- RêveuseNiveau 4
C’est en échangeant avec eux que j’apprends, bien plus qu'à l'époque où j'ai préparé et tenter le concours.
D'autre part, je comprends les TZR qui râlent pour ces histoires d'attribution de poste, c'est assez scandaleux.
- Lisak40Expert spécialisé
Edit principal : je ne fais pas de généralités, je relate juste que non tous les contractuels ne sont pas non plus tous de pauvres petits agneaux perdus dans le monde du grand méchant loup EN !
- valleExpert spécialisé
Je ne souhaite vraiment pas rentrer dans les querelles titulaires-contractuels (bien que j'utilise ce mot, je pense que ce sont des discussions tout à fait sérieuses et qui entraînent de vraies réflexions sur le métier) mais ça, c'est lié à la notion de remplacement, pas au statut de contractuel.Rêveuse a écrit:Je suis très surprise, car j’ai toujours été bien reçue par mes collègues présents comme par ceux que je remplaçais qui me téléphonaient parfois pour m’indiquer comment fonctionnait la classe (primaire). Pour les remplacements, je suis prévenue parfois à 20h, pour être à l’école à 8h, je suis donc heureuse d’avoir un coup de main quand je débarque pour 2 à 10 jours. Chaque école à ses règles, ses méthodes, ses intervenants, sans les collègues, je ne pourrais pas deviner toutes ces subtilités. De plus, ça arrive rarement, mais j’ai aussi eu l’occasion de partager mon toute petite expérience avec des titulaires et de leur donner des activités qui les intéressent. Oui, un maître aux peut parfois avoir des cours à donner aux titulaires.
C’est en échangeant avec eux que j’apprends, bien plus qu'à l'époque où j'ai préparé et tenter le concours.
D'autre part, je comprends les TZR qui râlent pour ces histoires d'attribution de poste, c'est assez scandaleux.
Après, tous els intervenants ici n'ont cessé de dire qu'il ne s'agit en aucun cas d'attaquer la personne du contractuel ou ses compétences : ça n'étonne personne qu'un contractuel puisse échanger des pratiques ou donner des cours avec un titulaire : il s'agit de deux collègues qui parlent de travail. C'est comme dire qu'un néotitulaire peut avoir de bonnes idées à donner à quelqu'un à deux mois de la retraite où qu'un banal prof qui travaille depuis 40 ans peut avoir des cours à donner à un formateur INSPÉ.
- EnaecoVénérable
valle a écrit:En effet, elle existe comme état des choses, à deux niveaux (au moins) :Enaeco a écrit:valle a écrit:Je ne pense pas qu'il s'agisse de ça. On ne peut pas restreindre comme ça les intervenants dans une discussion.clap a écrit:Moi ça me fait bien rigoler les gens qui ne sont pas TZR qui viennent expliquer que c’est pas si grave de se faire passer devant par un contractuel. Les mêmes certainement qui laissent un service pourri au BMP.Un TZR va où on lui dit d'aller dans sa zone et, "lorsque l'organisation du service l'exige" (ce sont les mots du décret) hors sa ZR.Enaeco a écrit:
Un TZR, il va où on lui dit d'aller dans sa zone.
Un contractuel venant d'un autre milieu, quand on va lui expliquer que début septembre, il a tel emploi du temps à tel endroit mais qu'après la Toussaint, on change tout, c'est prendre le risque qu'il s'échappe à chaque fois qu'on lui proposera une nouvelle mission. Et devoir trouver un remplaçant au remplaçant avec les mêmes risques, c'est plus de boulot que de gérer les préférences d'un TZR.
Mais en tant que fonctionnaire, un TZR est en principe prioritaire par rapport à un agent contractuel pour exercer ses missions. Il ne suffit pas de justifier que l'administration n'est pas en train d'acter des affectations illégales, mais d'organiser les services d'une telle façon que les personnels titulaires soient prioritaires par rapport aux autres.
Précisément, le principe de priorité existe pleinement quand il faut l'appliquer. S'il suffisait de demander aux fonctionnaires des choses légales et de justifier les affectations par "il est difficile de demander ça à un contractuel", il n'y aurait pas de priorité.
