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- DesolationRowEmpereur
C'est sacrément sot, ce qu'il écrit sur les civilisations latine et grecque, cet homme.
- PonocratesExpert spécialisé
C'est très charto-compatible, un autre mot me venait mais merci.DesolationRow a écrit:C'est sacrément sot, ce qu'il écrit sur les civilisations latine et grecque, cet homme.
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"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- User9525Niveau 8
Et pour vraiment finir sur les liens entre libéralisme et pédagogie (désolée d'avoir fait dériver le fil...mais il y est question de supprimer les concours, de noter les enseignants, de les licencier pourquoi pas), on peut lire l'article de Sébastien Duffort: https://www.mezetulle.fr/liberalismes-et-education/
Je ne dis pas que je suis d'accord avec tout mais c'est drôlement intéressant.
Je ne dis pas que je suis d'accord avec tout mais c'est drôlement intéressant.
- DesolationRowEmpereur
Ponocrates a écrit:C'est très charto-compatible, un autre mot me venait mais merci.DesolationRow a écrit:C'est sacrément sot, ce qu'il écrit sur les civilisations latine et grecque, cet homme.
Je suis reconnu pour ma modération
- trompettemarineMonarque
Et d'un collègue de lettres !Clecle78 a écrit:Eh ben ! C'est déprimant de lire ça. De la part d'un collègue surtout.
C'est ridicule de trouver d'aussi mauvais arguments contre les langues anciennes, juste parce qu'on n' a pas aimé en faire.
C'est très blessant.
Je renvoie aux écrits de Pierre Judet de La Combe qui pourront peut-être ouvrir les yeux à nos contempteurs.
Bref, je cumule : agrégée (je n'ose dire de quoi), et enseignante de lettres classiques.
Je mérite le pilori.
HS : Que ceux qui nous détestent se rassurent, nous disparaissons et grand bien vous fasse. Je n'en ai plus cure.
Ne venez pas pleurer quand vous ne pourrez plus lire Montaigne ou Rabelais.
Merci à ceux qui dans leurs posts refusent de tomber dans la caricature du professeur agrégé et du professeur capésien.
- PointàlaligneExpert
Voilà qui met bien la misère de bon matin.JM Zakartchouk a écrit:
"Les projets de nouveaux programmes de « l’école du socle commun », c’est-à-dire des trois cycles qui vont du CP à la classe de troisième sont désormais en ligne. J’ai participé activement et de façon passionnante à leur élaboration (pour le cycle 4) et je me réjouis globalement de leur teneur. Je voudrais d’abord donner dix raisons pour justifier cet assentiment, puis je voudrais revenir sur divers commentaires qui m’ont été faits concernant les langues anciennes, mais aussi les langues vivantes.
Voici mes dix points positifs [...]
Personnellement, j’ose affirmer que mes années de latin de la sixième à la première (j’ai abandonné avec soulagement en fin de première pour faire des mathématiques en Terminale A2 qui m’ont bien plu, avec un programme intéressant) ne m’ont pas apporté grand-chose d’autre que de l’ennui et une certaine habileté à reformuler des traductions trouvées grâce au Gaffiot de textes antiques. Je me souviens de mes notes catastrophiques en thème. Je sais bien que les courageux anonymes qui me traitent de tous les noms sur certains sites très peu « néos », mais bien plus « archéos » diront que c’est bien pour cela que je ne sais pas penser et que je suis inculte. Mais je pense qu’on entend trop ceux qui, les trémolos dans la voix, évoquent leurs années de latin comme cruciales dans leur formation. Disons qu’on se forme de bien des manières. Le latin, bien sûr aussi, surtout avec une pédagogie plutôt renouvelée et souvent stimulante, comme le montrent les témoignages du hors série des Cahiers pédagogiques et un numéro plus ancien épuisé. Mais que dire de l’abandon massif à l’entrée au lycée, de ces élèves qu’on traine jusqu’en troisième, alors qu’ils voudraient tant laisser tomber cette matière. Que dire du très faible niveau de langue des élèves malgré les heures passées, parce que le latin, il faut en faire de façon vraiment intensive pour qu’on soit capable d’aller au-delà de quelques laborieuses traductions.
Oui, aux enseignants de langues anciennes d’être convaincants dans des établissements pour qu’on maintienne des horaires en dehors des indispensables EPI, avec des projets mobilisateurs qui justement articuleraient EPI et enseignements systématiques, faisant une place au grec.
