dans l’école et si on arrive en retard... il faut la donner et aller la chercher… dans le bureau d’une personne délicieuse que je laisserai aux futurs stagiaires le plaisir de découvrir. Bref, même nos élèves n’étaient pas fliqués de cette façon-là.
Par contre, la vie d’étudiant à Clermont est très agréable pour peu que l’on s’entoure de collègues avec qui on s’entend bien. Restaus, bars, randos… Très appréciables alors que la ville en elle-même est assez enclavée.
Viens la formulation des vœux d’affectation, j’obtiens avec joie le département que j’ai demandé en premier. Par contre, aucun poste de vérificateur proposé aux stagiaires, cela me chagrine un peu mais il y a un poste d’adjoint en gestion fiscale proposé dans ma ville (je reste volontairement vague pour des questions d’anonymat). Je le demande et l’obtiens aussi.
La deuxième partie de l’année est basée sur nos affectations : je suis donc en gestion fiscale (et non en contrôle fiscal), et je pense au début tranquillement que je vais rester sur mon poste deux ans (c’est dit et répété à l’école en début d’année…). Mais voilà, j’apprends, en discutant avec une collègue envoyée dans le même département que moi, que nos postes sont en fait « ALD » (lire : à la disposition du directeur [départemental des finances]... une sorte de TZR de la dgfip) et qu’au premier septembre, on peut nous envoyer ailleurs. Léger malaise : le département, c’est quand même grand… Et nos postes, ceux que nous avons eu pour la fin du stage, de mai à fin juillet, sont proposés au mouvement des inspecteurs titulaires. En tant que stagiaire, on ne fait pas de vœux ! Ce qui signifie que vous pouvez sauter dés que quelqu’un demande votre poste… Ce n’était absolument pas expliqué en début d’année et j’attire l’attention des futurs ifip sur ce point, cela évitera peut-être des petites désillusions. Lorsqu’ils disent qu’on ne peut pas changer de poste avant deux ans, c’est en fait de bloc fonctionnel qu’ils parlent, pas du poste en lui-même…
Je finis la formation et prends donc mon poste d’adjoint, assez différent d’un poste de vérificateur. Et ce qui m’inquiétait un peu à l’école se révèle : c’est un travail de bureau, assez rébarbatif sur certains points, avec peu ou pas de stimulation intellectuelle (les premiers remboursements de crédits de tva que j’ai fait pour voir le travail concret des contrôleurs sont rigolos, mais au bout du 15e, je ne lis même plus le nom du redevable : tout n’est que chiffres et vérifications d'infos déclaratives). La formation en école m’a permis d’avoir des bases sur les notions que je croise au quotidien, mais j’apprends à utiliser les (très nombreuses !) applications de la dgfip sur le tas. L’équipe d’agents et mon chef sont très gentils et m’aident beaucoup dans mes tâches. Je rentre chez moi en oubliant complétement le boulot (impensable en tant que prof), je peux sortir pas trop tard pour peu que j’avance bien dans la journée.
Toutefois… je demande à réintégrer l’EN à la rentrée. Le contact avec les élèves me manque, l’autonomie dans le travail et sa gestion de l’edt aussi. Le fait de se sentir actif est aussi un gros point qui me manque : je ne veux pas passer des années à être assis toute la journée. Et puis, le contact avec les maths et faire l’acteur devant les élèves (ie faire cours) me manquent aussi, et surtout… Cela me plaisait de préparer des cours, et de faire cours, j’allais au lycée avec le sourire. Alors que maintenant, je suis totalement indifférent à mon travail et j’y vais pour faire les heures que je dois, sans trouver réellement d’intérêt à ce que je fais. Financièrement, je perdrai un peu (momentanément) mais je rattraperai ce retard au fil des années en montant en échelons. Certes, je ne pourrai pas devenir IP et finir à 5; 6k ou plus par mois, mais si c’est pour avoir l’impression que le boulot qu’on fait est dénué d’intérêt…
Bref, voilà un pavé qui pourra peut-être aider certains à se décider (ou pas !). Dernière anecdote : cette année, en plus de la formation d’inspecteur, je continuais à donner des colles en prépa dans un lycée de Clermont, et j’ai aussi passé et obtenu le concours de perdir, par défi personnel. Ce qui potentiellement, me laissait trois choix : continuer ifip, redevenir prof, ou embrayer sur perdir. J’ai bien pensé rester ifip et donner des colles, mais après une journée derrière un bureau, le courage manque pour refaire de la route et avoir une charge supplémentaire de travail, charge que j’acceptais volontiers quand mon après-midi de prof agrégé était libre et que je pouvais tranquillement chercher des exercices sympas à donner.
