- lulucastagnetteEmpereur
gregforever a écrit:Je suis fan de Norek.Isis39 a écrit:On m'a prêté la trilogie de Olivier Norek. Code 93 et la suite.
Des avis ?
Toutes ces discussions sur les polars me font rire: le style les personnages les incohérences. Personnellement je ne demande à un polar que de me distraire et si possible de me balader car je trouve souvent avant la fin. Toutes les autres considérations pour moi peu importe, je ne considère pas cela comme la littérature que j'étudie en cours. Stephen King le disait lui-même : il est un "story teller" pas un écrivain, il reconnaît que son style laisse à désirer, mais quand on le lit, ce n'est pas ce qu'on cherche... l'histoire le suspense, le frisson. Les tournures de phrases, comment dire?
Je ne suis pas d'accord. Bien sûr quand je lis un polar je n'attends pas de grandes envolées lyriques et bien sûr que l'histoire n'aura rien à voir avec une vraie enquête mais il y a rebondissements et incohérences !
J'ai lu Entre deux mondes de Norek et c'est un bon polar qui embarque et balade le lecteur mais sans éléments totalement incohérents. Le seul Minier que j'ai lu m'a semblé quand même entasser invraisemblance sur invraisemblance...
Et le style est quand même important sachant qu'un polar est souvent long. Sans demander la lune, hein. Mais les nombreux détails inutiles (le nombre de fois où on précise qui se douche et la couleur de son pull... Ce que je barre dans les rédacs des élèves quoi !) ainsi que les "tics" de style horripilants (l'avalanche de phrases nominales, par exemple) sont rédhibitoires pour moi. Et pourtant je suis une grande fan du genre.
- Cléopatra2Guide spirituel
Jacq a écrit:J'arrive au bout de "N'éteins pas la lumière". Si vous souhaitez le lire il n'y aura pas de spoiler.
Mais qu'il est bête ce Servaz !
C'est vraiment du thriller, l'enquête étant assez réduite. D'ailleurs c'est logique puisqu'on suit la future victime du tueur plus que Servaz mais, évidemment leurs petites affaires vont se croiser à un moment ou un autre (ce n'est pas un spoiler puisque c'est tout de même lui le héros, rien de surprenant). Par contre, comme dans "Le Cercle" l'auteur lui fait oublier un détail des plus important car il reste encore plus de 130 pages et il faut donc qu'il ne comprenne pas tout de suite ce qui pourtant est une évidence.
Déjà dans "Le Cercle" ils (avec les autres flics) qu'ils ont trouvé de quoi faire une analyse ADN... mais ils ont oublié durant tout le livre ! C'est gros quand même. Là il (seul) oublie carrément l'élément qui l'a lancé sur cette enquête ! C'est encore plus gros ! En plus c'était téléguidé depuis longtemps. Enfin c'est plaisant de découvrir le pot aux roses avant l'enquêteur. Il reste tout de même plusieurs suspects encore mais cela en élimine un d'entrée qui pourtant aurait pu être éliminé depuis longtemps par Servaz. Par contre, des fois que le lecteur peu malin n'ait toujours pas compris, l'auteur nous le fait immédiatement comprendre à la page suivante, sans que l'on puisse encore éliminer tous les suspects. L'auteur pourrait encore ajouter un coup de Trafalgar et rajouter un autre suspect mais ce serait un peu gros... mais bon.
EDIT : et bien sûr, alors qu'il surveille personnellement la future victime, ce couillon trouve (va trouver, au chapitre suivant) le moyen d'aller bouffer avec sa fille, donc il va laisser la victime seule ! Mais c'est gros comme une maison ce qui va se passer ensuite ! Quand je vous dis qu'il est bête ce Servaz !
RE EDIT : la douche porte conseil. Je n'ai pas avancé le livre depuis la rédaction de ce message, mais finalement le suspect dont je parlais pourrait toujours être suspect et cela pourrait juste être bon petit piège de Minier pour confirmer ce que l'on pouvait imaginer et nous la refaire à l'envers à la fin. Mais il n'empêche que Servaz est une andouille.
