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Quel auteur préférez-vous pour la lecture commune de mars ?
- OudemiaBon génie
P. Jean arrivait en tête.
Je n'ai pas eu le temps de passer à une bibliothèque depuis mardi : j'espère pouvoir caser ça après demain, il faudra que je vérifie sur le catalogue en ligne que les exemplaires que j'avais repérés sont encore disponibles
Je n'ai pas eu le temps de passer à une bibliothèque depuis mardi : j'espère pouvoir caser ça après demain, il faudra que je vérifie sur le catalogue en ligne que les exemplaires que j'avais repérés sont encore disponibles
- AdrenFidèle du forum
cléo a écrit:J’ai finalement poursuivi, après avoir lu L’Homme surnuméraire , avec Tour d’ivoire . Je crois que j’ai préféré le second, que j’ai trouvé beaucoup moins artificiel que le premier. Plus noir aussi. Je l’ai perçu un peu comme une vanité, comme un rappel constant de notre mortalité, qui rend plus absurdes encore nos illusions et la manière dont on se perçoit. J’ai vraiment eu l’impression de lire du La Rochefoucauld parfois, avec l’amour-propre au centre de tout ce qui motive nos discours et nos actes.
Je reste en revanche sur ma réserve sur certains aspects, qui me mettent mal à l’aise (la référence à Renaud Camus?). Je suis dérangée par les personnages féminins et certains discours sur les femmes. Je suis consciente qu’il se situe dans une certaine lignée d’auteurs comme Bukowski ou Houellebecq, mais je n’apprécie ni l’un ni l’autre, alors…
Bref, si jamais c’est l’auteur qui est choisi, je suis curieuse de lire les avis.
Bonjour à tous,
j'ai pu emprunter L'homme surnuméraire à la médiathèque. Ce dernier avis me refroidit un peu, mais je le lirai en mars quoi qu'il en soit, pour me faire ma propre opinion.
- AncolieExpert spécialisé
Avez vous commencé votre lecture. Patrice Jean?
La poursuite de l'idéal me tombe des mains, je ne parviens pas à lire plus de deux chapitres d'affilée.
J'ai lu après Le mur invisible Les furtifs de Damasio et j'ai du mal à trouver de l'intérêt pour P.Jean alors que j'avais hâte de le lire.
J'aimerais savoir si je suis la seule à ne pas trop accrocher ( déjà en 45 pages il a employé trois fois le mot nonobstant que je tourve particulièrement moche ça aide pas )
La poursuite de l'idéal me tombe des mains, je ne parviens pas à lire plus de deux chapitres d'affilée.
J'ai lu après Le mur invisible Les furtifs de Damasio et j'ai du mal à trouver de l'intérêt pour P.Jean alors que j'avais hâte de le lire.
J'aimerais savoir si je suis la seule à ne pas trop accrocher ( déjà en 45 pages il a employé trois fois le mot nonobstant que je tourve particulièrement moche ça aide pas )
- nicole 86Expert spécialisé
Ancolie a écrit:Avez vous commencé votre lecture. Patrice Jean?
[i]La poursuite de l'idéal[/i] me tombe des mains, je ne parviens pas à lire plus de deux chapitres d'affilée.
J'ai lu après Le mur invisible Les furtifs de Damasio et j'ai du mal à trouver de l'intérêt pour P.Jean alors que j'avais hâte de le lire.
J'aimerais savoir si je suis la seule à ne pas trop accrocher ( déjà en 45 pages il a employé trois fois le mot nonobstant que je trouve particulièrement moche ça aide pas )
Je l'ai lu en janvier, quelques passages m'ont fait sourire par leur ironie mordante mais j'avoue avoir lu rapidement certains chapitres et ce livre m'a d'autant plus déçue que *Ombre* l'avait signalé comme étant son coup de cœur de l'année 2021.
Edit : Dans mes lectures je ne recherche pas particulièrement la parodie et l'humour, cela explique en partie mon avis mitigé.
