- AscagneGrand sage
Grrr, encore raté.epekeina.tes.ousias a écrit:Tu rigoles? Ça n'est pas requis et c'est nuisible, puisque c'est du temps qui n'est pas consacré aux élèves. En plus, c'est suspect puisque ça consiste à prétendre qu'on est plus malin que les autres. Donc, c'est 10% en moins — minimum. Et si on a en encore trop, on peut toujours donner à une bonne œuvre.
Je pense plutôt pour ma part à quelque chose de plus profond : le manque de reconnaissance, le fait que le métier n'est plus guère environné d'une autorité et d'une respectabilité allant de soi (ça existe aussi ailleurs et ça complique tout), toute l'énergie perdue pour rien face aux élèves et familles "problématiques", la difficulté voire l'impossibilité à vraiment enseigner efficacement, parfois, face aux élèves à cause de ces derniers et de leur manque d'éducation familiale. Pas étonnant que les candidats soient rares et que des étudiants qui feraient sans doute de très bons enseignants choisissent autre chose. Mais au fond il est plus facile de régler le problème du salaire que ces questions socio-culturelles.Jenny a écrit:Mais ça ne crée pas d'attractivité.
- EnaecoVénérable
Ascagne a écrit:Je pense plutôt pour ma part à quelque chose de plus profond : le manque de reconnaissance, le fait que le métier n'est plus environné d'une autorité et de respectabilité allant de soi (ça existe aussi ailleurs et ça complique tout), toute l'énergie perdue pour rien face aux élèves et familles "problématiques", la difficulté voire l'impossibilité à vraiment enseigner efficacement, parfois, face aux élèves à cause de ces derniers et de leur manque d'éducation familiale. Pas étonnant que les candidats soient rares et que des étudiants qui feraient sans doute de très bons enseignants choisissent autre chose. Mais au fond il est plus facile de régler le problème du salaire que ces questions socio-culturelles.Jenny a écrit:Mais ça ne crée pas d'attractivité.
Personnellement, je pense que cet argument se place parmi les "top arguments" à la question "prof, pourquoi pas vous ?".
- User9525Niveau 8
Enaeco a écrit:Ascagne a écrit:Je pense plutôt pour ma part à quelque chose de plus profond : le manque de reconnaissance, le fait que le métier n'est plus environné d'une autorité et de respectabilité allant de soi (ça existe aussi ailleurs et ça complique tout), toute l'énergie perdue pour rien face aux élèves et familles "problématiques", la difficulté voire l'impossibilité à vraiment enseigner efficacement, parfois, face aux élèves à cause de ces derniers et de leur manque d'éducation familiale. Pas étonnant que les candidats soient rares et que des étudiants qui feraient sans doute de très bons enseignants choisissent autre chose. Mais au fond il est plus facile de régler le problème du salaire que ces questions socio-culturelles.Jenny a écrit:Mais ça ne crée pas d'attractivité.
Personnellement, je pense que cet argument se place parmi les "top arguments" à la question "prof, pourquoi pas vous ?".
Mais peut-être que cette "autorité et respectabilité" sont liées à la question du salaire ? Si la valeur d'une chose (connaissance, bien, produit, ...) n'est que sa valeur pécuniaire, on ne devrait pas s'étonner de ne pas "valoir" grand-chose aux yeux de beaucoup, les bas salaires justifiant la dégradation du métier des mêmes (et je ne parle même pas de sa féminisation...). Et si on ajoute que l'institution elle-même se permet d'engager de futurs enseignants en 15' sur la seule foi de leur bonne volonté, on ne va pas à coup sûr dans le bon sens.
Est-il plus facile de régler la question du salaire ? Je ne sais pas mais il le faut, c'est un préalable à toute autre considération.
