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- zigmag17Guide spirituel
EdithW a écrit:Disons qu'entre venir uniquement pour rigoler en buvant un café en sdp et ne jamais pouvoir ne serait-ce qu'échanger et dialoguer deux minutes au sujet d'un cours qui s'est plus ou moins bien passé, il y a toute une gamme. Heureusement. Et c'est extrêmement dérangeant, quand on débute (là je parle de mon cas, premiers cours d'anglais depuis très longtemps, nouvel établissement où je ne connais personne), de ne pas avoir de personne ressource connaissant le terrain, pour débriefer, ça m'a clairement découragée (j'avais le choix de rester ou pas, j'imagine que cette situation quand on est à plein temps doit être bien plus difficile).
Dans les trois autres établissements où j'ai travaillé, on prenait soin d'accompagner les nouveaux, de les soutenir, et ça passe aussi par le café en sdp, au cours duquel on n'est pas obligé de raconter sa vie mais qui est bien utile pour décompresser, revenir sur un point/un élève, avec des collègues qui le connaissent éventuellement.
Je suis d'accord avec toi
- FrozNiveau 8
Chacun est libre, je respecte entièrement le choix de celles et ceux qui préfèrent éviter les contacts mais pour moi les relations avec mes collègues (équipes enseignante et administrative) sont primordiales et je serais vraiment malheureuse si j'étais entourée de collègues avec qui je ne m'entendrais pas. Je vais peut-être faire un peu bisounours mais les temps d'échange formels ou informels me permettent de décompresser, de rigoler, de vider mon sac, d'apprendre des choses, de mieux connaitre les étudiants (des collègues peuvent disposer d'infos que je n'ai pas, sans rentrer dans le confidentiel bien-sûr) ... Et qui de mieux qu'un prof pour comprendre un prof ? Bon c'est vrai qu'il y a toujours 2 ou 3 personnes avec qui ce n'est pas l'amour fou, mais ça c'est humain ! Dans ce cas, on s'évite mais on reste courtois.
- Clecle78Bon génie
Bien sûr qu'on ne vient pas là pour rigoler en buvant un café ! Je fais entre 20 et 30 km pour me rendre dans mes deux établissements et ce n'est pas par plaisir. Par contre j'apprécie vraiment de rencontrer les collègues et d'échanger avec eux, éventuellement en rigolant autour d'un café. L'an dernier je ne mangeais pas à la cantine et je me trouvais isolée dans ce grand établissement où je ne connaissais personne. Cette année je déjeune un jour par semaine et franchement j'apprécie beaucoup la convivialité de ce moment. Je participe aussi aux sorties amicales quand c'est possible. Ayant déménagé dans une région où je ne connaissais absolument personne je suis contente d'avoir fait des rencontres grâce au travail d'autant que je n'ai pas d'enfants d'âge scolaire ce qui aide bien habituellement. Je pense conserver très peu de vrais amis en quittant l'établissement et je parle tr6 peu de ma vie privée mais en attendant j'apprécie l'ambiance. Et surtout je n'hésite pas à discuter avec tout le monde quelque soit le statut ou la matière. Ça ouvre l'esprit.
- Clayd34Niveau 5
Je ne suis pas à l'aise en société, je connais les prénoms de certains collègues, je dis bonjour, je demande comment iels vont, et je m'en vais. On a critiqué ce point lorsque j'étais stagiaire, mais j'estime que ce n'est pas parce qu'on travaille qu'on doit changer sa personnalité ou en vouloir à ceux qui ne parlent pas. Idem lors des portes ouvertes, je préviens les autres collègues de ma matière que je préfère les laisser présenter car je suis incapable de parler en public, sauf devant mes élèves. J'ai des problèmes de sociabilité depuis toujours, et j'ai trouvé cela très dérangeant le peu de fois où on me l'a fait remarquer.
Donc non, pas besoin de parler aux collègues pour bien faire son travail, d'après moi.
Donc non, pas besoin de parler aux collègues pour bien faire son travail, d'après moi.
- IphigénieProphète
De l'importance de prendre sa retraite assez tôt et pas trop tard.
- Clecle78Bon génie
Je ne vois pas de lien entre parler aux collègues et bien faire son travail. Si certains ne veulent pas socialiser c'est bien leur droit, en effet. On ne peut pas forcer les relations sociales mais parfois on peut avoir besoin du soutien des collègues et si on ne les connait pas on risque d'être très isolé. Tout dépend de sa propre nature, de l'établissement et des équipes et on peut soi même alterner des phases de repli et d'ouverture.
- alanneFidèle du forum
Pour moi, c'est indispensable ... de temps en temps au moins. J'apprécie échanger sur un élève ou une classe afin d'avoir une autre vision (ou une vision identique) sur les élèves .Cela permet également de connaître certains projets /sorties et d'adapter (ou pas) son cours. Je ne suis pas pour être amis avec tout le monde mais collègue bienveillante.