- *Ombre*Grand sage
Ah ! oui, personnellement, j'ai beaucoup ri. J'ai trouvé la satire souvent si juste. Le gars qui se demande ce qu'il fiche devant du Musset monté version rap, au milieu d'une bande de snobinards qui trouve ça merveilleux par principe, parce que tout ce qui sort de la cité doit être trouvé merveilleux et inventif, c'est moi au TGP il y a quelques années (enfin, là, la mode, c'était les acteurs qui se mettaient à oilpé. On ne pouvait plus voir une pièce sans qu'un des types se désape. Je n'ai rien contre voir un homme nu, surtout s'il est agréable à regarder, mais est-ce toujours bien nécessaire ?) Dans La Poursuite de l'idéal toujours, je me suis beaucoup amusée du projet de musée de la littérature, que les mêmes trouvent tour à tour sublime et odieux, tellement "mâle blanc dominant", selon ce que souffle l'opinion publique jamais en mal d'aboiements.
Et à côté de ces tirs sans sommation, il y a de vraies pages tendres sur l'honnêteté de l'engagement de modestes personnes ou sur l'amour.
Pour ma part, je viens de commencer L'Homme surnuméraire, et je m'amuse toujours autant, même si j'ai cru mourir en lisant le chapitre parodique de littérature féministe pleine de bons sentiments - mais bon, j'ai quand même moins mouru qu'en lisant "Brûler, brûler, brûler" de Lisette Lombé (dont j'ai parlé récemment sur le fil du défi annuel), comme quoi la parodie a lieu d'être et reste elle-même bien moins insupportable, en tant que parodie, que ce qu'elle parodie.
Et à côté de ces tirs sans sommation, il y a de vraies pages tendres sur l'honnêteté de l'engagement de modestes personnes ou sur l'amour.
Pour ma part, je viens de commencer L'Homme surnuméraire, et je m'amuse toujours autant, même si j'ai cru mourir en lisant le chapitre parodique de littérature féministe pleine de bons sentiments - mais bon, j'ai quand même moins mouru qu'en lisant "Brûler, brûler, brûler" de Lisette Lombé (dont j'ai parlé récemment sur le fil du défi annuel), comme quoi la parodie a lieu d'être et reste elle-même bien moins insupportable, en tant que parodie, que ce qu'elle parodie.
- AncolieExpert spécialisé
*Ombre* a écrit:Ah ! oui, personnellement, j'ai beaucoup ri. J'ai trouvé la satire souvent si juste. Le gars qui se demande ce qu'il fiche devant du Musset monté version rap, au milieu d'une bande de snobinards qui trouve ça merveilleux par principe, parce que tout ce qui sort de la cité doit être trouvé merveilleux et inventif, c'est moi au TGP il y a quelques années (enfin, là, la mode, c'était les acteurs qui se mettaient à oilpé. On ne pouvait plus voir une pièce sans qu'un des types se désape. Je n'ai rien contre voir un homme nu, surtout s'il est agréable à regarder, mais est-ce toujours bien nécessaire ?) Dans La Poursuite de l'idéal toujours, je me suis beaucoup amusée du projet de musée de la littérature, que les mêmes trouvent tour à tour sublime et odieux, tellement "mâle blanc dominant", selon ce que souffle l'opinion publique jamais en mal d'aboiements.
Et à côté de ces tirs sans sommation, il y a de vraies pages tendres sur l'honnêteté de l'engagement de modestes personnes ou sur l'amour.
Pour ma part, je viens de commencer L'Homme surnuméraire, et je m'amuse toujours autant, même si j'ai cru mourir en lisant le chapitre parodique de littérature féministe pleine de bons sentiments - mais bon, j'ai quand même moins mouru qu'en lisant "Brûler, brûler, brûler" de Lisette Lombé (dont j'ai parlé récemment sur le fil du défi annuel), comme quoi la parodie a lieu d'être et reste elle-même bien moins insupportable, en tant que parodie, que ce qu'elle parodie.