- BMNiveau 1
Bonjour, j'ai fait cette démarche, c'est à dire que j'ai envoyé une lettre avant la fin de la 1ere année après la titularisation en B au service du personnel du rectorat en demandant de conserver mon indice de professeur pour la retraite. Ils l'ont bien reçue. J'ai touché mon salaire de prof et cotisé sur cette base. Est-ce qu'il fallait que je cotise plus ? Ni le Rectorat ni la DGFIP ne m'a répondu concrètement. Donc vous avez l'air de connaître le texte de loi, comment l'interpretez-vous ? Connaissez-vous qqu'un qui a été concerné ? MerciMathador a écrit:C'était à toi de faire la démarche, au plus un an après ta nomination en catégorie B:CPCMR a écrit:Article R29
Modifié par Décret n°2003-1305 du 26 décembre 2003 - art. 11 () JORF 30 décembre 2003 en vigueur le 1er janvier 2004
Tout fonctionnaire civil ou militaire désirant bénéficier du régime qui fait l'objet du présent paragraphe doit en faire la demande, sous peine de forclusion, dans le délai d'un an prévu à l'article R. 3 ; le délai part de la date à laquelle l'emploi supérieur a cessé d'être occupé.
La demande prévue à l'alinéa précédent est définitive et irrévocable. Elle entraîne l'obligation de supporter les retenues pour pension à compter du jour de la cessation des fonctions dans l'emploi dont il s'agit sur la base du traitement ou solde fixé à l'article R. 30 au titre de tous les services accomplis postérieurement à cette date, sauf dans le cas où l'intéressé occuperait un emploi plus élevé.
- TornadoNiveau 6
@Feyn: Merci pour ton retour qui modère beaucoup les nombreux retours positifs que j'ai pu avoir de mon côté.
Pour ma part je m'étonnais du reste qu'ils soient si idylliques^^
Après, je pense aussi qu'il doit y avoir des postes plus intéressants que d'autres, certains n'étant du reste pas accessibles aux stagiaires.
As tu des retours d'anciens profs passés dans d'autres services que la gestion fiscale et s'avèrent -ils plus positifs?
Pour finir, de ce que j'en comprends, IFIP, ça reste tout de même encore un peu en bas de la chaine alimentaire, avec des boulots que certains controleurs effectuent déjà avec de la bouteille. En montant IPFIP, toi qui en as cotoyé, n'est on pas un peu plus dans des fonctions de cadre et moins assis sur une chaise à contrôler des tableaux toute la journée?
Pour ma part je m'étonnais du reste qu'ils soient si idylliques^^
Après, je pense aussi qu'il doit y avoir des postes plus intéressants que d'autres, certains n'étant du reste pas accessibles aux stagiaires.
As tu des retours d'anciens profs passés dans d'autres services que la gestion fiscale et s'avèrent -ils plus positifs?
Pour finir, de ce que j'en comprends, IFIP, ça reste tout de même encore un peu en bas de la chaine alimentaire, avec des boulots que certains controleurs effectuent déjà avec de la bouteille. En montant IPFIP, toi qui en as cotoyé, n'est on pas un peu plus dans des fonctions de cadre et moins assis sur une chaise à contrôler des tableaux toute la journée?
- Un prof d'HistoireNiveau 4
Merci @Feyn pour le témoignage.
Personnellement, c'est le public scolaire que je ne supporte plus, donc je doute d'avoir le même type de regret. Après oui, le côté très "administratif" et rébarbatif du métier me fait un peu peur également. Je pense que l'ambiance dans l'équipe doit jouer beaucoup pour mettre de la bonne humeur au travail ? N'y a-t-il pas par ailleurs des métiers plus "stimulants" à la DGFiP ?
Personnellement, c'est le public scolaire que je ne supporte plus, donc je doute d'avoir le même type de regret. Après oui, le côté très "administratif" et rébarbatif du métier me fait un peu peur également. Je pense que l'ambiance dans l'équipe doit jouer beaucoup pour mettre de la bonne humeur au travail ? N'y a-t-il pas par ailleurs des métiers plus "stimulants" à la DGFiP ?
