- ProtonExpert
Stanislas c'est un lavage de cerveau complet. Je ne comprends pas que le rectorat laisse faire. Ce bahut ne me semble pas respecter le contrat avec l'état...
Tu en sors, tu sais pour qui tu votes à 18 ans. J'ai donné des cours particuliers à un élève en 4e là-bas, il y a des choses qu'il me racontait assez monstrueuses. Personne n'imaginerait qu'un éducateur puisse dire à un enfant de 4e qui se fait bully par d'autres garçons qu'il doit se montrer plus viril. Et pourtant ...
Et donc, rien à voir avec l'Alsacienne où il y a de l'ouverture d'esprit et du tout cette mentalité machiste et du culte masculin. J'ai une ancienne collègue agrégée en détachement là bas et elle est vraiment heureuse.
Tu en sors, tu sais pour qui tu votes à 18 ans. J'ai donné des cours particuliers à un élève en 4e là-bas, il y a des choses qu'il me racontait assez monstrueuses. Personne n'imaginerait qu'un éducateur puisse dire à un enfant de 4e qui se fait bully par d'autres garçons qu'il doit se montrer plus viril. Et pourtant ...
Et donc, rien à voir avec l'Alsacienne où il y a de l'ouverture d'esprit et du tout cette mentalité machiste et du culte masculin. J'ai une ancienne collègue agrégée en détachement là bas et elle est vraiment heureuse.
- berzekoNiveau 8
Liloumiou a écrit:« Enfant dans le privé = pas mon ministre »? Vous semblez justement oublier les enseignants du privé: nous faisons partie intégrante de l’Education nationale, comme vous! Nous avons passé les concours, comme vous. Ce ministre nous représente également et je ne vois pas en quoi est-ce choquant qu’il mette ses enfants dans une école privée sous contrat.
L’école Alsacienne est un très bon établissement, où est le problème de
vouloir y scolariser ses enfants, même en étant ministre? Il n’y a aucune hypocrisie puisqu’il représente le public ET le privé.
Vous trouvez ça normal qu'AUCUN enfant de ministre soit dans le public ? Vous ne voyez vraiment rien d'anormal ?
- JennyMédiateur
C'est révélateur... (Certains ministres hors EN ont leur enfants dans le public, je vois au moins un cas sous le premier quinquennat Macron, mais ça doit effectivement être minoritaire.)
- ElyasEsprit sacré
Que le privé existe ne me trouble pas, que des Ministres même EN mettent leurs enfants dans le privé ne me troublent pas TANT QUE la politique menée par les Ministres permettent au public d'assurer un enseignement de qualité avec un cadre serein pour que le choix avec le privé se fasse pour des raisons confessionnelles ou philosophiques et non pour des raisons de fuite devant la catastrophe organisée du public.
Après, pour le privé, c'est pareil. La qualité des professeurs et leur précarité sont pires que dans le public et il y a effectivement privé et privé. Quand on voit que Stanislas a des professeurs agrégés détachés du public, je m'interroge très profondément sur la raison d'être d'un tel système, surtout que les concours sont clairs sur la destination du métier.
Après, pour le privé, c'est pareil. La qualité des professeurs et leur précarité sont pires que dans le public et il y a effectivement privé et privé. Quand on voit que Stanislas a des professeurs agrégés détachés du public, je m'interroge très profondément sur la raison d'être d'un tel système, surtout que les concours sont clairs sur la destination du métier.
- DesolationRowEmpereur
Le problème pour moi dans cette histoire, c’est que l’Ecole Alsacienne est irrémédiablement associée avec l’image de Gide qui se masturbe sous les tables.
- sinanNiveau 9
Les enfants d'Édouard Philippe étaient dans le public lambda à Paris. Et une année, un enfant avait eu cinq professeurs sur l'année.
- EdithWGrand sage
clap a écrit:Je n’ai pas dit ça. Mais on sait très bien que c’est pour ça qu’on y va, pas juste pour éviter le public REP du coin.
Surtout le public REP du 4e et du 5e-6e
On peut passer d'un système à l'autre, pour diverses raisons, c'est le cas de 7 enfants sur 10 je pense (il faudrait retrouver les chiffres exacts) : école privée en face de la maison, formation ou spé que dans le privé localement, etc. Quand ma fille (TSA et HPI) est entrée en 6e, je l'ai mise dans le privé "moyenne gamme" si j'ose dire, à 20 minutes de bus, les deux collèges privé et public (REP+++) à côté la mettant en danger car elle était harcelée en primaire et aurait retrouvé les même voyous. Bonne décision, elle a pu faire sa bilangue allemand et quand on a déménagé, a retrouvé le public, avec un excellent niveau.
