- InvitéInvité
Illiane a écrit:@frimoussette77 : Non, bien sûr qu'on ne va pas enlever de points, mais d'entrée de jeu cela envoie un mauvais signal, cela ne fait pas très sérieux (cela ne m'a pas empêché par le passé de mettre 20 à un élève arrivé en short, sweat-shirt à capuche et casque autour des oreilles, hein ). Pour moi, c'est comme un entretien d'embauche : on adopte une tenue un tant soit peu soigneuse qui montre qu'on prend au sérieux ce que l'on fait là.
Edit : bon, apparemment je fais erreur, certains le font !
Pour préciser, c'est lors d'une journée de formation que deux professeurs ont dit avoir retiré, pour l'une, un point à un jeune homme en casquette jogging baskets écouteurs, et pour l'autre, un point à une jeune fille en minishort et crop-top. Murmures parmi les collègues, silence des IPR.
- zigmag17Guide spirituel
maldoror1 a écrit:Illiane a écrit:@frimoussette77 : Non, bien sûr qu'on ne va pas enlever de points, mais d'entrée de jeu cela envoie un mauvais signal, cela ne fait pas très sérieux (cela ne m'a pas empêché par le passé de mettre 20 à un élève arrivé en short, sweat-shirt à capuche et casque autour des oreilles, hein ). Pour moi, c'est comme un entretien d'embauche : on adopte une tenue un tant soit peu soigneuse qui montre qu'on prend au sérieux ce que l'on fait là.
Edit : bon, apparemment je fais erreur, certains le font !
Pour préciser, c'est lors d'une journée de formation que deux professeurs ont dit avoir retiré, pour l'une, un point à un jeune homme en casquette jogging baskets écouteurs, et pour l'autre, un point à une jeune fille en minishort et crop-top. Murmures parmi les collègues, silence des IPR.
IPR qui pourtant en matière de fantaisie vestimentaire en connaissent un rayon
- ElaïnaDevin
Il y a de fait tout un monde entre certains bahuts hyper répressifs/normatifs, et le laisser aller total.
J'ai été scolarisée dans le secondaire dans le privé marseillais, où le règlement, entre autres, interdisait bijoux et maquillage au collège, oui, même une toute petite pierre à l'oreille, une mini bague, interdit, sans parler du vernis à ongles : une amie qui lors d'un moment d'ennui abyssal en maths s'était colorié les ongles avec son stylo à plume, s'était fait choper par la prof de français à l'heure suivante, envoyée dans le bureau de la direction qui voulait la promener dans toutes les classes de la promo pour "montrer sa vulgarité" et demander à quelqu'un du dissolvant (heureusement comme c'était de l'encre elle a échappé à ça et la direction s'était satisfaite d'un passage au lavabo pour enlever l'encre). Evidemment, jupes, t-shirts, etc, tout était scruté, et gare à celui ou celle qui contrevenait aux bonnes moeurs. Heureusement certains profs plaidaient parfois pour nous, et notamment pour que les garçons aient le droit de porter des bermudas et pantacourts en été (parce que bon le mois de juin à Marseille quoi). L'établissement était très très fier d'être le bastion du bon goût, chez nous on n'était pas des cagoles, ha ça non. Par contre, le harcèlement, ça, c'était pas grave, hein.
Tiens, pareil chez les scouts, ah ça, pour être exigeant sur l'uniforme, y'a du monde, mais pour le reste, j'en ai parfois vu des vertes et des pas mûres : du sexisme, des pratiques carrément hors la loi (bizutage), des propos abjects...
Bilan des courses, aujourd'hui, j'en retire l'idée qu'on peut très bien être parfaitement BCBG et être une raclure de la dernière catégorie, alors même s'il y a des fringues que je trouve affligeantes, eh bien, je le garde pour moi - et à destination de mes enfants, qui pour le moment n'ont pas trop mauvais goût Dieu merci -, je ne me préoccupe que de l'attitude de celui qui est en face de moi.
J'ai été scolarisée dans le secondaire dans le privé marseillais, où le règlement, entre autres, interdisait bijoux et maquillage au collège, oui, même une toute petite pierre à l'oreille, une mini bague, interdit, sans parler du vernis à ongles : une amie qui lors d'un moment d'ennui abyssal en maths s'était colorié les ongles avec son stylo à plume, s'était fait choper par la prof de français à l'heure suivante, envoyée dans le bureau de la direction qui voulait la promener dans toutes les classes de la promo pour "montrer sa vulgarité" et demander à quelqu'un du dissolvant (heureusement comme c'était de l'encre elle a échappé à ça et la direction s'était satisfaite d'un passage au lavabo pour enlever l'encre). Evidemment, jupes, t-shirts, etc, tout était scruté, et gare à celui ou celle qui contrevenait aux bonnes moeurs. Heureusement certains profs plaidaient parfois pour nous, et notamment pour que les garçons aient le droit de porter des bermudas et pantacourts en été (parce que bon le mois de juin à Marseille quoi). L'établissement était très très fier d'être le bastion du bon goût, chez nous on n'était pas des cagoles, ha ça non. Par contre, le harcèlement, ça, c'était pas grave, hein.