Enfin, je continue à être irrité par la glorification de l’héritage gréco-latin, le « miracle » de la démocratie athénienne étendant ses vertus (relatives) à l’ensemble de la civilisation, dès lors qu’on oublie tous les maux qui accablaient ces sociétés : chauvinisme avant l’heure, règne massif de la corruption (entre Jeux Olympiques et élections à Rome), vendettas interminables entre familles et leur cortège d’horreurs (lectures des Atrides à la lumière des conflits dans les Balkans). Tant que certains inconditionnels de l’Antiquité ne seront pas plus équilibrés dans leurs jugements, j’aurais envie de pointer ces scories, qui ne font pas oublier l’émotion toujours ressenti à Épidaure, l’agacement qu’on étudie plus le puéril Antigone d’Anouilh au lieu de celui de Sophocle, le plaisir à travailler avec les élèves sur les Métamorphoses ou les Travaux d’Hercule."
http://blog.educpros.fr/Jean-Michel-Zakhartchouk/2015/04/17/dix-raisons-de-saluer-les-projets-de-programmes-decole-et-college/
- ElyasEsprit sacré
Pointàlaligne a écrit:Voilà qui met bien la misère de bon matin.JM Zakartchouk a écrit:
"Les projets de nouveaux programmes de « l’école du socle commun », c’est-à-dire des trois cycles qui vont du CP à la classe de troisième sont désormais en ligne. J’ai participé activement et de façon passionnante à leur élaboration (pour le cycle 4) et je me réjouis globalement de leur teneur. Je voudrais d’abord donner dix raisons pour justifier cet assentiment, puis je voudrais revenir sur divers commentaires qui m’ont été faits concernant les langues anciennes, mais aussi les langues vivantes.
Voici mes dix points positifs [...]
Personnellement, j’ose affirmer que mes années de latin de la sixième à la première (j’ai abandonné avec soulagement en fin de première pour faire des mathématiques en Terminale A2 qui m’ont bien plu, avec un programme intéressant) ne m’ont pas apporté grand-chose d’autre que de l’ennui et une certaine habileté à reformuler des traductions trouvées grâce au Gaffiot de textes antiques. Je me souviens de mes notes catastrophiques en thème. Je sais bien que les courageux anonymes qui me traitent de tous les noms sur certains sites très peu « néos », mais bien plus « archéos » diront que c’est bien pour cela que je ne sais pas penser et que je suis inculte. Mais je pense qu’on entend trop ceux qui, les trémolos dans la voix, évoquent leurs années de latin comme cruciales dans leur formation. Disons qu’on se forme de bien des manières. Le latin, bien sûr aussi, surtout avec une pédagogie plutôt renouvelée et souvent stimulante, comme le montrent les témoignages du hors série des Cahiers pédagogiques et un numéro plus ancien épuisé. Mais que dire de l’abandon massif à l’entrée au lycée, de ces élèves qu’on traine jusqu’en troisième, alors qu’ils voudraient tant laisser tomber cette matière. Que dire du très faible niveau de langue des élèves malgré les heures passées, parce que le latin, il faut en faire de façon vraiment intensive pour qu’on soit capable d’aller au-delà de quelques laborieuses traductions.
Oui, aux enseignants de langues anciennes d’être convaincants dans des établissements pour qu’on maintienne des horaires en dehors des indispensables EPI, avec des projets mobilisateurs qui justement articuleraient EPI et enseignements systématiques, faisant une place au grec.
Enfin, je continue à être irrité par la glorification de l’héritage gréco-latin, le « miracle » de la démocratie athénienne étendant ses vertus (relatives) à l’ensemble de la civilisation, dès lors qu’on oublie tous les maux qui accablaient ces sociétés : chauvinisme avant l’heure, règne massif de la corruption (entre Jeux Olympiques et élections à Rome), vendettas interminables entre familles et leur cortège d’horreurs (lectures des Atrides à la lumière des conflits dans les Balkans). Tant que certains inconditionnels de l’Antiquité ne seront pas plus équilibrés dans leurs jugements, j’aurais envie de pointer ces scories, qui ne font pas oublier l’émotion toujours ressenti à Épidaure, l’agacement qu’on étudie plus le puéril Antigone d’Anouilh au lieu de celui de Sophocle, le plaisir à travailler avec les élèves sur les Métamorphoses ou les Travaux d’Hercule."
http://blog.educpros.fr/Jean-Michel-Zakhartchouk/2015/04/17/dix-raisons-de-saluer-les-projets-de-programmes-decole-et-college/
Juste en passant, vous redécouvrez la lune là. Le forum a traité de ce sujet en long et en large pendant la réforme du collège en 2015-2016 (par exemple : https://www.neoprofs.org/t88883-jean-michel-zakhartchouk-se-rejouit-globalement-de-la-teneur-des-programmes-auxquels-il-a-participe?highlight=zakhartchouk et avec une recherche générale : https://www.neoprofs.org/search?mode=searchbox&search_keywords=zakhartchouk&show_results=topics).