Oui franchement, qu'il est bête
- JacqGuide spirituel
lulucastagnette a écrit:gregforever a écrit:Je suis fan de Norek.Isis39 a écrit:On m'a prêté la trilogie de Olivier Norek. Code 93 et la suite.
Des avis ?
Toutes ces discussions sur les polars me font rire: le style les personnages les incohérences. Personnellement je ne demande à un polar que de me distraire et si possible de me balader car je trouve souvent avant la fin. Toutes les autres considérations pour moi peu importe, je ne considère pas cela comme la littérature que j'étudie en cours. Stephen King le disait lui-même : il est un "story teller" pas un écrivain, il reconnaît que son style laisse à désirer, mais quand on le lit, ce n'est pas ce qu'on cherche... l'histoire le suspense, le frisson. Les tournures de phrases, comment dire?
Je ne suis pas d'accord. Bien sûr quand je lis un polar je n'attends pas de grandes envolées lyriques et bien sûr que l'histoire n'aura rien à voir avec une vraie enquête mais il y a rebondissements et incohérences !
J'ai lu Entre deux mondes de Norek et c'est un bon polar qui embarque et balade le lecteur mais sans éléments totalement incohérents. Le seul Minier que j'ai lu m'a semblé quand même entasser invraisemblance sur invraisemblance...
Et le style est quand même important sachant qu'un polar est souvent long. Sans demander la lune, hein. Mais les nombreux détails inutiles (le nombre de fois où on précise qui se douche et la couleur de son pull... Ce que je barre dans les rédacs des élèves quoi !) ainsi que les "tics" de style horripilants (l'avalanche de phrases nominales, par exemple) sont rédhibitoires pour moi. [...]
Pour la dernière partie que j'ai graissée : mais quelques nuances tout de même.
Chez Caryl Ferrey cela m'avait ennuyé au plus haut point, mais je trouve que cela s'est atténué au fil de ses ouvrages (je n'ai pas lu les derniers).
Chez James Ellroy, plus ancien que du Minier ou du Ferrey (je reviens à un de mes auteurs favoris dans les polars) il y a une nette et volontaire évolution de style, notamment pour le quatuor de Los Angeles (le vrai, le seul, le premier). Là je pense qu'on a une recherche, une volonté de changer, d'innover pour lui, jusqu'au quatrième que j'ai trouvé peu lisible. Mais il veut aller vers du plus brutal, des flashs d'impressions du narrateur, des sentiments sans description narrative et descriptive. A nous de suivre. Cela a vraiment du style. Je vais me relire les quatre dans l'ordre et voir si j'arrive mieux à comprendre le quatrième qu'à sa première lecture. Le style évolue encore pour Extorsion, plus récent (pour le lire il vaut mieux avoir lu le Quatuor et Dick Contino's Blues, dans cet ordre). L'aboutissement est dans Extorsion (ce n'est pas vraiment du polar d'ailleurs). Et puis une fois qu'Ellroy a fait le tour, a l'impression d'avoir fait le tour, il change et retourne à un autre style avec la série d'American Tabloid (même si on retrouve dans certains ce type de phrases, moins facile à la lecture). A ce sujet vient de sortir en pocket la suite d'Extorsion. Mais Ellroy ne manque pas de style, bien au contraire et cherche pas la facilité ni pour lui ni pour son lecteur (et j'admire ses traducteurs, parce que, franchement...). Je n'aime pas le style que je vais qualifier de "Light" de cette segmentation ou des phrases nominales, ou de cette abominables ponctuation, mais j'aime le style lourd d'Ellroy (comme j'aime le style que beaucoup jugent totalement imbuvable d'un Lovecraft, Tolkien ou de nombreux auteurs du XIXe) tout autant que lorsqu'il segmente sa construction de la narration (et pas des phrases). Par contre, pour les envolées, pas forcément lyriques, tu vas en avoir chez Ellroy. A l'inverse je m'ennuie chez la plupart des auteurs nordiques (je l'avais déjà écrit) par l'absence de description.
Chez Minier ce n'est pas la même chose.
Tic de langage ? Peut-être.
