- frimoussette77Guide spirituel
On a tous le droit au respect. Si en plus des élèves indélicats, il faut gérer les adultes ...profs( a écrit:Pareil pour moi, on est tous égaux.
- ProvenceEnchanteur
profs( a écrit:Pareil pour moi, on est tous égaux.
Ce n’est pas le sujet.
- profs(Niveau 9
Peut-être aussi qu'il y a pour les AED un sentiment de position dominante des enseignants et qu'ils peuvent se sentir oppressés.
Cela peut déboucher parfois sur une expression verbale plus ou moins violente en réaction à ce sentiment.
Ce n'est bien entendu pas tolérable mais peut-être excusable.
Cela peut déboucher parfois sur une expression verbale plus ou moins violente en réaction à ce sentiment.
Ce n'est bien entendu pas tolérable mais peut-être excusable.
- ProvenceEnchanteur
profs( a écrit:Peut-être aussi qu'il y a pour les AED un sentiment de position dominante des enseignants et qu'ils peuvent se sentir oppressés.
Cela peut déboucher parfois sur une expression verbale plus ou moins violente en réaction à ce sentiment.
Ce n'est bien entendu pas tolérable mais peut-être excusable.
J’imagine que tu plaisantes.
- profs(Niveau 9
Bien sûr que non. Dans toute structure organisée avec des relations humaines, il peut s'installer des positions dominantes sans même s'en rendre compte exactement comme dans notre société. Après cela ne veut pas dire que les insultes soient tolérables
- EnaecoVénérable
Je n'irai pas jusqu'à faire un lien avec cette situation, mais en tout cas ce n'est pas une plaisanterie : il y a bel et bien des établissements où les collègues n'ont que bien peu de considération à l égard des AED
- frimoussette77Guide spirituel
A la lecture du premier message posté, on peut aussi constater qu'il y a bel et bien des établissements dans lesquels des AED ont peu de considération à l'égard des enseignants. Et on devrait les excuser d'être violent parce que ...Enaeco a écrit:Je n'irai pas jusqu'à faire un lien avec cette situation, mais en tout cas ce n'est pas une plaisanterie : il y a bel et bien des établissements où les collègues n'ont que bien peu de considération à l égard des AED
Non, ce comportement n'est pas excusable.
- AsclépiosNiveau 7
Une fois j'ai eu un soucis avec une collègue (prof) qui m'a crié dessus pour un détail. (je savais qu'elle était à bout). J'ai laissé passer qq jours et je lui en ai reparlé, elle s'est excusée et m'a confié n'être pas revenue vers moi car elle en avait honte.
Je pense que si la personne reconnait ses trots et propose ses excuses, on peut les accepter.
Je pense que si la personne reconnait ses trots et propose ses excuses, on peut les accepter.
- IphigénieProphète
Évidemment!frimoussette77 a écrit:A la lecture du premier message posté, on peut aussi constater qu'il y a bel et bien des établissements dans lesquels des AED ont peu de considération à l'égard des enseignants. Et on devrait les excuser d'être violent parce que ...Enaeco a écrit:Je n'irai pas jusqu'à faire un lien avec cette situation, mais en tout cas ce n'est pas une plaisanterie : il y a bel et bien des établissements où les collègues n'ont que bien peu de considération à l égard des AED
Non, ce comportement n'est pas excusable.
Il suffit d’imaginer les réactions si un aed avait posté qu’il s’était fait violemment dénigrer devant les élèves par un professeur….
Les professeurs ont vraiment un génie de la contrition!
Si la personne revient et s’excuse ok! mais si ce n’est pas le cas…
- kiwiGuide spirituel
Mais peu importe que le débordement vienne d’un AED, d’un prof ou de la direction. Ce genre de comportement n’a pas lieu d’être dans la sphère professionnelle. On peut bien sûr comprendre que parfois, quand on est à bout, on peut déraper. Mais quand on est adulte, on assume les conséquences de ses actes, et on s’excuse si on est allé trop loin.
Or, là, à ce que j’ai compris, l’AED ne s’est pas excusé.
A la place de l’initiatrice de ce fil, j’essaierais dès lundi de lui parler de façon très ferme. Si le dialogue est impossible, j’en réfèrerais au CDE et demanderais des sanctions disciplinaires qui peuvent aller jusqu’au licenciement, oui.
Or, là, à ce que j’ai compris, l’AED ne s’est pas excusé.
