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- lene75Prophète
Le travail « collectif » lui-même fait partie de ce mode de management : il s'agit de faire contrôler les uns par les autres. Regardez le PLE : allez savoir pourquoi des collègues veulent s'imposer des contraintes, les coucher noir sur blanc, les faire valider par la direction et diffuser aux parents, et donc contraindre les autres à avoir les mêmes. Vous noterez que dans toutes ces décisions déclarées « collectives », il n'y a jamais de vote, et la plupart du temps même pas de discussion. Idem en conseil pédagogique. Il suffit qu'un hurluberlu dise en truc sans même avoir consulté son équipe, sans parler des autres équipes, pour qu'on nous dise ensuite que « ça a été décidé en conseil pédagogique ».
- CasparProphète
Obligation en LV d'utiliser TOUS des grilles débiles et incompréhensibles (qui n'ont d'ailleurs aucune valeur légale et qui étaient prévues pour les défuntes E3C) en compréhension de l'oral et de l'écrit mais c'est pour notre bien, pour nous "protéger".
- roxanneOracle
D'ailleurs, je ne me suis jamais senti autant en danger que depuis on me martèle qu'on me "protège ". (de quoi ?)
- sookieGrand sage
Cleroli a écrit:Je ne fumais pas mais la salle fumeurs des différents établissements que j'ai fréquentés était aussi la salle café et on se marrait bien dans cette salle.Caspar a écrit:
Je suis vioque aussi. Partout où je suis passé on vantait "la salle fumeurs, tellement plus sympa" (peut-être parce qu'il y moins de monde ?).
Les non-fumeurs n'ont pas le droit au café ?
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On est belle et on ne se tait pas, on n'est jamais trop vieille pour quoique ce soit
- Clecle78Bon génie
A l'imparfait, non. C'était dans doute injuste mais j'ai connu cette situation pendant plus de 20 ans.sookie a écrit:Cleroli a écrit:Je ne fumais pas mais la salle fumeurs des différents établissements que j'ai fréquentés était aussi la salle café et on se marrait bien dans cette salle.Caspar a écrit:
Je suis vioque aussi. Partout où je suis passé on vantait "la salle fumeurs, tellement plus sympa" (peut-être parce qu'il y moins de monde ?).
Les non-fumeurs n'ont pas le droit au café ?
- lalilalaEmpereur
Qui vous oblige? Moi je ne les utilise pas et je continue à faire mes CE comme dans l'ancien bac.Caspar a écrit:Obligation en LV d'utiliser TOUS des grilles débiles et incompréhensibles (qui n'ont d'ailleurs aucune valeur légale et qui étaient prévues pour les défuntes E3C) en compréhension de l'oral et de l'écrit mais c'est pour notre bien, pour nous "protéger".
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Nuestra vida es un círculo dantesco.
Mon blog
- lene75Prophète
roxanne a écrit:D'ailleurs, je ne me suis jamais senti autant en danger que depuis on me martèle qu'on me "protège ". (de quoi ?)
Idem.
Les parents n'ont d'ailleurs jamais été aussi vindicatifs que depuis qu'on « clarifie » les choses pour se « protéger ». Autrement dit qu'on donne le bâton pour se faire battre.
- roxanneOracle
Voilà. Et je comprends les parents d'ailleurs. On crée une situation de défiance permanente.
- CasparProphète
Réunion avec les IPR...On ne nous oblige pas mais on nous recommande fortement, "pour éviter des contestations", et les collègues suivent quasiment comme un seul homme (ou femme): "c'est mieux si on fait tous pareil, pour les élèves blablabla, on va mettre coeff 0,5 à ci et coeff 1,2 à ça, et tu te rends compte Machin ne suit pas les grilles etc etc" Nous sommes nos meilleurs ennemis.lalilala a écrit:Qui vous oblige? Moi je ne les utilise pas et je continue à faire mes CE comme dans l'ancien bac.Caspar a écrit:Obligation en LV d'utiliser TOUS des grilles débiles et incompréhensibles (qui n'ont d'ailleurs aucune valeur légale et qui étaient prévues pour les défuntes E3C) en compréhension de l'oral et de l'écrit mais c'est pour notre bien, pour nous "protéger".
- eliamEsprit éclairé
En fait, en clarifiant les choses pour se protéger, on incite les parents à comparer et de là naissent les problèmes. Car, on aura beau faire, il est impossible de faire exactement pareil.