Je n'ai pas lu beaucoup, je vais m'accrocher alors. Certains passages m'ont fait sourire quand même. Mais je ne suis pas trop dispodée à lire en ce moment.
- AncolieExpert spécialisé
nicole 86 a écrit:Ancolie a écrit:Avez vous commencé votre lecture. Patrice Jean?
[i]La poursuite de l'idéal[/i] me tombe des mains, je ne parviens pas à lire plus de deux chapitres d'affilée.
J'ai lu après Le mur invisible Les furtifs de Damasio et j'ai du mal à trouver de l'intérêt pour P.Jean alors que j'avais hâte de le lire.
J'aimerais savoir si je suis la seule à ne pas trop accrocher ( déjà en 45 pages il a employé trois fois le mot nonobstant que je trouve particulièrement moche ça aide pas )
Je l'ai lu en janvier, quelques passages m'ont fait sourire par leur ironie mordante mais j'avoue avoir lu rapidement certains chapitres et ce livre m'a d'autant plus déçue que *Ombre* l'avait signalé comme étant son coup de cœur de l'année 2021.
Merci nicole86 pour ta réponse.
- *Ombre*Grand sage
Je ne veux convaincre personne. Les livres, c'est une rencontre, et parfois, c'est une rencontre manquée.
Presque tout le monde a salué Le Discours de Caro comme un roman très drôle, et il ne m'a même as arraché un sourire.
C'est comme ça.
Presque tout le monde a salué Le Discours de Caro comme un roman très drôle, et il ne m'a même as arraché un sourire.
C'est comme ça.
- nicole 86Expert spécialisé
*Ombre* a écrit:Je ne veux convaincre personne. Les livres, c'est une rencontre, et parfois, c'est une rencontre manquée.
Presque tout le monde a salué Le Discours de Caro comme un roman très drôle, et il ne m'a même as arraché un sourire.
C'est comme ça.
En ce qui me concerne, la rencontre n'a pas eu lieu, mais d'une part, il faut essayer pour savoir, d'autre part j'ai souvent eu de bonnes surprises en sortant de ma zone habituelle de lecture ( et de mauvaises surprises en revenant à un auteur déjà lu).
- MUTISExpert
*Ombre* a écrit:Ah ! oui, personnellement, j'ai beaucoup ri. J'ai trouvé la satire souvent si juste. Le gars qui se demande ce qu'il fiche devant du Musset monté version rap, au milieu d'une bande de snobinards qui trouve ça merveilleux par principe, parce que tout ce qui sort de la cité doit être trouvé merveilleux et inventif, c'est moi au TGP il y a quelques années (enfin, là, la mode, c'était les acteurs qui se mettaient à oilpé. On ne pouvait plus voir une pièce sans qu'un des types se désape. Je n'ai rien contre voir un homme nu, surtout s'il est agréable à regarder, mais est-ce toujours bien nécessaire ?) Dans La Poursuite de l'idéal toujours, je me suis beaucoup amusée du projet de musée de la littérature, que les mêmes trouvent tour à tour sublime et odieux, tellement "mâle blanc dominant", selon ce que souffle l'opinion publique jamais en mal d'aboiements.
Et à côté de ces tirs sans sommation, il y a de vraies pages tendres sur l'honnêteté de l'engagement de modestes personnes ou sur l'amour.
Pour ma part, je viens de commencer L'Homme surnuméraire, et je m'amuse toujours autant, même si j'ai cru mourir en lisant le chapitre parodique de littérature féministe pleine de bons sentiments - mais bon, j'ai quand même moins mouru qu'en lisant "Brûler, brûler, brûler" de Lisette Lombé (dont j'ai parlé récemment sur le fil du défi annuel), comme quoi la parodie a lieu d'être et reste elle-même bien moins insupportable, en tant que parodie, que ce qu'elle parodie.
Tout à fait d'accord avec Ombre.