- MathadorEmpereur
Le délai est d'un an après ta nomination (comme stagiaire) en B, pas après ta titularisation.BM a écrit:Bonjour, j'ai fait cette démarche, c'est à dire que j'ai envoyé une lettre avant la fin de la 1ere année après la titularisation en B au service du personnel du rectorat en demandant de conserver mon indice de professeur pour la retraite. Ils l'ont bien reçue. J'ai touché mon salaire de prof et cotisé sur cette base. Est-ce qu'il fallait que je cotise plus ? Ni le Rectorat ni la DGFIP ne m'a répondu concrètement. Donc vous avez l'air de connaître le texte de loi, comment l'interpretez-vous ? Connaissez-vous qqu'un qui a été concerné ? MerciMathador a écrit:C'était à toi de faire la démarche, au plus un an après ta nomination en catégorie B:CPCMR a écrit:Article R29
Modifié par Décret n°2003-1305 du 26 décembre 2003 - art. 11 () JORF 30 décembre 2003 en vigueur le 1er janvier 2004
Tout fonctionnaire civil ou militaire désirant bénéficier du régime qui fait l'objet du présent paragraphe doit en faire la demande, sous peine de forclusion, dans le délai d'un an prévu à l'article R. 3 ; le délai part de la date à laquelle l'emploi supérieur a cessé d'être occupé.
La demande prévue à l'alinéa précédent est définitive et irrévocable. Elle entraîne l'obligation de supporter les retenues pour pension à compter du jour de la cessation des fonctions dans l'emploi dont il s'agit sur la base du traitement ou solde fixé à l'article R. 30 au titre de tous les services accomplis postérieurement à cette date, sauf dans le cas où l'intéressé occuperait un emploi plus élevé.
Si tu as fait ta demande hors délai, en toute logique (je ne suis pas juriste !) ta surcotisation a été perçue de façon irrégulière et tu devrais pouvoir te la faire rembourser (art. L64 CPCMR).
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- BMNiveau 1
Je viens de vérifier et j'ai bien respecté le délai, il y a 9 mois entre la dernière paie en tant que professeur et le mois où la lettre a été écrite en tant que stagiaire saenes.Mathador a écrit:Le délai est d'un an après ta nomination (comme stagiaire) en B, pas après ta titularisation.BM a écrit:Bonjour, j'ai fait cette démarche, c'est à dire que j'ai envoyé une lettre avant la fin de la 1ere année après la titularisation en B au service du personnel du rectorat en demandant de conserver mon indice de professeur pour la retraite. Ils l'ont bien reçue. J'ai touché mon salaire de prof et cotisé sur cette base. Est-ce qu'il fallait que je cotise plus ? Ni le Rectorat ni la DGFIP ne m'a répondu concrètement. Donc vous avez l'air de connaître le texte de loi, comment l'interpretez-vous ? Connaissez-vous qqu'un qui a été concerné ? MerciMathador a écrit:C'était à toi de faire la démarche, au plus un an après ta nomination en catégorie B:CPCMR a écrit:Article R29
Modifié par Décret n°2003-1305 du 26 décembre 2003 - art. 11 () JORF 30 décembre 2003 en vigueur le 1er janvier 2004
Tout fonctionnaire civil ou militaire désirant bénéficier du régime qui fait l'objet du présent paragraphe doit en faire la demande, sous peine de forclusion, dans le délai d'un an prévu à l'article R. 3 ; le délai part de la date à laquelle l'emploi supérieur a cessé d'être occupé.
La demande prévue à l'alinéa précédent est définitive et irrévocable. Elle entraîne l'obligation de supporter les retenues pour pension à compter du jour de la cessation des fonctions dans l'emploi dont il s'agit sur la base du traitement ou solde fixé à l'article R. 30 au titre de tous les services accomplis postérieurement à cette date, sauf dans le cas où l'intéressé occuperait un emploi plus élevé.
Si tu as fait ta demande hors délai, en toute logique (je ne suis pas juriste !) ta surcotisation a été perçue de façon irrégulière et tu devrais pouvoir te la faire rembourser (art. L64 CPCMR).
- MykeeNiveau 1
Bonjour, toujours pas d'évolution de mon côté concernant mon arrêté de détachement que le Rectorat refuse de me faire, maintenant la DPE me demande un arrêté de nomination de la DGFiP pour me faire mon arrêté de détachement.