- roxanneOracle
Surtout on les incite à se poser des questions que, pour la plupart du moins, ils ne se posaient pas forcément.eliam a écrit:En fait, en clarifiant les choses pour se protéger, on incite les parents à comparer et de là naissent les problèmes. Car, on aura beau faire, il est impossible de faire exactement pareil.
- New ZealandNiveau 9
Caspar a écrit:Obligation en LV d'utiliser TOUS des grilles débiles et incompréhensibles (qui n'ont d'ailleurs aucune valeur légale et qui étaient prévues pour les défuntes E3C) en compréhension de l'oral et de l'écrit mais c'est pour notre bien, pour nous "protéger".
Le principal problème de ces grilles, à mon sens, c'est qu'elles obligent à surnoter. Je suis stagiaire, ma tutrice m'a appris à les utiliser, mais quelle plaie ! On se retrouve avec des élèves dont le niveau est mauvais mais qui ont la moyenne, ça n'a aucun sens.
Je suis bien contente de ne plus être en lycée l'année prochaine, même si j'imagine que d'autres surprises m'attendent en collège !
- valleExpert spécialisé
Je ne pense pas que le problème soit là. Les parents vindicatifs (à tort ou a raison) sont toujours les mêmes, la seule chose qui change sont leurs arguments, qui leur semblent désormais plus "légaux".roxanne a écrit:Surtout on les incite à se poser des questions que, pour la plupart du moins, ils ne se posaient pas forcément.eliam a écrit:En fait, en clarifiant les choses pour se protéger, on incite les parents à comparer et de là naissent les problèmes. Car, on aura beau faire, il est impossible de faire exactement pareil.
Ce qui change est surtout que la note est de plus en plus dépourvue de sens et devient une étrange construction administrative.
Sinon, je pense que le post initial décrit une situation assez ponctuelle : j'ai pu voir des collègues râler à propos de l'absence de quelqu'un à des réunions d'équipe (souvent en absence de la personne concernée), par exemple, mais je n'ai jamais vu qui que ce soit "reprocher" à quelqu'un de passer trop de temps en SDP.
Cela dit, il y a peut-être un problème sémantique : se côtoyer est plus que nécessaire (je parle du secondaire) : il faut que les informations circulent et que les équipes répondent efficacement aux situations et, pour cela, il faut un minimum de cordialité entre collègues. En revanche, comme beaucoup de monde ici, la pratique pédagogique de chacun me semble assez à la marge de ces échanges.
- lene75Prophète
eliam a écrit:En fait, en clarifiant les choses pour se protéger, on incite les parents à comparer et de là naissent les problèmes. Car, on aura beau faire, il est impossible de faire exactement pareil.
Il y a ça, et puis même soi avec soi-même : on se retrouve toujours dans des situations inextricables avec machin qui était absent et qu'on fait rattraper comme le PLE nous l'ordonne (ou pire qu'on ne peut pas matériellement faire rattraper et là ça devient une affaire d'État), sauf que soit machin lui-même, enfin ses parents, trouve que le rattrapage n'est pas équitable par rapport au contrôle initial pour une raison x ou y complètement fantasmée, soit ce sont les parents de truc qui trouvent injuste que machin ait pu bénéficier d'un rattrapage dans des conditions qu'ils jugent plus favorable et exigent donc que truc puisse bénéficier du même rattrapage, qui ne sera jamais le même puisque pas au même moment et que lui a eu une 1re chance et pas l'autre, donc les parents de machin exigeraient alors que machin aussi ait une 2e chance, mais ceux de truc estimant qu'il s'agit d'une 3e chance exigeraient que truc en ait aussi une 3e. Enfin bref, vous voyez l'idée : quand on cherche la petite bête et que plus aucune confiance n'est faite à l'enseignant pour être juge de ce qu'il estime être ou non une évaluation équitable, on peut toujours la trouver. Je ne trouve pas que les parents vindicatifs soient toujours les mêmes : avant la réforme ce genre de problème était rarissime dans mon établissement, et c'était plus si on mettait un 0 pour triche ou des choses comme ça que les parents pouvaient se manifester. Maintenant c'est devenu la norme, c'est sans arrêt, plusieurs fois par an pour chaque prof, ça peut venir de n'importe quelle famille, c'est mis sur le tapis en conseil de classe, même nos chefs se mettent à nous critiquer en conseil de classe à ce sujet. Avant nous étions seuls juges de notre évaluation, maintenant c'est l'affaire de la Terre entière et les élèves n'ont pas attendu bien longtemps pour en jouer, puisqu'ils savent que quoi qu'ils fassent (choisir les contrôles auxquels ils viennent, sécher les rattrapages, rendre des copies blanches, etc.), ce sera toujours l'enseignant qui en sera rendu responsable et accusé de ne pas avoir été capable de mettre en place une évaluation équitable qui évalue le "véritable" niveau de l'élève comme prévu par le PLE, enfin plutôt le niveau qu'on estime qu'il devrait avoir, parce que si on évaluait le véritable niveau des élèves, ce serait un massacre
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- DaphnéDemi-dieu
New Zealand a écrit:Caspar a écrit:Obligation en LV d'utiliser TOUS des grilles débiles et incompréhensibles (qui n'ont d'ailleurs aucune valeur légale et qui étaient prévues pour les défuntes E3C) en compréhension de l'oral et de l'écrit mais c'est pour notre bien, pour nous "protéger".