Personnellement, je n'ai pas lu La Poursuite de l'idéal (que je vais commander) mais Tour d'ivoire et L'homme surnuméraire. Je viens de recevoir Revenir à Lisbonne qui s'annonce tout aussi savoureux et drôle que les deux précédents. Non seulement c'est très satirique et plein de dérision (la génération biberonnée au structuralisme et à une littérature pure de toute compromission avec le réel et l'engagement retrouvera certaines de ses marottes moquées avec talent), non seulement cela pousse à l'auto-dérision (et c'est parfois cruel pour certains, peut être trop pour beaucoup), mais il y a des morceaux d'anthologie très écrits et très subtils. C'est extrêmement subversif selon moi, et ce n'est pas du lait grenadine comme Nothomb ou Schmitt. C'est de l'alcool fort. Et comme tout grand écrivain, cela ne plaît pas à tout le monde car c'est violent quand la satire se retourne contre nos habitudes mentales et nos valeurs d'intellectuels facilement indignés, toute cette génération de révolutionnaires de salon qui ont vécu dans l'autosatisfaction narcissique d'une moraline sans risque et qui ne cesse de donner des leçons de pureté et d'engagement sans conséquence pour leur confort.
_________________
"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- cléoNiveau 9
Enfin on peut aussi émettre des doutes sur la cible de la satire chez Patrice Jean sans être fan de Nothomb, Schmitt ou de moraline sucrée…moi c’est vraiment le point qui me pose problème face aux deux romans que j’ai lus (j’en conviens, c’est peu, c’est pourquoi je reste prudente dans mes jugements).
Edit : rien que le titre, l’homme surnuméraire, est un écho aux chouineries des groupes masculinistes, donc rien que le titre me fait tiquer…
Edit : rien que le titre, l’homme surnuméraire, est un écho aux chouineries des groupes masculinistes, donc rien que le titre me fait tiquer…
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
j'ai commencé la lecture de L'homme surnuméraire (trois chapitres) et j'aime beaucoup. Je trouve même l'auteur un peu trop cruel avec ses personnages (Serge me fait presque pitié et Claire est à baffer), les railleries sur le Philosophe-traduit-dans-vingt-quatre-langues et le Grand Universitaire (je ne suis pas sûre de citer juste) m'ont bien amusée aussi. Pour le moment, je me demande si tout cela a une finalité, ou si c'est purement gratuit.
j'ai commencé la lecture de L'homme surnuméraire (trois chapitres) et j'aime beaucoup. Je trouve même l'auteur un peu trop cruel avec ses personnages (Serge me fait presque pitié et Claire est à baffer), les railleries sur le Philosophe-traduit-dans-vingt-quatre-langues et le Grand Universitaire (je ne suis pas sûre de citer juste) m'ont bien amusée aussi. Pour le moment, je me demande si tout cela a une finalité, ou si c'est purement gratuit.
- *Ombre*Grand sage
cléo a écrit:Enfin on peut aussi émettre des doutes sur la cible de la satire chez Patrice Jean sans être fan de Nothomb, Schmitt ou de moraline sucrée…moi c’est vraiment le point qui me pose problème face aux deux romans que j’ai lus (j’en conviens, c’est peu, c’est pourquoi je reste prudente dans mes jugements).
Edit : rien que le titre, l’homme surnuméraire, est un écho aux chouineries des groupes masculinistes, donc rien que le titre me fait tiquer…
Il faudrait passer ses romans aux éditions Langlois, pour qu'ils soient un peu plus politiquement corrects.