C'est comme si on disait "oui, on ne peut en principe exiger que 2 HSA, mais il faut vous en exiger davantage parce que sinon l'organisation du service en pâtit (c'est l'argument que tu as donné du type "les contractuels échappent", c-à-d que la continuité du service public est en danger)" : les dispositions statutaires prennent force quand elles s'opposent à la volonté de l'administration, sinon on s'en fout un peu.
En revanche, il n'est objectivement pas possible de dire qu'un TZR "n'a aucun poste" AKA qu'il "n'a pas d'affectation à titre définitif". Un TZR a un poste au même titre que n'importe quel collègue.
Concernant ta dernière phrase, je suis d'accord à la nuance près qu'un TZR a bien un poste mais pas un poste fixe. Dans le quotidien, la différence me semble essentiel. Tous ceux qui sont passés par la case TZR pourront en témoigner.
Sinon, la priorité des contractuels devant les titulaires, elle existe déjà via le mouvement inter où on refuse l'entrée à des titulaires malgré un nombre de postes vacants pas encore comblé
- l'entrée de titulaires dans les académies sous-dimensionée, et
- l'affectation des TZR.
Je défends que les deux cas de figure sont des états de fait qui vont contre la priorité théorique des fonctionnaires.
Tu sembles (mais je me trompe peut-être) accepter que c'est le cas pour la première, mais le nier pour la deuxième, en exposant qu'il n'y a pas d'inversion de la priorité du moment où le TZR conserve son poste.
Ah, non. Je ne le nie pas.
La raison est d'ailleurs la même : on a une certaine liberté avec les fonctionnaires puisque, pour simplifier, ils ne peuvent pas refuser un poste quand les contractuels ont souvent une exigence geographique sine qua non (à défaut de se tourner vers un autre métier).
Ce phénomène augmente avec l'augmentation du taux de contractuels mais il existe depuis que j'enseigne.
- CleroliDoyen
Mon tuteur était un maitre auxiliaire, titularisé au début des années 80 par le gouvernement socialiste d'alors (il y a eu une vague massive de titularisation de personnels qui, de fait, permettaient aux services publics -dans leur ensemble- de fonctionner). Les contractuels/MA ont toujours existé car ils servent de variable d'ajustement dont a besoin le système. Ce n'est pas un phénomène nouveau même s'il prend la forme actuellement d'un rouleau compresseur mûrement réfléchi. C'est contre le système (MEN et gouvernement en place) qu'il faut s'opposer.Txia a écrit:@cleroli
Je comprends que tu sois choquée car c'est vrai que c'est difficile humainement de tenir ce discours mais il reste vrai aussi que si les choses ne sont pas dites on finira par n'avoir plus de titulaires mais que des contractuels... J'ai été contractuels à mes débuts aussi du coup je comprend qu'il ne faut en rien les stigmatiser mais si on continue comme ça autant dire qu'il n'y a plus besoin de former les enseignants car cela se fera "normalement" par la force des choses et surtout au final aura-t-on réellement besoin de titulaires ??
C'est une vraie inquiétude.
- valleExpert spécialisé
Ah, mais alors on est d'accord ! Tout venait de ton message de cet après-midiEnaeco a écrit:valle a écrit:En effet, elle existe comme état des choses, à deux niveaux (au moins) :Enaeco a écrit:valle a écrit:
Je ne pense pas qu'il s'agisse de ça. On ne peut pas restreindre comme ça les intervenants dans une discussion.
Un TZR va où on lui dit d'aller dans sa zone et, "lorsque l'organisation du service l'exige" (ce sont les mots du décret) hors sa ZR.
Mais en tant que fonctionnaire, un TZR est en principe prioritaire par rapport à un agent contractuel pour exercer ses missions. Il ne suffit pas de justifier que l'administration n'est pas en train d'acter des affectations illégales, mais d'organiser les services d'une telle façon que les personnels titulaires soient prioritaires par rapport aux autres.