Lorsqu'on lit la presse nous constatons les mêmes structures. Lorsqu'on écoute nos journalistes, la ponctuation est totalement fausse (on s'étonne ensuite que nos élèves n'arrivent pas à ponctuer correctement). Les pauses sont placées en plein milieu d'une phrase complexe et même pas là où il devrait y avoir une virgule. Une pause qui si nous suivons le rythme de l'élocution devrait être un point mais qui a l'écrit ne serait qu'une virgule voire rien du tout ! En gros nos amis communicants, pardon, journalistes, nous font quelques pauses mal placées pour ménager le suspense et à l'inverse là où il y aurait normalement un point ne marquent pas de pause pour entraîner le spectateur. C'est une catastrophe.
Volonté d'imiter les films ou séries TV ?
Possible.
Tout doit se passer très vite. Les phrases nominales permettent au spectateurs de séries ou de films d'actions d'imiter ces œuvres. Le problème c'est que ce n'est plus novateur, ce n'est plus très littéraire, pour me résumer et vous l'aurez compris, ce n'est pas du bon Ellroy (car il y en a du mauvais).
Demande des éditeurs ?
C'est une possibilité. Nous avons déjà évoqué plus haut les demandes des éditeurs concernant l'usage des temps. Phrases courtes, nominales, faciles à lire (sauf pour Ellroy, désolé ), donc page turnes, donc grand public, donc succès ! Je me pose la même question pour les titres de "N'éteins pas la lumière" que je suis en train de lire, ou de "*** d'histoire". C'est quand même peu glorieux comme titre. Encore une comparaison avec mon cher ami Ellroy (non non, il n'est jamais venu aboyer chez moi) mais peu-chère : "Lune Sanglante", "Brown's Requiem", "White Jazz" et mes titres préférés : "Le Grand Nulle part", "La Colline aux suicidés". Pour en revenir à Minier entre "Glacé", "Le Cercle" et les suivants, "N'éteins pas la lumière" ou "Une Put... d'histoire", commande de l'éditeur pour vendre ? C'est du Marc Levi ou pas ? C'est du Harlan Coben ? "Sans un remède", "Ne le dis à personne", "Juste un regard", "Ne t'éloigne pas"... ces souvent injonctions pleurnichardes... "Tu me manques".... "Ne t'enfuies plus"... Ces titres, quelle horreur ! Entre le polar et le roman rose ! (je sais, c'est une phrase nominale ! ).
Pour achever Harlan Coben.
Il y a bientôt, ou peut-être, ou peut-être plus de 20 ans ma documentaliste voulait absolument que je lise du Harlan Coben (génial, le policier de l'avenir etc.). J'ai pris un Harlan Coben qui venait d'être publié (je viens de vérifier la date de publication). Du pur page turner. Je lui ai rendu le livre en lui indiquant que je n'aimais pas, sans lui dire le fond de ma pensée : à peine de la qualité d'un vulgaire script de thriller pour M6, un bon scénario mais sans aucun talent littéraire. Cela n'a pas loupé : adaptation en 2006 : "Ne le dis à personne". Mauvais à l'écrit, passable à l'écran, une fois mais pas deux !
- CeladonDemi-dieu
Tu me rends service mon cher Jacq car au début de l'été, j'ai voulu lire Minier que je ne connaissais pas et j'ai donc commandé Glacé pour ma liseuse, je voulais celui dont tu parles ici mais impossible à avoir, j'avais donc l'intention d'aller le chercher en papier. A la lecture de Glacé qui m'a passablement énervée, je me suis dit que c'était bien que je n'aie pas N'éteins pas la lumière dans ma liseuse. Et tu viens de le confirmer avec tous les arguments convaincants des défauts du précédent, et c'est quand même dommage pour un polar !Jacq a écrit:J'arrive au bout de "N'éteins pas la lumière". Si vous souhaitez le lire il n'y aura pas de spoiler.
Mais qu'il est bête ce Servaz !
C'est vraiment du thriller, l'enquête étant assez réduite. D'ailleurs c'est logique puisqu'on suit la future victime du tueur plus que Servaz mais, évidemment leurs petites affaires vont se croiser à un moment ou un autre (ce n'est pas un spoiler puisque c'est tout de même lui le héros, rien de surprenant). Par contre, comme dans "Le Cercle" l'auteur lui fait oublier un détail des plus important car il reste encore plus de 130 pages et il faut donc qu'il ne comprenne pas tout de suite ce qui pourtant est une évidence.
