- epekeina.tes.ousiasModérateur
mgb35 a écrit:Je ne suis toujours pas d'accord avec toi. Pour moi les collègues feront un temps plein d'enseignement soit 18h de cours par semaine. Les formations viendront en plus. C'est ce qui se passait début 2010 comme l'a rappelé le collègue dans un message précédent.
Les stages viendront en plus ou à la place des cours.
Penses tu sincèrement connaissant notre ministère qu'il parlerait de temps plein d'enseignement s'il s'agissait de 15h de cours ? J'en doute.
Je t'ai décrit des “maquettes de formation” et des “dispositifs” qui existent “sur le papier”.
Et je connais fort bien ce ministère (qui n'est pas le mien en ce moment). Je crois que tu t'imagines que je serais en train de “défendre” le ministère ou les INSPE ou je ne sais quoi. Ce qui n'est pas du tout mon point de vue. Mon point de vue, c'est que les profs ne peuvent rien comprendre à ce à quoi ils ont affaire sans regarder comment ça se décide institutionnellement.
La politique menée (depuis au moins 15 ans) par le MEN est:
1) de vouloir des profs à quotité horaire complète (ce qui ne revient pas à l'expression “temps complet”, laquelle a une définition plus large): 24h pour les PE et 16 à 18h pour les Certifiés et Agrégés, immédiatement en sortie de concours,
2) ce qui “bloque”, c'est la condition formelle de stagiaire qui, dans la fonction publique, doit s'accompagner d'une “formation”,
3) l'idée est de “moduler” le plus possible cette dernière en jouant sur la définition du service.
Ainsi, le raisonnement du MEN est: ils ont fait un master MEEF, donc ils sont prêts (=formation réduite à accompagnement). Ils n'ont pas fait de master MEEF: zut!, c'est vrai, on a interdit la création de “filières profs” (comme il y une filière STAPS, des écoles d'infirmières etc.). Bon, s'il faut, il faut: on va faire ça au minimum.
Il y a deux cas de figure à ne pas confondre — et qui sont explicitement mentionnés, dans les quelques cas dont j'ai pu avoir connaissance, et dans des termes identiques, ce qui tend à montrer que d'une académie à l'autre, le langage est le même (c'est donc une décision institutionnelle).
Le ministère, comme tu dis, veux des “stagiaires à plein temps”: ce sera le cas de ceux qui auront eu master MEEF+Concours. Là, “temps complet” = “quotité horaire complète en classe”. En gros: entrer dans le métier, c'est faire cours et faire cours, c'est se former.
Restent les autres cas de lauréats des concours — qui n'ont pas tous un master MEEF, qui sont prolongés, qui refont une année etc. etc. Et surtout celui des Concours-MasterMEEF.
Tant que l'on confond “temps plein” avec “quotité horaire complète en classe”, on ne comprend strictement rien à ce qui se passe (ni à l'aggravation des conditions d'entrée dans le métier).
Donc, dans ce cas-là, on fait entrer ça dans un DU et on essaie de voir comment on “organise” la chose pour entrer dans le cadre des textes. L'étape d'après, je n'ai aucun doute là-dessus, ce sera de supprimer ces textes. Comme il est hors de question d'affecter des moyens de remplacement sur les postes de stagiaires, comme il est hors de question aussi de payer des heures supplémentaires aux stagiaires (car oui, je l'ai entendu évoquer) — il ne reste que les “solutions” devenues habituelles depuis des années. Le tout avec une réduction drastique de la part de formation. C'est sur ce dernier point que tout devient obscur: toutes les académies n'ont pas les mêmes moyens rectoraux à y consacrer, toutes les universités n'ont pas non plus les mêmes moyens. Il s'agit donc de faire une côte mail taillée entre les les différents “moyens” pour, quel que soit les “contenus et les modalités” de la formation, “tendre vers ~200h” — au coût horaire moindre à chaque fois (donc, avec le moins d'heures en moins en présence d'élèves). Je ne doute pas un instant que des solutions “innovantes” (et “disruptives”) feront l'objet, dès la rentrée, d'“expérimentations”.