- JacqGuide spirituel
Enaeco a écrit:Ascagne a écrit:Je pense plutôt pour ma part à quelque chose de plus profond : le manque de reconnaissance, le fait que le métier n'est plus environné d'une autorité et de respectabilité allant de soi (ça existe aussi ailleurs et ça complique tout), toute l'énergie perdue pour rien face aux élèves et familles "problématiques", la difficulté voire l'impossibilité à vraiment enseigner efficacement, parfois, face aux élèves à cause de ces derniers et de leur manque d'éducation familiale. Pas étonnant que les candidats soient rares et que des étudiants qui feraient sans doute de très bons enseignants choisissent autre chose. Mais au fond il est plus facile de régler le problème du salaire que ces questions socio-culturelles.Jenny a écrit:Mais ça ne crée pas d'attractivité.
Personnellement, je pense que cet argument se place parmi les "top arguments" à la question "prof, pourquoi pas vous ?".
A quand les vidéos en publicité pour recruter des enseignants ? Nous avions les habituelles vidéos pour l'armée, les surveillants pénitenciers, maintenant les soignants, accompagnants à la personne ou à l'enfant (dont le niveau de recrutement s'effondre, d'ailleurs, un dernier fait divers nous alertera...), bientôt les publicités pour être enseignant sans formation !
Le "choc d'attractivité" ne sera qu'un nouveau "choc de servilités conditionnées" !
- berzekoNiveau 8
Pour moi il faut d'urgence une amélioration des conditions de travail. Les classes surchargées, les injonctions débiles, les tâches qui s'accumulent et tout ça sont des dangers psychologiques et donc physique par la suite. L'argent ne rachète jamais la santé. Cela devrait être une priorité. Qui a envie sérieusement d'avoir son enfant dans une classe de 36 où règne le [modéré] ? Qui a envie de continuer dans de telles conditions ? Le problème, c'est que certain sont très biens où ils sont dans un établissement tranquille, avec de bons élèves, car filière élitiste et cette disparité énorme entre chaque établissement fait qu'on n'arrivera jamais à être unis.
- DanskaProphète
berzeko a écrit:Pour moi il faut d'urgence une amélioration des conditions de travail. Les classes surchargées, les injonctions débiles, les tâches qui s'accumulent et tout ça sont des dangers psychologiques et donc physique par la suite. L'argent ne rachète jamais la santé. Cela devrait être une priorité. Qui a envie sérieusement d'avoir son enfant dans une classe de 36 où règne le [modéré] ? Qui a envie de continuer dans de telles conditions ? Le problème, c'est que certain sont très biens où ils sont dans un établissement tranquille, avec de bons élèves, car filière élitiste et cette disparité énorme entre chaque établissement fait qu'on n'arrivera jamais à être unis.
Personne, mais pourquoi serait-ce aux enseignants de se mobiliser pour garantir de bonnes conditions de travail aux enfants des autres ?
- TangledingGrand Maître
Peut-être parce que notre boulot est d'enseigner à des collégiens ou lycéens et que certaines conditions sont incompatibles avec la réalisation effective de cette mission d'enseignement auprès du public concerné ?
_________________
"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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- WanakaNiveau 6
Mais c'est d'abord le problème des parents, les usagers du service public, tu veux de la qualité et bin tu bouges, tu votes, tu menaces...
Nous on fonctionne, on fonctionnera toujours, plus mal a 40 que 35, mais plus avec ce salaire.
Nous on fonctionne, on fonctionnera toujours, plus mal a 40 que 35, mais plus avec ce salaire.
- berzekoNiveau 8
Danska a écrit:berzeko a écrit:Pour moi il faut d'urgence une amélioration des conditions de travail. Les classes surchargées, les injonctions débiles, les tâches qui s'accumulent et tout ça sont des dangers psychologiques et donc physique par la suite. L'argent ne rachète jamais la santé. Cela devrait être une priorité. Qui a envie sérieusement d'avoir son enfant dans une classe de 36 où règne le [modéré] ? Qui a envie de continuer dans de telles conditions ? Le problème, c'est que certain sont très biens où ils sont dans un établissement tranquille, avec de bons élèves, car filière élitiste et cette disparité énorme entre chaque établissement fait qu'on n'arrivera jamais à être unis.