Tiens, pareil chez les scouts, ah ça, pour être exigeant sur l'uniforme, y'a du monde, mais pour le reste, j'en ai parfois vu des vertes et des pas mûres : du sexisme, des pratiques carrément hors la loi (bizutage), des propos abjects...
Bilan des courses, aujourd'hui, j'en retire l'idée qu'on peut très bien être parfaitement BCBG et être une raclure de la dernière catégorie, alors même s'il y a des fringues que je trouve affligeantes, eh bien, je le garde pour moi - et à destination de mes enfants, qui pour le moment n'ont pas trop mauvais goût Dieu merci -, je ne me préoccupe que de l'attitude de celui qui est en face de moi.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- Mélusine2Niveau 10
Lowpow29 a écrit:
Bref j'espère que l'école est un lieu encore assez sûr pour qu'on puisse se vêtir comme on veut sans risquer d'être agressé(e), et j'aimerais qu'on puisse éduquer nos enfants à autre chose qu'à cacher leur corps du regard des autres. Quant aux écoles qui interdisent les t-shirts, no comment...
+ 1.
Je suis étonnée et assez attristée par certaines conceptions... et cette idée de risque en particulier. Dans les années 60, de nombreux lycées n'admettaient pas les filles en pantalon. Faut-il que le RI statue en 2022 sur la longueur des jupes, ou des hauts ? C'est vrai tout de même que c'est toujours la vêture féminine qui est associée au "risque" ou à la "provocation" : des reliquats de culture du viol, bien involontaires, j'imagine ?
Et la mouflette de 11 ans qui s'est verni les ongles... comme sa mère et avec le vernis de celle-ci, probablement, d'ailleurs : mais de quoi se mêlerait-on ?
Elaïna, ton exemple est parfait.
- frimoussette77Guide spirituel
C'est sûr c'est mieux quand c'est joli mais c'est insuffisant! J'ai eu une élève qui présentait très bien sa copie, c'était beau, c'était propre mais c'était aussi très creux.Caspar a écrit:C'est comme une copie propre, bien écrite et bien présentée: ça ne fait pas tout mais ça met le correcteur dans de bonnes dispositions.
N'est-ce pas plus agréable d'écouter un candidat qui maîtrise son sujet plutôt que d'avoir un candidat qui s'habille bien (et encore c'est subjectif) mais qui ne sait rien ?
- IllianeExpert
lene75 a écrit:"Les patrons", ça ne veut pas dire grand chose. Un patron d'une entreprise de jardinage se plaindrait que son stagiaire vienne en costard-cravate, ça n'a rien à voir avec le fait que le costard-cravate ne soit pas une tenue correcte, ça a à voir avec le poste occupé et la culture de telle ou telle entreprise.
Certes , mais il y a quand même davantage de lieux de travail où le jogging est mal vu que de lieux de travail où c'est la tenue appropriée !
- zigmag17Guide spirituel
Frimoussette: L'habit ne fait pas le moine c'est sûr mais bon...
- maikreeeesseGrand sage
En te lisant Elaïna, ma relative tolérance est certainement due au fait que j'ai 3 enfants et que j'ai malheureusement connu leur expérimentation et tâtonnement capillaire et vestimentaire (ou à la mode qui sévissait dans ma jeunesse dans les années 80 en terminale C ?). Tes enfants sont trop jeunes !
La tenue est pour moi comme le vouvoiement/tutoiement. Au début "j’exigeais" le vouvoiement de la part des parents. Ensuite j'ai compris que pour la plupart des parents de mon école le respect était bien supérieur même en en me tutoyant (c'est culturel pour beaucoup) à celui du père ingénieur qui me vouvoyait et me regardait de haut...Le combat est ailleurs.
Quand on allait visiter nos correspondants allemands, ils étaient habillés déjà (il y a 30 ans) de manière beaucoup plus libre, il ne me semble pas qu'ils étaient irrespectueux, moins bons ni que nous allions dans les collèges les plus mal famés d'Allemagne, comme quand on se promène sur le campus d'Harvard ou du MIT.
La tenue est pour moi comme le vouvoiement/tutoiement. Au début "j’exigeais" le vouvoiement de la part des parents. Ensuite j'ai compris que pour la plupart des parents de mon école le respect était bien supérieur même en en me tutoyant (c'est culturel pour beaucoup) à celui du père ingénieur qui me vouvoyait et me regardait de haut...Le combat est ailleurs.