Précisément, le principe de priorité existe pleinement quand il faut l'appliquer. S'il suffisait de demander aux fonctionnaires des choses légales et de justifier les affectations par "il est difficile de demander ça à un contractuel", il n'y aurait pas de priorité.
C'est comme si on disait "oui, on ne peut en principe exiger que 2 HSA, mais il faut vous en exiger davantage parce que sinon l'organisation du service en pâtit (c'est l'argument que tu as donné du type "les contractuels échappent", c-à-d que la continuité du service public est en danger)" : les dispositions statutaires prennent force quand elles s'opposent à la volonté de l'administration, sinon on s'en fout un peu.
En revanche, il n'est objectivement pas possible de dire qu'un TZR "n'a aucun poste" AKA qu'il "n'a pas d'affectation à titre définitif". Un TZR a un poste au même titre que n'importe quel collègue.
Concernant ta dernière phrase, je suis d'accord à la nuance près qu'un TZR a bien un poste mais pas un poste fixe. Dans le quotidien, la différence me semble essentiel. Tous ceux qui sont passés par la case TZR pourront en témoigner.
Sinon, la priorité des contractuels devant les titulaires, elle existe déjà via le mouvement inter où on refuse l'entrée à des titulaires malgré un nombre de postes vacants pas encore comblé
- l'entrée de titulaires dans les académies sous-dimensionée, et
- l'affectation des TZR.
Je défends que les deux cas de figure sont des états de fait qui vont contre la priorité théorique des fonctionnaires.
Tu sembles (mais je me trompe peut-être) accepter que c'est le cas pour la première, mais le nier pour la deuxième, en exposant qu'il n'y a pas d'inversion de la priorité du moment où le TZR conserve son poste.
Ah, non. Je ne le nie pas.
J'ai cru que tu y exposais que la politique de "fidélisation" des contractuels ne lésait pas les titulaires puisqu'elle consistait à leur payer leur dû et qu'ils n'ejectaient pas de TZR de sa ZR.Enaeco a écrit:
Fidéliser, ça veut surtout dire donner un contrat qui couvre l'été plutôt que de terminer un contrat début juillet pour le redémarrer en septembre et économiser 2 mois de paie.
Nous sommes arrivés à un stade où la main d’œuvre est suffisamment rare pour qu'on réfléchisse au traitement qu'on lui fait subir et qu'on réfléchisse à le retenir.
Et peut-on vraiment dire qu'un contractuel prend la place d'un TZR ?
Empêcher le passage au mouvement d'un poste pérenne pour y mettre un contractuel tous les ans, ça n'est pas la même chose que d'attribuer une autre AFA ou de garder disponible des TZR pour des remplacements courte durée.
- Manu7Expert spécialisé
Moi aussi j'ai commencé comme MA, mais à cette époque nous avions le projet d'obtenir le concours externe ou interne. Mais maintenant, nous voyons des contractuels qui ne veulent plus passer le concours car cela devient moins intéressant pour eux. Et je suis d'accord, même si quelques uns sont du même niveau que les profs titulaires, globalement c'est la loterie et surtout cela n'a rien à voir avec mon époque (fin 90 début 2000) où les contractuels connaissaient très bien le métier car ils avaient simplement été recalés au concours et suivis une ou deux années de 1ère année d'IUFM, il y avait des taux de réussite de moins de 15% pour les maths, donc il n'y avait aucune différence entre un néotit et un contractuel.
Aujourd'hui, c'est la loterie, ceux qui sont contratuels depuis 2 ou 3 ans tiennent relativement bien la route, car sinon ils sont écartés mais comme la crise devient énorme on commence aussi à garder dans le circuit des contractuels malgré les avis défavorables des CDE !!! On marche sur la tête, on voit de tout c'est vraiment inquiétant, j'ai déjà vu des élèves me demander de venir plus souvent remplacer un contractuel les larmes aux yeux... Et au passage, je me dis que si tous les contractuels pouvaient passer 5 à 10 minutes devant un IPR pour être recrutés cela ne ferait pas de mal car on oublie que beaucoup ne passent même pas par ce dispositif et on se retrouve parfois avec des cas très limite totalement incompétents voire presque dangereux.
