- ZybulkaHabitué du forum
Ca me paraît super important effectivement de ne pas rentrer là-dedans, parce que faire peser la responsabilité de la situation aux individus permet de dédouaner l'Education Nationale et les choix politiques sous-jacents (en même temps c'est un peu le principe du libéralisme). A mon sens, c'est notre rôle de replacer le débat là où il doit se trouver, c'est-à-dire non sur le plan individuel, mais sur le plan politique.epekeina.tes.ousias a écrit:Ben voyons. Incriminons moralement les collègues et les individus — cela permet du moins de s'avancer comme un être pur de tous reproches, et surtout, de ne jamais incriminer ceux qui gouvernent l'institution.
- PonocratesExpert spécialisé
Quand on vous demande comment vous pouvez encore vous regarder dans la glace, non je ne le signale pas, mais oui c'est méprisant et désagréable. On peut ne pas être d'accord sans dénigrer l'autre.epekeina.tes.ousias a écrit:
Certains messages sont, dis-tu, “plus que désagréables” — la question serait plutôt: sont-ils insultants ou incriminent-ils des catégories de personnes. Si oui, il faut les signaler; si non, ce ne sont que des messages avec lesquels on n'est pas d'accord.
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"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- celitianSage
C'est certain, le point positif est que notre nouveau ministre est conscient du problème et que ses enfants l'ont vécu, c'est déjà un premier pas (même si je crois peu à un bouleversement dans l'EN).A Tuin a écrit:celitian a écrit:
Encore une fois, facile d'avoir des principes mais la réalité fait que nous n'avons pas forcément envie d'inscrire nos enfants dans des établissements déconseillés par ceux qui y travaillent.
Oui mais la différence c'est que tu n'iras pas prendre un poste de décideur avec la bonne paye qui va avec, pour aller prêcher sans proposer de solution ...
- DjogorNiveau 5
Zybulka a écrit:Ca me paraît super important effectivement de ne pas rentrer là-dedans, parce que faire peser la responsabilité de la situation aux individus permet de dédouaner l'Education Nationale et les choix politiques sous-jacents (en même temps c'est un peu le principe du libéralisme). A mon sens, c'est notre rôle de replacer le débat là où il doit se trouver, c'est-à-dire non sur le plan individuel, mais sur le plan politique.epekeina.tes.ousias a écrit:Ben voyons. Incriminons moralement les collègues et les individus — cela permet du moins de s'avancer comme un être pur de tous reproches, et surtout, de ne jamais incriminer ceux qui gouvernent l'institution.
Si tout le monde jouait le jeu, il n'y aurait pas de problème de contournement de carte scolaire.
J'ai conscience que chaque parent a une influence infinitésimale (non nulle !).
Je n'oublie pas la faute immense de la part de l'EN et des décideurs.
- ZybulkaHabitué du forum
Je crois que le jeu est déjà joué en fait. Il y a une politique qui est menée POUR qu'il y ait sélection des élites d'un côté, et dégradation du service public de l'autre. Ce n'est pas juste une conséquence collatérale, c'est l'objectif des politiques publiques depuis un paquet d'années maintenant.Djogor a écrit:Si tout le monde jouait le jeu, il n'y aurait pas de problème de contournement de carte scolaire.
- User20159Esprit éclairé
celitian a écrit:Depuis le début, je me pose une question, tous les neos qui critiquent cette attitude, vous avez naturellement mis vos enfants dans une école ou un collège REP.
Encore une fois, facile d'avoir des principes mais la réalité fait que nous n'avons pas forcément envie d'inscrire nos enfants dans des établissements déconseillés par ceux qui y travaillent.
Certains profs du public mettent leurs gosses dans l'étab' public de secteur.
Certains profs du public déménagent pour avoir un meilleur établissement public de secteur.
Certains profs du public grugent la carte scolaire pour avoir un meilleur établissement public de secteur.
Certains profs du public mettent leurs gosses dans le privé.
Certains profs du public mettent leurs gosses dans le privé, s'en vantent et disent que jamais au grand jamais ils ne scolariseraient leurs mômes dans leur établissement.
Tant de trajectoires, tant de choix individuels, ceci dit la dernière posture est, je l'ai déjà écrit, lamentable.
Après ce n'est pas les choix individuels que l'on juge, ni les personnes. C'est le système qui a mené à la dégradation du service public d'éducation.