Quand on allait visiter nos correspondants allemands, ils étaient habillés déjà (il y a 30 ans) de manière beaucoup plus libre, il ne me semble pas qu'ils étaient irrespectueux, moins bons ni que nous allions dans les collèges les plus mal famés d'Allemagne, comme quand on se promène sur le campus d'Harvard ou du MIT.
- PonocratesExpert spécialisé
Pour les oraux de français, lors de la préparation, je précise toujours qu'ils doivent venir avec une tenue que n'importe quel examinateur ( y compris les dinosaures dans mon genre) pourra trouver correcte. J'insiste bien sur le fait que ce n'est pas le jour d'étrenner des talons, un tailleur, ou un costard, si l'on n'en a pas l'habitude, mais qu'il faut prévoir, pour ce jour-là une tenue sobre, qui invite le correcteur à se concentrer sur le fond du discours, non sur les formes du candidat. Je le fais de la même façon que je leur fais expérimenter l'inconfort d'une copie pleine de fautes d'orthographe, pour qu'ils comprennent à quel point la forme peut parasiter la compréhension du fond. Ils s'y entraînent lors des oraux blancs. J'évoque aussi la question de la posture, du "ton" employé, comme je vois la question de la lecture et de l'intonation.
Mais j'estime que ma matière s'y prête, parce que la communication orale fait partie, selon moi (pas taper, je sais que je vais faire hurler des collègues) de ce que je dois transmettre. Quelqu'un doit le leur expliquer, à un moment où un autre. Si mise au point il doit il y avoir, elle prend sens dans un cadre global - avant éventuellement que je recadre individuellement lors d'un oral blanc, à la fin bien sûr - mais reprendre une seule personne, si le RI n'est pas clair, me semble contre-productif.
Mais j'estime que ma matière s'y prête, parce que la communication orale fait partie, selon moi (pas taper, je sais que je vais faire hurler des collègues) de ce que je dois transmettre. Quelqu'un doit le leur expliquer, à un moment où un autre. Si mise au point il doit il y avoir, elle prend sens dans un cadre global - avant éventuellement que je recadre individuellement lors d'un oral blanc, à la fin bien sûr - mais reprendre une seule personne, si le RI n'est pas clair, me semble contre-productif.
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"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- PrezboGrand Maître
Illiane a écrit:lene75 a écrit:"Les patrons", ça ne veut pas dire grand chose. Un patron d'une entreprise de jardinage se plaindrait que son stagiaire vienne en costard-cravate, ça n'a rien à voir avec le fait que le costard-cravate ne soit pas une tenue correcte, ça a à voir avec le poste occupé et la culture de telle ou telle entreprise.
Certes , mais il y a quand même davantage de lieux de travail où le jogging est mal vu que de lieux de travail où c'est la tenue appropriée !
Ça dépend surtout de la catégorie sociale. Je doute que le jogging soit problématique en production à l'usine ou dans une entreprise de nettoyage.
Que l'on explique l'importance de la représentation aux elèves qui vont partir en recherche de stage je le comprends, mais je me souviens de débat sur Néo où certains trouvaient que le jogging, je cite "faisait sale", et là on est pas loin du mépris de classe.
- IllianeExpert
Bien sûr, quand je parlais de mes élèves en stage, il s'agit de STMG : l'usine ou l'entreprise de nettoyage n'est donc pas le milieu où ils se retrouvent habituellement (c'est plutôt bureaux, agences immobilières, magasins...), et là, le jogging n'est pas du meilleur effet.
- ElyasEsprit sacré
Le sujet est un marronnier et me consterne/me redonne confiance en l'humain à chaque fois.
Techniquement, hors examen, un élève peut se vêtir comme il veut tant que le RI ou les règles de sécurité/de la profession (pour les lycées professionnels) ne l'interdisent pas. Si un RI mentionne "tenue décente exigée", l'expression est légalement sujette à interprétation toujours en faveur de l'élève tant que la loi sur l'exhibitionnisme (qui est très cadrée, on le rappellera) et peut devenir une manifestation de sexisme (les affaires concernant les vêtements portant à 90% sur les filles).
La question de "en entreprise, c'est comme ça" n'entre pas en ligne de compte dans l'école publique (hors lycée professionnelle) parce que l'école, justement, n'est pas une entreprise mais un lieu où l'élève doit s'épanouir intellectuellement et personnellement. C'est assez rigolo d'ailleurs cet argument quand on voit que la profession ne veut justement pas des règles du monde l'entreprise pour sa propre gestion (mais l'invoque pour gérer les tenues des élèves).