Quant à ce qui se passait début 2010, j'y étais figure-toi, et aux premières loges. Et il me paraît évident que la situation a changé. En pire.
- bchasaNiveau 9
Dans mon collège, on a appris qu'on aura un contractuel alternant pour 6h en maths.
https://www.ac-amiens.fr/article/devenir-contractuels-alternants-etudiants-en-master-meef-1er-ou-2nd-degre-122345
Le CdE attend d'avoir davantage d'informations pour faire la répartition de service.
https://www.ac-amiens.fr/article/devenir-contractuels-alternants-etudiants-en-master-meef-1er-ou-2nd-degre-122345
Le CdE attend d'avoir davantage d'informations pour faire la répartition de service.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Ça, c'est autre chose — et c'est aussi une bouteille à encre.
En gros, pour justifier le “master MEEF+Coucours=c'est prêt”, il faut mettre des stages dans le MEEF.
La solution la moins coûteuse en masse salariale, c'est de l'observation et de la pratique accompagnée (= tout sauf de la responsabilité qui ne peut pas ne pas être rémunérée).
Création, donc, dans les M1 et les M2 (quel que soit le degré) d'une sorte de pseudo-statut: l'étudiant-alternant contractualisé (=payé “à l'heure”) dans un contrat que les “tutelles” de stage, côté rectorat, peuvent annuler quand ils veulent. L'expérience de cette année tend à montrer que lesdites autorités de tutelle avaient sous-estimé la possibilité de la réponse du berger à la bergère: à savoir les étudiants qui “démissionnent” (donc poseront problème à l'institution MEN lors de l'année de fonctionnaire-stagiaire).
Le problème, c'est aussi que ça télescope la gestion des “autres” contractuels: or, celle-ci est faite selon les besoins en enseignement non pourvus et “au fil de l'eau”. Le MEN comptait beaucoup, je crois, sur un “vivier” d'étudiants pour faciliter les choses… C'est loin d'être certain. Le but est, bien entendu, de créer un “volant de main d'œuvre” chargé d'assumer les décharges, les absences, les manques de postes (etc.) sans y affecter, ou le moins possible l'idéal n'étant jamais de ce monde, des collègues titulaires (bien plus coûteux en masse salariale).
En attendant, surtout dans le second degré pour ce que j'en sais, c'est un véritable casse-tête chinois pour les PERDIR, en particulier pour la création des emplois du temps — et qui vient s'ajouter aux autres imbroglios, ne serait-ce que parce que la différences entre étudiants alternants contractualisés et contractuels est loin d'être claire, mais parce que les disponibilités ne sont pas les mêmes.
En gros, pour justifier le “master MEEF+Coucours=c'est prêt”, il faut mettre des stages dans le MEEF.
La solution la moins coûteuse en masse salariale, c'est de l'observation et de la pratique accompagnée (= tout sauf de la responsabilité qui ne peut pas ne pas être rémunérée).
Création, donc, dans les M1 et les M2 (quel que soit le degré) d'une sorte de pseudo-statut: l'étudiant-alternant contractualisé (=payé “à l'heure”) dans un contrat que les “tutelles” de stage, côté rectorat, peuvent annuler quand ils veulent. L'expérience de cette année tend à montrer que lesdites autorités de tutelle avaient sous-estimé la possibilité de la réponse du berger à la bergère: à savoir les étudiants qui “démissionnent” (donc poseront problème à l'institution MEN lors de l'année de fonctionnaire-stagiaire).
Le problème, c'est aussi que ça télescope la gestion des “autres” contractuels: or, celle-ci est faite selon les besoins en enseignement non pourvus et “au fil de l'eau”. Le MEN comptait beaucoup, je crois, sur un “vivier” d'étudiants pour faciliter les choses… C'est loin d'être certain. Le but est, bien entendu, de créer un “volant de main d'œuvre” chargé d'assumer les décharges, les absences, les manques de postes (etc.) sans y affecter, ou le moins possible l'idéal n'étant jamais de ce monde, des collègues titulaires (bien plus coûteux en masse salariale).