Quelques pages, nombreuses, auparavant, j'avais posé une question similaire à une collègue....Mais il s'y passe quoi dans ton établissement ? Aucun prof n'arrive à faire cours ? Tu n'arrives pas à faire cours ? On est quand même bien placés pour savoir que des classes bordéliques il y en a partout, du harcèlement et de la violence idem (surtout au collège), des collègues bras-cassés, pareil, et que les établissements mal gérés sont plutôt en zone non classée qu'en zone classée. Ben oui, désolé.
Alors c'est sûr que je parle de l'enseignement public. Le privé je n'y ai jamais mis les pieds.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Ponocrates a écrit:Quand on vous demande comment vous pouvez encore vous regarder dans la glace, non je ne le signale pas, mais oui c'est méprisant et désagréable. On peut ne pas être d'accord sans dénigrer l'autre.epekeina.tes.ousias a écrit:
Certains messages sont, dis-tu, “plus que désagréables” — la question serait plutôt: sont-ils insultants ou incriminent-ils des catégories de personnes. Si oui, il faut les signaler; si non, ce ne sont que des messages avec lesquels on n'est pas d'accord.
Remarque bien que les échanges qui précèdent………
C'est une tendance bien constante que d'incriminer moralement ses interlocuteurs. À mon avis, cela a pour avantage de se poser soi-même implicitement comme un modèle de moralité (quelque chose comme: “ma principale vertu étant l'humilité, peux-tu en dire autant vil pécheur?”) et un autre, qui est de détourner l'attention de toute forme proprement politique de discussion.
Pour ma part, je ne me regarde jamais dans la glace (sauf pour des raisons pressantes d'hygiène) et je laisse à ceux que cela tente le soin et l'ambition de s'occuper de mon “image” (ça les occupe, ça leur fait plaisir et ils ont l'air d'en avoir tellement besoin).
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Si tu vales valeo.
- celitianSage
Ouais mais bof, ce n'est pas ce qui ressort de certains messages non insultants mais très virulents contre ce choix du privé.Ha@_x a écrit:celitian a écrit:Depuis le début, je me pose une question, tous les neos qui critiquent cette attitude, vous avez naturellement mis vos enfants dans une école ou un collège REP.
Encore une fois, facile d'avoir des principes mais la réalité fait que nous n'avons pas forcément envie d'inscrire nos enfants dans des établissements déconseillés par ceux qui y travaillent.
Certains profs du public mettent leurs gosses dans l'étab' public de secteur.
Certains profs du public déménagent pour avoir un meilleur établissement public de secteur.
Certains profs du public grugent la carte scolaire pour avoir un meilleur établissement public de secteur.
Certains profs du public mettent leurs gosses dans le privé.
Certains profs du public mettent leurs gosses dans le privé, s'en vantent et disent que jamais au grand jamais ils ne scolariseraient leurs mômes dans leur établissement.
Tant de trajectoires, tant de choix individuels, ceci dit la dernière posture est, je l'ai déjà écrit, lamentable.
Après ce n'est pas les choix individuels que l'on juge, ni les personnes. C'est le système qui a mené à la dégradation du service public d'éducation.
Quelques pages, nombreuses, auparavant, j'avais posé une question similaire à une collègue....Mais il s'y passe quoi dans ton établissement ? Aucun prof n'arrive à faire cours ? Tu n'arrives pas à faire cours ? On est quand même bien placés pour savoir que des classes bordéliques il y en a partout, du harcèlement et de la violence idem (surtout au collège), des collègues bras-cassés, pareil, et que les établissements mal gérés sont plutôt en zone non classée qu'en zone classée. Ben oui, désolé.
Alors c'est sûr que je parle de l'enseignement public. Le privé je n'y ai jamais mis les pieds.
Pas ici, les deux collèges rep sont beaucoup plus difficiles que les collèges non classés. J'habite dans une ville moyenne donc tout se sait, et on connait des collègues des différents établissements.
- IphigénieProphète
Le problème n’est pas que des professeurs du public mettent leur enfant dans le privé mais que le ministre de l’éducation dise mettre ses enfants dans le privé faute d’établissement public idoine ça choque: parce que lui c’est son job, l’état du public.
Ce n’est pas l’individu qui choque par ses choix et leur explication, c’est le ministre de l’éducation.
Ce n’est pas l’individu qui choque par ses choix et leur explication, c’est le ministre de l’éducation.