A la place de l’initiatrice de ce fil, j’essaierais dès lundi de lui parler de façon très ferme. Si le dialogue est impossible, j’en réfèrerais au CDE et demanderais des sanctions disciplinaires qui peuvent aller jusqu’au licenciement, oui.
- TivinouDoyen
En même temps, c'était vendredi. Peut-être s'excusera-t-il lundi. S'il ne le fait pas, en revanche, ça change la donne.kiwi a écrit:Mais peu importe que le débordement vienne d’un AED, d’un prof ou de la direction. Ce genre de comportement n’a pas lieu d’être dans la sphère professionnelle. On peut bien sûr comprendre que parfois, quand on est à bout, on peut déraper. Mais quand on est adulte, on assume les conséquences de ses actes, et on s’excuse si on est allé trop loin.
Or, là, à ce que j’ai compris, l’AED ne s’est pas excusé.
A la place de l’initiatrice de ce fil, j’essaierais dès lundi de lui parler de façon très ferme. Si le dialogue est impossible, j’en réfèrerais au CDE et demanderais des sanctions disciplinaires qui peuvent aller jusqu’au licenciement, oui.
- ProvenceEnchanteur
Enaeco a écrit:Je n'irai pas jusqu'à faire un lien avec cette situation, mais en tout cas ce n'est pas une plaisanterie : il y a bel et bien des établissements où les collègues n'ont que bien peu de considération à l égard des AED
La frustration n’excuse pas la pulsion.
- profs(Niveau 9
Cela n'ira jamais jusqu'au licenciement sauf multi récidive, violence, travail mal fait suite à cet incident ..... ou alors avec tout ce qui se passe dans notre société aujourd'hui, il faudrait que les autres branches du droit s'inspirent du droit du travail
- kiwiGuide spirituel
profs( a écrit:Cela n'ira jamais jusqu'au licenciement sauf multi récidive, violence, travail mal fait suite à cet incident ..... ou alors avec tout ce qui se passe dans notre société aujourd'hui, il faudrait que les autres branches du droit s'inspirent du droit du travail
C’était pour répondre à je ne sais plus qui, qui semblait dire "le pauvre, il risquerait d’être licencié." Ben oui, quand tu commets une faute professionnelle, quelle qu’en soit la raison, c’est ce qui peut arriver, potentiellement.
- JayKewNiveau 9
Bonjour,
Ce que tu as vécu est grave : tu as été victime d'une agression verbale. Il ne faut pas minimiser la chose, du type "on peut tous être sous pression". Et puis quoi, encore ? On attend des adultes qu'ils restent maîtres d'eux-mêmes, c'est un peu le minimum.
Donc établir un rapport et l'envoyer au CDE, c'est un peu le minimum aussi. Et demander un entretien avec celui-ci.
Si l'AED s'excuse, c'est bien, mais il faut qu'il comprenne qu'il est l'auteur d'une agression, et que cela ne peut pas se reproduire. Je doute qu'une tape sur l'épaule, sur le mode "Allons, mon garçon, ne le refaites plus, hein", ait peu de chance de le convaincre.
Il faut appeler un chat, un chat. Une agression doit appeler sanction.
On ne peut pas se rendre à son travail et craindre d'être victime de ce genre d"agression.
Je le répète, ne surtout pas minimiser la chose. Sinon, c'est la porte ouverte à un climat délétère, et c'est le risque que de telles agressions se reproduisent.
Bon courage ! Tout mon soutien !
J.
Ce que tu as vécu est grave : tu as été victime d'une agression verbale. Il ne faut pas minimiser la chose, du type "on peut tous être sous pression". Et puis quoi, encore ? On attend des adultes qu'ils restent maîtres d'eux-mêmes, c'est un peu le minimum.
Donc établir un rapport et l'envoyer au CDE, c'est un peu le minimum aussi. Et demander un entretien avec celui-ci.
Si l'AED s'excuse, c'est bien, mais il faut qu'il comprenne qu'il est l'auteur d'une agression, et que cela ne peut pas se reproduire. Je doute qu'une tape sur l'épaule, sur le mode "Allons, mon garçon, ne le refaites plus, hein", ait peu de chance de le convaincre.
Il faut appeler un chat, un chat. Une agression doit appeler sanction.
On ne peut pas se rendre à son travail et craindre d'être victime de ce genre d"agression.
Je le répète, ne surtout pas minimiser la chose. Sinon, c'est la porte ouverte à un climat délétère, et c'est le risque que de telles agressions se reproduisent.
Bon courage ! Tout mon soutien !
J.