En attendant, surtout dans le second degré pour ce que j'en sais, c'est un véritable casse-tête chinois pour les PERDIR, en particulier pour la création des emplois du temps — et qui vient s'ajouter aux autres imbroglios, ne serait-ce que parce que la différences entre étudiants alternants contractualisés et contractuels est loin d'être claire, mais parce que les disponibilités ne sont pas les mêmes.
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Si tu vales valeo.
- Choup90Niveau 10
Il est bien dit que ceux qui ont un master MEEF donc "déjà formés" dans ce que tu décris, auront entre 10 et 20 jours de formation dans l'année. Si c'est 20, c'est plus d'une journée toutes les deux semaines. C'est loin d'être anecdotique et, comme le soulignait le collègue, ça s'ajoutera au temps plein (puisque c'est le temps plein qui est prévu pour eux).epekeina.tes.ousias a écrit:mgb35 a écrit:Je ne suis toujours pas d'accord avec toi. Pour moi les collègues feront un temps plein d'enseignement soit 18h de cours par semaine. Les formations viendront en plus. C'est ce qui se passait début 2010 comme l'a rappelé le collègue dans un message précédent.
Les stages viendront en plus ou à la place des cours.
Penses tu sincèrement connaissant notre ministère qu'il parlerait de temps plein d'enseignement s'il s'agissait de 15h de cours ? J'en doute.
Je t'ai décrit des “maquettes de formation” et des “dispositifs” qui existent “sur le papier”.
Et je connais fort bien ce ministère (qui n'est pas le mien en ce moment). Je crois que tu t'imagines que je serais en train de “défendre” le ministère ou les INSPE ou je ne sais quoi. Ce qui n'est pas du tout mon point de vue. Mon point de vue, c'est que les profs ne peuvent rien comprendre à ce à quoi ils ont affaire sans regarder comment ça se décide institutionnellement.
La politique menée (depuis au moins 15 ans) par le MEN est:
1) de vouloir des profs à quotité horaire complète (ce qui ne revient pas à l'expression “temps complet”, laquelle a une définition plus large): 24h pour les PE et 16 à 18h pour les Certifiés et Agrégés, immédiatement en sortie de concours,
2) ce qui “bloque”, c'est la condition formelle de stagiaire qui, dans la fonction publique, doit s'accompagner d'une “formation”,
3) l'idée est de “moduler” le plus possible cette dernière en jouant sur la définition du service.
Ainsi, le raisonnement du MEN est: ils ont fait un master MEEF, donc ils sont prêts (=formation réduite à accompagnement). Ils n'ont pas fait de master MEEF: zut!, c'est vrai, on a interdit la création de “filières profs” (comme il y une filière STAPS, des écoles d'infirmières etc.). Bon, s'il faut, il faut: on va faire ça au minimum.
Il y a deux cas de figure à ne pas confondre — et qui sont explicitement mentionnés, dans les quelques cas dont j'ai pu avoir connaissance, et dans des termes identiques, ce qui tend à montrer que d'une académie à l'autre, le langage est le même (c'est donc une décision institutionnelle).
Le ministère, comme tu dis, veux des “stagiaires à plein temps”: ce sera le cas de ceux qui auront eu master MEEF+Concours. Là, “temps complet” = “quotité horaire complète en classe”. En gros: entrer dans le métier, c'est faire cours et faire cours, c'est se former.
Restent les autres cas de lauréats des concours — qui n'ont pas tous un master MEEF, qui sont prolongés, qui refont une année etc. etc. Et surtout celui des Concours-MasterMEEF.
Tant que l'on confond “temps plein” avec “quotité horaire complète en classe”, on ne comprend strictement rien à ce qui se passe (ni à l'aggravation des conditions d'entrée dans le métier).