- Mélusine2Niveau 10
Zybulka a écrit:Je crois que le jeu est déjà joué en fait. Il y a une politique qui est menée POUR qu'il y ait sélection des élites d'un côté, et dégradation du service public de l'autre. Ce n'est pas juste une conséquence collatérale, c'est l'objectif des politiques publiques depuis un paquet d'années maintenant.Djogor a écrit:Si tout le monde jouait le jeu, il n'y aurait pas de problème de contournement de carte scolaire.
Oui : c'est ce qui fait que je ne me vois pas jeter la pierre aux parents, même collègues, qui évitent un établissement en perdition et mettent leurs enfants dans le privé (c'est plus compliqué s’agissant du ministre). Il n'y a pas de politique réelle de brassage social ni d'égalité des chances, c'est du pipeau, nous sommes bien placés pour le savoir.
Il ne devrait pas y avoir de privé sous contrat payé par l’État, il devrait y avoir un service public qui fonctionne partout. Mais le public lui-même fonctionnant largement à l'inverse des principes (des éléments de langage, plutôt) affichés, il est un peu difficile de demander aux gens d'accepter que leur progéniture se retrouve dans un bahut non tenu, qui ruinera leurs chances (et le bac maison ainsi que parcoursup sont des écueils supplémentaires).
- User20159Esprit éclairé
Mélusine2 a écrit:Il ne devrait pas y avoir de privé sous contrat payé par l’État, il devrait y avoir un service public qui fonctionne partout. Mais le public lui-même fonctionnant largement à l'inverse des principes (des éléments de langage, plutôt) affichés, il est un peu difficile de demander aux gens d'accepter que leur progéniture se retrouve dans un bahut non tenu, qui ruinera leurs chances (et le bac maison ainsi que parcoursup sont des écueils supplémentaires).
Eh ben ça dépend où. Un bourgeois parisien a tout intérêt, s'il veut que son gosse ait un bon lycée, de le garder dans le REP ou le REP+ de secteur. Non seulement le môme pourra avoir plus facilement son 17+ de moyenne générale, mais il aura un boost IPS sur Affelnet Paris.
Encore une fois, bahut mal tenu ou en perdition, c'est très variable. Mon bahut le plus mal tenu cette année (j'ai fait 3 AFA) était le plus favorisé...
C'est quand même marrant que personne ne réponde sur ce point là. Situation locale de @celitian mise à part.
- JacqGuide spirituel
Ha@_x a écrit:celitian a écrit:Depuis le début, je me pose une question, tous les neos qui critiquent cette attitude, vous avez naturellement mis vos enfants dans une école ou un collège REP.
Encore une fois, facile d'avoir des principes mais la réalité fait que nous n'avons pas forcément envie d'inscrire nos enfants dans des établissements déconseillés par ceux qui y travaillent.
Certains profs du public mettent leurs gosses dans l'étab' public de secteur.
Certains profs du public déménagent pour avoir un meilleur établissement public de secteur.
Certains profs du public grugent la carte scolaire pour avoir un meilleur établissement public de secteur.
Certains profs du public mettent leurs gosses dans le privé.
Certains profs du public mettent leurs gosses dans le privé, s'en vantent et disent que jamais au grand jamais ils ne scolariseraient leurs mômes dans leur établissement.
Tant de trajectoires, tant de choix individuels, ceci dit la dernière posture est, je l'ai déjà écrit, lamentable.
Après ce n'est pas les choix individuels que l'on juge, ni les personnes. C'est le système qui a mené à la dégradation du service public d'éducation.
Tu as raison, les situations sont variables. Je ne juge pas. Est-ce que cela choquerait qu'un salarié de Brico Cash aille acheter son matériel personnel chez Gédimat ? Mais un prof du public, ou un futur ministre, cela interroge les gens alors que pourtant l'enseignant fait le même choix, discutable ok, que ceux qui le peuvent.
J'ai beaucoup d'amis du service public lié à l'enseignement (pas obligatoirement prof) qui ont mis leurs enfants dans le privé pour échapper au collège du secteur. Je me souviens d'engueulades mémorables entre une collègue prof et son mari prof (public) pour savoir si leur fille (milieu rurale, petites écoles bien tranquilles) irait dans un collège privé ou public, car tous les établissements étaient REP+. Oui, cela renforce la ségrégation sociale, nous le savons depuis des années. Parfois des collègues dont l'enfant serait dans leur propre établissement ! Cela n'empêche pas ces collègues de se battre de façon acharnée pour faire réussir les élèves dont ils ont la charge. Finalement, le retrait de leur enfant du public manifeste surtout, ce que tu indiquais le système de dégradation du service public, que nous et qu'ils déplorent. Ce n'est peut-être pas bien pour le système, mais c'est avant tout le système qui est en cause.