Zakhartchouk est connu pour sa hargne (personnellement, je considère que c'est beaucoup plus que cela mais bon, je reste factuel) contre les lettres classiques. Il est pour cela dans la droite ligne de la guerre entre les lettres modernes et les lettres classiques qui a lieu depuis la création des lettres modernes (je précise que seule une poignée de professeurs de lettres modernes a mené ce type de combat contre les lettres classiques).
Il a fait des choses vraiment épatantes mais avec l'âge, il est devenu de plus en plus caricatural sur ses positions, notamment sur le français et les langues anciennes.
Bon, rejouons les débats de 2015-2016, cela semble passionner les foules. A noter que Zakhartchouk n'a plus aucune réelle influence ces derniers temps et que le champ du débat a bougé (genre, entre Connac et Tricot).
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Je n’ai absolument rien à cirer de ce que cet homme ni qui que ce soit d’autre pense du latin ou du grec. Qu’ils gardent leur avis pour eux, je ne vois pas bien quel problème ça leur pose que moi je fasse étudier le latin à des élèves.
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- Clecle78Bon génie
Écoute, je n'étais pas sur le forum en 2015 et je trouve ce ton condescendant assez désagréable. Désolée d'être passionnée par un débat qui concerne ma matière et mon enseignement au premier chef. J'ai malheureusement été plusieurs fois victime au cours de ma longue carrière de certains collègues anti lettres classiques dont plusieurs en lettres modernes. Et chaque jour sur les groupes de lettres classiques des attaques, des vexations ciblées sur les langues anciennes au point que plusieurs collègues souhaitent carrément abandonner cet enseignement. On refait le débat parce qu'il est toujours d'actualité en fait.Elyas a écrit:Pointàlaligne a écrit:Voilà qui met bien la misère de bon matin.JM Zakartchouk a écrit:
"Les projets de nouveaux programmes de « l’école du socle commun », c’est-à-dire des trois cycles qui vont du CP à la classe de troisième sont désormais en ligne. J’ai participé activement et de façon passionnante à leur élaboration (pour le cycle 4) et je me réjouis globalement de leur teneur. Je voudrais d’abord donner dix raisons pour justifier cet assentiment, puis je voudrais revenir sur divers commentaires qui m’ont été faits concernant les langues anciennes, mais aussi les langues vivantes.
Voici mes dix points positifs [...]
Personnellement, j’ose affirmer que mes années de latin de la sixième à la première (j’ai abandonné avec soulagement en fin de première pour faire des mathématiques en Terminale A2 qui m’ont bien plu, avec un programme intéressant) ne m’ont pas apporté grand-chose d’autre que de l’ennui et une certaine habileté à reformuler des traductions trouvées grâce au Gaffiot de textes antiques. Je me souviens de mes notes catastrophiques en thème. Je sais bien que les courageux anonymes qui me traitent de tous les noms sur certains sites très peu « néos », mais bien plus « archéos » diront que c’est bien pour cela que je ne sais pas penser et que je suis inculte. Mais je pense qu’on entend trop ceux qui, les trémolos dans la voix, évoquent leurs années de latin comme cruciales dans leur formation. Disons qu’on se forme de bien des manières. Le latin, bien sûr aussi, surtout avec une pédagogie plutôt renouvelée et souvent stimulante, comme le montrent les témoignages du hors série des Cahiers pédagogiques et un numéro plus ancien épuisé. Mais que dire de l’abandon massif à l’entrée au lycée, de ces élèves qu’on traine jusqu’en troisième, alors qu’ils voudraient tant laisser tomber cette matière. Que dire du très faible niveau de langue des élèves malgré les heures passées, parce que le latin, il faut en faire de façon vraiment intensive pour qu’on soit capable d’aller au-delà de quelques laborieuses traductions.