Le principal problème de ces grilles, à mon sens, c'est qu'elles obligent à surnoter. Je suis stagiaire, ma tutrice m'a appris à les utiliser, mais quelle plaie ! On se retrouve avec des élèves dont le niveau est mauvais mais qui ont la moyenne, ça n'a aucun sens.
Je suis bien contente de ne plus être en lycée l'année prochaine, même si j'imagine que d'autres surprises m'attendent en collège !
Mais c'est bien évidemment fait pour, et uniquement pour ça !
- CasparProphète
lene75 a écrit:eliam a écrit:En fait, en clarifiant les choses pour se protéger, on incite les parents à comparer et de là naissent les problèmes. Car, on aura beau faire, il est impossible de faire exactement pareil.
Il y a ça, et puis même soi avec soi-même : on se retrouve toujours dans des situations inextricables avec machin qui était absent et qu'on fait rattraper comme le PLE nous l'ordonne (ou pire qu'on ne peut pas matériellement faire rattraper et là ça devient une affaire d'État), sauf que soit machin lui-même, enfin ses parents, trouve que le rattrapage n'est pas équitable par rapport au contrôle initial pour une raison x ou y complètement fantasmée, soit ce sont les parents de truc qui trouvent injuste que machin ait pu bénéficier d'un rattrapage dans des conditions qu'ils jugent plus favorable et exigent donc que truc puisse bénéficier du même rattrapage, qui ne sera jamais le même puisque pas au même moment et que lui a eu une 1re chance et pas l'autre, donc les parents de machin exigeraient alors que machin aussi ait une 2e chance, mais ceux de truc estimant qu'il s'agit d'une 3e chance exigeraient que truc en ait aussi une 3e. Enfin bref, vous voyez l'idée : quand on cherche la petite bête et que plus aucune confiance n'est faite à l'enseignant pour être juge de ce qu'il estime être ou non une évaluation équitable, on peut toujours la trouver. Je ne trouve pas que les parents vindicatifs soient toujours les mêmes : avant la réforme ce genre de problème était rarissime dans mon établissement, et c'était plus si on mettait un 0 pour triche ou des choses comme ça que les parents pouvaient se manifester. Maintenant c'est devenu la norme, c'est sans arrêt, plusieurs fois par an pour chaque prof, ça peut venir de n'importe quelle famille, c'est mis sur le tapis en conseil de classe, même nos chefs se mettent à nous critiquer en conseil de classe à ce sujet. Avant nous étions seuls juges de notre évaluation, maintenant c'est l'affaire de la Terre entière et les élèves n'ont pas attendu bien longtemps pour en jouer, puisqu'ils savent que quoi qu'ils fassent (choisir les contrôles auxquels ils viennent, sécher les rattrapages, rendre des copies blanches, etc.), ce sera toujours l'enseignant qui en sera rendu responsable et accusé de ne pas avoir été capable de mettre en place une évaluation équitable qui évalue le "véritable" niveau de l'élève comme prévu par le PLE, enfin plutôt le niveau qu'on estime qu'il devrait avoir, parce que si on évaluait le véritable niveau des élèves, ce serait un massacre
D'où le désarroi de nombreux collègues quand ils ont découvert la case "moyenne non-représentative" sur Pronote: "Mais qui décide si la moyenne est représentative ou pas ?" Ben c'est toi en fait... Je l'ai rappelé haut et fort en conseil de classe: "Untel n'a qu'une note ce trimestre, 6/20 mais je considère que c'est représentatif de son niveau et de son travail de l'année. (élève fumiste et absentéiste, croisé hier dans la hall du lycée et absent deux heures plus tard à mon cours. Personne n'a bronché...Il faut tenir bon et résister.
