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- colombaneFidèle du forum
Bien, et avec les vacances, cela fera 4 semaines de soins....
Dis-toi bien que travailler coute que coute, malgré la douleur.... compte tenu de l'exemple familial, n'est pas à reproduire.
J'ai eu un chef (hors EN) qui méprisait ceux qu'il appelait les "esclaves", qui s'aplatissaient de peur de perdre leur boulot parce que malades !
Dans la même idée, il y a longtemps, nous avions une nourrice pour nos enfants, à l'époque ou cela se faisait encore couramment "au noir". Enceinte, elle ne nous a rien dit. Je l'ai su officiellement quand une autre mère a posé la question devant moi. Et oui, elle continuerait à garder les enfants jusqu'au dernier jour, et reprendrait à son retour de la maternité... Cela se voyait encore à peine, mais nous avons trouvé dans les 3 jours qui suivent quelqu'un d'autre de plus raisonnable. Tant pis pour elle. Du jour au lendemain, elle n'a plus gardé nos deux enfants.
Par ailleurs, prise à temps, et suivie, ce sera plus vivable par la suite. A trop attendre, les soins peuvent être plus long, plus douloureux.... voire même nécessiter une opération...
Et puisque tu es du genre à culpabiliser, l'argument qui tue : plus tu attends, plus tu coûteras cher à la Sécurité Sociale, (soins, médicaments, kiné, remplacement plus long...) alors que soignée dès le début..... (c'est que je me dis pour aller chez le dentiste !)
Tu as la "chance" d'avoir une pathologie qui se voie, ton principal et tes collègues souffrent de te voir souffrir (et qui plus est, bêtement), alors profite de leur sollicitude et soutien pour te remettre complètement et fais le nécessaire pour que cela ne se reproduise plus, ou à espaces de plus en plus éloignés.
Dis-toi bien que travailler coute que coute, malgré la douleur.... compte tenu de l'exemple familial, n'est pas à reproduire.
J'ai eu un chef (hors EN) qui méprisait ceux qu'il appelait les "esclaves", qui s'aplatissaient de peur de perdre leur boulot parce que malades !
Dans la même idée, il y a longtemps, nous avions une nourrice pour nos enfants, à l'époque ou cela se faisait encore couramment "au noir". Enceinte, elle ne nous a rien dit. Je l'ai su officiellement quand une autre mère a posé la question devant moi. Et oui, elle continuerait à garder les enfants jusqu'au dernier jour, et reprendrait à son retour de la maternité... Cela se voyait encore à peine, mais nous avons trouvé dans les 3 jours qui suivent quelqu'un d'autre de plus raisonnable. Tant pis pour elle. Du jour au lendemain, elle n'a plus gardé nos deux enfants.
Par ailleurs, prise à temps, et suivie, ce sera plus vivable par la suite. A trop attendre, les soins peuvent être plus long, plus douloureux.... voire même nécessiter une opération...
Et puisque tu es du genre à culpabiliser, l'argument qui tue : plus tu attends, plus tu coûteras cher à la Sécurité Sociale, (soins, médicaments, kiné, remplacement plus long...) alors que soignée dès le début..... (c'est que je me dis pour aller chez le dentiste !)
Tu as la "chance" d'avoir une pathologie qui se voie, ton principal et tes collègues souffrent de te voir souffrir (et qui plus est, bêtement), alors profite de leur sollicitude et soutien pour te remettre complètement et fais le nécessaire pour que cela ne se reproduise plus, ou à espaces de plus en plus éloignés.
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N'allez pas là où le chemin peut mener. Allez là où il n'y a pas de chemin et laissez une trace (R. W. Emerson)
- AnneNevilleNiveau 7
Bon, voici quelques nouvelles: je sors de l'IRM ( bon j'en sors depuis un peu de temps) et le verdict est tombé: pour citer le radiologue que j'ai vu une minute et demi "vous avez une hernie". Donc mercredi prochain je vais voir mon généraliste, et le 21 ( je n'ai pas pu l'avancer) mon rhumatologue. A voir ce qu'ils vont proposer pour régler la situation.