Donc, dans ce cas-là, on fait entrer ça dans un DU et on essaie de voir comment on “organise” la chose pour entrer dans le cadre des textes. L'étape d'après, je n'ai aucun doute là-dessus, ce sera de supprimer ces textes. Comme il est hors de question d'affecter des moyens de remplacement sur les postes de stagiaires, comme il est hors de question aussi de payer des heures supplémentaires aux stagiaires (car oui, je l'ai entendu évoquer) — il ne reste que les “solutions” devenues habituelles depuis des années. Le tout avec une réduction drastique de la part de formation. C'est sur ce dernier point que tout devient obscur: toutes les académies n'ont pas les mêmes moyens rectoraux à y consacrer, toutes les universités n'ont pas non plus les mêmes moyens. Il s'agit donc de faire une côte mail taillée entre les les différents “moyens” pour, quel que soit les “contenus et les modalités” de la formation, “tendre vers ~200h” — au coût horaire moindre à chaque fois (donc, avec le moins d'heures en moins en présence d'élèves). Je ne doute pas un instant que des solutions “innovantes” (et “disruptives”) feront l'objet, dès la rentrée, d'“expérimentations”.
Quant à ce qui se passait début 2010, j'y étais figure-toi, et aux premières loges. Et il me paraît évident que la situation a changé. En pire.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Choup90 a écrit:
Il est bien dit que ceux qui ont un master MEEF donc "déjà formés" dans ce que tu décris, auront entre 10 et 20 jours de formation dans l'année. Si c'est 20, c'est plus d'une journée toutes les deux semaines. C'est loin d'être anecdotique et, comme le soulignait le collègue, ça s'ajoutera au temps plein (puisque c'est le temps plein qui est prévu pour eux).
Ça, ça sera organisé “sur le modèle de la formation continue” (comparaison entendue) — avec toutes les approximations inhérentes et habituelles et ça veut tout dire. Ça sent la formation de circo pour les PE, et les publics désignés en général. Ça tombera soit dans le quota de remplacement, soit dans celui de non remplacement, soit, à l'aide des pressions devenues classiques, sur une base de “volontariat” (qui est évidemment plus qu'infiniment douteux: mais cela permettra de ne pas contredire les textes pour mieux les vider de tout contenu).
Encore une fois, connaître la mécanique de l'intérieur n'a rien à voir avec l'approuver. Ça permet de comprendre exactement où est l'entourloupe. Et là dedans, le pire c'est qu'aucune des méthodes employée n'est neuve. Ce qui est nouveau, c'est la systématisation des procédés, appliqués en même temps, si l'on peut dire (et presque tous), sur les stagiaires. Ceux-ci étant désormais sous l'autorité exclusive de leur hiérarchie, il n'y a plus aucune marge de négociation (il en restait déjà peut). C'est pourquoi il importe, à mon avis, de comprendre comme ça va tourner.
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Si tu vales valeo.
- MathadorEmpereur
La formation des stagiaires de la FPE n'est pas obligatoire (art. L327-1 du Code général FP).epekeina.tes.ousias a écrit:La politique menée (depuis au moins 15 ans) par le MEN est:
1) de vouloir des profs à quotité horaire complète (ce qui ne revient pas à l'expression “temps complet”, laquelle a une définition plus large): 24h pour les PE et 16 à 18h pour les Certifiés et Agrégés, immédiatement en sortie de concours,
2) ce qui “bloque”, c'est la condition formelle de stagiaire qui, dans la fonction publique, doit s'accompagner d'une “formation”,
3) l'idée est de “moduler” le plus possible cette dernière en jouant sur la définition du service.
Les statuts particuliers des enseignants la mentionne, mais c'est récent (2005 pour le statut des agrégés).Article L327-1
Création Ordonnance n°2021-1574 du 24 novembre 2021 - art.