- LaugarithmeFidèle du forum
Bonsoir à tous
J'en suis à peu près à la moitié de " l'homme surnuméraire" et j'aime beaucoup. Je trouve cela très bien écrit. C'est très souvent ironique, désabusé, avec un regard très acéré. Je ne le trouve pas si cruel avec ses personnages, plutôt lucide. On ne peut pas lui reprocher la langue de bois. Certes Serge est un " loser" ( je vais peut être garder ce bouquin pour le défi correspondant) . Peut être cela changera au cours du roman. Il y a un.personnage qui est décrit avec une certaine tendresse par Patrice Jean : celui de Chantal, une ancienne camarade de classe de Serge. Il a des mots très justes sur certaines personnes qui ne rencontrent pas l'amour parce que trop timides, pas assez cela. J'ai trouvé cela très touchant. Une parenthèse sans cynisme dans le roman. Je suis aussi intriguée par la construction du livre. Je me demande comment le puzzle va se construire.
Pour le moment , je suis conquise.
J'en suis à peu près à la moitié de " l'homme surnuméraire" et j'aime beaucoup. Je trouve cela très bien écrit. C'est très souvent ironique, désabusé, avec un regard très acéré. Je ne le trouve pas si cruel avec ses personnages, plutôt lucide. On ne peut pas lui reprocher la langue de bois. Certes Serge est un " loser" ( je vais peut être garder ce bouquin pour le défi correspondant) . Peut être cela changera au cours du roman. Il y a un.personnage qui est décrit avec une certaine tendresse par Patrice Jean : celui de Chantal, une ancienne camarade de classe de Serge. Il a des mots très justes sur certaines personnes qui ne rencontrent pas l'amour parce que trop timides, pas assez cela. J'ai trouvé cela très touchant. Une parenthèse sans cynisme dans le roman. Je suis aussi intriguée par la construction du livre. Je me demande comment le puzzle va se construire.
Pour le moment , je suis conquise.
- AdrenFidèle du forum
Je n'ai pas encore rencontré Chantal. Demain, peut-être...
- LaugarithmeFidèle du forum
Adren a écrit:Je n'ai pas encore rencontré Chantal. Demain, peut-être...
Chantal revient un peu plus tard pour une parenthèse douce amère.....
Compte rendu final ce we.
- AdrenFidèle du forum
J'ai bien croisé Chantal cet après-midi en fin de chapitre et elle participe bien de ce que je trouve cruel. A chaque fois qu'un personnage pourrait relever la tête, l'auteur lui remet une couche d'humiliation. J'ai un peu avancé, mais pas beaucoup, je suis dans "la littérature humaniste " et j'aime toujours beaucoup.
- AdrenFidèle du forum
Bonsoir à tous,
je viens de terminer L'homme surnuméraire et j'ai beaucoup aimé. J'ai eu plaisir à le lire, même s'il m'est parfois tombé des mains. Disons que je n'aurais pas pu en lire cent pages d'un coup, par exemple, j'ai eu besoin de pauses. Je m'attendais à une fin originale, et j'ai bien ri. Je ne sais pas jusqu'à quel point je peux en parler ici, parce que j''aimerais bien échanger avec vous, mais je ne veux pas non plus gâcher les lectures qui seraient en cours. Je vais plutôt le commenter sur l'autre fil, Serge fera bien le loser demandé.
En tout cas, merci pour le conseil de lecture, je ne connaissais pas du tout Patrice Jean, je ne regrette pas mon choix. Et il ne m'a pas fait penser à Houellebecq, qui me rebute plutôt.
je viens de terminer L'homme surnuméraire et j'ai beaucoup aimé. J'ai eu plaisir à le lire, même s'il m'est parfois tombé des mains. Disons que je n'aurais pas pu en lire cent pages d'un coup, par exemple, j'ai eu besoin de pauses. Je m'attendais à une fin originale, et j'ai bien ri. Je ne sais pas jusqu'à quel point je peux en parler ici, parce que j''aimerais bien échanger avec vous, mais je ne veux pas non plus gâcher les lectures qui seraient en cours. Je vais plutôt le commenter sur l'autre fil, Serge fera bien le loser demandé.
En tout cas, merci pour le conseil de lecture, je ne connaissais pas du tout Patrice Jean, je ne regrette pas mon choix. Et il ne m'a pas fait penser à Houellebecq, qui me rebute plutôt.