- valleExpert spécialisé
Je ne pense pas qu'il s'agisse d'estimer les possibilités qu'un contractuel soit compétent et d'en conclure qu'elles sont trop basses pour ce qui serait idéal (c'est la loterie). Le problème est qu'un contractuel n'a pas été recruté selon la procédure statutaire, point : les "épreuves" de sélection ont été autres et son recrutement n'a pas permis a tous les candidats de concourir librement, c'est tout.Manu7 a écrit:
Aujourd'hui, c'est la loterie, ceux qui sont contratuels depuis 2 ou 3 ans tiennent relativement bien la route, car sinon ils sont écartés mais comme la crise devient énorme on commence aussi à garder dans le circuit des contractuels malgré les avis défavorables des CDE !!! On marche sur la tête, on voit de tout c'est vraiment inquiétant, j'ai déjà vu des élèves me demander de venir plus souvent remplacer un contractuel les larmes aux yeux... Et au passage, je me dis que si tous les contractuels pouvaient passer 5 à 10 minutes devant un IPR pour être recrutés cela ne ferait pas de mal car on oublie que beaucoup ne passent même pas par ce dispositif et on se retrouve parfois avec des cas très limite totalement incompétents voire presque dangereux.
On peut imaginer une situation où tous les contractuels seraient largement plus diplômés que les titulaires, par exemple (c'est peut-être le cas) : ça ne change rien au fait que leur présence est, selon l'architecture institutionnelle, une exception, et que le contrat ne peut pas être vu comme une alternative au statut.
- JennyMédiateur
Tout va bien.
- scot69Modérateur
- SlivNiveau 1
- MathadorEmpereur
Et pour sa suppression, elle a eu lieu de fait de façon locale, notamment en maths et en LC, lorsque les ZR ont été vidées afin de pourvoir les postes fixes.
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- ZybulkaHabitué du forum
Je ne formulerais pas les choses ainsi, parce que ça laisse entendre une sorte de coïncidence malheureuse : je dirais plutôt que le recours massif à la contractualisation a été organisé de manière concertée (cf CAP22) afin de favoriser la concurrence entre les différents statuts. Tout le monde est perdant : les titulaires qui perdent en "liberté" d'affectation et les contractuels qui perdent en salaire et sécurité de l'emploi. Et tout ce petit monde se retrouve à se taper dessus plutôt qu'à s'unir contre une institution qui est clairement défaillante, tant par rapport à la façon dont elle traite ses employé·es que dans ses missions de service public...Lagomorphe a écrit:Notre mouvement à points a bien des défauts, mais il a au moins une qualité: les règles sont les mêmes pour tout le monde. Sauf qu'avec l'arrivée massive de contractuels, on entre en concurrence pour les postes les plus convoités avec une population à qui l'on ne demande pas de suivre les mêmes règles.
Je peux comprendre (même si ce n'est pas mon choix) que l'on choisisse de refuser de pallier les lacunes de l'institution en matière de formation (lacunes là encore sciemment organisées), en refusant d'aider les contractuels. De là à parler de compromission, qu'est-ce qu'il faut pas entendre...Cochonou a écrit:Je m'étonne moi aussi très souvent de l'attitude de certains collègues qui "se précipitent pour (...) refiler cours et progressions" aux contractuels sans se rendre compte - c'est en tout cas mon point de vue - que leur attitude revient à cautionner un système qui nous nuit. Je m'étonne encore plus quand ce genre d'attitude vient de la part de ceux qui n'ont de cesse de parler de grève et qui ne manquent pas de fustiger les collègues qui n'ont pas participé à la dernière, sans se rendre que leur attitude vis-à-vis des contractuels constitue l'une de ces nombreuses petites compromissions qui nous font tant de tort.
zigmag17 a écrit:Pendant ce temps le ministère boit du petit-lait...
Casser les statuts et voir les gens se dresser les uns contre les autres, c'est ce que l' EN cherche à faire depuis des années.
