- ZybulkaHabitué du forum
Mais d'où vient cette information ?jeanne a écrit:C'est ça, plus d'ASA pour garde d'enfant positif.
D'après ce que j'ai pu voir, on a toujours accès à la télédéclaration sur ameli où ça semble possible d'obtenir un arrêt de travail (sans carence) :
Ameli a écrit:Seules les personnes contacts dans les cas précis ci-dessous peuvent demander une attestation d’isolement :
1 - Vous êtes cas contact de votre enfant positif de moins de 16 ans
Vous pouvez demander un arrêt sur ce site pour la durée de l’isolement de votre enfant
- HypermnestreÉrudit
"Laisser couler", "vivre avec", cela signifie abandonner les personnes vulnérables, âgées, fragiles, immunodéprimées, leur interdire toute vie sociale (porter seul le masque en espace clos très fréquenté n'est pas suffisant), leur laisser le choix entre rester cloîtrées chez elles, ou risquer leur vie... C'est un choix de société. On n'est pas loin de l'eugénisme.
- roxanneOracle
On a déjà eu mainte fois cette conversation il me semble. Et ce n'est pas aussi simple(iste). L'effet des confinements, restrictions et même port du masque prolongé a eu aussi des effets négatifs sur les gens notamment les enfants et ados. Et, non, ce n'est pas un caprice, non ce n'est pas rien. Les dépressions de jeunes se multiplient, ne parlons pas du niveau scolaire. Et même pour le masque porté sur la durée en parlant devant une classe n'est pas sans conséquence. J'ai une collègue qui avait déjà une fragilité à la mâchoire et qui là ne peut plus quasiment parler ni manger, elle est suivie par un spécialiste qui lui a dit que le port du masque avait contribué à aggraver son cas et qu'elle n'était pas la seule. C'est dommage ne pas pouvoir discuter posément de ça sans tout de suite tomber dans l'exagération. L'eugénisme, carrément. Enfin, je ne vais pas remettre un sou dans la machine mais d'une manière ou d'une autre, oui, il faudra vivre avec (et avec les vaccins n'oublions pas non plus).
- clapNeoprof expérimenté
La différence c’est qu’avec l’ASA on te maintenait les HSA, l’ISO PP… Là je n’en suis pas certaine.Zybulka a écrit:Mais d'où vient cette information ?jeanne a écrit:C'est ça, plus d'ASA pour garde d'enfant positif.
D'après ce que j'ai pu voir, on a toujours accès à la télédéclaration sur ameli où ça semble possible d'obtenir un arrêt de travail (sans carence) :Ameli a écrit:Seules les personnes contacts dans les cas précis ci-dessous peuvent demander une attestation d’isolement :
1 - Vous êtes cas contact de votre enfant positif de moins de 16 ans
Vous pouvez demander un arrêt sur ce site pour la durée de l’isolement de votre enfant
- CleroliDoyen
Je me retrouve dans ton discours, Roxanne, à un détail près : j'ai été opérée en juin dernier (pbs intestinaux pour faire simple) et je fais face à une récidive malgré l'opération. Mon chirurgien se demande s'il n'y a pas de lien avec le covid, que j'ai eu juste après avoir été opérée. Ce médecin m'a déjà dit qu'on n'avait aucune idée des conséquences à long terme du covid et il est assez alarmiste.
D'un côté, j'ai conscience qu'on ne peut pas vivre indéfiniment avec la peur du covid, l'isolement et le masque (je constate aussi les effets sur nos élèves) et de l'autre, je me dis qu'on risque de payer sur long terme tout relâchement face au covid.
D'un côté, j'ai conscience qu'on ne peut pas vivre indéfiniment avec la peur du covid, l'isolement et le masque (je constate aussi les effets sur nos élèves) et de l'autre, je me dis qu'on risque de payer sur long terme tout relâchement face au covid.
- roxanneOracle
Je ne dis pas que c'est facile, c'est sûr. Après, j'ai espoir dans la médecine aussi et sur des vaccins ou des médicaments (je sais que ça existe en préventif) plus efficaces.
- roxanneOracle
L'autre problème, c'est que même en étant très stricts (et qui a envie de vire comme en Chine? ), on n'empêche pas la circulation, ça la limite, la ralentit ou la retarde. Les pays avec politique zéro Covid ont tous été rattrapés à un moment. Le seul espoir, c'est la médecine.Cleroli a écrit:Je me retrouve dans ton discours, Roxanne, à un détail près : j'ai été opérée en juin dernier (pbs intestinaux pour faire simple) et je fais face à une récidive malgré l'opération. Mon chirurgien se demande s'il n'y a pas de lien avec le covid, que j'ai eu juste après avoir été opérée. Ce médecin m'a déjà dit qu'on n'avait aucune idée des conséquences à long terme du covid et il est assez alarmiste.