- Soleil2Niveau 5
Rauqelaure a écrit:Bonjour,
Au détour d'une conversation entre deux collègues en salle des profs, j'ai entendu des choses qui m'ont un peu interpellé professionnellement parlant. L'un reprochait à l'autre de ne pas assez venir en labo de langues pour échanger avec les collègues de sa discipline. L'autre rétorquant qu'il n'avait pas spécialement envie d'échanger avec ses collègues (trouvant l'ambiance bien meilleure en salle des profs) et que ça ne l'empêchait pas de faire son boulot correctement.
Cette conversation m'a beaucoup donné à réfléchir et j'avoue ne pas savoir comment me positionner par rapport à cela. Trouvez-vous que côtoyer les collègues de votre discipline soit indispensable à l'exercice de votre métier ? On peut même élargir la question aux collègues de façon générale.
Je trouve qu'un des rares avantages de ce métier est qu'on peut choisir le tour que l'on veut faire prendre à ses relations professionnelles : fuir les collègues qu'on n'apprécie pas, échanger de façon frivole avec ceux qu'on apprécie, faire des projets interdisciplinaires ou pas...
Et vous, qu'en pensez-vous ?
Bonjour,
Je ne passe jamais de temps à discuter en salle des profs et j'ai compris que c'était mal vu chez les collègues qu'un prof ne passe pas de temps dans cette salle, qu'il vienne seulement faire des photocopies.
Je commence à culpabiliser, car j'apprécie tous mes collègues, mais j'ai peur de passer pour quelqu'un qui n'en a rien à faire voire pire qui est méprisant.
Comme je suis fumeuse, je sors toujours du lycée lorsqu'il y a des pauses, et comme j'enseigne 20h, quand j'ai des moments de libre je préfère décompresser ou bosser dans mon coin.
Je suis TZR, c est ma première année de titulaire, et c'est vrai que je me vois mal m'intégrer dans des groupes déjà constitués de profs titulaires qui se connaissent bien.
Ma formatrice l'année dernière m'avait dit que c'était mieux d'être " discret ". Mais maintenant, je me dis que c'est peut être quelque chose qui montre qu'on est asociale et qu on ne veut pas se mélanger aux autres.
Je reste dormir la nuit au lycée, et je partage le logement avec une collègue. Avant, je le partageais avec deux collègues. Donc le soir je ne suis pas chez moi, avec mon conjoint. Je n'ai peut être pas le même besoin que d'autres professeurs à passer du temps avec des collègues en journée...
Comme j'y suis toute la semaine, quand j'ai une heure de pause par exemple, je ne vais pas échanger avec mes collègues, je reste dans ma salle à corriger, préparer mes cours ...
Je vais essayer de changer d'attitude car je n'ai aucune envie que ce soit mal pris.
Je précise que je suis la seule dans mon lycée à enseigner ma discipline.
Que pensez vous d'un collègue qui ne passe pas du temps avec d'autres collègues ?
- TailleventFidèle du forum
À titre personnel, je respecte la manière de faire de chacun.
Je suis assez sociable (parfois une peu trop ) au boulot mais c'est clairement lié au fait que c'est une bonne partie de ma vie sociale... Mais ceci ne concerne que moi. J'ai bien conscience du fait que chacun a ses besoins et ses ressentis. Je ne me vois pas essayer d'imposer une manière de faire à un collègue. Il ne faut absolument pas culpabiliser et si certains le prennent mal, c'est leur problème.
Je pense qu'il est parfois utile de discuter avec les collègues, ça permet de récolter des informations sur les classes en commun, d'échanger des pratiques, de décompresser après un moment complique ou simplement une journée normale... Ça me semble donc utile, en particulier en début de pratique, mais je ne qualifierait absolument pas ça d'indispensable.
Bref, trouve la manière de faire avec laquelle tu es confortable.
Je suis assez sociable (parfois une peu trop ) au boulot mais c'est clairement lié au fait que c'est une bonne partie de ma vie sociale... Mais ceci ne concerne que moi. J'ai bien conscience du fait que chacun a ses besoins et ses ressentis. Je ne me vois pas essayer d'imposer une manière de faire à un collègue. Il ne faut absolument pas culpabiliser et si certains le prennent mal, c'est leur problème.