Je suis contre le jobdating et contre tout le système tel qu'il nous méprise en fait.
[...] Mais ne nous trompons pas d'adversaire(s).
Cleroli a écrit: Ce n'est pas un phénomène nouveau même s'il prend la forme actuellement d'un rouleau compresseur mûrement réfléchi. C'est contre le système (MEN et gouvernement en place) qu'il faut s'opposer.
Par ailleurs, il faut aussi bien voir qu'en dehors de désorganiser le service public, cette pénurie de profs (pour en revenir au sujet directement) a une influence directe sur nos conditions de travail :
- Comme cela a été dit, parce que cela dégrade très nettement l'affectation des TZR mais aussi le mouvement interacadémique.
- Parce que l'on doit composer avec des classes qui n'ont pas cours (=> services de vie sco débordés, qui ne sont plus disponibles pour le reste parce qu'ils doivent assumer des perms multiples en urgence), ou qui ont cours de façon morcelée (3 semaines avec Mme X, 2 semaines sans rien, 2 mois avec M. Y...), et qu'on doit ensuite récupérer avec tous les impacts négatifs de la situation (agitation des élèves, lacunes dans les programmes qu'il faut rattraper sans moyens supplémentaires...).
- Augmentation de nos services (HSA galopantes, entre la 2e qu'on nous a imposée et les autres qui se surajoutent parce que 20h devient un minimum et après il ne faut pas partager de classe...) et pressions au remplacement de Robien pour boucher les trous.
- Emplois du temps pourris parce qu'il faut tout remanier au dernier moment pour tenir compte des affectations de dernière minute et des désormais multiples services partagés...
=> Bref, c'est pas vraiment ça qui va redorer le blason du métier et faire naître des vocations pour combler la pénurie, mais tout ça nous donne de quoi s'unir autour d'une cause commune ! N'hésitez pas à évoquer aussi cette autre facette de la pénurie de profs dans vos heures syndicales de rentrée !
- CleroliDoyen
Je ne crois pas que l'extrait vidéo ait été posté, le voiciSliv a écrit:Bonjour, ce matin sur le figaro live vers 10h, notre cher ministre se faisait filmer en direct du rectorat de l'académie de Créteil pour la réunion de la cellule qui gère les contractuels et TZR. Je n'ai vu que les vingt dernières minutes. En tant que TZR, un passage m'a interpellé : un des responsables expliquait qu'ils avaient mis en place une politique de fidélisation des contractuels. Autrement dit, sur certaines zones les contractuels passent en priorité sur les AFA devant les TZR... Ce n'est donc pas une légende urbaine...
:unamused:
— :green_apple: Du pognon pour les profs! :moneybag: (@Ithyphallique) August 23, 2022
Auverlot, recteur de l'académie de Créteil, explique au ministre Ndiaye qu'il s'assoit dans certains cas sur les statuts des profs et de la Fonction Publique :
« Notre politique, ça a été de fidéliser les contractuels et de les faire passer avant les titulaires »@SNESFSU pic.twitter.com/3Ml3XwTogh
- eleonore69Érudit
Cleroli a écrit:Je ne crois pas que l'extrait vidéo ait été posté, le voiciSliv a écrit:Bonjour, ce matin sur le figaro live vers 10h, notre cher ministre se faisait filmer en direct du rectorat de l'académie de Créteil pour la réunion de la cellule qui gère les contractuels et TZR. Je n'ai vu que les vingt dernières minutes. En tant que TZR, un passage m'a interpellé : un des responsables expliquait qu'ils avaient mis en place une politique de fidélisation des contractuels. Autrement dit, sur certaines zones les contractuels passent en priorité sur les AFA devant les TZR... Ce n'est donc pas une légende urbaine...:unamused:
— :green_apple: Du pognon pour les profs! :moneybag: (@Ithyphallique) August 23, 2022
Auverlot, recteur de l'académie de Créteil, explique au ministre Ndiaye qu'il s'assoit dans certains cas sur les statuts des profs et de la Fonction Publique :
« Notre politique, ça a été de fidéliser les contractuels et de les faire passer avant les titulaires »@SNESFSU pic.twitter.com/3Ml3XwTogh
tout simplement honteux !
