- Nina68Niveau 9
@Zybulka : je me poserais la même question si c'était un prof qui hurle sur un AED ou un autre prof devant les élèves. Je ne suis pas irréprochable, bien sûr, mais si je me mettais à hurler ainsi, je me poserais aussi la question de ma résistance au stress dans ces conditions très particulières.
J'ai sans doute posté un peu vite ; après réflexion, cette question serait légitime surtout si cela se produisait régulièrement. Ce genre de choses peut arriver de façon exceptionnelle et on ne sait rien du contexte. Je crois que cela m'a rappelé un CPE qui était régulièrement très sec avec les profs ! ;-)
Sinon, j'ai inversé la situation exprès : dans la tête de nombreux collègues, il existe bien un "pseudo rapport hiérarchique"...
J'ai sans doute posté un peu vite ; après réflexion, cette question serait légitime surtout si cela se produisait régulièrement. Ce genre de choses peut arriver de façon exceptionnelle et on ne sait rien du contexte. Je crois que cela m'a rappelé un CPE qui était régulièrement très sec avec les profs ! ;-)
Sinon, j'ai inversé la situation exprès : dans la tête de nombreux collègues, il existe bien un "pseudo rapport hiérarchique"...
- ZybulkaHabitué du forum
"Les bras m'en tombent" ne veut pas dire grand chose donc c'est difficile de réagir mais je précise simplement ma pensée car je n'ai peut-être pas été claire.JayKew a écrit:Ce que j’ai surligné en gras : les bras m’en tombent !
Choisir comment on souhaite régler un incident (par exemple, soit par la discussion directe avec l'auteur des actes, soit par la demande d'intervention hiérarchique - puisque ce sont globalement les deux suggestions qui ont été exprimées ici) ne dépend pas, à mon sens, de la gravité des faits.
- IphigénieProphète
Tu veux dire que le respect des aed envers les profs est plus important que le respect des profs envers les aed ? (j'attends d'être sûre d'avoir bien compris le sens de tes propos avant de réagir)@Mélusine2 a écrit:
Je me faisais la même remarque : à lire certains propos, on comprend mieux pourquoi nous servons de paillassons universels. Les vies sco passent une mauvaise période, oui : je ne me suis pas aperçue que pendant ce temps tout était facile dans les classes. Collègues ok, bien sûr, mais dans un établissement d'enseignement, il ne serait pas aberrant que les conditions d'enseignement et le respect dû à ceux qui font le travail central soient un tantinet prioritaires
Le professeur professe, l’aed assiste: ce n’est pas une question de supériorité hiérarchique mais de différence statutaire: l’aed n’a pas à donner d’ordres à l’enseignant, l’enseignant est en droit d’attendre assistance de l’Aed: on ne parle pas de rapports humains mais de rapports de fonctions. A force de tout mélanger on n’a plus que les enseignants qui sont indéfendables dans tous les cas et responsables de tout écart. Les autres ont des excuses….
- scot69Modérateur
Pour moi, les rapports hiérarchiques n'entrent pas du tout en jeu dans cette histoire: un adulte a publiquement manqué de respect à un autre adulte, en public, le décrédibilisant. Ce serait exactement comme si c'était un CDE sur un surveillant ou un prof sur un AVS.
- Mélusine2Niveau 10
Iphigénie a écrit:Tu veux dire que le respect des aed envers les profs est plus important que le respect des profs envers les aed ? (j'attends d'être sûre d'avoir bien compris le sens de tes propos avant de réagir)@Mélusine2 a écrit:
Je me faisais la même remarque : à lire certains propos, on comprend mieux pourquoi nous servons de paillassons universels. Les vies sco passent une mauvaise période, oui : je ne me suis pas aperçue que pendant ce temps tout était facile dans les classes. Collègues ok, bien sûr, mais dans un établissement d'enseignement, il ne serait pas aberrant que les conditions d'enseignement et le respect dû à ceux qui font le travail central soient un tantinet prioritaires
Le professeur professe, l’aed assiste: ce n’est pas une question de supériorité hiérarchique mais de différence statutaire: l’aed n’a pas à donner d’ordres à l’enseignant, l’enseignant est en droit d’attendre assistance de l’Aed: on ne parle pas de rapports humains mais de rapports de fonctions. A force de tout mélanger on n’a plus que les enseignants qui sont indéfendables dans tous les cas et responsables de tout écart. Les autres ont des excuses….