Enfin, le problème n'est absolument pas l'élève mais le regard d'autrui (en l'occurrence du professeur) qui sexualise le vêtement voire l'élève et là, cela devient très inquiétant d'avoir des professionnels qui sexualisent les élèves, peu importe la raison. Sur la situation initiale, je trouve l'intervenant qui disait que si l'élève avait une petite poitrine le regard aurait-il changé vraiment des plus pertinent.
Après, personnellement, ma petite fille a acheté avec sa grand-mère un crop-top. J'ai levé un sourcil mais je vais la laisser faire. C'est son corps, pas le mien. Le premier screugneugneu qui vient porter un regard sexualisant sur ma fille de 8 ans, c'est lui le problème, pas le vêtement de ma fille.
Techniquement, hors examen, un élève peut se vêtir comme il veut tant que le RI ou les règles de sécurité/de la profession (pour les lycées professionnels) ne l'interdisent pas. Si un RI mentionne "tenue décente exigée", l'expression est légalement sujette à interprétation toujours en faveur de l'élève tant que la loi sur l'exhibitionnisme (qui est très cadrée, on le rappellera) et peut devenir une manifestation de sexisme (les affaires concernant les vêtements portant à 90% sur les filles).
La question de "en entreprise, c'est comme ça" n'entre pas en ligne de compte dans l'école publique (hors lycée professionnelle) parce que l'école, justement, n'est pas une entreprise mais un lieu où l'élève doit s'épanouir intellectuellement et personnellement. C'est assez rigolo d'ailleurs cet argument quand on voit que la profession ne veut justement pas des règles du monde l'entreprise pour sa propre gestion (mais l'invoque pour gérer les tenues des élèves).
Enfin, le problème n'est absolument pas l'élève mais le regard d'autrui (en l'occurrence du professeur) qui sexualise le vêtement voire l'élève et là, cela devient très inquiétant d'avoir des professionnels qui sexualisent les élèves, peu importe la raison. Sur la situation initiale, je trouve l'intervenant qui disait que si l'élève avait une petite poitrine le regard aurait-il changé vraiment des plus pertinent.
Après, personnellement, ma petite fille a acheté avec sa grand-mère un crop-top. J'ai levé un sourcil mais je vais la laisser faire. C'est son corps, pas le mien. Le premier screugneugneu qui vient porter un regard sexualisant sur ma fille de 8 ans, c'est lui le problème, pas le vêtement de ma fille.
- InvitéInvité
Elyas a écrit:
Après, personnellement, ma petite fille a acheté avec sa grand-mère un crop-top. J'ai levé un sourcil mais je vais la laisser faire. C'est son corps, pas le mien. Le premier screugneugneu qui vient porter un regard sexualisant sur ma fille de 8 ans, c'est lui le problème, pas le vêtement de ma fille.
Tu la laisserais aller à l'école avec ?
- ElyasEsprit sacré
maldoror1 a écrit:Elyas a écrit:
Après, personnellement, ma petite fille a acheté avec sa grand-mère un crop-top. J'ai levé un sourcil mais je vais la laisser faire. C'est son corps, pas le mien. Le premier screugneugneu qui vient porter un regard sexualisant sur ma fille de 8 ans, c'est lui le problème, pas le vêtement de ma fille.
Tu la laisserais aller à l'école avec ?
Non, on en a déjà discuté, d'ailleurs et j'ai tort, je le sais. Quand elle sera adolescente, elle débattra sans doute avec moi pour me montrer que j'ai tort et je lui donnerai raison. On verra.
Pour mes élèves, en tant que professionnel, pour tout ce que j'ai écrit d'autres que ce que tu as cité et que tu as effacé pour me répondre, je ne fais aucune remarque à mes élèves.
Ce n'est pas aux filles de changer, c'est notre regard qui doit changer. C'est tout.
- maikreeeesseGrand sage
En été, j'ai des élèves (CP ou plus grands) qui ont des robes dos-nus, des crop top (enfin des hauts qui se nouent et laissent deviner un bout de ventre). Il fait 40 degrés en juin. Je ne vois vraiment pas le problème. Je n'arrive même pas à imaginer que l'on puisse y trouver du sexuel là dedans.
- InvitéInvité
Elyas a écrit:maldoror1 a écrit:Elyas a écrit:
Après, personnellement, ma petite fille a acheté avec sa grand-mère un crop-top. J'ai levé un sourcil mais je vais la laisser faire. C'est son corps, pas le mien. Le premier screugneugneu qui vient porter un regard sexualisant sur ma fille de 8 ans, c'est lui le problème, pas le vêtement de ma fille.
Tu la laisserais aller à l'école avec ?
Non, on en a déjà discuté, d'ailleurs et j'ai tort, je le sais. Quand elle sera adolescente, elle débattra sans doute avec moi pour me montrer que j'ai tort et je lui donnerai raison. On verra.