- JennyMédiateur
TOUT VA BIEN.
- A TuinVénérable
Sliv a écrit:Le rêve de Macron et de la cour des comptes, c'est de faire entrer des obligations de remplacement dans le nouveau pacte. Mais ça ne résoudra pas la crise de recrutement et le manque de profs dans certaines disciplines.
Et c'est peut être là qu'ils vont nous sortir la fameuse annualisation du chapeau. Le vieux serpent de mer...
- Madame_ProfEsprit sacré
_________________
2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- TivinouDoyen
https://www.bfmtv.com/societe/education/face-a-la-penurie-d-enseignants-le-rectorat-de-bordeaux-publie-des-petites-annonces-dans-la-presse_AV-202208240059.html
- TangledingGrand Maître
Il faut être bien assuré de ce que ce droit coutumier au mépris du droit écrit annonce bien le droit écrit à venir tel que le pouvoir en place entend le définir.
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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- JacqGuide spirituel
Souvenir.
Une collègue TZR de LM est rattachée à mon établissement. Elle s'installe durant l'été (location, déménagement, présente à la plénière de fin d'année et à celle de prérentrée).
Elle apprend qu'elle sera affectée dans un établissement dans une autre vallée, pas loin, mais du trajet.
Et là le rectorat lui change son établissement de rattachement histoire de ne pas lui payer de frais de déplacement, une semaine après la rentrée.
Elle a obtenu gain de cause.
- LadyOlennaModérateur
Petite pensée pour des potes titulaires qui attendent désespérément une mutation dans l'académie de Bordeaux...Tivinou a écrit:Un article de BFMTV sur la pénurie dans l’académie de Bordeaux et à Créteil... mais tout va bien se passer.
https://www.bfmtv.com/societe/education/face-a-la-penurie-d-enseignants-le-rectorat-de-bordeaux-publie-des-petites-annonces-dans-la-presse_AV-202208240059.html
- TulipiaNiveau 7
Heureusement. Le rectorat n’a pas le droit de changer le RAD sans demande écrite formulée par le TZR. Déjà que ce statut n’offre aucune stabilité sur le plan de la vie personnelle, ce serait le pompon qu’ils puissent le faire.Jacq a écrit:C'est une honte.
Souvenir.
Une collègue TZR de LM est rattachée à mon établissement. Elle s'installe durant l'été (location, déménagement, présente à la plénière de fin d'année et à celle de prérentrée).
Elle apprend qu'elle sera affectée dans un établissement dans une autre vallée, pas loin, mais du trajet.
Et là le rectorat lui change son établissement de rattachement histoire de ne pas lui payer de frais de déplacement, une semaine après la rentrée.
Elle a obtenu gain de cause.
Je suis sans voix quant au discours prononcé ci-dessus. Il y a un moment où les TZR vont quitter le navire en masse.
- EsclarmondeNiveau 5
- IphigénieProphète
Bref ceux qui pensent politiquement l’école sont à la fois trop paresseux intellectuellement pour s’en informer vraiment ou ne le peuvent pas car ils sont par trop formatés intellectuellement pour imaginer d’autres recettes que celles imaginées dans le monde industriel pour produire plus de saucissons au meilleur coût . C’est exactement pareil qu’à l’hôpital.
Personne n’ose reprendre la réflexion à partir de là où on s’est fourvoyés avec une belle utopie: le collège unique, la massification et l’écrasement de toute la structure y compris universitaires par une masse d’élèves mal formés à tout et qui n’ont aucune chance de réussite - et finalement la seule égalité où on a progressé est l’égalité dans l’échec. Même la question des rémunérations en dépend puisqu’on ne peut payer convenablement une profession qui s’est elle aussi massifiée et que l’on ne cesse de dé professionnaliser par des recrutements sans qualifications suffisantes…
Bon courage à ceux qui oseraient y réfléchir….
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