C'est exactement ça. Merci Iphigénie
- ZybulkaHabitué du forum
Je crois que justement rien n'a été mélangé : personne n'a dit que la collègue qui a subi cette agression était responsable de quoi que ce soit (!!), et le fait que ça soit un aed qui soit à l'origine de ce dérapage n'entre pas en ligne de compte. Comme le souligne scot, il y a eu manque de respect (agravé par le fait que ça s'est passé devant élèves), et quelle que soit la fonction de la personne qui dérape comme de la personne qui subit ça, ça ne change rien à l'histoire !Iphigénie a écrit:Tu veux dire que le respect des aed envers les profs est plus important que le respect des profs envers les aed ? (j'attends d'être sûre d'avoir bien compris le sens de tes propos avant de réagir)@Mélusine2 a écrit:
Je me faisais la même remarque : à lire certains propos, on comprend mieux pourquoi nous servons de paillassons universels. Les vies sco passent une mauvaise période, oui : je ne me suis pas aperçue que pendant ce temps tout était facile dans les classes. Collègues ok, bien sûr, mais dans un établissement d'enseignement, il ne serait pas aberrant que les conditions d'enseignement et le respect dû à ceux qui font le travail central soient un tantinet prioritaires
Le professeur professe, l’aed assiste: ce n’est pas une question de supériorité hiérarchique mais de différence statutaire: l’aed n’a pas à donner d’ordres à l’enseignant, l’enseignant est en droit d’attendre assistance de l’Aed: on ne parle pas de rapports humains mais de rapports de fonctions. A force de tout mélanger on n’a plus que les enseignants qui sont indéfendables dans tous les cas et responsables de tout écart. Les autres ont des excuses….
En revanche, quand je lis (ou crois comprendre - j'espère me tromper) que le respect dû aux prof est prioritaire sur le respect dû aux aed, j'avoue que ça me scie !
- JayKewNiveau 9
Je ne pense pas qu’il y ait eu un “manque de respect”, mais bien une “agression” (verbale).
C’est la raison pour laquelle je ne pense pas que tous les problèmes se valent et sont à mettre au même niveau. C’est aussi la raison pour laquelle j’ai réagi à l’un de tes précédents messages, Zybulka.
On ne peut pas tout mettre sur le même plan. Il faut appeler un chat un chat.
C’est la raison pour laquelle je ne pense pas que tous les problèmes se valent et sont à mettre au même niveau. C’est aussi la raison pour laquelle j’ai réagi à l’un de tes précédents messages, Zybulka.
On ne peut pas tout mettre sur le même plan. Il faut appeler un chat un chat.
- Mélusine2Niveau 10
Zybulka a écrit:Je crois que justement rien n'a été mélangé : personne n'a dit que la collègue qui a subi cette agression était responsable de quoi que ce soit (!!), et le fait que ça soit un aed qui soit à l'origine de ce dérapage n'entre pas en ligne de compte. Comme le souligne scot, il y a eu manque de respect (agravé par le fait que ça s'est passé devant élèves), et quelle que soit la fonction de la personne qui dérape comme de la personne qui subit ça, ça ne change rien à l'histoire !Iphigénie a écrit:Tu veux dire que le respect des aed envers les profs est plus important que le respect des profs envers les aed ? (j'attends d'être sûre d'avoir bien compris le sens de tes propos avant de réagir)@Mélusine2 a écrit:
Je me faisais la même remarque : à lire certains propos, on comprend mieux pourquoi nous servons de paillassons universels. Les vies sco passent une mauvaise période, oui : je ne me suis pas aperçue que pendant ce temps tout était facile dans les classes. Collègues ok, bien sûr, mais dans un établissement d'enseignement, il ne serait pas aberrant que les conditions d'enseignement et le respect dû à ceux qui font le travail central soient un tantinet prioritaires
Le professeur professe, l’aed assiste: ce n’est pas une question de supériorité hiérarchique mais de différence statutaire: l’aed n’a pas à donner d’ordres à l’enseignant, l’enseignant est en droit d’attendre assistance de l’Aed: on ne parle pas de rapports humains mais de rapports de fonctions. A force de tout mélanger on n’a plus que les enseignants qui sont indéfendables dans tous les cas et responsables de tout écart. Les autres ont des excuses….