On est d'accord que là, c'est un choix d'établissement assez radical pour le ministre. Il serait intéressant de savoir s'il a tenté de les inscrire dans le public à Paris intra-muros et où il habite (pour avoir les éléments de comparaison).
- JennyMédiateur
sinan a écrit:Les enfants d'Édouard Philippe étaient dans le public lambda à Paris. Et une année, un enfant avait eu cinq professeurs sur l'année.
Ca fait donc au moins deux, ce n'était pas à E. Philippe que je pensais.
- CasparProphète
Benjamin Castaldi a également fréquenté cette école
- Ajonc35Sage
Je l'ai écrit plus haut et je ne peux être que d'accord avec toi.Elyas a écrit:Que le privé existe ne me trouble pas, que des Ministres même EN mettent leurs enfants dans le privé ne me troublent pas TANT QUE la politique menée par les Ministres permettent au public d'assurer un enseignement de qualité avec un cadre serein pour que le choix avec le privé se fasse pour des raisons confessionnelles ou philosophiques et non pour des raisons de fuite devant la catastrophe organisée du public.
Après, pour le privé, c'est pareil. La qualité des professeurs et leur précarité sont pires que dans le public et il y a effectivement privé et privé. Quand on voit que Stanislas a des professeurs agrégés détachés du public, je m'interroge très profondément sur la raison d'être d'un tel système, surtout que les concours sont clairs sur la destination du métier.
Il y a privé et privé, comme il y a public et public. Et c'est cela qui ne va pas.
Je ne suis pas de première jeunesse et dans la ville où j'ai fait mes études deux lycées, un public et un public. Mixité dans les deux. Le choix de l'un ou de l'autre se faisait plus pour des raisons de convictions. Les conditions de travail y étaient, je pense identiques. J'étais dans l'un et j'avais des amis dans l'autre.
Je pense que c'est un peu la même chose dans ma ville actuelle,, deux lycées aussi, sans doute moins de convictions mais d'autres critères. Leurs résultats sont équivalents mais ce ne sont ni l'école alsacienne, ni HIV.
Quand notre devise parle d'égalité, elle n'est pas la même pour tous.
- User17557Niveau 5
Il supprime l'exception qui voulait que certains lycées comme HIV ou LLG pussent sélectionner leurs élèves. Et il met ses enfants à l’École alsacienne. Elle est pas belle, la vie ? (ceci dit, j'ai du mal à croire que HIV ou LLG cessent réellement toute sélection...)
- CleroliDoyen
La différence est pourtant de taille : le site de cette école donne les précisions suivantesExploser a écrit:Il supprime l'exception qui voulait que certains lycées comme HIV ou LLG pussent sélectionner leurs élèves. Et il met ses enfants à l’École alsacienne. Elle est pas belle, la vie ? (ceci dit, j'ai du mal à croire que HIV ou LLG cessent réellement toute sélection...)
La morale est sauve !Ecole alsacienne a écrit:Nous recrutons des élèves, pas des dossiers : L’entretien constitue un moment essentiel du processus de recrutement.
source : https://www.ecole-alsacienne.org/les-inscriptions/la-selection-des-eleves/#:~:text=Nous%20recrutons%20des%20élèves%2C%20pas%20leurs%20parents%20%3A%20à%20partir%20du,de%20l%27École%20est%20manifeste.
- somacNiveau 7
Elyas a écrit:Que le privé existe ne me trouble pas, que des Ministres même EN mettent leurs enfants dans le privé ne me troublent pas TANT QUE la politique menée par les Ministres permettent au public d'assurer un enseignement de qualité avec un cadre serein pour que le choix avec le privé se fasse pour des raisons confessionnelles ou philosophiques et non pour des raisons de fuite devant la catastrophe organisée du public.
Oui.
la majorité des Ministres fuient le public car ils estiment qu'il ne peut assurer un cadre d'enseignement de qualité.
A eux de faire en sorte que ce ne soit plus le cas.
- frecheGrand sage
Ha@_x a écrit:
Un plaidoyer magnifique vraiment.
Mais alors le pas si vieux stalinien rétorquera que :
- Les autoroutes devraient être publiques et gratuites.
- Les médecins dont les études sont payées par la collectivité astreints un nombre minimal d'année.
- Le sport national de jeu avec la carte scolaire fortement pénalisé.