Mais un arrêté de nomination, ce n'est pas un document que l'on reçoit après sa prise de poste? Il me semble qu'un collègue avait parlé de ce problème sur ce fil: il te faut ton arrêté de détachement pour avoir ton arrêté de nomination et il te faut ton arrêté de nomination pour avoir ton arrêté de détachement
l'ENFiP et le syndicat sont au courant de ma situation mais rien ne semble bouger
Mais un arrêté de nomination, ce n'est pas un document que l'on reçoit après sa prise de poste? Il me semble qu'un collègue avait parlé de ce problème sur ce fil: il te faut ton arrêté de détachement pour avoir ton arrêté de nomination et il te faut ton arrêté de nomination pour avoir ton arrêté de détachement
l'ENFiP et le syndicat sont au courant de ma situation mais rien ne semble bouger
- MatteoNiveau 10
J'ai relancé la DPE qui m'a dit qu'il fallait attendre la fin du mouvement intra pour libérer des postes.
Pour l'arrêté de nomination, il y a un document sur ADEL qui atteste de la réussite au concours et de la scolarité à venir, c'est ce que j'ai donné.
Pour l'arrêté de nomination, il y a un document sur ADEL qui atteste de la réussite au concours et de la scolarité à venir, c'est ce que j'ai donné.
- FeynNiveau 7
Je réponds à @Un prof d'Histoire et @Tornado :
Je n'ai pas de retours d'anciens profs passés en contrôle fiscal, mais les stagiaires avec qui j'ai sympathisé et qui eux, sont en contrôle fiscal sont globalement satisfaits de leur poste. Beaucoup de postes sont accessibles aux stagiaires : vérificateur en BDV ou DIRCOFI, mais aussi parfois des postes en BCR (brigade de recherche et de contrôle). La difficulté étant, qu'on a aucune visibilité sur les postes dans les départements quand on les demande (à moins d'être de la maison et d'avoir des contacts dans les directions...). Pour être sûr d'être vérificateur, on peut demander les DIRCOFI (sur dossier). Toutefois, dans tous les cas, je trouve qu'on perd l'aspect humain qu'il y a dans le métier de prof. Par contre, si on veut éviter les classes, je pense que ça peut être une très bonne reconversion, mais il faut aimer plancher sur des dossiers, aimer l'administratif.
J'y ai réfléchi et justement, je ne pense pas. Plus on monte dans la hiérarchie, plus on gère au lieu de réellement créer soi-même : ce qui signifie plus d'administratif, plus de bureau. Plus d'indicateurs à contrôler... À mon humble avis et de ce que j'ai pu en voir, le "management" tel qu'il existe est bien moins riche que de gérer des classes !
Pour synthétiser un peu ce que j'ai pensé de cette année et de cette reconversion : vous ne pouvez pas être sûrs d'aimer le boulot que vous ferez et vous ne pouvez pas être sûr d'où vous serez affectés. Cela dépend de vos goûts, mais aussi... de l'équipe avec qui vous tomberez... de si vous êtes envoyés loin de chez vous... de votre N+1 qui est plus présent qu'en prof où on croise nos chefs finalement peu... Par contre, la grande sécurité que vous avez, c'est de pouvoir faire comme moi et revenir dans l'administration d'origine, et je ne regrette absolument pas d'avoir tenté autre chose.
Je n'ai pas de retours d'anciens profs passés en contrôle fiscal, mais les stagiaires avec qui j'ai sympathisé et qui eux, sont en contrôle fiscal sont globalement satisfaits de leur poste. Beaucoup de postes sont accessibles aux stagiaires : vérificateur en BDV ou DIRCOFI, mais aussi parfois des postes en BCR (brigade de recherche et de contrôle). La difficulté étant, qu'on a aucune visibilité sur les postes dans les départements quand on les demande (à moins d'être de la maison et d'avoir des contacts dans les directions...). Pour être sûr d'être vérificateur, on peut demander les DIRCOFI (sur dossier). Toutefois, dans tous les cas, je trouve qu'on perd l'aspect humain qu'il y a dans le métier de prof. Par contre, si on veut éviter les classes, je pense que ça peut être une très bonne reconversion, mais il faut aimer plancher sur des dossiers, aimer l'administratif.