En revanche, quand je lis (ou crois comprendre - j'espère me tromper) que le respect dû aux prof est prioritaire sur le respect dû aux aed, j'avoue que ça me scie !
Tu devrais lire ce que tu cites.
Fonctions, travail central, élèves, tout ça.
Quelqu'un a manqué de respect à l'AED concerné ?
Et comme le précise justement JayKew, en l'espèce il ne s'agit pas d'un "manque de respect", qui serait déjà malvenu et inadapté à la fonction de l'assistant d'éducation, mais d'une agression réitérée.
Pour ce qui est du simple manque de respect du travail d'enseignement, central dans un établissement d'enseignement, il y a eu quelques anecdotes, j'y vais de la mienne : il m'est arrivé des dizaines de fois de demander à de nouveaux AED qui venaient dans la journée de faire irruption dans mon cours s'ils entraient dans les bureaux des CPE, des chefs, etc., sans frapper. La réponse a toujours été négative, suivie d'excuses, et à chaque fois la personne concernée s'est ensuite comportée plus correctement : là où ta minimisation du cas qui nous occupe a du sens, c'est qu'il n'est pas si évident pour tout le monde dans un établissement d'enseignement que celui qui enseigne travaille et fait très précisément le seul travail pour lequel cet établissement existe ; qu'une classe qui voit son professeur dérangé ou pire agressé va nécessiter un temps de reprise en main, perdu pour l'enseignement ; que le seul but de tout l'édifice, c'est pourtant le travail d'enseignement ; que le but de tous doit par conséquent être de le rendre possible, ou à tout le moins de ne pas le contrarier. Ça ne justifie à aucun moment qu'un professeur soit incorrect avec un AED ou un agent, puisqu'il faut tout expliquer, mais oui, cela justifie que l'enseignement (qui n'est pas la personne de l'enseignant, puisqu'il faut tout expliquer) soit toujours prioritaire. Enfin, devrait l'être.
Ce qu'a fait cet AED, qui a peut-être mille raisons d'être sur les nerfs et d'en oublier quelle est sa fonction, c'est une grave faute professionnelle. S'il finit par s'en excuser demain, comme personne n'est parfait, j'imagine que la collègue laissera courir : tout le monde fait des bêtises. S'il se sent dans son droit quand il empêche la fonction centrale de l'établissement, qu'il aille donc voir si ailleurs on lui permettra de se prendre pour le chef (infect, de surcroît) quand il ne l'est pas.
Pour le reste, je te renvoie à ce que tu cites : on ne parle pas de rapports humains mais de rapports de fonctions, précisait justement Iphigénie. Et en matière de rapports humains, au reste, celui qui se permet d'humilier l'autre, là, c'est l'AED.
- IphigénieProphète
pas la peine de te scier, il suffit de lire ce qui est écrit et qui n'a rien à voir avec ce que tu racontes: tu parles de respect, quand on parle d'une faute professionnelle commise par un AED face à un enseignant stagiaire (en aurait-il été de même avec un enseignant pas stagiaire, on peut s'interroger) Les grands sentiments ça va bien un temps, la posture morale aussi: un peu moins de tout ça, et un peu plus de vraie solidarité professionelle et syndicale, c'est pas mal aussi.Zybulka a écrit:Je crois que justement rien n'a été mélangé : personne n'a dit que la collègue qui a subi cette agression était responsable de quoi que ce soit (!!), et le fait que ça soit un aed qui soit à l'origine de ce dérapage n'entre pas en ligne de compte. Comme le souligne scot, il y a eu manque de respect (agravé par le fait que ça s'est passé devant élèves), et quelle que soit la fonction de la personne qui dérape comme de la personne qui subit ça, ça ne change rien à l'histoire !Iphigénie a écrit:Tu veux dire que le respect des aed envers les profs est plus important que le respect des profs envers les aed ? (j'attends d'être sûre d'avoir bien compris le sens de tes propos avant de réagir)@Mélusine2 a écrit:
Je me faisais la même remarque : à lire certains propos, on comprend mieux pourquoi nous servons de paillassons universels. Les vies sco passent une mauvaise période, oui : je ne me suis pas aperçue que pendant ce temps tout était facile dans les classes. Collègues ok, bien sûr, mais dans un établissement d'enseignement, il ne serait pas aberrant que les conditions d'enseignement et le respect dû à ceux qui font le travail central soient un tantinet prioritaires
Le professeur professe, l’aed assiste: ce n’est pas une question de supériorité hiérarchique mais de différence statutaire: l’aed n’a pas à donner d’ordres à l’enseignant, l’enseignant est en droit d’attendre assistance de l’Aed: on ne parle pas de rapports humains mais de rapports de fonctions. A force de tout mélanger on n’a plus que les enseignants qui sont indéfendables dans tous les cas et responsables de tout écart. Les autres ont des excuses….