Personne, mais pourquoi serait-ce aux enseignants de se mobiliser pour garantir de bonnes conditions de travail aux enfants des autres ?
Et vous avez raison ce n'est pas à nous. Sauf que je ne compte pas sur les parents totalement largués et aliénés par leur boulot dans le tertiaire pour le faire non plus. Du coup, qui va le faire si on se bat pas pour ça ?
- BalthazaardVénérable
berzeko a écrit:Pour moi il faut d'urgence une amélioration des conditions de travail. Les classes surchargées, les injonctions débiles, les tâches qui s'accumulent et tout ça sont des dangers psychologiques et donc physique par la suite. L'argent ne rachète jamais la santé. Cela devrait être une priorité. Qui a envie sérieusement d'avoir son enfant dans une classe de 36 où règne le [modéré] ? Qui a envie de continuer dans de telles conditions ? Le problème, c'est que certain sont très biens où ils sont dans un établissement tranquille, avec de bons élèves, car filière élitiste et cette disparité énorme entre chaque établissement fait qu'on n'arrivera jamais à être unis.
C'est bien ce que l'on dit, personne ne nie la détresse des conditions de certains mais d'autres sont à l'abri. (au passage, filière élitiste, tu peux t'en passer, c'est une caricature, mon établissement n'est pas élitiste du tout et d'ailleurs mal classé dans les évaluations, le public, lui, région oblige est par contre d'un milieu plutôt favorisé)
Ceux-la n'ont rien à gagner, ils se mobiliseront peut-être par solidarité, mais il y a vraiment très peu de chance (et quand je dis très peu...)
Une augmentation de salaire ne réglera pas les problème des premiers, mais je parie ce que tu veux que tous verrons leur situation matérielle s’améliorer et que bien peu la refuseront.
IL n'y a aucune question de légitimité ou de morale des revendications, n'en déplaise à ceux qui veulent pousser les choses de ce côté, un seul constat d'utilité et d'efficacité pour le plus grand nombre.
Ça ne réglera pas tous les problèmes, je suis le premier à le reconnaitre.
- IphigénieProphète
Danska a écrit:berzeko a écrit:Pour moi il faut d'urgence une amélioration des conditions de travail. Les classes surchargées, les injonctions débiles, les tâches qui s'accumulent et tout ça sont des dangers psychologiques et donc physique par la suite. L'argent ne rachète jamais la santé. Cela devrait être une priorité. Qui a envie sérieusement d'avoir son enfant dans une classe de 36 où règne le [modéré] ? Qui a envie de continuer dans de telles conditions ? Le problème, c'est que certain sont très biens où ils sont dans un établissement tranquille, avec de bons élèves, car filière élitiste et cette disparité énorme entre chaque établissement fait qu'on n'arrivera jamais à être unis.
Personne, mais pourquoi serait-ce aux enseignants de se mobiliser pour garantir de bonnes conditions de travail aux enfants des autres ?
Peut-être parce qu'en réalité les conditions de travail et la rémunération sont une seule et même chose: c'est parce qu'on veut surtout économiser de l'argent( je veux dire rentabiliser les ressources) que l'école comme l'hôpital tournent dans des conditions indignes. Le nombre d'élèves par classe, la diminution des horaires, la non -revalorisation des rémunérations des titulaires, le recours massif aux vacataires recrutés et renvoyés à la va-comme -j'te-pousse, l'augmentation des tâches en particulier administratives etc....: c'est un seul et même problème
- User9525Niveau 8
Iphigénie a écrit:Danska a écrit:berzeko a écrit:Pour moi il faut d'urgence une amélioration des conditions de travail. Les classes surchargées, les injonctions débiles, les tâches qui s'accumulent et tout ça sont des dangers psychologiques et donc physique par la suite. L'argent ne rachète jamais la santé. Cela devrait être une priorité. Qui a envie sérieusement d'avoir son enfant dans une classe de 36 où règne le [modéré] ? Qui a envie de continuer dans de telles conditions ? Le problème, c'est que certain sont très biens où ils sont dans un établissement tranquille, avec de bons élèves, car filière élitiste et cette disparité énorme entre chaque établissement fait qu'on n'arrivera jamais à être unis.