Oui, aux enseignants de langues anciennes d’être convaincants dans des établissements pour qu’on maintienne des horaires en dehors des indispensables EPI, avec des projets mobilisateurs qui justement articuleraient EPI et enseignements systématiques, faisant une place au grec.
Enfin, je continue à être irrité par la glorification de l’héritage gréco-latin, le « miracle » de la démocratie athénienne étendant ses vertus (relatives) à l’ensemble de la civilisation, dès lors qu’on oublie tous les maux qui accablaient ces sociétés : chauvinisme avant l’heure, règne massif de la corruption (entre Jeux Olympiques et élections à Rome), vendettas interminables entre familles et leur cortège d’horreurs (lectures des Atrides à la lumière des conflits dans les Balkans). Tant que certains inconditionnels de l’Antiquité ne seront pas plus équilibrés dans leurs jugements, j’aurais envie de pointer ces scories, qui ne font pas oublier l’émotion toujours ressenti à Épidaure, l’agacement qu’on étudie plus le puéril Antigone d’Anouilh au lieu de celui de Sophocle, le plaisir à travailler avec les élèves sur les Métamorphoses ou les Travaux d’Hercule."
http://blog.educpros.fr/Jean-Michel-Zakhartchouk/2015/04/17/dix-raisons-de-saluer-les-projets-de-programmes-decole-et-college/
Juste en passant, vous redécouvrez la lune là. Le forum a traité de ce sujet en long et en large pendant la réforme du collège en 2015-2016 (par exemple : https://www.neoprofs.org/t88883-jean-michel-zakhartchouk-se-rejouit-globalement-de-la-teneur-des-programmes-auxquels-il-a-participe?highlight=zakhartchouk et avec une recherche générale : https://www.neoprofs.org/search?mode=searchbox&search_keywords=zakhartchouk&show_results=topics).
Zakhartchouk est connu pour sa hargne (personnellement, je considère que c'est beaucoup plus que cela mais bon, je reste factuel) contre les lettres classiques. Il est pour cela dans la droite ligne de la guerre entre les lettres modernes et les lettres classiques qui a lieu depuis la création des lettres modernes (je précise que seule une poignée de professeurs de lettres modernes a mené ce type de combat contre les lettres classiques).
Il a fait des choses vraiment épatantes mais avec l'âge, il est devenu de plus en plus caricatural sur ses positions, notamment sur le français et les langues anciennes.
Bon, rejouons les débats de 2015-2016, cela semble passionner les foules. A noter que Zakhartchouk n'a plus aucune réelle influence ces derniers temps et que le champ du débat a bougé (genre, entre Connac et Tricot).
- ElyasEsprit sacré
Clecle78 a écrit:Écoute, je n'étais pas sur le forum en 2015 et je trouve ce ton condescendant assez désagréable. Désolée d'être passionnée par un débat qui concerne ma matière et mon enseignement au premier chef. J'ai malheureusement été plusieurs fois victime au cours de ma longue carrière de certains collègues anti lettres classiques dont plusieurs en lettres modernes. Et chaque jour sur les groupes de lettres classiques des attaques, des vexations ciblées sur les langues anciennes au point que plusieurs collègues souhaitent carrément abandonner cet enseignement. On refait le débat parce qu'il est toujours d'actualité en fait.Elyas a écrit:Pointàlaligne a écrit:Voilà qui met bien la misère de bon matin.JM Zakartchouk a écrit:
"Les projets de nouveaux programmes de « l’école du socle commun », c’est-à-dire des trois cycles qui vont du CP à la classe de troisième sont désormais en ligne. J’ai participé activement et de façon passionnante à leur élaboration (pour le cycle 4) et je me réjouis globalement de leur teneur. Je voudrais d’abord donner dix raisons pour justifier cet assentiment, puis je voudrais revenir sur divers commentaires qui m’ont été faits concernant les langues anciennes, mais aussi les langues vivantes.
Voici mes dix points positifs [...]