- LaugarithmeFidèle du forum
Bonsoir
Tout comme @Adren je viens de terminer " l'homme surnuméraire " .
Je dirai finalement que Serge ou Clément peuvent tenir le rôle du "loser" .
La pauvre Chantal est victime du premier. Elle lui sert de "consolatrice" . Serge se comporte en lâche. Patrice Jean n'est oas tendre avec ses personnages, sauf avec Chantal , je trouve. C'est finalement la plus sincère. J'aime beaucoup ces regards différents sur ceux qui ont si peu et " oes premiers de cordées" qui méprisent les autres.
La construction du roman est intéressante. Deux histoires (fictive et réelle ....enfin réelle..)
La dernière partie est ..comment dire. C'est du grand guignol, mais c'est voulu. Certaines parties traînent en longueur.
Je suis restée un peu sur ma faim.
J'ai souvent souri .
Merci à Ombre qui a conseillé cet auteur .
Toujours pour Ombre : Il se trouve qu'une amie m'a offert un livre de Marie Hélène Lafon dont tu nous a parlé ( Histoire du fils) je l'ai commencé. Quelle belle écriture j'ai le coup de foudre.
Edit: mon compte rendu est un peu décousu
Tout comme @Adren je viens de terminer " l'homme surnuméraire " .
Je dirai finalement que Serge ou Clément peuvent tenir le rôle du "loser" .
La pauvre Chantal est victime du premier. Elle lui sert de "consolatrice" . Serge se comporte en lâche. Patrice Jean n'est oas tendre avec ses personnages, sauf avec Chantal , je trouve. C'est finalement la plus sincère. J'aime beaucoup ces regards différents sur ceux qui ont si peu et " oes premiers de cordées" qui méprisent les autres.
La construction du roman est intéressante. Deux histoires (fictive et réelle ....enfin réelle..)
La dernière partie est ..comment dire. C'est du grand guignol, mais c'est voulu. Certaines parties traînent en longueur.
Je suis restée un peu sur ma faim.
J'ai souvent souri .
Merci à Ombre qui a conseillé cet auteur .
Toujours pour Ombre : Il se trouve qu'une amie m'a offert un livre de Marie Hélène Lafon dont tu nous a parlé ( Histoire du fils) je l'ai commencé. Quelle belle écriture j'ai le coup de foudre.
Edit: mon compte rendu est un peu décousu
- *Ombre*Grand sage
J'ai terminé aussi, et j'ai passé un très bon moment, même si ce ne sera sans doute pas mon Patrice Jean préféré.
J'ai souvent ri de la satire sans concession de nos contemporains, mais je trouve, contrairement à toi, Laugarithme, que l'auteur a une vraie tendresse pour certains personnages, qui éclot quand on ne s'y attend pas. Ce sont ces discrets rais de lumière qui font échapper l'oeuvre à la noirceur et au nihilisme, et révèlent, finalement, une réelle humanité.
A mes yeux, Serge n'est pas si lâche, juste perdu, et la fin ménage de belles possibilités, loin des préjugés (enfin, la première fin, la deuxième est en effet une libération grand-guignolesque).
J'ai souvent ri de la satire sans concession de nos contemporains, mais je trouve, contrairement à toi, Laugarithme, que l'auteur a une vraie tendresse pour certains personnages, qui éclot quand on ne s'y attend pas. Ce sont ces discrets rais de lumière qui font échapper l'oeuvre à la noirceur et au nihilisme, et révèlent, finalement, une réelle humanité.
A mes yeux, Serge n'est pas si lâche, juste perdu, et la fin ménage de belles possibilités, loin des préjugés (enfin, la première fin, la deuxième est en effet une libération grand-guignolesque).
- LaugarithmeFidèle du forum
C'est vrai, Serge a un côté attendrissant une grande partie du roman. Mais je lui en veut beaucoup de laisser tomber Chantal comme une vieille chaussette .Peut être parceque j'ai reconnue une part de Laugarithme en Chantal.