D'un côté, j'ai conscience qu'on ne peut pas vivre indéfiniment avec la peur du covid, l'isolement et le masque (je constate aussi les effets sur nos élèves) et de l'autre, je me dis qu'on risque de payer sur long terme tout relâchement face au covid.
- ZybulkaHabitué du forum
Oui c'est vrai tu as raison, je n'avais pas réfléchi à ça. Cela dit, c'est pareil quand on est malade (je trouve déjà ça hallucinant que le système des jours enfants malade soit plus avantageux que le système d'assurance maladie...).clap a écrit:La différence c’est qu’avec l’ASA on te maintenait les HSA, l’ISO PP… Là je n’en suis pas certaine.
- CleroliDoyen
Il y a quand même des solutions intermédiaires avant de brandir le modèle chinois : on peut remettre l'ASA par exemple (sans cet outil, les parents ne vont pas garder leurs enfants malades) et obliger au port du masque dans les lieux clos en période de reprise épidémique.
La solution passe par la médecine (vaccins et médicaments) mais en attendant, il faut chercher à contenir les vagues de contamination (je me répète mais mon chirurgien, qui n'est pas un complotiste, est assez alarmiste et ça m'inquiète).
La solution passe par la médecine (vaccins et médicaments) mais en attendant, il faut chercher à contenir les vagues de contamination (je me répète mais mon chirurgien, qui n'est pas un complotiste, est assez alarmiste et ça m'inquiète).
- JennyMédiateur
Cleroli a écrit:Il y a quand même des solutions intermédiaires avant de brandir le modèle chinois : on peut remettre l'ASA par exemple (sans cet outil, les parents ne vont pas garder leurs enfants malades) et obliger au port du masque dans les lieux clos en période de reprise épidémique.
La solution passe par la médecine (vaccins et médicaments) mais en attendant, il faut chercher à contenir les vagues de contamination (je me répète mais mon chirurgien, qui n'est pas un complotiste, est assez alarmiste et ça m'inquiète).
Pareil pour ma neurologue.
Contenir l'épidémie jusqu'à qu'on ait des traitements efficaces me semble du bon sens.
- roxanneOracle
Honnêtement, pour le port du masque (que j'ai toujours respecté et fait respecter) en classe, je ne le ferais que si ça redevient obligatoire. Pour les traitements efficaces, ça commence à devenir long. J'avais entendu parler de médicaments préventifs pour les personnes fragiles, je ne sais pas où ça en est.
- dandelionVénérable
On pourrait au moins obliger les élèves (et les enseignants) objectivement enrhumés à porter un masque. Ma fille est revenue de l’école en disant que le garçon assis à côté d’elle était très enrhumé et qu’elle l’avait ensuite entendu dire que sa sœur avait le covid. Si on continuait le lavage de mains et le port du masque quand on a des symptômes, ce serait déjà pas mal.
- JennyMédiateur
Le problème, c'est que c'est une loterie. On peut être en bonne santé et affecté par des séquelles à long terme.
Ma maladie chronique (par ailleurs très fréquente) n'est pas répertoriée dans la liste des vulnérabilités, pourtant, les cas de COVID longs sont nombreux d'après ma spécialiste.
Au moins un test et des masques pour les enrhumés, effectivement, ça serait déjà une bonne mesure. De toute façon, la grippe tue aussi.
Ma maladie chronique (par ailleurs très fréquente) n'est pas répertoriée dans la liste des vulnérabilités, pourtant, les cas de COVID longs sont nombreux d'après ma spécialiste.
Au moins un test et des masques pour les enrhumés, effectivement, ça serait déjà une bonne mesure. De toute façon, la grippe tue aussi.
- frimoussette77Guide spirituel
+1dandelion a écrit:On pourrait au moins obliger les élèves (et les enseignants) objectivement enrhumés à porter un masque. Ma fille est revenue de l’école en disant que le garçon assis à côté d’elle était très enrhumé et qu’elle l’avait ensuite entendu dire que sa sœur avait le covid. Si on continuait le lavage de mains et le port du masque quand on a des symptômes, ce serait déjà pas mal.
Et aussi maintenir l'obligation du lavage de mains avant de passer à la cantine. Beaucoup oublient déjà que c'est nécessaire.