Vous avez choisi un public difficile professionnellement mais vous n'êtes pas prêt de mettre vos enfants dans l'établissement en question.
Là aussi c'est écrit avec franchise et c'est appréciable.
On peut aussi avoir d'autres ambitions : une école publique gratuite de qualité pour tous par exemple...
Mais on va encore me ricaner au nez...
Les médecins font 3 ans d'internat et entre 3 et 7 ans d'externat quasiment gratuitement. Je pense que ça compense largement. On pourrait dire la même chose de tous les étudiants. Tous les étudiants ont leurs études payées par la collectivité.
Combien coûte la formation d'un ingénieur ?
Combien coûte un étudiant qui va changer d'orientation trois fois pour finalement abandonner ?
- CleroliDoyen
J'avais écrit la même chose que toi, freche, puis j'ai effacé mon message car c'est HS mais tu as 1000 fois raison (qui a conscience du travail -et des conditions de travail- des externes et internes ?).
- frecheGrand sage
Leur famille. Parce que 1800 euros par mois pour 70 h par semaine, après 8 ans d'étude...Cleroli a écrit:J'avais écrit la même chose que toi, freche, puis j'ai effacé mon message car c'est HS mais tu as 1000 fois raison (qui a conscience du travail -et des conditions de travail- des externes et internes ?).
J'arrête le HS
- User20159Esprit éclairé
Cleroli a écrit:J'avais écrit la même chose que toi, freche, puis j'ai effacé mon message car c'est HS mais tu as 1000 fois raison (qui a conscience du travail -et des conditions de travail- des externes et internes ?).
C'est vrai que ces salauds de profs, qui touchent le salaire d'une aide-soignante en début de carrière et celui d'une infirmière à la fin, ferait mieux de la boucler ! En plus eux, ils ne sauvent même pas de vies. Euh j'ai un scoop pour vous, l'hôpital public va encore plus mal que l'école publique. Et d'ailleurs vos externes, puis pugnaces internes courageux, savent parfaitement bien que c'est le passage obligé pour aller s'en remplir plein les poches après...La désertion de l'hôpital public ça vous parle ? Ben tiens au fait, à cause de qui ? Ben du secteur privé pardi !
Fin du HS pour ma part... , même si ce n'était pas si HS que ça finalement.
Mais il est quand même significatif de voir des commentaires s'attarder sur des citations, en dehors du contexte de discussion, 48h plus tard. Quand le sujet est le ministre scolarise ses enfants dans le privé (et viens de nous envoyer un long mail avec comme premier axe de sa politique : la lutte contre les inégalités sociales ! C'est beau.
Quand je lis nombre de commentaires sur ce fil, je me désole. Finalement, il y a encore beaucoup trop de professeurs du public, et du privé qui soient suffisamment à l'abri, peut être ont-ils encore beaucoup de choses à perdre.
Faire le constat que nos élites désertent le service public pour scolariser leurs mômes dans le privé, c'est enfoncer une porte ouverte. Constater que le ministre de l'éducation lui même scolarise sa progéniture à l'alsacienne, c'est risible. Lire certains collègues écrire qu'ils ne scolariseraient jamais leurs enfants dans leur établissement public de secteur, c'est, excusez moi de l'écrire, lamentable. La première capitulation finalement : on y travaille encore mais on y met surtout pas nos enfants. Un comportement petit-bourgeois sans en avoir les moyens. Alors que je vais le réécrire, le premier de nos combats devrait être un enseignement public de qualité et pour tous.
Et je ne juge personne, c'est vos gosses, pas les miens.
- frecheGrand sage
Mon fils est interne en réa, tu sais ceux qui on été un peu sollicités depuis deux ans, il ne travaillera donc que dans l'hôpital public, alors je te dispense de tes commentaires.
Et si on répond 48 h plus tard, c'est peut être qu'on n'a pas été sur néo avant, et je ne redis pas tout ce qui a déjà été dit auparavant.
Et si on répond 48 h plus tard, c'est peut être qu'on n'a pas été sur néo avant, et je ne redis pas tout ce qui a déjà été dit auparavant.
- Clecle78Bon génie
Mon fils est médecin et dès la cinquième année il gagnait sa vie, plus encore après l'internat. Il a même pu s'acheter un appartement pendant ses études. Donc oui ils ont des études gratuites et sont payés pour les faire. Et ils peuvent rendre à la collectivité je pense.freche a écrit:Ha@_x a écrit:
Un plaidoyer magnifique vraiment.