Autant de lecteurs autant de perceptions.
Autant de lecteurs autant de perceptions.
- *Ombre*Grand sage
- Spoiler:
- Ben rien ne dit finalement qu'il la laisse tomber. Leur histoire reste ouverte.
- AdrenFidèle du forum
On m' a aussi prêté Histoire du fils cette semaine !
J'ai aussi trouvé Chantal attachante. Si elle est tout aussi caricaturale que les autres, elle ne fait souffrir personne. Et je ne l'ai pas trouvée "abandonnée" par Serge, au contraire. Il la dépose certes sur le trottoir à Figeac, mais il semble le regretter bien vite. Et dans le dernier chapitre si délirant, c'est bien à elle qu'il pense encore, sans aucun attrait pour la débauche environnante. Au contraire, je penserais même que c'est finalement Chantal qui "sauve" Serge de son marasme.
J'ai aussi trouvé Chantal attachante. Si elle est tout aussi caricaturale que les autres, elle ne fait souffrir personne. Et je ne l'ai pas trouvée "abandonnée" par Serge, au contraire. Il la dépose certes sur le trottoir à Figeac, mais il semble le regretter bien vite. Et dans le dernier chapitre si délirant, c'est bien à elle qu'il pense encore, sans aucun attrait pour la débauche environnante. Au contraire, je penserais même que c'est finalement Chantal qui "sauve" Serge de son marasme.
- LaugarithmeFidèle du forum
Adren a écrit:On m' a aussi prêté Histoire du fils cette semaine !
J'ai aussi trouvé Chantal attachante. Si elle est tout aussi caricaturale que les autres, elle ne fait souffrir personne. Et je ne l'ai pas trouvée "abandonnée" par Serge, au contraire. Il la dépose certes sur le trottoir à Figeac, mais il semble le regretter bien vite. Et dans le dernier chapitre si délirant, c'est bien à elle qu'il pense encore, sans aucun attrait pour la débauche environnante. Au contraire, je penserais même que c'est finalement Chantal qui "sauve" Serge de son marasme.
Je déguste " histoire du fils". Je crois que je vais le choisir pour le défi 30. C'est amusant, Figeac est aussi dans ce livre.
Pour en revenir à Chantal, elle n'est pas si caricaturale, il me semble ( l'épisode de la maison de retraite tout de même oui, quoique ....).
Tout de même, elle est bien triste sur le trottoir et fille direct où elle est attendue, sans passer par la case " magasin" comme prévu. Il est vrai qu'elle a donné ce prétexte a Serge.
Globalement c'est un livre très drôle. Est il aussi cynique que certains le disent où seulement sans concession ?
Le trait est forcé, souvent, c'est pour cela qu'il est si drôle.
Je n'ai lu que " les particules élémentaires", il y a longtemps. Comme toi Adren , je n'ai pas beaucoup aimé Houellebeque
- AdrenFidèle du forum
Je voulais d'abord écrire que Chantal était moins caricaturale que les autres, et puis en y repensant, j'ai trouvé qu'elle était une caricature de "vieille fille oubliée sur l'étagère", adolescente de quarante ans qui aimerait enfin former un couple aux yeux des autres.
Et comme toi, Laugarithme, je n'ai lu que Les particules élémentaires il y a longtemps et ça ne m'a pas du tout envie de lire autre chose de Houellebecq.
Et comme toi, Laugarithme, je n'ai lu que Les particules élémentaires il y a longtemps et ça ne m'a pas du tout envie de lire autre chose de Houellebecq.
- nicole 86Expert spécialisé
Finalement j'ai emprunté L'Homme surnuméraire et je ne le regrette pas. Certes je n'ai pas adhéré au dernier chapitre mais j'avais été prévenu quelques pages auparavant de la non-importance ou plutôt du rôle surfait de la conclusion d'un roman. Une mise en abyme bien menée, de l'ironie, une langue vigoureuse, bref une belle découverte.
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