En revanche, quand je lis (ou crois comprendre - j'espère me tromper) que le respect dû aux prof est prioritaire sur le respect dû aux aed, j'avoue que ça me scie !
Bien d'acord avec Melusine 2 à nouveau
- ZybulkaHabitué du forum
Je crois avoir lu (et avoir même pris la peine de graisser le passage concerné, dans mon premier post, où je demandais si j'avais bien compris le sens de tes propos). Certes, tu parles aussi de travail central, de fonctions, d'élèves, j'ai bien compris cette partie et je n'y ai pas réagi parce que j'adhère à l'essentiel. En revanche, quand tu dis qu'"il ne serait pas aberrant que [...] le respect dû à ceux qui font le travail central soit un tantinet prioritaire", j'avoue ne pas le comprendre autrement que comme le prof a droit à plus de respect que l'aed. Mais je serais heureuse d'être détrompée sur ce point.Mélusine2 a écrit:Tu devrais lire ce que tu cites.
Fonctions, travail central, élèves, tout ça.
- CasparProphète
scot69 a écrit:Pour moi, les rapports hiérarchiques n'entrent pas du tout en jeu dans cette histoire: un adulte a publiquement manqué de respect à un autre adulte, en public, le décrédibilisant. Ce serait exactement comme si c'était un CDE sur un surveillant ou un prof sur un AVS.
Oui finalement peu importe, je crois que j'irais voir la personne concernée pour lui expliquer mon point de vue et régler le problème pour que ça ne se reproduise pas, et si ce n'est pas réglé d'une manière ou d'une autre allée voir ensuite le cde.
- Mélusine2Niveau 10
Zybulka a écrit:Je crois avoir lu (et avoir même pris la peine de graisser le passage concerné, dans mon premier post, où je demandais si j'avais bien compris le sens de tes propos). Certes, tu parles aussi de travail central, de fonctions, d'élèves, j'ai bien compris cette partie et je n'y ai pas réagi parce que j'adhère à l'essentiel. En revanche, quand tu dis qu'"il ne serait pas aberrant que [...] le respect dû à ceux qui font le travail central soit un tantinet prioritaire", j'avoue ne pas le comprendre autrement que comme le prof a droit à plus de respect que l'aed. Mais je serais heureuse d'être détrompée sur ce point.Mélusine2 a écrit:Tu devrais lire ce que tu cites.
Fonctions, travail central, élèves, tout ça.
Je n'avais pas développé plus avant parce qu'Iphigénie l'avait fait avant moi : je te le redis si tu veux, le travail central doit être protégé pour être simplement possible. C'est curieux que tu coupes précisément [les conditions d'enseignement] !
- LagomorpheFidèle du forum
Caspar a écrit:scot69 a écrit:Pour moi, les rapports hiérarchiques n'entrent pas du tout en jeu dans cette histoire: un adulte a publiquement manqué de respect à un autre adulte, en public, le décrédibilisant. Ce serait exactement comme si c'était un CDE sur un surveillant ou un prof sur un AVS.
Oui finalement peu importe, je crois que j'irais voir la personne concernée pour lui expliquer mon point de vue et régler le problème pour que ça ne se reproduise pas, et si ce n'est pas réglé d'une manière ou d'une autre allée voir ensuite le cde.