Personne, mais pourquoi serait-ce aux enseignants de se mobiliser pour garantir de bonnes conditions de travail aux enfants des autres ?
Peut-être parce qu'en réalité les conditions de travail et la rémunération sont une seule et même chose: c'est parce qu'on veut surtout économiser de l'argent( je veux dire rentabiliser les ressources) que l'école comme l'hôpital tournent dans des conditions indignes. Le nombre d'élèves par classe, la diminution des horaires, la non -revalorisation des rémunérations des titulaires, le recours massif aux vacataires recrutés et renvoyés à la va-comme -j'te-pousse, l'augmentation des tâches en particulier administratives etc....: c'est un seul et même problème
Exactement.
- berzekoNiveau 8
Balthazaard a écrit:berzeko a écrit:Pour moi il faut d'urgence une amélioration des conditions de travail. Les classes surchargées, les injonctions débiles, les tâches qui s'accumulent et tout ça sont des dangers psychologiques et donc physique par la suite. L'argent ne rachète jamais la santé. Cela devrait être une priorité. Qui a envie sérieusement d'avoir son enfant dans une classe de 36 où règne le [modéré] ? Qui a envie de continuer dans de telles conditions ? Le problème, c'est que certain sont très biens où ils sont dans un établissement tranquille, avec de bons élèves, car filière élitiste et cette disparité énorme entre chaque établissement fait qu'on n'arrivera jamais à être unis.
C'est bien ce que l'on dit, personne ne nie la détresse des conditions de certains mais d'autres sont à l'abri. (au passage, filière élitiste, tu peux t'en passer, c'est une caricature, mon établissement n'est pas élitiste du tout et d'ailleurs mal classé dans les évaluations, le public, lui, région oblige est par contre d'un milieu plutôt favorisé)
Ceux-la n'ont rien à gagner, ils se mobiliseront peut-être par solidarité, mais il y a vraiment très peu de chance (et quand je dis très peu...)
Une augmentation de salaire ne réglera pas les problème des premiers, mais je parie ce que tu veux que tous verrons leur situation matérielle s’améliorer et que bien peu la refuseront.
IL n'y a aucune question de légitimité ou de morale des revendications, n'en déplaise à ceux qui veulent pousser les choses de ce côté, un seul constat d'utilité et d'efficacité pour le plus grand nombre.
Ça ne réglera pas tous les problèmes, je suis le premier à le reconnaitre.
Je ne parlais pas de vous, mais en général. C'est bien de ne pas se sentir visé à la première remarque, d'autant que je vous rejoins dans vos propos.
- berzekoNiveau 8
Iphigénie a écrit:Danska a écrit:berzeko a écrit:Pour moi il faut d'urgence une amélioration des conditions de travail. Les classes surchargées, les injonctions débiles, les tâches qui s'accumulent et tout ça sont des dangers psychologiques et donc physique par la suite. L'argent ne rachète jamais la santé. Cela devrait être une priorité. Qui a envie sérieusement d'avoir son enfant dans une classe de 36 où règne le [modéré] ? Qui a envie de continuer dans de telles conditions ? Le problème, c'est que certain sont très biens où ils sont dans un établissement tranquille, avec de bons élèves, car filière élitiste et cette disparité énorme entre chaque établissement fait qu'on n'arrivera jamais à être unis.
Personne, mais pourquoi serait-ce aux enseignants de se mobiliser pour garantir de bonnes conditions de travail aux enfants des autres ?