Je pense qu'il est parfois utile de discuter avec les collègues, ça permet de récolter des informations sur les classes en commun, d'échanger des pratiques, de décompresser après un moment complique ou simplement une journée normale... Ça me semble donc utile, en particulier en début de pratique, mais je ne qualifierait absolument pas ça d'indispensable.
Bref, trouve la manière de faire avec laquelle tu es confortable.
- Isis39Enchanteur
Discuter avec les collègues est un moyen d'être au courant de ce qui se passe dans l'établissement. Il y a beaucoup d'informations qui passent en off.
Et puis, cela rend la vie plus sympathique de décompresser, rigoler un peu, manger une part de gâteau, etc.
Bien sûr cela dépend des salles des profs. J'ai de la chance pour la mienne.
Et puis, cela rend la vie plus sympathique de décompresser, rigoler un peu, manger une part de gâteau, etc.
Bien sûr cela dépend des salles des profs. J'ai de la chance pour la mienne.
- EdithWGrand sage
Une année, j'ai accepté (pour dépanner, au dernier moment, la veille de la pré-rentrée) quelques heures d'anglais dans un collège pas trop loin, en me disant que j'allais voir comment ça se passait. Outre le fait de ne pas avoir eu d'info, de n'être présentée à personne à la pré-rentrée, d'avoir dû harceler la secrétaire pour avoir le nom du manuel, de n'avoir eu le CDE qu'au téléphone, d'avoir des élèves odieux qui dès la première heure se sont amusés à échanger les étiquettes de leurs noms pour rigoler et me mettre en difficulté, il n'y avait personne en salle des profs, jamais (presque jamais. Quelques uns corrigeant sur place te faisaient bien comprendre qu'il ne fallait pas les déranger), les collègues venaient faire leur cours, passaient relever leur courrier et partaient ailleurs. Ceux à cheval sur collège et lycée étaient systématiquement au lycée, personne ne mangeait sur place. Le désert total. J'ai renoncé (et trouvé quelqu'un pour me remplacer). Comme le dit mon conjoint "si on ne peut même pas rigoler un peu en prenant un café avec les collègues, à quoi bon?". Une entente cordiale ou tout simplement humaine et sociale est essentielle dans un bahut. Sauf probablement pour certains qui ont bien le droit de ne pas vouloir socialiser.
- kioupsPBTHabitué du forum
Je passe systématiquement mes récrés en salle des profs, idem le midi. On mange toujours à plusieurs collègues. Je trouve ça agréable d'échanger. Et je ne suis jamais contre une soirée en off ! Le lycée étant assez grand, des collègues ne bougent pas de leur coin, je trouve ça dommage parfois.
Par contre, mes meilleurs potes sont profs, ma conjointe (et mon ex-femme) aussi, mais je ne sais pas si ça serait bénéfique de se voir tout le temps !
Par contre, mes meilleurs potes sont profs, ma conjointe (et mon ex-femme) aussi, mais je ne sais pas si ça serait bénéfique de se voir tout le temps !
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- Spoiler:
- 2004-2005 : stagiaire en lycée (seconde)
2005-2006 : stagiaire (again !) en collège (4ème)
2006-2008 : TZR en collège à l'année (5-4-3 PP 5ème puis 6-5)
2008-2011 : collège 1 (6-5-3, PP 6ème puis 5ème)
2011-2012 : collèges 2 et 3 (6-4, PP 6ème)
2012-2017 : collège 2 (un peu de tout, PP 6ème)
2017 : agreg interne
2017-2018 : lycée 1 (1S, 1STI2D, seconde)
2018-2019 : lycée 1 (1S, TS, TSTI2D, PP 1S et TS)
- DanskaProphète
Personnellement je vais travailler pour gagner ma vie, pas pour "rigoler un peu en buvant un café avec les collègues"... Je m'entends bien avec mes collègues, c'est pratique (échange d'infos, covoiturage pour les réunions de bac, etc., c'est mieux quand on peut entretenir des relations cordiales), mais ce sont des collègues, pas des amis. Ils ne savent quasiment rien de ma vie privée, et quand j'ai une heure de trou je préfère m'avancer dans mon boulot pour pouvoir ensuite décompresser ou rigoler avec ma famille ou mes amis au lieu de travailler à ce moment-là.