Et demain je passe à mon collège apporter mon arrêt ( la secrétaire revient de son arrêt covid) et chercher ma kindle ( la lecture me manque, surtout que, comme une cruche, je suis arrivée à la clinique avec deux heures d'avance )
Et demain je passe à mon collège apporter mon arrêt ( la secrétaire revient de son arrêt covid) et chercher ma kindle ( la lecture me manque, surtout que, comme une cruche, je suis arrivée à la clinique avec deux heures d'avance )
- MajuFidèle du forum
Merci d'avoir donné des nouvelles. L'avantage, une fois qu'un diagnostic est posé, c'est que tu vas pouvoir être prise en charge. Et en attendant ces rendez vous, repos !
- AnneNevilleNiveau 7
@Maju yep! une part de moi se demande ce que va me recommander le rhumato, l'autre est vraiment rassurée. Et je suis aussi rassurée sur le fait que j'ai maintenant quelque chose de "concret", donc ça aide contre une certaine forme de syndrôme de l'imposteur que je ressentais quand j'allais un peu mieux ^^
- Madame_ProfEsprit sacré
10ème année de prof.
8 années sans aucune absence (enfin, 2 ou 3 jours au total, car j'ai eu la grippe, et sinon j'y ai été pleins de fois en étant malade pour "ne pas pénaliser les élèves"...)
Depuis 1 an et demi : arrêt de 10 jours (non remplacée), quelques temps après arrêt de 3 mois (non remplacée), puis enchaînement avec 4 mois de congé maternité et 2 mois de congé parental (remplacée tardivement), puis de nouveau arrêt de 3 semaines (probablement non remplacée).
Qui doit s'occuper de sa santé ? Moi.
Qui est la priorité ? Moi. Mes proches.
Qui est une professeur qui fait bien son travail ? Moi.
Qui pourrait se dire que je suis tout le temps absente ? Élèves et parents. Mais mon historique prouve le contraire. Et, eux-mêmes auraient aussi été en arrêt de travail dans les mêmes circonstances.
Qui est fautif pour le non remplacement ? Pas moi. Tout le monde sait qui.
Occupe-toi de ta santé. La base de tout le reste.
Personne n'a besoin d'une prof couchée par terre dans sa salle !
Mais toi, tu as un besoin vital de ton dos.
8 années sans aucune absence (enfin, 2 ou 3 jours au total, car j'ai eu la grippe, et sinon j'y ai été pleins de fois en étant malade pour "ne pas pénaliser les élèves"...)
Depuis 1 an et demi : arrêt de 10 jours (non remplacée), quelques temps après arrêt de 3 mois (non remplacée), puis enchaînement avec 4 mois de congé maternité et 2 mois de congé parental (remplacée tardivement), puis de nouveau arrêt de 3 semaines (probablement non remplacée).
Qui doit s'occuper de sa santé ? Moi.
Qui est la priorité ? Moi. Mes proches.
Qui est une professeur qui fait bien son travail ? Moi.
Qui pourrait se dire que je suis tout le temps absente ? Élèves et parents. Mais mon historique prouve le contraire. Et, eux-mêmes auraient aussi été en arrêt de travail dans les mêmes circonstances.
Qui est fautif pour le non remplacement ? Pas moi. Tout le monde sait qui.
Occupe-toi de ta santé. La base de tout le reste.
Personne n'a besoin d'une prof couchée par terre dans sa salle !
Mais toi, tu as un besoin vital de ton dos.
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2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- nash06Niveau 7
Tout à fait d'accord avec Madame_Prof. J'irais même plus loin :
Quand j'étais stagiaire, un jour, je n'étais pas très en forme (nez un peu bouché, difficulté à élever la voix). Il y a eu un petit souci dans un de mes cours ce jour-là (deux élèves qui commencent à se disputer, et qui, après une vingtaine de secondes, en viennent aux mains).
Vu mon état, je n'avais pas entendu les élèves se disputer, et je n'ai donc pas pu intervenir avant la bagarre.