Les personnes recrutées au sein de la fonction publique à la suite de l'une des procédures de recrutement par concours, de recrutement sans concours ou de changement de corps ou de cadres d'emplois accomplissent une période probatoire dénommée stage comprenant, le cas échéant, une période de formation lorsque le statut particulier du corps ou du cadre d'emplois le prévoit.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- ZybulkaHabitué du forum
Justement, tout est fait pour que cela devienne incompréhensible ! Le premier post avec le récap des ipr (merci à celle ou celui qui a fait suivre) illustre bien l'opacité du truc, due à la multiplication des statuts, qui fait que d'une part, plus grand monde ne s'y retrouve (y compris parmi des personnes directement concernées ou qui font l'effort de s'y intéresser). Et d'autre part, cette individualisation du traitement des stagiaires conduit aussi à empêcher toute forme de revendication collective, puisque ce qui va compter, c'est de ne pas se faire avoir par rapport à ses collègues... Cette multiplication des statuts / individualisation du traitement étant d'ailleurs très dans l'air du temps (agrégés/certifiés/contractuels/nouveaux statuts en gestation, versement différencié de la prime au "mérite"...), et il faut bien reconnaître qu'on tombe tête baissée dans le panneau et que diviser pour mieux régner est décidément une recette éternelle...epekeina.tes.ousias a écrit:Encore une fois, connaître la mécanique de l'intérieur n'a rien à voir avec l'approuver. Ça permet de comprendre exactement où est l'entourloupe. Et là dedans, le pire c'est qu'aucune des méthodes employée n'est neuve. Ce qui est nouveau, c'est la systématisation des procédés, appliqués en même temps, si l'on peut dire (et presque tous), sur les stagiaires. Ceux-ci étant désormais sous l'autorité exclusive de leur hiérarchie, il n'y a plus aucune marge de négociation (il en restait déjà peu). C'est pourquoi il importe, à mon avis, de comprendre comme ça va tourner.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Mathador a écrit:
La formation des stagiaires de la FPE n'est pas obligatoire (art. L327-1 du Code général FP).
My point exactly!
Ce qui donc permet un choix et une latitude extraordinaire: a) soit on n'en fait pas du tout car on considère qu'“ils sont prêts”; b) soit on en fait “un petit peu” histoire de se mettre en règle en cas de recours si on veut pouvoir les licencier sans qu'il y ait de suites.
Et comme celui qui fait cette formation, qui la conduit et qui l'évalue est exactement le même que celui qui estime si oui ou non on titularise et le même qui se trouve être le supérieur hiérarchique du stagiaire, ça m'étonnerait qu'il arrive à se trouve en désaccord avec lui-même.
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Si tu vales valeo.
- mgb35Érudit
Je ne vois toujours pas en quoi cela changera le fait que la formation sera forcément en plus pour les PLC. Ils auront 18 h plus ces journées de formation d'éventuellement 12 heures d'amplitude avec le déplacement à l'autre bout de l'Académie.
Je ne crois pas qu'il soit possible de les faire louper une quinzaine de journées dans l'année. Les parents raleraient trop.
Je ne crois pas du tout au 15h de cours sur 4 jours et espère une semaine sur 2 sur la journée libérée. Je crois plutôt au retour de l'organisation 2010.
PS : je ne crois pas du tout que tu défendent le gouvernement. Je ne comprends juste pas tout à fait où tu veux en venir.
Je ne crois pas qu'il soit possible de les faire louper une quinzaine de journées dans l'année. Les parents raleraient trop.
Je ne crois pas du tout au 15h de cours sur 4 jours et espère une semaine sur 2 sur la journée libérée. Je crois plutôt au retour de l'organisation 2010.
PS : je ne crois pas du tout que tu défendent le gouvernement. Je ne comprends juste pas tout à fait où tu veux en venir.
- JennyMédiateur
La formation ne sera pas forcément dans la même académie.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
mgb35 a écrit:PS : je ne crois pas du tout que tu défendent le gouvernement. Je ne comprends juste pas du tout ou tu veux en venir.
À t'expliquer que ce sera encore pire pour les nouveaux stagiaires: bien pire que ce que tu crois en te concentrant sur ce qui n'est qu'un “détail”, à savoir “en plus ou dedans” (car, ça, c'est déjà obsolète depuis un bon moment). Ils seront stagiaires sous l'autorité de l'employeur: ça dit tout.