- sookieGrand sage
Cela m’est arrivé deux fois de partir en vrille et de m’énerver sur un AED,à chaque fois j’étais déjà hyper énervée a cause de classes difficiles et ils sont arrivés au mauvais moment. J’étais ensuite hyper gênée qu’ils pensent que je leur parle ainsi car j’étais profs et eux surveillants. Les deux fois , je suis allée m’excuser dès que j’ai pu et en plus j’ai dit aux élèves que je me suis mal comportée. Et je suis bien contente que les AED n’aient pas fait de rapport ou n’en aient pas parlé au CDE, même si je savais que je ne risquais pas grand chose.
_________________
On est belle et on ne se tait pas, on n'est jamais trop vieille pour quoique ce soit
- roxanneOracle
Mais entre "on laisse passer, c'est bientôt les vacances, tout le monde est énervé" et "c'est inadmissible, il faut faire un rapport au CDE, au rectorat, voire même porter plainte (!)", il y a peut-être un juste milieu qui s'appelle la discussion avec un tiers. Et puis, après, selon comment ça se passe, tu verras pour la suite. Mais si tu en restes là, tu t'en voudras.
- Mélusine2Niveau 10
Iphigénie a écrit:Évidemment!frimoussette77 a écrit:A la lecture du premier message posté, on peut aussi constater qu'il y a bel et bien des établissements dans lesquels des AED ont peu de considération à l'égard des enseignants. Et on devrait les excuser d'être violent parce que ...Enaeco a écrit:Je n'irai pas jusqu'à faire un lien avec cette situation, mais en tout cas ce n'est pas une plaisanterie : il y a bel et bien des établissements où les collègues n'ont que bien peu de considération à l égard des AED
Non, ce comportement n'est pas excusable.
Il suffit d’imaginer les réactions si un aed avait posté qu’il s’était fait violemment dénigrer devant les élèves par un professeur….
Les professeurs ont vraiment un génie de la contrition!
Si la personne revient et s’excuse ok! mais si ce n’est pas le cas…
+ 1.
Je me faisais la même remarque : à lire certains propos, on comprend mieux pourquoi nous servons de paillassons universels. Les vies sco passent une mauvaise période, oui : je ne me suis pas aperçue que pendant ce temps tout était facile dans les classes. Collègues ok, bien sûr, mais dans un établissement d'enseignement, il ne serait pas aberrant que les conditions d'enseignement et le respect dû à ceux qui font le travail central soient un tantinet prioritaires (quelles conséquences sur les classes qui voient leur professeur ainsi traité ?)
C'est à l'AED qui a dérapé de s'excuser pour ce dérapage inadmissible qui ne peut être excusable qu'à cette unique condition. Sinon, c'est qu'il met en danger l'autorité du professeur, donc contrarie son indispensable mission d'enseignement, donc n'a rien à faire dans un établissement d'enseignement.
Il me semble par ailleurs que s'il se sentait opprimé par les enseignants, pauvre biquet, il ne se permettrait pas un tel comportement : non, il s'est senti en position de force, et c'est inadmissible.
- roxanneOracle
Absolument. Et il ne l'aurait pas fait avec n'importe qui.Mélusine2 a écrit:Iphigénie a écrit:Évidemment!frimoussette77 a écrit:A la lecture du premier message posté, on peut aussi constater qu'il y a bel et bien des établissements dans lesquels des AED ont peu de considération à l'égard des enseignants. Et on devrait les excuser d'être violent parce que ...Enaeco a écrit:Je n'irai pas jusqu'à faire un lien avec cette situation, mais en tout cas ce n'est pas une plaisanterie : il y a bel et bien des établissements où les collègues n'ont que bien peu de considération à l égard des AED
Non, ce comportement n'est pas excusable.
Il suffit d’imaginer les réactions si un aed avait posté qu’il s’était fait violemment dénigrer devant les élèves par un professeur….
Les professeurs ont vraiment un génie de la contrition!
Si la personne revient et s’excuse ok! mais si ce n’est pas le cas…
+ 1.
Je me faisais la même remarque : à lire certains propos, on comprend mieux pourquoi nous servons de paillassons universels. Les vies sco passent une mauvaise période, oui : je ne me suis pas aperçue que pendant ce temps tout était facile dans les classes. Collègues ok, bien sûr, mais dans un établissement d'enseignement, il ne serait pas aberrant que les conditions d'enseignement et le respect dû à ceux qui font le travail central soient un tantinet prioritaires (quelles conséquences sur les classes qui voient leur professeur ainsi traité ?)