Peut-être parce qu'en réalité les conditions de travail et la rémunération sont une seule et même chose: c'est parce qu'on veut surtout économiser de l'argent( je veux dire rentabiliser les ressources) que l'école comme l'hôpital tournent dans des conditions indignes. Le nombre d'élèves par classe, la diminution des horaires, la non -revalorisation des rémunérations des titulaires, le recours massif aux vacataires recrutés et renvoyés à la va-comme -j'te-pousse, l'augmentation des tâches en particulier administratives etc....: c'est un seul et même problème
Des gens ont voté massivement pour un candidat libéral et pro européen. A moins de revenir au système participatif de V.Considerant on n'arrivera pas à changer leur politique de destruction massive. Tant que des gens peu éclairés continueront à donner du pain à ce système, nous irons à la catastrophe. Des retraites qui pèsent pour 1/3 du budget national n'aident pas trop non plus.
- BalthazaardVénérable
C'est bien aussi de chercher à comprendre un propos avant de faire des leçons de morale, j'ai l'habitude de parler de ce que je connais, donc je cite mon lycée en exemple...
Établissement tranquille CAR filière élitiste, il me semble que votre propos introduit une causalité (on peut discuter du CAR à la place du parce que, mais cette conjonction peut difficilement cacher sa valeur causale dans une construction comme la votre)
En bon prof de maths pour prouver la fausseté d'une implication, on donne un contre exemple...le mien en l’occurrence
Maintenant, pour les collègues que je connais, les lycées de la vallée sont similaires...à 50 bornes on trouve UN lycée élitiste, ou du moins qui a cette réputation.
Établissement tranquille CAR filière élitiste, il me semble que votre propos introduit une causalité (on peut discuter du CAR à la place du parce que, mais cette conjonction peut difficilement cacher sa valeur causale dans une construction comme la votre)
En bon prof de maths pour prouver la fausseté d'une implication, on donne un contre exemple...le mien en l’occurrence
Maintenant, pour les collègues que je connais, les lycées de la vallée sont similaires...à 50 bornes on trouve UN lycée élitiste, ou du moins qui a cette réputation.
- IphigénieProphète
allons bon! ils sont drôlement riches les retraités dis donc...berzeko a écrit:Iphigénie a écrit:Danska a écrit:berzeko a écrit:Pour moi il faut d'urgence une amélioration des conditions de travail. Les classes surchargées, les injonctions débiles, les tâches qui s'accumulent et tout ça sont des dangers psychologiques et donc physique par la suite. L'argent ne rachète jamais la santé. Cela devrait être une priorité. Qui a envie sérieusement d'avoir son enfant dans une classe de 36 où règne le [modéré] ? Qui a envie de continuer dans de telles conditions ? Le problème, c'est que certain sont très biens où ils sont dans un établissement tranquille, avec de bons élèves, car filière élitiste et cette disparité énorme entre chaque établissement fait qu'on n'arrivera jamais à être unis.
Personne, mais pourquoi serait-ce aux enseignants de se mobiliser pour garantir de bonnes conditions de travail aux enfants des autres ?
Peut-être parce qu'en réalité les conditions de travail et la rémunération sont une seule et même chose: c'est parce qu'on veut surtout économiser de l'argent( je veux dire rentabiliser les ressources) que l'école comme l'hôpital tournent dans des conditions indignes. Le nombre d'élèves par classe, la diminution des horaires, la non -revalorisation des rémunérations des titulaires, le recours massif aux vacataires recrutés et renvoyés à la va-comme -j'te-pousse, l'augmentation des tâches en particulier administratives etc....: c'est un seul et même problème
Des gens ont voté massivement pour un candidat libéral et pro européen. A moins de revenir au système participatif de V.Considerant on n'arrivera pas à changer leur politique de destruction massive. Tant que des gens peu éclairés continueront à donner du pain à ce système, nous irons à la catastrophe. Des retraites qui pèsent pour 1/3 du budget national n'aident pas trop non plus.
- User9525Niveau 8
berzeko a écrit:Iphigénie a écrit:Danska a écrit:berzeko a écrit:Pour moi il faut d'urgence une amélioration des conditions de travail. Les classes surchargées, les injonctions débiles, les tâches qui s'accumulent et tout ça sont des dangers psychologiques et donc physique par la suite. L'argent ne rachète jamais la santé. Cela devrait être une priorité. Qui a envie sérieusement d'avoir son enfant dans une classe de 36 où règne le [modéré] ? Qui a envie de continuer dans de telles conditions ? Le problème, c'est que certain sont très biens où ils sont dans un établissement tranquille, avec de bons élèves, car filière élitiste et cette disparité énorme entre chaque établissement fait qu'on n'arrivera jamais à être unis.