Ce qui revient à dire qu'il appartient à la victime de faire les démarches pour "régler le problème"...dont elle n'est pas à l'origine.
LadyOlenna a écrit:Il y a un peu plus de quinze jours j'ai par exemple pété les plombs et hurlé sur une professeure de français [...] J'ai eu honte, ça m'a bouffé intérieurement tout le mercredi après-midi, et dès le jeudi matin je suis allée lui présenter mes plus plates excuses, reconnaissant que je l'avais blessée et que je n'avais pas été professionnelle. Peut-être cet AED se sent-il très mal et regrette-t-il son emportement à l'heure où nous parlons.
Déraper, ça arrive à tout le monde. Auquel cas comme l'explique très bien @LadyOlenna ci-dessus, on le reconnaît, on vient s'excuser, et on promet à la victime et à soi-même de ne pas recommencer. Et accessoirement on essaye de tout faire par la suite pour lui faciliter la vie si l'occasion se présente.
Dans ce genre de cas, un compte à rebours se déclenche dans ma tête: si au bout de 24h ouvrées je n'ai pas obtenu les excuses spontanées de l'agresseur verbal, rapport au CDE avec copie au CPE, sans aucun scrupule. Il a dérapé, ça arrive, encore que devant les élèves il aurait dû faire plus d'efforts pour se maîtriser. Il a eu l'occasion de s'excuser, il ne l'a pas fait. Et le CPE qui, si j'ai bien compris, a assisté à la scène sans moufter, n'est pas tout propre non plus dans cette histoire. Sa présence et sa passivité seront mentionnées dans le rapport.
Le chef donnera la suite qu'il juge appropriée, un professeur, qui plus est stagiaire et victime de l'agression, n'a pas pour mission de gérer les relations interpersonnelles dans l'établissement. Il informe le chef, point.
- Philomène87Grand sage
@Lagomorphe Je pense qu'il vaut mieux d'abord en parler avec l'agresseur, avant de faire un rapport au CDE. En plus s'il ne s'excuse pas, ça peut aussi vouloir dire qu'il a trop honte. Ca dépend comment est le cde, aussi. Il pourrait très bien dire qu'il n'a pas que cela à faire, voire prendre parti avec l'AED.
- CasparProphète
Lagomorphe a écrit:Caspar a écrit:scot69 a écrit:Pour moi, les rapports hiérarchiques n'entrent pas du tout en jeu dans cette histoire: un adulte a publiquement manqué de respect à un autre adulte, en public, le décrédibilisant. Ce serait exactement comme si c'était un CDE sur un surveillant ou un prof sur un AVS.
Oui finalement peu importe, je crois que j'irais voir la personne concernée pour lui expliquer mon point de vue et régler le problème pour que ça ne se reproduise pas, et si ce n'est pas réglé d'une manière ou d'une autre allée voir ensuite le cde.
Ce qui revient à dire qu'il appartient à la victime de faire les démarches pour "régler le problème"...dont elle n'est pas à l'origine.LadyOlenna a écrit:Il y a un peu plus de quinze jours j'ai par exemple pété les plombs et hurlé sur une professeure de français [...] J'ai eu honte, ça m'a bouffé intérieurement tout le mercredi après-midi, et dès le jeudi matin je suis allée lui présenter mes plus plates excuses, reconnaissant que je l'avais blessée et que je n'avais pas été professionnelle. Peut-être cet AED se sent-il très mal et regrette-t-il son emportement à l'heure où nous parlons.
Déraper, ça arrive à tout le monde. Auquel cas comme l'explique très bien @LadyOlenna ci-dessus, on le reconnaît, on vient s'excuser, et on promet à la victime et à soi-même de ne pas recommencer. Et accessoirement on essaye de tout faire par la suite pour lui faciliter la vie si l'occasion se présente.