Le proviseur adjoint me l'a reproché, me disant que j'aurais dû intervenir dès le début, et que le fait d'être malade n'est pas une excuse recevable : si on est malade, on se fait arrêter, mais si on vient, on doit être à même de gérer la classe comme si on n'était pas malade. Ca m'a évidemment remué sur le moment, mais ça m'a surtout fait comprendre la chose suivante :
Etre prof (dans le secondaire), c'est un métier pour lequel il faut être à 100%. Donc ça m'a convaincu de me tenir à la ligne suivante tant que j'étais dans le secondaire (je ne fais plus ça depuis qu je suis dans le supérieur, où je ne passe plus mon temps à faire la police) :
Dès que je sens que je ne suis pas à 100% >> arrêt maladie.
J'ai un peu le nez qui coule ? Arrêt maladie. J'ai mal à la tête après une insomnie ? Arrêt maladie. J'ai mal à la gorge quand je parle fort ? Arrêt maladie.
Si ça veut dire être arrêté toutes les deux semaines, ainsi soit-il (dans mon cas on n'en était quand même pas là, mais je connais des gens qui, en suivant cette ligne, auraient une vingtaine ou une trentaine de jours d'absence chaque année). Evidemment, il faut être prêt à accepter la perte financière, et je sais que malheureusement tout le monde ne peut pas se le permettre. Mais ce n'est pas une question d'être un bon prof ou pas, c'est avant tout un moyen de se protéger : si le programme n'est pas fini parce qu'on est malade, on ne nous reprochera au fond pas grand chose. Par contre, si on vient au travail malade et qu'on ne peut pas empêcher un incident grave en classe, là on nous le reprochera.
Donc la première chose, c'est de ne pas venir quand on n'est pas à 100%.
Encore une fois, depuis que je suis dans le supérieur, c'est complètement différent : je suis venu travailler malgré un gros rhume cet automne (je vous rassure, j'avais fait des test Covid avant...), effectivement ce n'était pas mes meilleurs cours, mais c'était quand même mieux pour les étudiants que de les reporter à je-ne-sais-pas-quand.
Quand j'étais stagiaire, un jour, je n'étais pas très en forme (nez un peu bouché, difficulté à élever la voix). Il y a eu un petit souci dans un de mes cours ce jour-là (deux élèves qui commencent à se disputer, et qui, après une vingtaine de secondes, en viennent aux mains).
Vu mon état, je n'avais pas entendu les élèves se disputer, et je n'ai donc pas pu intervenir avant la bagarre.
Le proviseur adjoint me l'a reproché, me disant que j'aurais dû intervenir dès le début, et que le fait d'être malade n'est pas une excuse recevable : si on est malade, on se fait arrêter, mais si on vient, on doit être à même de gérer la classe comme si on n'était pas malade. Ca m'a évidemment remué sur le moment, mais ça m'a surtout fait comprendre la chose suivante :
Etre prof (dans le secondaire), c'est un métier pour lequel il faut être à 100%. Donc ça m'a convaincu de me tenir à la ligne suivante tant que j'étais dans le secondaire (je ne fais plus ça depuis qu je suis dans le supérieur, où je ne passe plus mon temps à faire la police) :
Dès que je sens que je ne suis pas à 100% >> arrêt maladie.
J'ai un peu le nez qui coule ? Arrêt maladie. J'ai mal à la tête après une insomnie ? Arrêt maladie. J'ai mal à la gorge quand je parle fort ? Arrêt maladie.
Si ça veut dire être arrêté toutes les deux semaines, ainsi soit-il (dans mon cas on n'en était quand même pas là, mais je connais des gens qui, en suivant cette ligne, auraient une vingtaine ou une trentaine de jours d'absence chaque année). Evidemment, il faut être prêt à accepter la perte financière, et je sais que malheureusement tout le monde ne peut pas se le permettre. Mais ce n'est pas une question d'être un bon prof ou pas, c'est avant tout un moyen de se protéger : si le programme n'est pas fini parce qu'on est malade, on ne nous reprochera au fond pas grand chose. Par contre, si on vient au travail malade et qu'on ne peut pas empêcher un incident grave en classe, là on nous le reprochera.
Donc la première chose, c'est de ne pas venir quand on n'est pas à 100%.
Encore une fois, depuis que je suis dans le supérieur, c'est complètement différent : je suis venu travailler malgré un gros rhume cet automne (je vous rassure, j'avais fait des test Covid avant...), effectivement ce n'était pas mes meilleurs cours, mais c'était quand même mieux pour les étudiants que de les reporter à je-ne-sais-pas-quand.