Personnellement, j’ose affirmer que mes années de latin de la sixième à la première (j’ai abandonné avec soulagement en fin de première pour faire des mathématiques en Terminale A2 qui m’ont bien plu, avec un programme intéressant) ne m’ont pas apporté grand-chose d’autre que de l’ennui et une certaine habileté à reformuler des traductions trouvées grâce au Gaffiot de textes antiques. Je me souviens de mes notes catastrophiques en thème. Je sais bien que les courageux anonymes qui me traitent de tous les noms sur certains sites très peu « néos », mais bien plus « archéos » diront que c’est bien pour cela que je ne sais pas penser et que je suis inculte. Mais je pense qu’on entend trop ceux qui, les trémolos dans la voix, évoquent leurs années de latin comme cruciales dans leur formation. Disons qu’on se forme de bien des manières. Le latin, bien sûr aussi, surtout avec une pédagogie plutôt renouvelée et souvent stimulante, comme le montrent les témoignages du hors série des Cahiers pédagogiques et un numéro plus ancien épuisé. Mais que dire de l’abandon massif à l’entrée au lycée, de ces élèves qu’on traine jusqu’en troisième, alors qu’ils voudraient tant laisser tomber cette matière. Que dire du très faible niveau de langue des élèves malgré les heures passées, parce que le latin, il faut en faire de façon vraiment intensive pour qu’on soit capable d’aller au-delà de quelques laborieuses traductions.
Oui, aux enseignants de langues anciennes d’être convaincants dans des établissements pour qu’on maintienne des horaires en dehors des indispensables EPI, avec des projets mobilisateurs qui justement articuleraient EPI et enseignements systématiques, faisant une place au grec.
Enfin, je continue à être irrité par la glorification de l’héritage gréco-latin, le « miracle » de la démocratie athénienne étendant ses vertus (relatives) à l’ensemble de la civilisation, dès lors qu’on oublie tous les maux qui accablaient ces sociétés : chauvinisme avant l’heure, règne massif de la corruption (entre Jeux Olympiques et élections à Rome), vendettas interminables entre familles et leur cortège d’horreurs (lectures des Atrides à la lumière des conflits dans les Balkans). Tant que certains inconditionnels de l’Antiquité ne seront pas plus équilibrés dans leurs jugements, j’aurais envie de pointer ces scories, qui ne font pas oublier l’émotion toujours ressenti à Épidaure, l’agacement qu’on étudie plus le puéril Antigone d’Anouilh au lieu de celui de Sophocle, le plaisir à travailler avec les élèves sur les Métamorphoses ou les Travaux d’Hercule."
http://blog.educpros.fr/Jean-Michel-Zakhartchouk/2015/04/17/dix-raisons-de-saluer-les-projets-de-programmes-decole-et-college/
Juste en passant, vous redécouvrez la lune là. Le forum a traité de ce sujet en long et en large pendant la réforme du collège en 2015-2016 (par exemple : https://www.neoprofs.org/t88883-jean-michel-zakhartchouk-se-rejouit-globalement-de-la-teneur-des-programmes-auxquels-il-a-participe?highlight=zakhartchouk et avec une recherche générale : https://www.neoprofs.org/search?mode=searchbox&search_keywords=zakhartchouk&show_results=topics).
Zakhartchouk est connu pour sa hargne (personnellement, je considère que c'est beaucoup plus que cela mais bon, je reste factuel) contre les lettres classiques. Il est pour cela dans la droite ligne de la guerre entre les lettres modernes et les lettres classiques qui a lieu depuis la création des lettres modernes (je précise que seule une poignée de professeurs de lettres modernes a mené ce type de combat contre les lettres classiques).
Il a fait des choses vraiment épatantes mais avec l'âge, il est devenu de plus en plus caricatural sur ses positions, notamment sur le français et les langues anciennes.
Bon, rejouons les débats de 2015-2016, cela semble passionner les foules. A noter que Zakhartchouk n'a plus aucune réelle influence ces derniers temps et que le champ du débat a bougé (genre, entre Connac et Tricot).
Se mettre en colère contre un homme qui n'a plus aucune influence aujourd'hui pour un texte vieux de 7 ans ne me semble pas opportun. Il vaut mieux combattre les gens qui, aujourd'hui, ont de l'influence et participent à la démolition de votre discipline (et de l'école en général). Ce débat n'a d'intérêt que d'un point de vue de l'histoire de la démolition des enseignements de lettres classiques. On peut ressortir Paul Veyne aussi. Il est fort probable d'ailleurs que les idées de Veyne soient bien plus présentes chez les décisionnaires et les influenceurs de l'EN que Zakhartchouk.
Tu peux voir dans mes propos de la condescendance, c'est surtout de la mauvaise humeur. Ce fil est dédié aux politiques actuels avec ses acteurs actuels. Zakhartchouk n'en est plus un. Cependant, le fil dérive vers une critique de sa personne et de ses idées. Il y a déjà des fils dédiés à cela. Il suffit de les remonter des fonds du forum où ils sont depuis 7 ans.