Dans ce genre de cas, un compte à rebours se déclenche dans ma tête: si au bout de 24h ouvrées je n'ai pas obtenu les excuses spontanées de l'agresseur verbal, rapport au CDE avec copie au CPE, sans aucun scrupule. Il a dérapé, ça arrive, encore que devant les élèves il aurait dû faire plus d'efforts pour se maîtriser. Il a eu l'occasion de s'excuser, il ne l'a pas fait. Et le CPE qui, si j'ai bien compris, a assisté à la scène sans moufter, n'est pas tout propre non plus dans cette histoire. Sa présence et sa passivité seront mentionnées dans le rapport.
Le chef donnera la suite qu'il juge appropriée, un professeur, qui plus est stagiaire et victime de l'agression, n'a pas pour mission de gérer les relations interpersonnelles dans l'établissement. Il informe le chef, point.
Oui, je comprends et partage en partie ce point de vue mais que faire alors ? Le cpe a minimisé le problème, la collègue est stagiaire (comme cela a été dit plus haut, l'AED n'aurait peut-être pas explosé face à un professeur en poste des années dans l'établissement) mais elle peut aussi aller voir le cde directement effectivement. Il nous manque quand même des données (personnalité du cde, ambiance de l'établissement...).
- SamRaNiveau 1
Je tiens encore à remercier toutes les personnes qui ont contribué sur ce thread. Vos partage d'expériences et vos conseils m'aident vraiment beaucoup. J'aurai probablement laissé tomber et n'en aurait pas reparlé lundi si je ne vous avais pas lu. Je compte donc en parler avec la principale adjointe: elle est très disponible et à l'écoute. Je ne me sens pas à l'aise d'en parler avec la CE. De toute façon elle en aura très probablement entendu parlé par ailleurs (mon tuteur est très proche d'elle, et le connaissant il en parlera + tous les élèves présents en parleront c'est sûr ..) En dehors de ce que j'ai vécu comme une agression et qui m'a bouleversée (même si bien sûr il y a des choses milles fois plus graves, comme on a pu le lire ici), mon but n'est pas d'enfoncer la personne mais de m'assurer que je sois entendue, que cela ne se reproduise pas, et c'est aussi une occasion de remonter les dysfonctionnements au sein de l'équipe pédagogique entre vie scolaire et professeurs. Toutes vos contributions m'ont aidée à construire un discours clair et argumenté. Ce que je n'aurai jamais pu faire vendredi soir! Bonne fin de week end, bonnes vacances ou bon courage pour ces dernières semaine qui seront bien intenses.
- CasparProphète
SamRa a écrit:Je tiens encore à remercier toutes les personnes qui ont contribué sur ce thread. Vos partage d'expériences et vos conseils m'aident vraiment beaucoup. J'aurai probablement laissé tomber et n'en aurait pas reparlé lundi si je ne vous avais pas lu. Je compte donc en parler avec la principale adjointe: elle est très disponible et à l'écoute. Je ne me sens pas à l'aise d'en parler avec la CE. De toute façon elle en aura très probablement entendu parlé par ailleurs (mon tuteur est très proche d'elle, et le connaissant il en parlera + tous les élèves présents en parleront c'est sûr ..) En dehors de ce que j'ai vécu comme une agression et qui m'a bouleversée (même si bien sûr il y a des choses milles fois plus graves, comme on a pu le lire ici), mon but n'est pas d'enfoncer la personne mais de m'assurer que je sois entendue, que cela ne se reproduise pas, et c'est aussi une occasion de remonter les dysfonctionnements au sein de l'équipe pédagogique entre vie scolaire et professeurs. Toutes vos contributions m'ont aidée à construire un discours clair et argumenté. Ce que je n'aurai jamais pu faire vendredi soir! Bonne fin de week end, bonnes vacances ou bon courage pour ces dernières semaine qui seront bien intenses.
Si ça t'a bouleversé il ne faut pas laisser passer en effet, et tu ne dois pas minimiser ce qui t'est arrivé, même s'il y a mille choses plus graves en effet, mais si on suit ce raisonnement jusqu'au bout on ne ferait et ne dirait plus rien. Tu nous raconteras comme ça s'est passé avec l'adjointe.
- oxaNiveau 9
Ha@_x a écrit:=
Votre différence d'âge/d'expérience, on s'en fiche, statutairement, vous êtes égaux.
Précision: La supériorité hiérarchique ne donne pas pour autant le droit de crier...