Mais alors le pas si vieux stalinien rétorquera que :
- Les autoroutes devraient être publiques et gratuites.
- Les médecins dont les études sont payées par la collectivité astreints un nombre minimal d'année.
- Le sport national de jeu avec la carte scolaire fortement pénalisé.
Vous avez choisi un public difficile professionnellement mais vous n'êtes pas prêt de mettre vos enfants dans l'établissement en question.
Là aussi c'est écrit avec franchise et c'est appréciable.
On peut aussi avoir d'autres ambitions : une école publique gratuite de qualité pour tous par exemple...
Mais on va encore me ricaner au nez...
Les médecins font 3 ans d'internat et entre 3 et 7 ans d'externat quasiment gratuitement. Je pense que ça compense largement. On pourrait dire la même chose de tous les étudiants. Tous les étudiants ont leurs études payées par la collectivité.
Combien coûte la formation d'un ingénieur ?
Combien coûte un étudiant qui va changer d'orientation trois fois pour finalement abandonner ?
- DeliaEsprit éclairé
Caspar a écrit:Benjamin Castaldi a également fréquenté cette école
Comme sa mère avant lui !
_________________
Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- User20159Esprit éclairé
freche a écrit:Mon fils est interne en réa, tu sais ceux qui on été un peu sollicités depuis deux ans, il ne travaillera donc que dans l'hôpital public, alors je te dispense de tes commentaires.
Et si on répond 48 h plus tard, c'est peut être qu'on n'a pas été sur néo avant.
Si tu ne veux pas lire mes commentaires, tu peux utiliser l'exceptionnelle fonction "ignorer".
Et si tu te dispenses de mes commentaires, je n'ai pas à lire ça, chère collègue, je ne suis pas un de tes élèves, je me dispense également des tiens qui répondent sur tout sauf sur le sujet, ce que tu reconnais toi même en admettant être hors sujet.
- DesolationRowEmpereur
Ha@_x a écrit:Cleroli a écrit:J'avais écrit la même chose que toi, freche, puis j'ai effacé mon message car c'est HS mais tu as 1000 fois raison (qui a conscience du travail -et des conditions de travail- des externes et internes ?).
C'est vrai que ces salauds de profs, qui touchent le salaire d'une aide-soignante en début de carrière et celui d'une infirmière à la fin, ferait mieux de la boucler ! En plus eux, ils ne sauvent même pas de vies. Euh j'ai un scoop pour vous, l'hôpital public va encore plus mal que l'école publique. Et d'ailleurs vos externes, puis pugnaces internes courageux, savent parfaitement bien que c'est le passage obligé pour aller s'en remplir plein les poches après...La désertion de l'hôpital public ça vous parle ? Ben tiens au fait, à cause de qui ? Ben du secteur privé pardi !
Fin du HS pour ma part... , même si ce n'était pas si HS que ça finalement.
Mais il est quand même significatif de voir des commentaires s'attarder sur des citations, en dehors du contexte de discussion, 48h plus tard. Quand le sujet est le ministre scolarise ses enfants dans le privé (et viens de nous envoyer un long mail avec comme premier axe de sa politique : la lutte contre les inégalités sociales ! C'est beau.
Quand je lis nombre de commentaires sur ce fil, je me désole. Finalement, il y a encore beaucoup trop de professeurs du public, et du privé qui soient suffisamment à l'abri, peut être ont-ils encore beaucoup de choses à perdre.
Faire le constat que nos élites désertent le service public pour scolariser leurs mômes dans le privé, c'est enfoncer une porte ouverte. Constater que le ministre de l'éducation lui même scolarise sa progéniture à l'alsacienne, c'est risible. Lire certains collègues écrire qu'ils ne scolariseraient jamais leurs enfants dans leur établissement public de secteur, c'est, excusez moi de l'écrire, lamentable. La première capitulation finalement : on y travaille encore mais on y met surtout pas nos enfants. Un comportement petit-bourgeois sans en avoir les moyens. Alors que je vais le réécrire, le premier de nos combats devrait être un enseignement public de qualité et pour tous.
Je suis vraiment désolé de te faire de la peine, mais je vois mal pourquoi mes enfants pâtiraient du délabrement de l'EN : je n'arrive pas tout à fait à considérer que le fait de t'agréer constitue une motivation suffisante
- VerduretteModérateur
On est de nouveau hors sujet et si on pouvait échanger courtoisement, ce serait vraiment mieux.