Ce que je pourrais reprocher au ministre ce n'est pas d'avoir mis ses enfants dans le privé mais plutôt de ne pas avoir ajouté que justement il dénonçait ce système et qu'il entendait mettre le paquet sur ces établissements en difficulté et qu'il ferait de l'amélioration des conditions de travail (des élèves comme des professeurs) dans ces établissements sa première lutte. L'a-t-il dit et le journal a-t-il coupé ?
La seule chose que j'ai entendue ou lue c'est qu'il entendait poursuivre la politique de JMB qui était clairement en faveur du privé (pas forcément de nos amis de l'enseignement catholique sous contrat) et contribuait à renforcer les inégalités, notamment avec sa politique de casse de l'enseignement général en LP, donc pour les classes les plus populaires bien souvent.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Jacq a écrit:L'a-t-il dit et le journal a-t-il coupé ?
Imagine-t-on un seul instant un seul journaliste et un seul journal qui, entendant pareille déclaration, ne s'empresseraient pas de la publier ?
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Si tu vales valeo.
- User17557Niveau 5
frimoussette77 a écrit:Il y a eu quelques remarques bien désagréables. Exemple : "comment pouvez-vous vous regarder encore dans le miroir en refusant de mettre votre enfant dans l'établissement scolaire dans lequel vous travaillez ?"guz a écrit:@NanouV il faut quand même pas exagérer, que le sujet se prête à des débats vigoureux, c'est quand même normal mais il est resté dans des limites acceptables à mon sens - et celui de la modération de fait - mais de là à parler de crachats ça me parait bien excessif.
Mais NanouV a raison, on ne peut pas reprocher aux collègues, ni au ministre d'ailleurs qui était père avant de devenir ministre, de scolariser ses enfants dans le privé.
Un type connu pour son machisme qui deviendrait ministre de la condition féminine, ça ne ferait pas très sérieux...
Un type connu pour aimer les grosses cylindrées et pour se déplacer en jet privé qui deviendrait ministre de l'écologie, ça ne ferait pas très sérieux...
Un type qui met ses enfants à l'école alsacienne et qui vient nous tenir des discours d'égalité républicaine, de solidarité, de mixité sociale, ça ne fait pas sérieux. Le type ne me semble pas crédible...
- TFSFidèle du forum
Iphigénie a écrit:Le problème n’est pas que des professeurs du public mettent leur enfant dans le privé mais que le ministre de l’éducation dise mettre ses enfants dans le privé faute d’établissement public idoine ça choque: parce que lui c’est son job, l’état du public.
Ce n’est pas l’individu qui choque par ses choix et leur explication, c’est le ministre de l’éducation.
Le ministre est le ministre de toute l'Education Nationale... pas seulement dd son versant publique...
- User20159Esprit éclairé
TFS a écrit:Le ministre est le ministre de toute l'Education Nationale... pas seulement de son versant public...
...
- Spoiler:
- C'est même pas l'orthographe le problème, c'est le fait considéré comme acquis
Donc si de l'aveu même des principaux intéressés, le privé sous contrat c'est l'EN, quae sunt caesaris caesari !
Privatisons les par cohérence.
- User17557Niveau 5
Ha@_x a écrit:Le privé je n'y ai jamais mis les pieds.
Oui. Dans les messages de cette discussion, les messages de plusieurs contributeurs montraient en effet une certaine méconnaissance du sujet.
- User20159Esprit éclairé
- NanouVNiveau 6
Oui, le privé sous contrat, c'est l'EN, c'est une partie non négligeable de l'EN. Est-ce qu'il y a toujours lieu de la conserver telle quelle ?
Peut-être. Peut-être pas.
Avons-nous les moyens de tout faire passer au public de manière à ce que les rencontres débouchent sur des réussites et non sur des échecs supplémentaires? Je n'en suis pas sûre.
Et encore une fois, je comprends que des collègues refusent de prendre des risques concernant la scolarité de leur enfant. On ne peut pas parler de lâcheté: ce n'est pas d'eux qu'il s'agit, mais de leur enfant.
Peut-être. Peut-être pas.
Avons-nous les moyens de tout faire passer au public de manière à ce que les rencontres débouchent sur des réussites et non sur des échecs supplémentaires? Je n'en suis pas sûre.