- SamRaNiveau 1
bonjour, désolée pour le retour tardif .... arrivée dans l'établissement un peu angoissée, mal à l'aise, pas du tout par peur mais pour les raisons évoquées. En salle des profs aucun commentaire de la part des collègues ... j'imprime le document que j'avais préparé en suivant vos conseils, je m'apprête à faire un email à la PA pour demander un entretien, puis me ravise car un peu sous l'émotion.. je verrai tout à l'h, quand je serai plus calme. Puis à midi, stationnée devant le micro onde, j'entend une collègue dire que l'AED en question n'est plus là car nommé ailleurs pour un autre poste que je tairai tellement c'est aberrant. Je suis étonnée et parle alors de ce qui s'est passé le vendredi... "oui j'ai vu j'étais là", une autre "oui les élèves m'en ont parlé" (sympa ...) j'apprends alors qu'il était hautement problématique, et a fait la même chose à une collègue l'an passé .... finalement je me dis que parler ne servira à rien, donc j'abandonne l'idée. De toute façon il n'est plus là .... mes avis sont très satisfaisants, j'ai bossé dur pour que mon travail soit reconnu cette année où tout le monde donne son avis sur moi, donc finalement pas envie de laisser traîner çà, laisser une marque "négative" sur mon passage ici, et envie de passer à autre chose.
- ProvenceEnchanteur
Tu es victime et tu as probablement besoin d'être rassurée. Si tu fais confiance à l'adjointe, je te conseille de lui en parler. Ce qui t'est arrivé n'est pas anodin, ça peut laisser des bleus sur l'âme. Bon courage à toi.
- User20159Esprit éclairé
SamRa a écrit:bonjour, désolée pour le retour tardif .... arrivée dans l'établissement un peu angoissée, mal à l'aise, pas du tout par peur mais pour les raisons évoquées. En salle des profs aucun commentaire de la part des collègues ... j'imprime le document que j'avais préparé en suivant vos conseils, je m'apprête à faire un email à la PA pour demander un entretien, puis me ravise car un peu sous l'émotion.. je verrai tout à l'h, quand je serai plus calme. Puis à midi, stationnée devant le micro onde, j'entend une collègue dire que l'AED en question n'est plus là car nommé ailleurs pour un autre poste que je tairai tellement c'est aberrant. Je suis étonnée et parle alors de ce qui s'est passé le vendredi... "oui j'ai vu j'étais là", une autre "oui les élèves m'en ont parlé" (sympa ...) j'apprends alors qu'il était hautement problématique, et a fait la même chose à une collègue l'an passé .... finalement je me dis que parler ne servira à rien, donc j'abandonne l'idée.
Des collègues qui regardent leurs pompes, qui éludent, ou qui préfèrent ignorer des situations problématiques, surtout quand elles touchent des sous-personnels (les AEDs ben oui, les contractuels, les TZRs, les stagiaires) c'est hélas très courant, je viens de le découvrir cette année (ai-je vécu en Arcadie pendant de trop nombreuses années ? ).
Si tu préfères passer l'éponge et ne pas faire de vagues, libre à toi bien sûr. Mais il est insupportable de se faire parler sur ce ton sur un lieu de travail.
Et plein de
- Nina68Niveau 9
Tu as bien raison Ha@_x, c'est insupportable cette absence de réaction de la part des autres collègues.
@Samra : il y a des établissements où les collègues seraient venus discuter avec toi et t'auraient soutenue. J'espère que tu seras dans ce type d'établissement l'année prochaine !!
@Samra : il y a des établissements où les collègues seraient venus discuter avec toi et t'auraient soutenue. J'espère que tu seras dans ce type d'établissement l'année prochaine !!
- IllianeExpert
D'accord avec ce qui a été dit précédemment : ce qui t'est arrivé n'est pas anodin, n'hésite donc pas à en parler à des personnes de confiance si tu en ressens le besoin. Et bravo effectivement pour l'esprit d'équipe de certains ... Quoi qu'il en soit, bon courage à toi pour la suite !
- IphigénieProphète
Oui bon courage: c'est un établissement tout entier qui dysfonctionne et tu en as été la victime!
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