- AnneNevilleNiveau 7
La mise à jour de la semaine: j'ai vu mon généraliste qui a confirmé "une belle hernie" ( vous avez remarqué que, souvent, quand les médecins disent "un beau" trucmuche, c'est rarement bon pour le patient :lol: ) et il pense, même si le rhumatologue confirmera, ou pas, qu'il faudra une infiltration de cortisone pour calmer. En plus je dois faire une pause médoc, car j'en prends, notamment les anti inflammatoires, depuis des mois et mes reins commencent à ne pas aimer.
Pour la reprise à la rentrée... Je ne ferai pas la même erreur. Ca dépendra de mon état, et aussi de la possibilité de l'infiltration ( pour éviter le reprendre puis ré arrêter, puis reprendre). Mieux vaut reprendre en "full bonne santé".
Pour la reprise à la rentrée... Je ne ferai pas la même erreur. Ca dépendra de mon état, et aussi de la possibilité de l'infiltration ( pour éviter le reprendre puis ré arrêter, puis reprendre). Mieux vaut reprendre en "full bonne santé".
- zigmag17Guide spirituel
Je souscris aux propos de nash06 que je viens de lire, et pour toi AnneNeville, bon rétablissement, pense à toi maintenant et ne force pas!! (et pour le mot "beau" dans ce contexte tu as tout à fait raison!! )
- AnneNevilleNiveau 7
@zigmag17 merci de tout coeur, en effet j'ai bien retenu ma leçon ( et une part de moi se dit que le repos permet de calmer un peu douleur et hernie faute de résorber la seconde XD) ( et n'est ce pas? ça ferait un chouette exemple d'antiphrase! XD)
- AnneNevilleNiveau 7
Hello à vous toutes et tous ^^
Petite mise à jour: j'ai vu la rhumato, donc infiltration de cortisone dans la vertèbre, kiné douce puis plus tonique et nouveau traitement anti inflammatoire.
Pour l'infiltration, ça sera le 17. J'ai de la chance, de base c'était le 6 avril!
Evidemment, je ne peux pas reprendre, surtout que la douleur est plus vive depuis quelques jours, notamment en m'empêchant de dormir... J'ai prévenu mon principal, donc tout roule pour le moment.
Petite mise à jour: j'ai vu la rhumato, donc infiltration de cortisone dans la vertèbre, kiné douce puis plus tonique et nouveau traitement anti inflammatoire.
Pour l'infiltration, ça sera le 17. J'ai de la chance, de base c'était le 6 avril!
Evidemment, je ne peux pas reprendre, surtout que la douleur est plus vive depuis quelques jours, notamment en m'empêchant de dormir... J'ai prévenu mon principal, donc tout roule pour le moment.
- PhyliaNiveau 9
AnneNeville a écrit:Hello à vous toutes et tous ^^
Petite mise à jour: j'ai vu la rhumato, donc infiltration de cortisone dans la vertèbre, kiné douce puis plus tonique et nouveau traitement anti inflammatoire.
Pour l'infiltration, ça sera le 17. J'ai de la chance, de base c'était le 6 avril!
Evidemment, je ne peux pas reprendre, surtout que la douleur est plus vive depuis quelques jours, notamment en m'empêchant de dormir... J'ai prévenu mon principal, donc tout roule pour le moment.
Contente de savoir que tu es bien prise en charge !
Tes tergiversations des premières pages me font penser que nous (enseignants) avons souvent tendance à vouloir tout porter, que ce soit nos propres soucis de santé ou les difficultés des élèves. Sauf que cette tendance, qui n'est pas sans relever de la toute-puissance, s'avère souvent contre-productive : savoir poser le fardeau, ou plutôt le remettre à sa juste place, à la croisée des regards, le nôtre et celui des spécialistes, c'est commencer à le regarder autrement, à l'analyser pour mieux s'en défaire.
Sur ces considérations psychologisantes, je te souhaite bien te rétablir, quelque soit le temps que cela prenne !
- TivinouDoyen
Merci de donner des nouvelles.
Repose-toi en attendant l'infiltration. Et après aussi
Repose-toi en attendant l'infiltration. Et après aussi
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