Pour mes élèves, en tant que professionnel, pour tout ce que j'ai écrit d'autres que ce que tu as cité et que tu as effacé pour me répondre, je ne fais aucune remarque à mes élèves.
Ce n'est pas aux filles de changer, c'est notre regard qui doit changer. C'est tout.
Oh non je ne dis pas que tu as tort, ni raison, mes filles sont encore petites, je ne sais pas comment je réagirai quand elles grandiront. Mais entièrement d'accord avec toi, c'est notre regard qui doit changer. Mais on n'est pas sorti des ronces à mon avis.
Sinon, pour ma part, je ne fais pas non plus de remarques à mes élèves. J'estime que ce n'est pas mon rôle.
- CasparProphète
Je ne fais plus aucune remarque non plus (je n'en ai d'ailleurs pas beaucoup fait dans ma déjà longue carrière, ça doit se compter sur les doigts d'une main).
- ysabelDevin
La seule fois où j'ai fait une remarque vestimentaire, c'était sur le contenu fort sexuel d'un message sur un T-shirt (mais implicite). Je lui ai juste dit le sens de ce message, sans jamais lui dire qu'il ne fallait pas le porter en classe. Bon, l'élève ne l'a jamais remis au lycée.
Il est vrai que pour le passage de l'oral à EAF, je précise aux élèves de faire attention à leur tenue car certains examinateurs sont psychorigides sur le sujet.
Il est vrai que pour le passage de l'oral à EAF, je précise aux élèves de faire attention à leur tenue car certains examinateurs sont psychorigides sur le sujet.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- pseudo-intelloSage
Le sujet est vaste et complexe, et génère chez moi des réflexions diverses et variées, parfois contradictoires :
- une tenue n'est jamais une excuse pour excuser un comportement sexiste ou déplacé et les "elle l'a bien cherché" sont à vomir
- on est bien libre de porter ce qu'on veut, ceci étant, je ne suis pas sûre que la liberté à 9 ou 11 ans soit la même qu'à 17, ni que les fillettes et pré-adolescentes soient de facto plus libres lorsqu'elles adoptent des modes vestimentaires imposées par les marques qui font leur beurre de la femme-objet sexualisée ou des influenceuses creuses, et les diktats sociaux qu'ils véhiculent eux aussi.
- quand je vois mes élèves qui se sentent un peu trop comme chez mémé dans ma classe, je me dis qu'on y gagnerait sans doute à imposer une tenue un peu stricte au collège (pas la blouse non plus), qui permettrait de marquer le distinguo entre lieu où je viens travailler et lieu où je fais fais fais c'qui me plaît plaît plaît.
- j'ai l'impression que nos enfants ou plus généralement les enfants issus de famille structurées ont suffisamment intégré les codes pour faire la différence entre les vêtements qu'on porte chez soi si on a envie et vêtements dits "sérieux" à porter à l'entretien d’embauche, à des funérailles ou dans un bureau un peu strict, mais qu'une partie de plus en plus conséquence te mes élèves n'a pas intégré ces nuances ou ces codes, et que si l'école ne les donner pas, personne ne le fera... bref la liberté de ceux qui savent, au détriment de ceux qui auront du mal à savoir.
- on est bien d'accord que si un recruteur se laisse négativement influencer par la tenue d'un candidat à l'embauche, le recruteur en question est très potentiellement une sale personne, mais bon, quand on veut un boulot, ce serait dommage de ne pas mettre toutes les chances de son côté.
@Lene : oui, parfois, c'est le jogging qui est le plus approprié, mais les élèves n'ont pas forcément plus de réflexe pour bien s'habiller pour autant ! De temps en temps, une copine prof en LP emmène ses élèves en balade (rarement, et probablement dans un but pédagogique, je lui fais confiance). Elle prévient ses élèves, majoritairement des filles, qu'ils vont bien marcher, et que les talons sont contre-indiqués au profit de chaussures plus confortables... en fin de compte, elle parle dans le désert, et de nombreuses élèves chopent de belles ampoules.. des élèves qui ont du mal à faire le distinguo "tenue dite sérieuse vs jogging ou tenue dite "inadaptée aux circonstances un peu solennelles" sont aussi ceux qui ont du mal à adapter la tenue à d'autres circonstances.
- une tenue n'est jamais une excuse pour excuser un comportement sexiste ou déplacé et les "elle l'a bien cherché" sont à vomir
- on est bien libre de porter ce qu'on veut, ceci étant, je ne suis pas sûre que la liberté à 9 ou 11 ans soit la même qu'à 17, ni que les fillettes et pré-adolescentes soient de facto plus libres lorsqu'elles adoptent des modes vestimentaires imposées par les marques qui font leur beurre de la femme-objet sexualisée ou des influenceuses creuses, et les diktats sociaux qu'ils véhiculent eux aussi.