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Wait and see
- uneodysséeNeoprof expérimenté
Pour moi les échanges sont une partie du sel de la vie au lycée, quand il y a quelque temps l’ambiance en salle des profs s’était dégradée j’étais très mal, je me suis sentie soudain très seule et ce n’était pas très drôle.
Je comprends néanmoins que tout le monde n’ait pas ce besoin.
Cependant j’ai tendance à appliquer au lycée la même philosophie qu’ailleurs : créer des liens c’est préparer des réseaux de soutien pour quand ça va mal. Cela se ressent en temps de mobilisation !
Je comprends néanmoins que tout le monde n’ait pas ce besoin.
Cependant j’ai tendance à appliquer au lycée la même philosophie qu’ailleurs : créer des liens c’est préparer des réseaux de soutien pour quand ça va mal. Cela se ressent en temps de mobilisation !
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Et franchement vu de l'autre bord, les collègues qui ne socialisent pas du tout (et je ne parle pas dans ce cas de forcément se raconter ses dernières vacances ou ses problèmes de famille) et avec qui on arrive même pas à se croiser pour se mettre d'accord ne serait-ce que sur les derniers sujets de devoir commun... c'est franchement pénible. Surtout quand ces mêmes collègues daignent à peine échanger sur les fils de discussion Pronote... pour le coup ça entrave le bon fonctionnement de l'équipe.
Pas très agréable d'avoir ce que j'appelle un fantôme dans une équipe qui fonctionne bien par ailleurs.
Pas très agréable d'avoir ce que j'appelle un fantôme dans une équipe qui fonctionne bien par ailleurs.
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- Clecle78Bon génie
Mon fils qui est contractuel n'arrive à avoir aucun échange avec la collègue avec laquelle il partage une classe. Ne vient jamais en salle des profs, ne répond à aucun de ses mails, traite les parties du programme qu'il a prévu de faire sans m'en informer. C'est pas facile quand on est contractuel et qu'on est snobbé.
- DanskaProphète
Oui enfin là ça n'a rien à voir : côtoyer les collègues en salle des profs c'est une chose, répondre sur Pronote ou aux mails pro c'en est une autre ! Autant je ne vois pas de quel droit on reprocherait à un collègue de ne pas avoir envie de se mêler aux autres pour boire un café ou même parler des élèves, autant rester joignable pour discuter des modalités d'un devoir commun ça fait plus ou moins partie du travail (encore que, les devoirs communs sont-ils bien utiles, c'est une autre question).
- CasparProphète
Écusette de Noireuil a écrit:Et franchement vu de l'autre bord, les collègues qui ne socialisent pas du tout (et je ne parle pas dans ce cas de forcément se raconter ses dernières vacances ou ses problèmes de famille) et avec qui on arrive même pas à se croiser pour se mettre d'accord ne serait-ce que sur les derniers sujets de devoir commun... c'est franchement pénible. Surtout quand ces mêmes collègues daignent à peine échanger sur les fils de discussion Pronote... pour le coup ça entrave le bon fonctionnement de l'équipe.
Pas très agréable d'avoir ce que j'appelle un fantôme dans une équipe qui fonctionne bien par ailleurs.
Bien d'accord avec toi, je suis coordo et j'en ai un ou deux comme ça, c'est horripilant.
Pour moi le travail c'est aussi du "lien social" donc j'aime bien être en salle des profs pour discuter avec mes collègues, dont certains sont devenus des amis et d'autres avec qui j'ai des relations cordiales et que je ne vois pas en dehors.
Avoir de bonnes relations avec nos collègues est aussi une sorte d'assurance-vie en cas de problème avec un cde, des parents ou des élèves je pense...
- Clecle78Bon génie
Dans ce cas on ne reproche pas au collègue de ne pas venir boire le café, ce n'est pas du tout ce que j'ai dit. On lui reproche de fuir toute interaction. Et là il ne s'agit pas de devoir commun mais de parties du programme à traiter. Et quand on est contractuel d'une on ne choisit pas les modalités d'enseignement de l'établissement et deux on apprécie d'être accueilli. Mais évidemment on ne peut pas forcer les gens à être sympathiques et accueillants, c'est une forme d'humanité que tout le monde n'a pas. Entre le copinage et le boycott il y a tout de même une gamme de nuances.Danska a écrit:Oui enfin là ça n'a rien à voir : côtoyer les collègues en salle des profs c'est une chose, répondre sur Pronote ou aux mails pro c'en est une autre ! Autant je ne vois pas de quel droit on reprocherait à un collègue de ne pas avoir envie de se mêler aux autres pour boire un café ou même parler des élèves, autant rester joignable pour discuter des modalités d'un devoir commun ça fait plus ou moins partie du travail (encore que, les devoirs communs sont-ils bien utiles, c'est une autre question).
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