Un forum, selon moi et beaucoup d'autres gens, n'est pas qu'un lieu d'échanges des idées immédiates qu'on a et qu'on poste sur le premier fil venu, c'est aussi une immense bibliothèque et une banque d'archives. On peut ressortir des dossiers et y ajouter de nouvelles réactions ou des éléments inédits.
C'est peut-être ma vision irénique des forums qui est en cause.
Après, je le redis : ce sont les idées de Veyne qui triomphent, pas celles de Zakhartchouk (qui le connaît à la DGESCO, à l'IG ou dans les associations disciplinaires ? Presque plus personne).
- illiziaEsprit éclairé
Mais quel rapport entre ces textes d'un blog qui date en effet de 2015 et le sujet du fil?
Plutôt que de s'énerver en hors-sujet, ce serait bien, comme le suggère Elyas, qui a eu l'obligeance de vous donner les liens vers les anciens sujets du forum, d'aller exhumer le fil sur ce bonhomme pour ceux qui souhaitent en reparler et laisser se dérouler ici les échanges autour des menaces actuelles contre le statut des agrégés (si tant est qu'il y ait encore à dire, car je ne sais pas s'il y a des éléments factuels nouveaux depuis le premier post, mais si des informations arrivent à ce sujet elles vont se retrouver noyées dans un débat importé par une intervention qui fait dévier tous les post depuis), non?
Plutôt que de s'énerver en hors-sujet, ce serait bien, comme le suggère Elyas, qui a eu l'obligeance de vous donner les liens vers les anciens sujets du forum, d'aller exhumer le fil sur ce bonhomme pour ceux qui souhaitent en reparler et laisser se dérouler ici les échanges autour des menaces actuelles contre le statut des agrégés (si tant est qu'il y ait encore à dire, car je ne sais pas s'il y a des éléments factuels nouveaux depuis le premier post, mais si des informations arrivent à ce sujet elles vont se retrouver noyées dans un débat importé par une intervention qui fait dévier tous les post depuis), non?
- ElyasEsprit sacré
DesolationRow a écrit:Quelles sont donc les idées de Veyne ?
Ces articles peuvent te donner une opinion sur ce sujet :
https://www.lepoint.fr/video/paul-veyne-l-enseignement-du-latin-est-comme-un-reste-de-moignon-ca-n-a-aucun-sens-15-07-2015-1947237_738.php
https://www.lepoint.fr/culture/paul-veyne-les-metamorphoses-d-ovide-le-livre-latin-le-plus-amusant-26-11-2014-1884707_3.php
https://www.arretetonchar.fr/suppression-des-langues-anciennes-dans-le-secondaire-le-badbuzz-de-paul-veyne/
https://www.lopinion.fr/politique/polemique-sur-le-latin-et-si-la-france-creait-une-grande-ecole-des-langues-anciennes
http://rosemar.over-blog.com/article-quand-un-erudit-veut-supprimer-l-etude-du-latin-dans-le-secondaire-125102163.html
On est entre 2014 et 2016. On montre Zakhartchouk et on oublie Veyne.
- DesolationRowEmpereur
Ah, merci Elyas ! Je me rappelle maintenant avoir lu ça à l'époque.
Mais bon, Veyne n'a strictement aucune influence sur rien, ni dans le secondaire, ni à l'université.
Mais bon, Veyne n'a strictement aucune influence sur rien, ni dans le secondaire, ni à l'université.
- Clecle78Bon génie
C'est lui qui s'énerve en fait. Je ne tenais pas spécialement à polémiquer sur Z ou V pour ma part, mais on peut dire les choses gentiment.
- LédisséEsprit sacré
Comme l'a fait remarquer @illizia, la discussion est partie très loin de son sujet, et tourne en rond ; ce fil est donc verrouillé jusqu'à ce qu'un élément nouveau, et concret, justifie sa réouverture.
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
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- projet de décret : gestion des agrégés
- 180 jours de classe par an : FO menace d'un "affrontement" avec le ministère pour défendre le statut des enseignants.
- Blanche Lochmann (Société des Agrégés) : 'La réforme du collège est une menace pour l'enseignement dans sa totalité' (VousNousIls 2/10)
- menace de plainte contre moi !!
- Blanche Lochmann : "La Société des Agrégés de l'Université a efficacement plaidé la cause des agrégés et obtenu des victoires significatives".
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