- quand je vois mes élèves qui se sentent un peu trop comme chez mémé dans ma classe, je me dis qu'on y gagnerait sans doute à imposer une tenue un peu stricte au collège (pas la blouse non plus), qui permettrait de marquer le distinguo entre lieu où je viens travailler et lieu où je fais fais fais c'qui me plaît plaît plaît.
- j'ai l'impression que nos enfants ou plus généralement les enfants issus de famille structurées ont suffisamment intégré les codes pour faire la différence entre les vêtements qu'on porte chez soi si on a envie et vêtements dits "sérieux" à porter à l'entretien d’embauche, à des funérailles ou dans un bureau un peu strict, mais qu'une partie de plus en plus conséquence te mes élèves n'a pas intégré ces nuances ou ces codes, et que si l'école ne les donner pas, personne ne le fera... bref la liberté de ceux qui savent, au détriment de ceux qui auront du mal à savoir.
- on est bien d'accord que si un recruteur se laisse négativement influencer par la tenue d'un candidat à l'embauche, le recruteur en question est très potentiellement une sale personne, mais bon, quand on veut un boulot, ce serait dommage de ne pas mettre toutes les chances de son côté.
@Lene : oui, parfois, c'est le jogging qui est le plus approprié, mais les élèves n'ont pas forcément plus de réflexe pour bien s'habiller pour autant ! De temps en temps, une copine prof en LP emmène ses élèves en balade (rarement, et probablement dans un but pédagogique, je lui fais confiance). Elle prévient ses élèves, majoritairement des filles, qu'ils vont bien marcher, et que les talons sont contre-indiqués au profit de chaussures plus confortables... en fin de compte, elle parle dans le désert, et de nombreuses élèves chopent de belles ampoules.. des élèves qui ont du mal à faire le distinguo "tenue dite sérieuse vs jogging ou tenue dite "inadaptée aux circonstances un peu solennelles" sont aussi ceux qui ont du mal à adapter la tenue à d'autres circonstances.
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- RosanetteEsprit éclairé
pseudo-intello a écrit:Le sujet est vaste et complexe, et génère chez moi des réflexions diverses et variées, parfois contradictoires :
- une tenue n'est jamais une excuse pour excuser un comportement sexiste ou déplacé et les "elle l'a bien cherché" sont à vomir
- on est bien libre de porter ce qu'on veut, ceci étant, je ne suis pas sûre que la liberté à 9 ou 11 ans soit la même qu'à 17, ni que les fillettes et pré-adolescentes soient de facto plus libres lorsqu'elles adoptent des modes vestimentaires imposées par les marques qui font leur beurre de la femme-objet sexualisée ou des influenceuses creuses, et les diktats sociaux qu'ils véhiculent eux aussi.
- quand je vois mes élèves qui se sentent un peu trop comme chez mémé dans ma classe, je me dis qu'on y gagnerait sans doute à imposer une tenue un peu stricte au collège (pas la blouse non plus), qui permettrait de marquer le distinguo entre lieu où je viens travailler et lieu où je fais fais fais c'qui me plaît plaît plaît.
- j'ai l'impression que nos enfants ou plus généralement les enfants issus de famille structurées ont suffisamment intégré les codes pour faire la différence entre les vêtements qu'on porte chez soi si on a envie et vêtements dits "sérieux" à porter à l'entretien d’embauche, à des funérailles ou dans un bureau un peu strict, mais qu'une partie de plus en plus conséquence te mes élèves n'a pas intégré ces nuances ou ces codes, et que si l'école ne les donner pas, personne ne le fera... bref la liberté de ceux qui savent, au détriment de ceux qui auront du mal à savoir.
- on est bien d'accord que si un recruteur se laisse négativement influencer par la tenue d'un candidat à l'embauche, le recruteur en question est très potentiellement une sale personne, mais bon, quand on veut un boulot, ce serait dommage de ne pas mettre toutes les chances de son côté.
Je confirme, même en donnant des consignes pour une tenue pro, on a parfois bien des surprises.
Et d'accord avec l'ensemble du post.
Quel mal y a-t-il à distinguer entre l'école et le temps extra-scolaire, à rappeler que l'école va avec certaines contraintes. On voit bien d'ailleurs que les profs de ce fil a priori n'autoriseraient pas spontanément à leurs gamins de venir à l'école en crop top (ou jean déchiré, ou...).