Et encore une fois, je comprends que des collègues refusent de prendre des risques concernant la scolarité de leur enfant. On ne peut pas parler de lâcheté: ce n'est pas d'eux qu'il s'agit, mais de leur enfant.
- User17557Niveau 5
Ha@_x a écrit:@Exploser
Lequel ?
Tu es au courant que les messages lapidaires ne servent pas ton propos ?
Les messages racontant par exemple que les établissements privés étaient élitistes ou sélectifs, entre autres. Nous sommes plusieurs à avoir fait remarquer que c'était loin d'être le cas de tous les établissements privés, qui sont très divers. Il m'a parfois semblé déceler une certaine méconnaissance du sujet... Ce que je peux comprendre. Si on déteste le privé, pourquoi s'y intéresser ?
- eleonore69Érudit
La politique actuelle va accélérer la fuite vers le privé. Je bosse dans un lycée de centre-ville de bon niveau depuis 4 ans, la politique actuelle du rectorat est de développer la mixité sociale d ns notre lycée donc de favoriser la venue de gamins hors-secteur des banlieues. Que va-t-il se passer concrètement, si cela continue ?
Les milieux favorisés ne mettront plus leur gamin dans ce lycée et ce lycée sera identique à ceux des banlieues. On va se retrouver comme aux Etats-unis et en Angleterre où les établissements publics sont pourris .A titre perso, je pense qu'il faut maintenir de bons lycées publics, favoriser la mixité scolaire , pourquoi pas ? Mais sur la base de la méritocratie ,pas sur les critères uniquement économiques
Les milieux favorisés ne mettront plus leur gamin dans ce lycée et ce lycée sera identique à ceux des banlieues. On va se retrouver comme aux Etats-unis et en Angleterre où les établissements publics sont pourris .A titre perso, je pense qu'il faut maintenir de bons lycées publics, favoriser la mixité scolaire , pourquoi pas ? Mais sur la base de la méritocratie ,pas sur les critères uniquement économiques
- CeladonDemi-dieu
eleonore, tu vois bien que tout ceci procède du projet d'achever la lente agonie de l'EN... ça va prendre encore un peu de temps avant que tout ne soit pourri et dissuasif pour les bons élèves que les familles placeront dans le privé "bien" fréquenté.
- eleonore69Érudit
Celadon a écrit:eleonore, tu vois bien que tout ceci procède du projet d'achever la lente agonie de l'EN... ça va prendre encore un peu de temps avant que tout ne soit pourri et dissuasif pour les bons élèves que les familles placeront dans le privé "bien" fréquenté.
Tout à fait d'accord avec tes propos !
- User20159Esprit éclairé
Exploser a écrit:Les messages racontant par exemple que les établissements privés étaient élitistes ou sélectifs, entre autres. Nous sommes plusieurs à avoir fait remarquer que c'était loin d'être le cas de tous les établissements privés, qui sont très divers. Il m'a parfois semblé déceler une certaine méconnaissance du sujet... Ce que je peux comprendre. Si on déteste le privé, pourquoi s'y intéresser ?
Élitistes pas partout, sélectifs par définition (argent). Méconnaissance du sujet ? Quel sujet ? Le sujet, dévié, ici, étant : il est anormal que le privé sous contrat touche de l'argent public : deux positions, la nationalisation ou la privatisation. Entre les deux, nos collègues inquiets car ils veulent conserver la possibilité d'un sanctuaire pour leur mioche.
Détestation ? Non moi je ne vous déteste pas....Je souhaiterai juste que vous soyez vraiment privés.
C'est sûr que si t'es un prof titulaire du CAFEP, mes positions doivent te faire flipper un max, car si on demain on privatise, ton poste à Sainte-Marie-des-analphabètes risque de sauter et que tu risques de te retrouver prof dans un collège REP
Tu pourras toujours aller consulter les fils gestion de classe, ils sont abondés régulièrement.
- CeladonDemi-dieu
Tu ne te trouves pas un peu méprisant, Ha@_x ?Tu pourras toujours aller consulter les fils gestion de classe, ils sont abondés régulièrement.
- User20159Esprit éclairé
@Celadon
T'as totalement raison, je me suis fait la même réflexion. Mais je ne sais répondre au mépris que par le mépris.
T'as totalement raison, je me suis fait la même réflexion. Mais je ne sais répondre au mépris que par le mépris.
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