Personne, mais pourquoi serait-ce aux enseignants de se mobiliser pour garantir de bonnes conditions de travail aux enfants des autres ?
Peut-être parce qu'en réalité les conditions de travail et la rémunération sont une seule et même chose: c'est parce qu'on veut surtout économiser de l'argent( je veux dire rentabiliser les ressources) que l'école comme l'hôpital tournent dans des conditions indignes. Le nombre d'élèves par classe, la diminution des horaires, la non -revalorisation des rémunérations des titulaires, le recours massif aux vacataires recrutés et renvoyés à la va-comme -j'te-pousse, l'augmentation des tâches en particulier administratives etc....: c'est un seul et même problème
Des gens ont voté massivement pour un candidat libéral et pro européen. A moins de revenir au système participatif de V.Considerant on n'arrivera pas à changer leur politique de destruction massive. Tant que des gens peu éclairés continueront à donner du pain à ce système, nous irons à la catastrophe. Des retraites qui pèsent pour 1/3 du budget national n'aident pas trop non plus.
Est-ce que tu peux préciser la référence ?
- nounoursNiveau 6
Mince ils ont réussi leur coup !
Vous ne parlez plus d'argent mais du nombre d'élèves par classe et de la photocopieuse.
Vous ne parlez plus d'argent mais du nombre d'élèves par classe et de la photocopieuse.
- BalthazaardVénérable
Ben oui faisons un grand mouvement de grève, on aura des photocopies, remarque on a fait le coup en début d'année....pour les sous, les recrutements, les effectifs, les conditions sanitaires...et on a eu des masques. Elle est pas belle la vie?
- DanskaProphète
Iphigénie a écrit:Danska a écrit:berzeko a écrit:Pour moi il faut d'urgence une amélioration des conditions de travail. Les classes surchargées, les injonctions débiles, les tâches qui s'accumulent et tout ça sont des dangers psychologiques et donc physique par la suite. L'argent ne rachète jamais la santé. Cela devrait être une priorité. Qui a envie sérieusement d'avoir son enfant dans une classe de 36 où règne le [modéré] ? Qui a envie de continuer dans de telles conditions ? Le problème, c'est que certain sont très biens où ils sont dans un établissement tranquille, avec de bons élèves, car filière élitiste et cette disparité énorme entre chaque établissement fait qu'on n'arrivera jamais à être unis.
Personne, mais pourquoi serait-ce aux enseignants de se mobiliser pour garantir de bonnes conditions de travail aux enfants des autres ?
Peut-être parce qu'en réalité les conditions de travail et la rémunération sont une seule et même chose: c'est parce qu'on veut surtout économiser de l'argent( je veux dire rentabiliser les ressources) que l'école comme l'hôpital tournent dans des conditions indignes. Le nombre d'élèves par classe, la diminution des horaires, la non -revalorisation des rémunérations des titulaires, le recours massif aux vacataires recrutés et renvoyés à la va-comme -j'te-pousse, l'augmentation des tâches en particulier administratives etc....: c'est un seul et même problème
Oui, eh bien tu vois, comme beaucoup j'ai fait grève contre la réforme du collège puis celle du lycée. Le résultat ? A l'époque on s'est fait traiter de feignasses prêts à tout pour ne pas aller bosser ; maintenant au lycée élèves et parents râlent parce que orientation compliquée, emploi du temps à trous et ainsi de suite. En d'autres termes j'ai perdu plusieurs journées de salaire pour les conditions de travail des autres, le tout pour zéro résultat et pour zéro reconnaissance.
C'était la dernière fois : à l'avenir je ferai grève pour réclamer qu'on nous paye ce qu'on nous doit ou pour améliorer les conditions de travail de mes enfants, mais plus jamais pour les autres.