- nc33Niveau 10
Il ne faut ni obliger ni interdire les élèves/professeurs de quoi que ce soit en terme de lutte contre le covid. Chacun fait son choix à ce sujet en conscience et s'y tient, ce qui implique de conserver ou non une vie sociale (pour Noël inclus). Quand quelqu'un se sentait forcé de se protéger et de protéger les autres, il pouvait faire semblant, en mettant mal son masque ou en le retirant dès qu'il n'y avait pas d'adultes dans le coin. Par exemple mes élèves n'ont jamais cessé de se côtoyer sans masque en dehors des cours en intérieur très serrés.
En terme de choix de société horribles, nous en avons fait tout un tas, comme utiliser des voitures thermiques ce qui déclenche des cancers des poumons chez des non fumeurs...
En terme de choix de société horribles, nous en avons fait tout un tas, comme utiliser des voitures thermiques ce qui déclenche des cancers des poumons chez des non fumeurs...
- HypermnestreÉrudit
Roxanne, j'ai employé un terme fort (eugénisme) volontairement, en disant bien cependant qu'on n'y était pas, mais pas loin. Clairement, si le covid touchait les bébés, les enfants ou les jeunes, je suis sûre que le port du masque ne serait plus du tout envisagé de la même façon. Il y a toujours actuellement des dizaines de morts par jour du covid, ce qui fait plusieurs milliers depuis le début de l'année, et on ne les évoque plus dans aucun média. Le fait que ce soit majoritairement des personnes âgées et fragiles qui en décèdent explique cela. Je suis révoltée par ce mépris des personnes âgées et à risque. Comme le disent d'autres, sans en arriver à la politique de la Chine, il ne me semble pas insoutenable de mettre un masque dans un espace clos très fréquenté, en particulier dans les transports, d'en porter un quand on tousse ou que l'on a un rhume... des gestes que l'immense majorité des gens ne fait plus. Je ne parle même pas de contraintes, je parle de solidarité minimale. Elle n'existe pas.
Je te rejoins cependant sur l'espoir en la médecine : effectivement, la solution serait un vaccin qui agit vraiment sur la contamination. On parlait à un moment de spray nasal qui protégerait 24 /48h, ce serait une grande avancée également.
Je te rejoins cependant sur l'espoir en la médecine : effectivement, la solution serait un vaccin qui agit vraiment sur la contamination. On parlait à un moment de spray nasal qui protégerait 24 /48h, ce serait une grande avancée également.
- roxanneOracle
Là où je ne suis pas d'accord, c'est dire qu'il n'y a pas d'effort et qu'on se fout des fragile. Ça fait quand même 2 ans que collectivement, tout le monde fournit des efforts pour les protéger. On ne va pas comparer les morts évidemment. Pour le spray nasal, effectivement j'en avais entendu parler, j'espère que que ça va pouvoir être commercialisé rapidement.
- A TuinVénérable
dandelion a écrit:On pourrait au moins obliger les élèves (et les enseignants) objectivement enrhumés à porter un masque. Ma fille est revenue de l’école en disant que le garçon assis à côté d’elle était très enrhumé et qu’elle l’avait ensuite entendu dire que sa sœur avait le covid. Si on continuait le lavage de mains et le port du masque quand on a des symptômes, ce serait déjà pas mal.
Oui tout à fait. C'est ce qui est le plus sale : dans certaines classes, quand il y en a qui toussent ou éternuent, c'est dégoûtant car maintenant ils n'appliquent plus les gestes barrière. Ils toussent comme s'ils étaient tous seuls, il faut se fâcher pour qu'ils s'écartent et utilisent le bras.
Si les gens malades mettaient leur masque, ce serait normal - dans une société respectueuse. Il n'y aurait pas forcément besoin de faire autre chose que ce simple geste, déjà protecteur.
- mgb35Érudit
L'idée que le masque est l'alpha et l'omega de la lutte contre le Covid me semble une erreur majeure. En janvier dernier, il y a eu jusqu'à 500 000 cas détectés par jour ! Le masque était obligatoire à l'école, dans les transports... Au vu de ces chiffres, le faire porter dans les transports et quand un élève a un rhume, me paraît totalement inefficace.A Tuin a écrit:dandelion a écrit:On pourrait au moins obliger les élèves (et les enseignants) objectivement enrhumés à porter un masque. Ma fille est revenue de l’école en disant que le garçon assis à côté d’elle était très enrhumé et qu’elle l’avait ensuite entendu dire que sa sœur avait le covid. Si on continuait le lavage de mains et le port du masque quand on a des symptômes, ce serait déjà pas mal.
Oui tout à fait. C'est ce qui est le plus sale : dans certaines classes, quand il y en a qui toussent ou éternuent, c'est dégoûtant car maintenant ils n'appliquent plus les gestes barrière. Ils toussent comme s'ils étaient tous seuls, il faut se fâcher pour qu'ils s'écartent et utilisent le bras.