Jenny a écrit:La formation ne sera pas forcément dans la même académie.
Alors ça, faut voir. Dans la mesure où les stagiaires sont désormais des moyens à dispositions des rectorats, ça n'exclut des exeat/ineat, mais vu le manque de moyens partout, se faire piquer des moyens par l'académie d'à côté…
OK, il y a “2 recteurs” et l'un plus “gradé” que l'autre dans les nouvelles grandes régions, mais ça reste difficile. Les échanges dans les cas de départements limitrophes, ça revient régulièrement dans les tuyaux depuis 10 ans, mais jusqu'à maintenant, ça crée plus de problèmes que ça ne rapporte. Ça n'est certes pas une “question de principe”, comme on l'imagine, plutôt des difficultés à le mettre en pratique! Il suffit de voir comment, pour les PE, alors que c'est dans la même académie, c'est déjà souvent très tendu entre les IA qui s'occupent de la répartition par département…
Ça n'est pas impossible, tu as raison, mais ça sera la loterie: “où est-ce le plus mal habillé en personnel?”… Dans deux ou trois ans, je ne dis pas.
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Si tu vales valeo.
- Sarah araraJe viens de m'inscrire !
D'après ce que j'ai compris, les stagiaires détenteurs d'un master MEEF, ou un master disciplinaire, ou anciens contractuels, seront affectés à temps plein avec environ 10h de formation répartis dans l'année.
Les stagiaires qui ne remplissent aucune de ces trois conditions seront affectés à temps partiel ( 9h/semaine) avec une formation à l'INSPE ( comme avant).
Les stagiaires qui ne remplissent aucune de ces trois conditions seront affectés à temps partiel ( 9h/semaine) avec une formation à l'INSPE ( comme avant).
- gregforeverGrand sage
J'ai posé la question en lettres mais ça peut servir à toutes les matières et j'aurais peut-être plus de réponses ici de "gens informés": savez-vous si comme les autres années il existe une marge pour les horaires des futurs stagiaires, notamment ceux à 6h (comme 9h 7/9h)?
- MathadorEmpereur
Comme j'ai répondu sur l'autre fil: non, à moins de recourir à l'annualisation.
Texte de référence: https://www.education.gouv.fr/bo/20/Hebdo49/MENH2032667N.htm
Texte de référence: https://www.education.gouv.fr/bo/20/Hebdo49/MENH2032667N.htm
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
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- VicomteDeValmontGrand sage
Le SNES a fait un article sur les différents types de tuteurs dans le cadre de la réforme : https://www.snes.edu/ma-carriere/concours-entree/les-tuteurs-dans-la-reforme-de-la-formation-des-enseignants-et-des-cpe/
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Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.
- VicomteDeValmontGrand sage
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- SalsepareilleÉrudit
J'ai une question. Etant issue de l'ancienne génération, avec deug, licence, maîtrise, préparation capes... Je suis un peu perdue. J'ai bien compris l'histoire des masters, du master meef... Mais dans tout cela, qu'est ce qui prépare au CAPES ? Est ce qu'un étudiant qui prépare un Master lettres, a comme avant une année de préparation au Capes, avec enseignement de la stylistique, de l' ancien français etc ?
Les stagiaires issus de Master2 ont-ils tous le CAPES ? J'ai entendu dire que tout devait être préparé en même temps. Mais c'est confus dans ma tête.
Les stagiaires issus de Master2 ont-ils tous le CAPES ? J'ai entendu dire que tout devait être préparé en même temps. Mais c'est confus dans ma tête.
- MathadorEmpereur
Le M2MEEF, le CNED, des préparations privées. Pour le parcours direct, il s'agit donc d'un M2MEEF, ou éventuellement d'un master préparant à l'agrégation pendant lequel on passerait aussi le CAPES.Salsepareille a écrit:J'ai une question. Etant issue de l'ancienne génération, avec deug, licence, maîtrise, préparation capes... Je suis un peu perdue. J'ai bien compris l'histoire des masters, du master meef... Mais dans tout cela, qu'est ce qui prépare au CAPES ?