Déjà dans "Le Cercle" ils (avec les autres flics) qu'ils ont trouvé de quoi faire une analyse ADN... mais ils ont oublié durant tout le livre ! C'est gros quand même. Là il (seul) oublie carrément l'élément qui l'a lancé sur cette enquête ! C'est encore plus gros ! En plus c'était téléguidé depuis longtemps. Enfin c'est plaisant de découvrir le pot aux roses avant l'enquêteur. Il reste tout de même plusieurs suspects encore mais cela en élimine un d'entrée qui pourtant aurait pu être éliminé depuis longtemps par Servaz. Par contre, des fois que le lecteur peu malin n'ait toujours pas compris, l'auteur nous le fait immédiatement comprendre à la page suivante, sans que l'on puisse encore éliminer tous les suspects. L'auteur pourrait encore ajouter un coup de Trafalgar et rajouter un autre suspect mais ce serait un peu gros... mais bon.
EDIT : et bien sûr, alors qu'il surveille personnellement la future victime, ce couillon trouve (va trouver, au chapitre suivant) le moyen d'aller bouffer avec sa fille, donc il va laisser la victime seule ! Mais c'est gros comme une maison ce qui va se passer ensuite ! Quand je vous dis qu'il est bête ce Servaz !
RE EDIT : la douche porte conseil. Je n'ai pas avancé le livre depuis la rédaction de ce message, mais finalement le suspect dont je parlais pourrait toujours être suspect et cela pourrait juste être bon petit piège de Minier pour confirmer ce que l'on pouvait imaginer et nous la refaire à l'envers à la fin. Mais il n'empêche que Servaz est une andouille.
Quant à Ellroy, oui c'est du polar plein de chair, frémissant, hurlant, rageant. La matière y est triturée, bien bien loin de la laborieuse et pourtant triste platitude de style d'un Minier. Remarque bien qu'une Fred Vargas ne me convainc pas non plus.
Sorti d'Ellroy, que lire ? (La chair n'est pas triste et je n'ai pas lu tous les polars...)
- Isis39Enchanteur
Quelque suggestions :
- Ian Manook « Yeruldelgger » : un auteur français mais un policier mongol. Sympathique et dépaysant.
- Deon Meyer : un auteur de polos sud-africain.
- Peter May : la trilogie de l’île des chasseurs d’oiseaux (les autres polars de cet auteur me semblent moins bons.
- Ian Manook « Yeruldelgger » : un auteur français mais un policier mongol. Sympathique et dépaysant.
- Deon Meyer : un auteur de polos sud-africain.
- Peter May : la trilogie de l’île des chasseurs d’oiseaux (les autres polars de cet auteur me semblent moins bons.
- JacqGuide spirituel
Oui.
Malgré les critiques que j’émets hier je me suis remis à lire Minier au lit (alors que je me suis couché, pour d'autres raisons, à 2h40) et ce matin au lieu de faire la grasse matinée je me suis remis à la lecture avant de sommeiller une petite heure, et je vais me remettre dedans parce que je veux savoir la fin ! Donc Minier fait ce qu'il sait faire et le fait bien.
Le risque c'est qu'avec son rythme d'écriture Minier ne fasse que reproduire les mêmes clichés, les mêmes mécaniques.
Sur ce, je vais retourner finir le troisième Servaz et entamer le quatrième de la série. Cela fera tout de même cinq livres de l'auteur que je m'enquille, donc, ça marche.
Malgré les critiques que j’émets hier je me suis remis à lire Minier au lit (alors que je me suis couché, pour d'autres raisons, à 2h40) et ce matin au lieu de faire la grasse matinée je me suis remis à la lecture avant de sommeiller une petite heure, et je vais me remettre dedans parce que je veux savoir la fin ! Donc Minier fait ce qu'il sait faire et le fait bien.
Le risque c'est qu'avec son rythme d'écriture Minier ne fasse que reproduire les mêmes clichés, les mêmes mécaniques.