- lene75Prophète
maikreeeesse a écrit:En été, j'ai des élèves (CP ou plus grands) qui ont des robes dos-nus, des crop top (enfin des hauts qui se nouent et laissent deviner un bout de ventre). Il fait 40 degrés en juin. Je ne vois vraiment pas le problème. Je n'arrive même pas à imaginer que l'on puisse y trouver du sexuel là dedans.
Comme toi. Et je trouve ça profondément choquant pour des enfants si jeunes. À mon sens c'est celui qui porte ce regard sur eux (elles ?) qui est détraqué.
Mais pour tout dire, j'enseigne à des terminales et n'arrive pas à les voir autrement que comme de grands bébés. Certains ont probablement une vie sexuelle, mais que MOI, leur professeur, qui ai par ailleurs deux fois leur âge, je puisse les voir sous cet angle, je n'arrive pas à me le représenter. Ça me paraît tellement décalé, même si je sais que le professeur de notre président ne voyait pas les choses comme moi.
Cela dit, à force, on se fond dans la masse sans même s'en rendre compte. Je n'ai pas compris pourquoi ma mère me faisait une crise d'hystérie parce que mes filles portaient un legging sous leur robe, à leur demande, sans que j'aie eu l'intention de cacher quoi que ce soit. Mais pour elle, habiller une petite fille comme ça, c'est une régression sociale majeure et la négation de tous les acquis des femmes de sa génération.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- zigmag17Guide spirituel
pseudo-intello a écrit:Le sujet est vaste et complexe, et génère chez moi des réflexions diverses et variées, parfois contradictoires :
- une tenue n'est jamais une excuse pour excuser un comportement sexiste ou déplacé et les "elle l'a bien cherché" sont à vomir
- on est bien libre de porter ce qu'on veut, ceci étant, je ne suis pas sûre que la liberté à 9 ou 11 ans soit la même qu'à 17, ni que les fillettes et pré-adolescentes soient de facto plus libres lorsqu'elles adoptent des modes vestimentaires imposées par les marques qui font leur beurre de la femme-objet sexualisée ou des influenceuses creuses, et les diktats sociaux qu'ils véhiculent eux aussi.
- quand je vois mes élèves qui se sentent un peu trop comme chez mémé dans ma classe, je me dis qu'on y gagnerait sans doute à imposer une tenue un peu stricte au collège (pas la blouse non plus), qui permettrait de marquer le distinguo entre lieu où je viens travailler et lieu où je fais fais fais c'qui me plaît plaît plaît.
- j'ai l'impression que nos enfants ou plus généralement les enfants issus de famille structurées ont suffisamment intégré les codes pour faire la différence entre les vêtements qu'on porte chez soi si on a envie et vêtements dits "sérieux" à porter à l'entretien d’embauche, à des funérailles ou dans un bureau un peu strict, mais qu'une partie de plus en plus conséquence te mes élèves n'a pas intégré ces nuances ou ces codes, et que si l'école ne les donner pas, personne ne le fera... bref la liberté de ceux qui savent, au détriment de ceux qui auront du mal à savoir.
- on est bien d'accord que si un recruteur se laisse négativement influencer par la tenue d'un candidat à l'embauche, le recruteur en question est très potentiellement une sale personne, mais bon, quand on veut un boulot, ce serait dommage de ne pas mettre toutes les chances de son côté.
@Lene : oui, parfois, c'est le jogging qui est le plus approprié, mais les élèves n'ont pas forcément plus de réflexe pour bien s'habiller pour autant ! De temps en temps, une copine prof en LP emmène ses élèves en balade (rarement, et probablement dans un but pédagogique, je lui fais confiance). Elle prévient ses élèves, majoritairement des filles, qu'ils vont bien marcher, et que les talons sont contre-indiqués au profit de chaussures plus confortables... en fin de compte, elle parle dans le désert, et de nombreuses élèves chopent de belles ampoules.. des élèves qui ont du mal à faire le distinguo "tenue dite sérieuse vs jogging ou tenue dite "inadaptée aux circonstances un peu solennelles" sont aussi ceux qui ont du mal à adapter la tenue à d'autres circonstances.
Vrai!!!
- ElaïnaDevin
Rosanette a écrit:
Et d'accord avec l'ensemble du post.
Quel mal y a-t-il à distinguer entre l'école et le temps extra-scolaire, à rappeler que l'école va avec certaines contraintes. On voit bien d'ailleurs que les profs de ce fil a priori n'autoriseraient pas spontanément à leurs gamins de venir à l'école en crop top (ou jean déchiré, ou...).
Je pense qu'il y a d'autres choses qui se jouent aussi.