Ça fait de moi quelqu'un de cynique ? Possible, mais je le vis bien. Bien mieux en tout cas que les collègues qui continuent à râler sans rien faire ou que ceux qui sont de chaque grève, qui luttent sans cesse pour les autres, et au final qui s'épuisent à ne jamais rien obtenir.
- berzekoNiveau 8
Shakti a écrit:berzeko a écrit:Iphigénie a écrit:Danska a écrit:
Personne, mais pourquoi serait-ce aux enseignants de se mobiliser pour garantir de bonnes conditions de travail aux enfants des autres ?
Peut-être parce qu'en réalité les conditions de travail et la rémunération sont une seule et même chose: c'est parce qu'on veut surtout économiser de l'argent( je veux dire rentabiliser les ressources) que l'école comme l'hôpital tournent dans des conditions indignes. Le nombre d'élèves par classe, la diminution des horaires, la non -revalorisation des rémunérations des titulaires, le recours massif aux vacataires recrutés et renvoyés à la va-comme -j'te-pousse, l'augmentation des tâches en particulier administratives etc....: c'est un seul et même problème
Des gens ont voté massivement pour un candidat libéral et pro européen. A moins de revenir au système participatif de V.Considerant on n'arrivera pas à changer leur politique de destruction massive. Tant que des gens peu éclairés continueront à donner du pain à ce système, nous irons à la catastrophe. Des retraites qui pèsent pour 1/3 du budget national n'aident pas trop non plus.
Est-ce que tu peux préciser la référence ?
Élection représentative censée éviter une forme d'oligarchie en représentant de façon plus univoque le peuple et leurs choix. Tout l'inverse de ce qu'on voit. Et oui désolé de vous froisser, mais nous sommes le seul pays au monde ou les retraités gagnent plus que les actifs. Un effort national devrait être envisagé en nettoyant en priorité ces jobs inutiles qui pullulent de partout pour donner une illusion aux gens de continuer à vouloir travailler. D'ailleurs, cette dernière s'effrite puisqu'on assiste à des démissions en cascade dans les pays occidentaux.
Et comme je m'y attends déjà : https://www.lefigaro.fr/retraite/2015/07/03/05004-20150703ARTFIG00012-les-retraites-francais-plus-riches-que-les-actifs.php
- PonocratesExpert spécialisé
J'estime avoir une obligation de moyens, mes moyens, n'est-ce pas... Je continue à me former, je respecte les IO, je donne des cours que je réorganise quand je l'estime nécessaire parce que cela ne marche pas, ne marche plus, je corrige des copies etc. Une obligation de moyens. Pas de résultats.Tangleding a écrit:Peut-être parce que notre boulot est d'enseigner à des collégiens ou lycéens et que certaines conditions sont incompatibles avec la réalisation effective de cette mission d'enseignement auprès du public concerné ?
Si j'étais chirurgien et que l'on me demandait d'opérer à la lueur des bougies, sans suivi post-op, sans antibiotiques, j'opérerais quand même pour tenter de sauver les patients. Mais je ne m'estimerais pas responsable de leurs décès si l'on ne leur donnait pas tout ce qu'il faut pour survivre.
_________________
"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- User9525Niveau 8
Merci pour la référence, je ne connaissais pas cet homme.
- DanskaProphète
Ponocrates a écrit:J'estime avoir une obligation de moyens, mes moyens, n'est-ce pas... Je continue à me former, je respecte les IO, je donne des cours que je réorganise quand je l'estime nécessaire parce que cela ne marche pas, ne marche plus, je corrige des copies etc. Une obligation de moyens. Pas de résultats.Tangleding a écrit:Peut-être parce que notre boulot est d'enseigner à des collégiens ou lycéens et que certaines conditions sont incompatibles avec la réalisation effective de cette mission d'enseignement auprès du public concerné ?