Sur ce, je vais retourner finir le troisième Servaz et entamer le quatrième de la série. Cela fera tout de même cinq livres de l'auteur que je m'enquille, donc, ça marche.
- JacqGuide spirituel
Ouvrage terminé, malgré mes reproches, c'était sympa (mes élèves me disent tout le temps que je ne suis jamais content, insatisfait, lorsque nous discutions des arts en général ), un bon moment. Par contre je n'ai pas compris pourquoi ce titre aussi laid.
Un dernier retournement qu'on ne pouvait attendre à la fin, même si l'assassin était bien celui auquel je pensais. Et un sacré cliffhanger à la fin qui pousse à lire le suivant.
Ce qui est amusant c'est que le personnage de Servaz finalement n'est pas utile à l'histoire qui pourrait très bien se dérouler sans lui. Le personnage évolue, mais je ne peux pas en dire plus.
C'est peut-être pour cela (rôle de second plan dans N'éteins pas la lumière) que son quatrième roman (Une *** d'histoire, encore un titre à la ...) est totalement détaché de Servaz...
Je vais donc entamer le cinquième roman, quatrième de la série Servaz, ou, selon la 4e de couverture réapparaîtrait un "vieil" ami rencontré dans le premier.
Je suis assez monomaniaque dans mes lectures. Quand je découvre un auteur, je lis tout d'une traite. Ce fut ainsi pour Ellroy puis Ferey et Robert van Gulik et mes dernières relectures de tout Tolkien et tout Lovecraft relus d'une là aussi traite (interrompant du coup mes lectures des nouveaux Ferey ou de nouveaux polars - cela faisait donc longtemps que je n'en avais pas lu). Bon, il me reste trois Minier à lire (quatre, mais le dernier n'est pas encore publié en poche).
Un dernier retournement qu'on ne pouvait attendre à la fin, même si l'assassin était bien celui auquel je pensais. Et un sacré cliffhanger à la fin qui pousse à lire le suivant.
Ce qui est amusant c'est que le personnage de Servaz finalement n'est pas utile à l'histoire qui pourrait très bien se dérouler sans lui. Le personnage évolue, mais je ne peux pas en dire plus.
C'est peut-être pour cela (rôle de second plan dans N'éteins pas la lumière) que son quatrième roman (Une *** d'histoire, encore un titre à la ...) est totalement détaché de Servaz...
Je vais donc entamer le cinquième roman, quatrième de la série Servaz, ou, selon la 4e de couverture réapparaîtrait un "vieil" ami rencontré dans le premier.
Je suis assez monomaniaque dans mes lectures. Quand je découvre un auteur, je lis tout d'une traite. Ce fut ainsi pour Ellroy puis Ferey et Robert van Gulik et mes dernières relectures de tout Tolkien et tout Lovecraft relus d'une là aussi traite (interrompant du coup mes lectures des nouveaux Ferey ou de nouveaux polars - cela faisait donc longtemps que je n'en avais pas lu). Bon, il me reste trois Minier à lire (quatre, mais le dernier n'est pas encore publié en poche).
- *Ombre*Grand sage
Ce fil est parti dans tous les sens. J'ouvre un nouveau fil pour la lecture commune de septembre, avec un vrai choix à faire cette fois.
Je laisse chacun faire ses propositions, puis on choisit. C'est ici : https://www.neoprofs.org/t138054-lecture-commune-de-septembre#5475501
Je laisse chacun faire ses propositions, puis on choisit. C'est ici : https://www.neoprofs.org/t138054-lecture-commune-de-septembre#5475501
- CeladonDemi-dieu
J'ai lu les 100 premières pages de L'aliéniste de Caleb Carr et me voilà en quête de pire que Jack l'éventreur (mais à NY) alors que Théodore Roosevelt est préfet de police, à la toute fin du 19e, avant que d'être président des USA au début du 20e. On sent l'historien poindre sous Caleb Carr.
Les conceptions étranges et les convictions de l'aliéniste en termes de psychologie/psychiatrie dérangent quelque peu mais il semble bien qu'il n'ait pas tout à fait tort. A confirmer.