C'est à l'AED qui a dérapé de s'excuser pour ce dérapage inadmissible qui ne peut être excusable qu'à cette unique condition. Sinon, c'est qu'il met en danger l'autorité du professeur, donc contrarie son indispensable mission d'enseignement, donc n'a rien à faire dans un établissement d'enseignement.
Il me semble par ailleurs que s'il se sentait opprimé par les enseignants, pauvre biquet, il ne se permettrait pas un tel comportement : non, il s'est senti en position de force, et c'est inadmissible.
- TivinouDoyen
Je n'ai pas dit "le pauvre, il risquerait d'être licencié", je ne veux pas qu'on déforme ni mes propos ni ma pensée.kiwi a écrit:profs( a écrit:Cela n'ira jamais jusqu'au licenciement sauf multi récidive, violence, travail mal fait suite à cet incident ..... ou alors avec tout ce qui se passe dans notre société aujourd'hui, il faudrait que les autres branches du droit s'inspirent du droit du travail
C’était pour répondre à je ne sais plus qui, qui semblait dire "le pauvre, il risquerait d’être licencié." Ben oui, quand tu commets une faute professionnelle, quelle qu’en soit la raison, c’est ce qui peut arriver, potentiellement.
Je reprends (une dernière fois, après je lâche l'affaire):
1. Le collègue a tort et doit présenter des excuses et je soutiens la victime de l'agression.
2. Des circonstances expliquent peut-être son explosion (sans l'excuser). Ça ne vous est jamais arrivé d'exploser pour rien après une sale journée ? Après on s'excuse, et ça peut ne pas aller plus loin. Il faut peut-être lui laisser le temps de le faire lundi.
3. S'il ne le fait pas, alors il faut demander un RV au CDE parce qu'on ne peut pas laisser passer, en effet.
4. Un AED a un contrat d'un an qui peut ne pas être renouvelé. Il faut y penser aussi avant de lancer une procédure plus lourde.
C'est un avis. Vous n'êtes pas obligés de tirer sur moi à boulets rouges.
- AurevillyHabitué du forum
"Il me semble par ailleurs que s'il se sentait opprimé par les enseignants, pauvre biquet, il ne se permettrait pas un tel comportement : non, il s'est senti en position de force, et c'est inadmissible."
D'autant plus que c'était devant le CPE ! Hallucinant.
D'autant plus que c'était devant le CPE ! Hallucinant.
- AmauryNiveau 5
Certains conseillent à l'initiatrice du topic d'aller parler à l'AED, mais il se peut aussi qu'elle ne souhaite plus lui adresser la parole, et veuille toutefois une forme de réparation. C'est là que le CDE a son rôle à jouer.
- zigmag17Guide spirituel
Je pense que c'est parce que le climat est déjà délétère qu'on en arrive là, pas l'inverse. C'est en définitive toute la valeur du statut du professeur et celle de sa la parole qui est mise en cause, toujours, tout le temps, qui conduit à ce genre de dérapage. Dans un lycée on finit par arriver en bout de chaîne et à être les gêneurs: on gêne quand on arrive le matin (trop tôt aux dires des personnes de l'accueil), on gêne quand on part le soir (trop tard idem), on gêne pendant la journée quand la sdp doit être nettoyée, on gêne quand on demande à la vie scolaire d'accueillir des élèves exclus du cours pour une raison ou une autre, on gêne quand on veut assister aux conseils de classe (cette année, "protocole inside", jauge pour les CC, alors que 35 élèves par classe c'est normal), on gêne quand on demande un conseil de discipline etc. On gêne tout le temps. Notre fonction est constamment dévalorisée. Le respect que l'on nous doit a disparu. Pas étonnant que tout dérape à vitesse V.JayKew a écrit:Bonjour,
Ce que tu as vécu est grave : tu as été victime d'une agression verbale. Il ne faut minimiser la chose, du type "on peut tous être sous pression". Et puis quoi, encore ? On attend des adultes qu'ils restent maîtres d'eux-mêmes, c'est un peu le minimum.
Donc établir un rapport et l'envoyer au CDE, c'est un peu le minimum aussi. Et demander un entretien avec celui-ci.
Si l'AED s'excuse, c'est bien, mais il faut qu'il comprenne qu'il est l'auteur d'une agression, et que cela ne peut pas se reproduire. Je doute qu'une tape sur l'épaule, sur le mode "Allons, mon garçon, ne le refaites plus, hein", ait peu de chance de le convaincre.
Il faut appeler un chat, un chat. Une agression doit appeler sanction.
On ne peut pas se rendre à son travail et craindre d'être victime de ce genre d"agression.