Si j'étais chirurgien et que l'on me demandait d'opérer à la lueur des bougies, sans suivi post-op, sans antibiotiques, j'opérerais quand même pour tenter de sauver les patients. Mais je ne m'estimerais pas responsable de leurs décès si l'on ne leur donnait pas tout ce qu'il faut pour survivre.
Tout pareil
Je fais mon boulot, aussi correctement que je peux et dans la mesure de mes moyens, mais si c'est moins confortable pour les élèves d'être 35 par classe que 25 eh bien je n'y peux rien, et je ne vais pas me ronger les sangs pour ça (même si ça signifie qu'on augmente les risques d'avoir des perturbateurs et donc que toute la classe soit sanctionnée par un cours beaucoup plus cadré, tant pis).
- berzekoNiveau 8
Danska a écrit:Iphigénie a écrit:Danska a écrit:berzeko a écrit:Pour moi il faut d'urgence une amélioration des conditions de travail. Les classes surchargées, les injonctions débiles, les tâches qui s'accumulent et tout ça sont des dangers psychologiques et donc physique par la suite. L'argent ne rachète jamais la santé. Cela devrait être une priorité. Qui a envie sérieusement d'avoir son enfant dans une classe de 36 où règne le [modéré] ? Qui a envie de continuer dans de telles conditions ? Le problème, c'est que certain sont très biens où ils sont dans un établissement tranquille, avec de bons élèves, car filière élitiste et cette disparité énorme entre chaque établissement fait qu'on n'arrivera jamais à être unis.
Personne, mais pourquoi serait-ce aux enseignants de se mobiliser pour garantir de bonnes conditions de travail aux enfants des autres ?
Peut-être parce qu'en réalité les conditions de travail et la rémunération sont une seule et même chose: c'est parce qu'on veut surtout économiser de l'argent( je veux dire rentabiliser les ressources) que l'école comme l'hôpital tournent dans des conditions indignes. Le nombre d'élèves par classe, la diminution des horaires, la non -revalorisation des rémunérations des titulaires, le recours massif aux vacataires recrutés et renvoyés à la va-comme -j'te-pousse, l'augmentation des tâches en particulier administratives etc....: c'est un seul et même problème
Oui, eh bien tu vois, comme beaucoup j'ai fait grève contre la réforme du collège puis celle du lycée. Le résultat ? A l'époque on s'est fait traiter de feignasses prêts à tout pour ne pas aller bosser ; maintenant au lycée élèves et parents râlent parce que orientation compliquée, emploi du temps à trous et ainsi de suite. En d'autres termes j'ai perdu plusieurs journées de salaire pour les conditions de travail des autres, le tout pour zéro résultat et pour zéro reconnaissance.
C'était la dernière fois : à l'avenir je ferai grève pour réclamer qu'on nous paye ce qu'on nous doit ou pour améliorer les conditions de travail de mes enfants, mais plus jamais pour les autres.
Ça fait de moi quelqu'un de cynique ? Possible, mais je le vis bien. Bien mieux en tout cas que les collègues qui continuent à râler sans rien faire ou que ceux qui sont de chaque grève, qui luttent sans cesse pour les autres, et au final qui s'épuisent à ne jamais rien obtenir.
Dans ce cas quelle solution à envisager ? Même pour les salaires si on ne fait rien ils continueront c'est dans leur intérêt. En sociologie vous devez connaître ce phénomène de "l'effet de témoin" ou on ne réagit pas tant que d'autres ne réagissent pas. Après, je vous comprends au moins vous avez fait et vous n'êtes pas cynique pour moi.
@Shakti
De rien
- BoubouleDoyen
Il faut s'adapter à son temps et sur ce métier de masse, le respect se mesure (malheureusement) avec la paie qu'on nous accorde.
Quand on paie bien quelqu'un, on investit aussi sur ses conditions de travail en général, c'est quasi indissociable, (et ce faisant on augmente son pouvoir d'ailleurs).
Quand on paie bien quelqu'un, on investit aussi sur ses conditions de travail en général, c'est quasi indissociable, (et ce faisant on augmente son pouvoir d'ailleurs).
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