C'est bien écrit/traduit, on est à la fois à Baker Street et dans Les mystères de Paris, c'est proche de la littérature de ma jeunesse et ça me va.
Les conceptions étranges et les convictions de l'aliéniste en termes de psychologie/psychiatrie dérangent quelque peu mais il semble bien qu'il n'ait pas tout à fait tort. A confirmer.
C'est bien écrit/traduit, on est à la fois à Baker Street et dans Les mystères de Paris, c'est proche de la littérature de ma jeunesse et ça me va.
- lulucastagnetteEmpereur
J'avais bien aimé, Celadon (ainsi que la suite).
- CeladonDemi-dieu
La suite, c'est L'ange des ténèbres lulu ? ?
- MalagaModérateur
J'ai emprunté un Minier à la médiathèque : M, le bord de l'abîme. Ce n'est pas une enquête de Servaz, cela se passe à Hong Kong et évoque les nouvelles technologiques, l'intelligence artificielle.
J'en suis à la moitié et pour le moment, je suis assez déçue. Le roman traîne en longueur et je ne retrouve pas le côte "page turner" qu'il y a habituellement chez Minier.
J'en suis à la moitié et pour le moment, je suis assez déçue. Le roman traîne en longueur et je ne retrouve pas le côte "page turner" qu'il y a habituellement chez Minier.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- AdrenFidèle du forum
Adren a écrit:eliam a écrit:J'ai pris nature morte. Je crois que c'est le premier de la série. Si je me trompe, signalez-le moi, je voudrais lire dans l'ordre.Tivinou a écrit:Lequel as-tu commandé ? J’ai commencé par les lire dans le désordre avant de recommencer depuis le début.eliam a écrit:
Je viens de le commander ! J'espère que ça va me plaire, j'adore les romans à énigme.
J’ai adoré le Beau mystère et la Faille en toute chose.
Bonjour à tous,
si je vous rejoins, ce sera aussi avec ce titre car je en connais pas du tout ! Pour le moment, je pars en vacances, mais j'ai vu qu'il était à la médiathèque, j'irai le chercher à mon retour.
A bientôt.
Bonjour à tous,
comme annoncé, j'ai choisi et lu Nature morte de Louise Penny, mais j'ai oublié de venir le préciser ici. Merci pour la suggestion de cette auteure que je ne connaissais pas du tout, j'ai bien aimé me plonger dans la forêt canadienne pendant la semaine de Thanksgiving. J'ai trouvé à l'inspecteur Gamache des airs d'Adamsberg, le côté "pelleteux de nuages" notamment, et sa manière d'observer les gens, d'écouter les silences pour mener son enquête. Les personnages secondaires, chacun avec sa personnalité développée sont attachants aussi, je pense qu'on retrouve les proches dans les autres tomes, mais pas les habitants de Three Pines. Je ne regrette pas du tout mon choix, surtout après avoir lu vos retours sur le style de Minier. Je ne me remets pas de son jet d'urine dans la cuvette des toilettes !
A bientôt pour la suite.
- ErgoDevin
J'ai fini Code 93 cet aprem, j'ai bien aimé les temporalités puzzle entre les différents versants de l'enquête et les chapitres qui permettent de confirmer le mobile et de décrire la réalisation des crimes.Michel a écrit:Ma nièce et son mari m'ont offert ce livre pour Noël. Je ne connaissais pas Olivier Norek, mais j'ai apprécié ce livre (trois romans et des nouvelles en fin d'ouvrage). Des histoires dures, mais Olivier Norek est un ancien capitaine de police, il est écrit que les romans s'inspirent de vraies histoires de police ? si cela est vrai, c'est un reflet de notre société qui pose des questions.Isis39 a écrit:On m'a prêté la trilogie de Olivier Norek. Code 93 et la suite.
Des avis ?
Trois bons romans policiers, à lire, j'espère qu'il a beaucoup inventé autour de vraies histoires.
Je recommande.
Je suppose que ça pose bien la suite de la série. J'y reviendrai peut-être mais là, il est temps pour moi de revenir exclusivement à des lectures plus professionnelles.
_________________
"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
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« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
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