- frecheGrand sage
Clecle78 a écrit:
Mon fils est médecin et dès la cinquième année il gagnait sa vie, plus encore après l'internat. Il a même pu s'acheter un appartement pendant ses études. Donc oui ils ont des études gratuites et sont payés pour les faire. Et ils peuvent rendre à la collectivité je pense.
Mon fils touchait 150 euros par moi en 4e année pour un mi-temps à l'hôpital, 200 euros en 5e année et 250 euros en 6e année. Il est passé à 1800 euros en tant qu'interne. Je ne vois pas comment il aurait pu vivre avec 250 euros. Et ça ne change rien au fait que les autres études sont aussi payées par la communauté et qu'on ne demande rien aux étudiants concernés.
- InvitéInvité
DesolationRow a écrit:Ha@_x a écrit:Cleroli a écrit:J'avais écrit la même chose que toi, freche, puis j'ai effacé mon message car c'est HS mais tu as 1000 fois raison (qui a conscience du travail -et des conditions de travail- des externes et internes ?).
C'est vrai que ces salauds de profs, qui touchent le salaire d'une aide-soignante en début de carrière et celui d'une infirmière à la fin, ferait mieux de la boucler ! En plus eux, ils ne sauvent même pas de vies. Euh j'ai un scoop pour vous, l'hôpital public va encore plus mal que l'école publique. Et d'ailleurs vos externes, puis pugnaces internes courageux, savent parfaitement bien que c'est le passage obligé pour aller s'en remplir plein les poches après...La désertion de l'hôpital public ça vous parle ? Ben tiens au fait, à cause de qui ? Ben du secteur privé pardi !
Fin du HS pour ma part... , même si ce n'était pas si HS que ça finalement.
Mais il est quand même significatif de voir des commentaires s'attarder sur des citations, en dehors du contexte de discussion, 48h plus tard. Quand le sujet est le ministre scolarise ses enfants dans le privé (et viens de nous envoyer un long mail avec comme premier axe de sa politique : la lutte contre les inégalités sociales ! C'est beau.
Quand je lis nombre de commentaires sur ce fil, je me désole. Finalement, il y a encore beaucoup trop de professeurs du public, et du privé qui soient suffisamment à l'abri, peut être ont-ils encore beaucoup de choses à perdre.
Faire le constat que nos élites désertent le service public pour scolariser leurs mômes dans le privé, c'est enfoncer une porte ouverte. Constater que le ministre de l'éducation lui même scolarise sa progéniture à l'alsacienne, c'est risible. Lire certains collègues écrire qu'ils ne scolariseraient jamais leurs enfants dans leur établissement public de secteur, c'est, excusez moi de l'écrire, lamentable. La première capitulation finalement : on y travaille encore mais on y met surtout pas nos enfants. Un comportement petit-bourgeois sans en avoir les moyens. Alors que je vais le réécrire, le premier de nos combats devrait être un enseignement public de qualité et pour tous.
Je suis vraiment désolé de te faire de la peine, mais je vois mal pourquoi mes enfants pâtiraient du délabrement de l'EN : je n'arrive pas tout à fait à considérer que le fait de t'agréer constitue une motivation suffisante
Bien d'accord. Pourquoi devrait-on sacrifier nos propres enfants ? Aucun élève n'est responsable de l'impéritie générale, mais si on peut en sauver quelques-uns, ce sera déjà pas mal. Si je peux offrir une "scolarité sereine", pour reprendre les mots de notre cher ministre, à mes deux filles, je le ferai.
- User20159Esprit éclairé
@DesolationRow
Mais tu ne me fais aucune peine , je ne te connais pas, ni ta situation personnelle, d'ailleurs je m'en moque. Si tu arrives à aller enseigner dans ton bahut public en te disant que jamais au grand jamais tu n'aimerais y voir tes enfants scolarisés, tout en te regardant dans la glace tous les matins, tant mieux pour toi.
Bonne fin de carrière et bon vent à toi cher collègue. Sans la moindre rancune.
Par contre ce serait pas mal de comprendre que tout le monde ne s'en satisfait pas.
Mais tu ne me fais aucune peine , je ne te connais pas, ni ta situation personnelle, d'ailleurs je m'en moque. Si tu arrives à aller enseigner dans ton bahut public en te disant que jamais au grand jamais tu n'aimerais y voir tes enfants scolarisés, tout en te regardant dans la glace tous les matins, tant mieux pour toi.
Bonne fin de carrière et bon vent à toi cher collègue. Sans la moindre rancune.
Par contre ce serait pas mal de comprendre que tout le monde ne s'en satisfait pas.
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