Tornado a écrit:
Pour finir, de ce que j'en comprends, IFIP, ça reste tout de même encore un peu en bas de la chaine alimentaire, avec des boulots que certains controleurs effectuent déjà avec de la bouteille. En montant IPFIP, toi qui en as cotoyé, n'est on pas un peu plus dans des fonctions de cadre et moins assis sur une chaise à contrôler des tableaux toute la journée?
J'y ai réfléchi et justement, je ne pense pas. Plus on monte dans la hiérarchie, plus on gère au lieu de réellement créer soi-même : ce qui signifie plus d'administratif, plus de bureau. Plus d'indicateurs à contrôler... À mon humble avis et de ce que j'ai pu en voir, le "management" tel qu'il existe est bien moins riche que de gérer des classes !
Pour synthétiser un peu ce que j'ai pensé de cette année et de cette reconversion : vous ne pouvez pas être sûrs d'aimer le boulot que vous ferez et vous ne pouvez pas être sûr d'où vous serez affectés. Cela dépend de vos goûts, mais aussi... de l'équipe avec qui vous tomberez... de si vous êtes envoyés loin de chez vous... de votre N+1 qui est plus présent qu'en prof où on croise nos chefs finalement peu... Par contre, la grande sécurité que vous avez, c'est de pouvoir faire comme moi et revenir dans l'administration d'origine, et je ne regrette absolument pas d'avoir tenté autre chose.
- TornadoNiveau 6
Merci pour le retour Feyn!
- MatteoNiveau 10
J'aurais terminé dans les 10 premiers probablement au concours d'inspecteur des douanes mais j'ai été sorti par une note éliminatoire au grand oral. Aie ça pique. C'est dommage, mais heureusement que j'ai eu la dgfip.
- Un prof d'HistoireNiveau 4
Matteo a écrit:J'aurais terminé dans les 10 premiers probablement au concours d'inspecteur des douanes mais j'ai été sorti par une note éliminatoire au grand oral. Aie ça pique. C'est dommage, mais heureusement que j'ai eu la dgfip.
Tu viens de vivre ce que j'ai vécu pour le concours d'inspecteur de la DGFiP. De très bonnes/excellentes notes partout, mais une note éliminatoire à l'oral de motivation ! Ca fait mal oui.
- MatteoNiveau 10
C'est en pensant à toi que j'ai posté. D'où l'intérêt de présenter plusieurs concours. J'ai eu 19,5 à un des oraux et pourtant...
- surfaquitaineNiveau 5
@Matteo
Si tu avais eu les deux concours, tu aurais choisi lequel ?
Si tu avais eu les deux concours, tu aurais choisi lequel ?
- MatteoNiveau 10
J'aurais pris les douanes, c'est un concours plus dur, c'est mieux payé et ça ouvre plus de portes. Maintenant ça reste assez similaire à inspecteur DGFIP.
- MecarsonNiveau 1
Bonjour,
Premier message sur ce fil que je suis depuis plusieurs mois. Merci à toutes et tous pour vos messages inspirants et instructifs.
Je prépare les concours de contrôleur interne (pour m'entraîner) et inspecteur externe pour la prochaine session. Je suis actuellement échelon 10 (IM 629), je passerai à l'échelon 11 le 01/09/2025, date de titularisation si je réussis le concours IFiP.
Mes questions sont les suivantes : en cas de réussite, je serai titularisée à l'échelon 10 (IM 640). Mes années d'ancienneté à l'échelon 10 sont-elles prises en compte pour le passage à l'échelon 11 ? Ou devrais-je attendre de nouveau 4 ans ?
Merci pour vos réponses.
Premier message sur ce fil que je suis depuis plusieurs mois. Merci à toutes et tous pour vos messages inspirants et instructifs.
Je prépare les concours de contrôleur interne (pour m'entraîner) et inspecteur externe pour la prochaine session. Je suis actuellement échelon 10 (IM 629), je passerai à l'échelon 11 le 01/09/2025, date de titularisation si je réussis le concours IFiP.
Mes questions sont les suivantes : en cas de réussite, je serai titularisée à l'échelon 10 (IM 640). Mes années d'ancienneté à l'échelon 10 sont-elles prises en compte pour le passage à l'échelon 11 ? Ou devrais-je attendre de nouveau 4 ans ?
Merci pour vos réponses.
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