Je le répète, ne surtout pas minimiser la chose. Sinon, c'est la porte ouverte à un climat délétère, et c'est le risque que de telles agressions se reproduisent.
Bon courage ! Tout mon soutien !
J.
- Nina68Niveau 9
Juste un avis.
Je m'entends bien avec les AED de mon bahut, avec qui je papote parfois. Pour autant, ce ne sont pas des collègues : nous faisons partie de la communauté éducative, ensemble, mais nous exerçons des fonctions différentes.
Une fois, un peu fatiguée, j'ai répondu sèchement à un AED. Dans la demi-journée qui a suivi, j'ai présenté mes excuses. Si l'AED de notre collègue ne le fait pas de lui-même, ça craint, et ça révèle pas mal de choses intéressantes.
Pour ma part, j'irais mettre les choses au point avec la personne avant d'en parler au CDE. Je me demande aussi si quelqu'un qui n'arrive pas à se contrôler est fait pour ce genre de travail, qui comporte inévitablement beaucoup de stress à certaines périodes de l'année.
Imaginons l'inverse : un prof qui pète un plomb et qui incendie un AED devant les élèves : que dirions-nous ?
Je m'entends bien avec les AED de mon bahut, avec qui je papote parfois. Pour autant, ce ne sont pas des collègues : nous faisons partie de la communauté éducative, ensemble, mais nous exerçons des fonctions différentes.
Une fois, un peu fatiguée, j'ai répondu sèchement à un AED. Dans la demi-journée qui a suivi, j'ai présenté mes excuses. Si l'AED de notre collègue ne le fait pas de lui-même, ça craint, et ça révèle pas mal de choses intéressantes.
Pour ma part, j'irais mettre les choses au point avec la personne avant d'en parler au CDE. Je me demande aussi si quelqu'un qui n'arrive pas à se contrôler est fait pour ce genre de travail, qui comporte inévitablement beaucoup de stress à certaines périodes de l'année.
Imaginons l'inverse : un prof qui pète un plomb et qui incendie un AED devant les élèves : que dirions-nous ?
- LadyOlennaModérateur
Je partage ce point de vue. Avant toute chose, il faudrait peut-être attendre lundi pour voir comment les choses se passent avec cet AED.Tivinou a écrit:Je n'ai pas dit "le pauvre, il risquerait d'être licencié", je ne veux pas qu'on déforme ni mes propos ni ma pensée.kiwi a écrit:profs( a écrit:Cela n'ira jamais jusqu'au licenciement sauf multi récidive, violence, travail mal fait suite à cet incident ..... ou alors avec tout ce qui se passe dans notre société aujourd'hui, il faudrait que les autres branches du droit s'inspirent du droit du travail
C’était pour répondre à je ne sais plus qui, qui semblait dire "le pauvre, il risquerait d’être licencié." Ben oui, quand tu commets une faute professionnelle, quelle qu’en soit la raison, c’est ce qui peut arriver, potentiellement.
Je reprends (une dernière fois, après je lâche l'affaire):
1. Le collègue a tort et doit présenter des excuses et je soutiens la victime de l'agression.
2. Des circonstances expliquent peut-être son explosion (sans l'excuser). Ça ne vous est jamais arrivé d'exploser pour rien après une sale journée ? Après on s'excuse, et ça peut ne pas aller plus loin. Il faut peut-être lui laisser le temps de le faire lundi.
3. S'il ne le fait pas, alors il faut demander un RV au CDE parce qu'on ne peut pas laisser passer, en effet.
4. Un AED a un contrat d'un an qui peut ne pas être renouvelé. Il faut y penser aussi avant de lancer une procédure plus lourde.
C'est un avis. Vous n'êtes pas obligés de tirer sur moi à boulets rouges.
Il y a un peu plus de quinze jours j'ai par exemple pété les plombs et hurlé sur une professeure de français (pas parce que je considère que les professeurs sont des "paillassons" ou qu'ils me "gênent" : il se trouve que ce jour-là, à ce moment-là, je n'ai pu encaisser les propos qu'elle m'avait adressés). J'ai eu honte, ça m'a bouffé intérieurement tout le mercredi après-midi, et dès le jeudi matin je suis allée lui présenter mes plus plates excuses, reconnaissant que je l'avais blessée et que je n'avais pas été professionnelle. Peut-être cet AED se sent-il très mal et regrette-t-il son emportement à l'heure où nous parlons.
- JennyMédiateur
Parler avec l’AED avant me semble aussi préférable.
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