Chacun son truc, mais tout le monde n'aime pas socialiser et personnellement je prendrais très mal qu'on vienne me reprocher de n'être pas assez présente en salle des profs ou aux soirées / sorties conviviales régulièrement organisées dans mon établissement.
Chacun son truc, mais tout le monde n'aime pas socialiser et personnellement je prendrais très mal qu'on vienne me reprocher de n'être pas assez présente en salle des profs ou aux soirées / sorties conviviales régulièrement organisées dans mon établissement.
- décembreNiveau 8
Je crois que cela dépend aussi de la taille de l'établissement. Dans un gros lycée il faut plus de temps pour connaître les collègues et les contacts sont plus distants.
- zigmag17Guide spirituel
Chacun fait ce qu'il veut. On peut venir dans un établissement scolaire pour travailler avec ses élèves sans avoir envie ni besoin de côtoyer spécialement des collègues, on peut avoir aussi avoir le goût des échanges, rien n'est obligatoire sauf le fait d'assurer des cours.
Cela dépend beaucoup de sa personnalité, du contexte...
Une de mes collègues s'était vu reprocher par un CdE de ne pas être au courant de ce qui se passait dans l'établissement au motif qu'elle ne mangeait jamais à la cantine et que c'était là que circulait l'information ( lycée minuscule qui se voulait "familial ", " tous soudés ", etc alors que bonjour les dysfonctionnements...)
Elle lui a vertement répondu et elle a bien eu raison.
Faire le job et laisser dire, voilà ma devise!
Cela dépend beaucoup de sa personnalité, du contexte...
Une de mes collègues s'était vu reprocher par un CdE de ne pas être au courant de ce qui se passait dans l'établissement au motif qu'elle ne mangeait jamais à la cantine et que c'était là que circulait l'information ( lycée minuscule qui se voulait "familial ", " tous soudés ", etc alors que bonjour les dysfonctionnements...)
Elle lui a vertement répondu et elle a bien eu raison.
Faire le job et laisser dire, voilà ma devise!
- EdithWGrand sage
Disons qu'entre venir uniquement pour rigoler en buvant un café en sdp et ne jamais pouvoir ne serait-ce qu'échanger et dialoguer deux minutes au sujet d'un cours qui s'est plus ou moins bien passé, il y a toute une gamme. Heureusement. Et c'est extrêmement dérangeant, quand on débute (là je parle de mon cas, premiers cours d'anglais depuis très longtemps, nouvel établissement où je ne connais personne), de ne pas avoir de personne ressource connaissant le terrain, pour débriefer, ça m'a clairement découragée (j'avais le choix de rester ou pas, j'imagine que cette situation quand on est à plein temps doit être bien plus difficile).
Dans les trois autres établissements où j'ai travaillé, on prenait soin d'accompagner les nouveaux, de les soutenir, et ça passe aussi par le café en sdp, au cours duquel on n'est pas obligé de raconter sa vie mais qui est bien utile pour décompresser, revenir sur un point/un élève, avec des collègues qui le connaissent éventuellement.
Dans les trois autres établissements où j'ai travaillé, on prenait soin d'accompagner les nouveaux, de les soutenir, et ça passe aussi par le café en sdp, au cours duquel on n'est pas obligé de raconter sa vie mais qui est bien utile pour décompresser, revenir sur un point/un élève, avec des collègues qui le connaissent éventuellement.
- zigmag17Guide spirituel
EdithW a écrit:Disons qu'entre venir uniquement pour rigoler en buvant un café en sdp et ne jamais pouvoir ne serait-ce qu'échanger et dialoguer deux minutes au sujet d'un cours qui s'est plus ou moins bien passé, il y a toute une gamme. Heureusement. Et c'est extrêmement dérangeant, quand on débute (là je parle de mon cas, premiers cours d'anglais depuis très longtemps, nouvel établissement où je ne connais personne), de ne pas avoir de personne ressource connaissant le terrain, pour débriefer, ça m'a clairement découragée (j'avais le choix de rester ou pas, j'imagine que cette situation quand on est à plein temps doit être bien plus difficile).
Dans les trois autres établissements où j'ai travaillé, on prenait soin d'accompagner les nouveaux, de les soutenir, et ça passe aussi par le café en sdp, au cours duquel on n'est pas obligé de raconter sa vie mais qui est bien utile pour décompresser, revenir sur un point/un élève, avec des collègues qui le connaissent éventuellement.
Je suis d'accord avec toi
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