Si les gens malades mettaient leur masque, ce serait normal - dans une société respectueuse. Il n'y aurait pas forcément besoin de faire autre chose que ce simple geste, déjà protecteur.
- ZetitcheurHabitué du forum
Le masque n’est pas la panacée mais c’est mieux que rien et ça a le mérite de réduire la charge virale. Mon médecin l’autre jour (pourtant habituellement “rassuriste” sur l’épidémie) était un peu inquiet par l’impression que beaucoup faisaient comme si le virus avait complètement disparu. Il suggérait une nécessaire vigilance y compris par le port du masque quand c’est pertinent, et la vaccination. D’après lui personne n’est à l’abri d’une forme sévère ou d’un Covid long.
Et vu la vigueur de ce virus depuis le début ça semble du bon sens d’y aller progressivement dans le relâchement. Ce serait dommage de gâcher les efforts passés.
Et vu la vigueur de ce virus depuis le début ça semble du bon sens d’y aller progressivement dans le relâchement. Ce serait dommage de gâcher les efforts passés.
- EnaecoVénérable
Zetitcheur a écrit:Il suggérait une nécessaire vigilance y compris par le port du masque quand c’est pertinent, et la vaccination.
Reste à placer le curseur de la pertinence.
Se masquer quand on est malade, ça devrait être du bon sens. Et rester chez-soi ou garder son enfant à la maison quand les symptômes sont trop présents.
A l'image du plan blanc et des épidémies de grippe, on lancera peut-être des mesures plus fortes (comme le port du masque à l'école) si l'épidémie atteint un niveau de circulation élevé. A un retour dr vacances par exemple.
- HypermnestreÉrudit
Ca fait des mois que plus aucun effort n'est fait. Plus aucun. Les gens vivent normalement, et tant pis pour les autres. Il suffit de regarder les transports où le masque est pourtant vivement conseillé...roxanne a écrit:Là où je ne suis pas d'accord, c'est dire qu'il n'y a pas d'effort et qu'on se fout des fragile. Ça fait quand même 2 ans que collectivement, tout le monde fournit des efforts pour les protéger. On ne va pas comparer les morts évidemment. Pour le spray nasal, effectivement j'en avais entendu parler, j'espère que que ça va pouvoir être commercialisé rapidement.
- CatalunyaExpert spécialisé
Je croyais que le vaccin protégeait des formes sévères? Enfin, c'est ce qu'on a répété pendant des mois.Zetitcheur a écrit:Le masque n’est pas la panacée mais c’est mieux que rien et ça a le mérite de réduire la charge virale. Mon médecin l’autre jour (pourtant habituellement “rassuriste” sur l’épidémie) était un peu inquiet par l’impression que beaucoup faisaient comme si le virus avait complètement disparu. Il suggérait une nécessaire vigilance y compris par le port du masque quand c’est pertinent, et la vaccination. D’après lui personne n’est à l’abri d’une forme sévère ou d’un Covid long.
Et vu la vigueur de ce virus depuis le début ça semble du bon sens d’y aller progressivement dans le relâchement. Ce serait dommage de gâcher les efforts passés.
Je me demande où sont toutes ces personnes alarmistes dans ma salle de profs, chez nous nous avons repris la vie d'avant. Et c'est heureux. 2 ans et demi après, un vaccin, un masque pendant deux ans, à un moment il faut savoir se modérer.
- mgb35Érudit
Sincèrement, j'ai de vrais doutes sur l'utilité du masque en population générale. 500 000 cas détectes certains jours en janvier donc peut être 750 000 en vrai. Plus de 1% de la population par jour, près de 10% en une semaine. Penses tu vraiment que cela puisse aller plus vite ?Enaeco a écrit:Zetitcheur a écrit:Il suggérait une nécessaire vigilance y compris par le port du masque quand c’est pertinent, et la vaccination.
Reste à placer le curseur de la pertinence.
Se masquer quand on est malade, ça devrait être du bon sens. Et rester chez-soi ou garder son enfant à la maison quand les symptômes sont trop présents.
A l'image du plan blanc et des épidémies de grippe, on lancera peut-être des mesures plus fortes (comme le port du masque à l'école) si l'épidémie atteint un niveau de circulation élevé. A un retour dr vacances par exemple.
- JennyMédiateur
Le vaccin semble limiter l’hospitalisation et les décès mais pas les Covid longs.
- EnaecoVénérable
Si on a un pic comme en janvier, il faudra donner une réponse (qu'elle soit utile ou simplement cosmétique).
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale
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