Exemple : une année, mon fils voulait un agenda mauve avec des petits coeurs (en CE1, je crois). Je ne l'ai pas laissé faire. Parce que le problème ce n'est pas lui mais le regard des autres, et j'en suis consciente. Elyas ne laissera pas sa petite aller en crop top à l'école, parce qu'il est conscient que le regard des autres est parfois problématique, et qu'il n'a pas envie que sa fille soit confrontée au problème, de même que j'ai expliqué à mon fils qu'en soi, il avait bien le droit de vouloir un agenda mauve à petits coeurs, mais que dans la pratique, ça allait être compliqué à gérer.
C'est comme pour tout en fait : mes fils portent les cheveux longs à leur demande (enfin, le petit, parfois, voudrait les faire couper, mais quand on dit qu'on prend RDV pour lui, il ne veut plus, donc...). Le grand a une touffe monstrueuse, épaisse, qui part dans tous les sens, et il a souvent les cheveux dans les yeux. Le deal c'est qu'il doit avoir les cheveux attachés pour faire son piano, pour le sport (foot notamment, pour l'équitation il se débrouille à caser la masse sous la bombe) et pour les repas s'il se met à avoir les cheveux dans la bouche. Pour le reste, il assume. ça, il est prêt. Mais je me doutais qu'il ne serait pas prêt pour les petits coeurs mauves, et il en a convenu, donc on a laissé tomber.
Bien sûr que le moindre accessoire entre dans tout un faisceau de relations, de codes, d'interactions, mais il n'est pas souhaitable que toutes nos actions soient déterminées par la potentialité de heurter quelqu'un. Si une ado fait le choix de porter un crop top, qu'est-ce qui pose problème, est-ce son nombril apparent ou le regard malintentionné de certains qui veulent se rincer l'oeil ? La question mérite d'être posée. Dans le doute, personnellement, je m'en tiens à ma ligne de conduite : je ferme ma bouche, parce que les choix des autres, tant qu'ils ne viennent pas heurter ma propre liberté d'action, ça ne me regarde pas (vaut pour l'allaitement, les couches lavables, le thermomix, le mariage pour tous, le choix d'avoir des enfants ou pas et combien, etc, etc, la liste est sans limite).
_________________
It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
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- RosanetteEsprit éclairé
Non, non, je veux pas me rincer l'œil sur un crop top. Mais je vais pas bosser avec non plus, et de fait avec les élèves on partage le même espace de travail. Ca appelle certes des devoirs et des droits différents selon notre statut, mais comme dit plus haut je trouve ça pas plus mal de rappeler que l'école est un espace de codes et de contraintes (pareil pour les couvre chefs ou les capuches en intérieur contre lesquelles je me bats, et qui sont je suppose interdits dans tous les RI).
Sur les enfants de profs, j'entends la dimension "regard des autres", mais je ne suis pas entièrement convaincue que ça soit la seule motivation pour interdire/empêcher à son enfant d'aller en cours habillé exactement comme il souhaite.
Sur les enfants de profs, j'entends la dimension "regard des autres", mais je ne suis pas entièrement convaincue que ça soit la seule motivation pour interdire/empêcher à son enfant d'aller en cours habillé exactement comme il souhaite.
- lene75Prophète
J'ai aussi l'impression qu'on confond deux choses, la tenue négligée et la tenue supposée choquer les bonnes mœurs. La fille qui s'habille « class », crop top et pantalon en toile, parce que souvent ça va de paire, ou jean propre là où ceux des autres sont systématiquement troués aux genoux, est en réalité mieux habillée que ses consoeurs, mais c'est toujours elle qui se prend des remarques de la part des adultes, pas celles qui ont les joggings ou les jeans troués.
À ce sujet, hallu totale lors de l'entrée en 6e de la fille d'amis. Elle était en jupe, mais le truc bien réac, jupe plissée bleu marine au genou, on est loin de la mini-jupe. Le jour de la rentrée, remarque cinglante du principal : les jupes sont interdites, pour rappel, le RI exige une tenue décente, je ne veux donc plus voir aucune fille en jupe à partir de demain. La gamine était la seule à en porter, donc la remarque ne pouvait viser que sa jupe plissée. Collège public. Comme quoi tout le monde n'a pas la même notion de la décence. À une époque c'étaient les pantalons qui étaient jugés indécents pour les filles...
À ce sujet, hallu totale lors de l'entrée en 6e de la fille d'amis. Elle était en jupe, mais le truc bien réac, jupe plissée bleu marine au genou, on est loin de la mini-jupe. Le jour de la rentrée, remarque cinglante du principal : les jupes sont interdites, pour rappel, le RI exige une tenue décente, je ne veux donc plus voir aucune fille en jupe à partir de demain. La gamine était la seule à en porter, donc la remarque ne pouvait viser que sa jupe plissée. Collège public. Comme quoi tout le monde n'a pas la même notion de la décence. À une époque c'étaient les pantalons qui étaient jugés indécents pour les filles...
- A reboursEsprit éclairé
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