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- JennyMédiateur
Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Elyas a écrit:Techniquement, en HG, c'est faire à la fin d'un chapitre ou d'un thème un récit/une carte de conceptualisation ou un récit/schéma de périodisation. Ils ont eu de la matière scientifique avant pour pouvoir réfléchir, mettre en relation, éprouver, enrichir par des hypothèses, questionner (bah oui, réfléchir est sans doute aussi s'interroger sur les vides ou les incompréhensions) etc.
Est-ce qu'ils savent d'avance qu'ils devront faire cela à la fin du chapitre ?
Que faire lorsqu'un élève reste complètement à sec devant la tâche demandée ?
Ils le font en classe, on est là pour les aider.
Ca m'arrive très rarement qu'un élève ne rende rien sur ce type d'exercice (sauf refus clair de travailler en fait...). Certains ne rendent que quelques phrases, mais c'est un début.
- ElyasEsprit sacré
Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Elyas a écrit:Techniquement, en HG, c'est faire à la fin d'un chapitre ou d'un thème un récit/une carte de conceptualisation ou un récit/schéma de périodisation. Ils ont eu de la matière scientifique avant pour pouvoir réfléchir, mettre en relation, éprouver, enrichir par des hypothèses, questionner (bah oui, réfléchir est sans doute aussi s'interroger sur les vides ou les incompréhensions) etc.
Est-ce qu'ils savent d'avance qu'ils devront faire cela à la fin du chapitre ?
Que faire lorsqu'un élève reste complètement à sec devant la tâche demandée ?
Ils sont au courant. Je n'ai jamais eu de cas d'élèves à sec en situation normale (j'ai peut-être déjà eu une élève qui a refusé de le faire parce qu'en récréation, elle avait été au centre d'une bagarre consécutive à des jours de tension et ce n'était pas le bon moment pour elle de faire ce que je demandais tellement elle avait besoin de se calmer).
Après, je ne lâche pas mes élèves. On fait un brainstorming général sur les connaissances qui peuvent aider à faire le travail (mis au tableau). Je donne des incises et un plan s'il faut. Après, je passe dans les rangs et je fais de la guidance pour ceux qui ont du mal tandis que les autres sont en autonomie. Tant pis s'ils ne font pas tout seuls cette fois-là, ils apprennent avec moi qui leur montre comment faire. Je fais ainsi les deux premières fois, après, je ne fais plus au tableau. Je leur demande de mettre toutes leurs connaissances sur un brouillon et ensuite de faire le récit de conceptualisation. Je passe dans les rangs et j'aide ceux qui ont mis le moins de connaissances. A nouveau, je fais de la guidance pour ceux qui ont du mal. Après, le but de l'évaluation (en ceintures), c'est qu'ils y arrivent (bon, j'ai une ceinture avec de l'aide et une sans aide pour travailler les étapes de l'évaluation).
Après, qu'ils soient en autonomie ou en guidance, c'est toujours leurs analyses et leurs conclusions qui sont les plus intéressantes. Il y a aussi les réseaux conceptuels qu'ils développent, les analogies qu'ils utilisent et la merdouille réflexive contre laquelle ils se battent pour finalement arriver à une conclusion intéressante. C'est Didier Cariou qui m'a montré ça et depuis, j'aime beaucoup travailler ça (on peut avoir un élève qui écrit 20 lignes où on voit qu'il se bat contre son incompréhension et sa dernière ligne montre qu'il a compris ; en fait, il a écrit pour réfléchir, c'est dur pour eux de comprendre qu'on est dans un processus d'accouchement de la compréhension). J'ai des dizaines de copies que j'adore relire parce qu'on voit à nouveau des trucs sur lesquels l'élève a bataillé.
EDIT : ah oui, en lisant Jenny, effectivement, on fait en classe.
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