S'ils sont encore en M2, ils n'ont pas encore le CAPES et sont soit contractuels 6h soit en SOPA.Salsepareille a écrit:Les stagiaires issus de Master2 ont-ils tous le CAPES ? J'ai entendu dire que tout devait être préparé en même temps. Mais c'est confus dans ma tête.
Ceux qui font plus d'heures sont agrégés ou certifiés stagiaires comme avant, mais font un service complet s'ils détiennent un master MEEF.
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« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
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- pseudo-intelloSage
La vache. En septembre 2006, je suis entrée comme fonctionnaire stagiaire à 6h de cours (c'était 4.5 / 6h, donc des camarades avaient moins d'heures), et je ne me suis pas ennuyée. Et j'avais un vrai salaire, bon, peu supérieur au SMIC (et de ce fait très insuffisant), mais au-dessus du Smic quand même, pas en-dessous.
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- elisa18Neoprof expérimenté
Je remonte le fil.
On nous annonce un stagiaire 18h pour la prochaine rentrée: ce sera donc obligatoirement quelqu'un avec un master MEEF, qui a déjà fait des stages l'an dernier?
Merci.
On nous annonce un stagiaire 18h pour la prochaine rentrée: ce sera donc obligatoirement quelqu'un avec un master MEEF, qui a déjà fait des stages l'an dernier?
Merci.
- beloteHabitué du forum
Oui. Ou un lauréat du concours interne.
Je trouve qu'en lycée, en lettres, cela complique la répartition. Jusqu'à présent, on donnait deux 2nde à nos stagiaires. Mais que leur donner l'année prochaine ? Ils auront forcément des classes à examen. Faut-il leur donner deux classes de 1e gé pour les préserver ou aussi des classes techno ? Auront-ils la possibilité de prendre des heures supplémentaires ou est-ce que c'est 18 heures sans possibilité de dépassement ?
Je trouve qu'en lycée, en lettres, cela complique la répartition. Jusqu'à présent, on donnait deux 2nde à nos stagiaires. Mais que leur donner l'année prochaine ? Ils auront forcément des classes à examen. Faut-il leur donner deux classes de 1e gé pour les préserver ou aussi des classes techno ? Auront-ils la possibilité de prendre des heures supplémentaires ou est-ce que c'est 18 heures sans possibilité de dépassement ?
- Vautrin84Niveau 10
Je m'interroge pour les alternants 6h à la rentrée prochaine : est-ce que l'horaire peut être modulé ou est-ce forcément 6h00 pas plus pas moins ?
Cela pose de gros problèmes dans la répartition...
Cela pose de gros problèmes dans la répartition...
_________________
15e année dans l'EN !
- Spoiler:
- - 2023/2024 (T12) : 1 6e + 2 3e + section Histoire des Arts 6e/5e/4e/3e [+ 1 stagiaire]
- 2022/2023 (T11) : 1 groupe de 6e + 2 3e (PP) + section Histoire des Arts 6e/5e/4e/3e [+ 1 stagiaire]
- 2021/2022 (T10) : 1 4e (PP) + 2 3e + section Histoire des Arts 6e/5e/4e [+ 2 étudiants stagiaires]
- 2020/2021 (T9) : 1 5e + 2 3e (PP) + section Histoire des Arts 6e & 5e [+ 1 stagiaire]
- 2019/2020 (T8) : 2 groupes de 6e (PP) + 2 4e + section Histoire des Arts 6e [+ 1 stagiaire]
- 2018/2019 (T7) : 2 groupes de 6e + 2 3e (PP) + UPE2A
- 2017/2018 (T6) : 1 5e + 2 4e + 1 3e (PP)
- 2016/2017 (T5) : 2 5e + 2 3e (PP) [+ 1 EAP]
- 2015/2016 (T4) : 1 6e + 1 4e + 2 3e (PP) [+ 1 EAP]
- 2014/2015 (T3) : 1 6e + 1 5e + 2 3e (PP) [+ 1 EAP]
- 2013/2014 (T2) : 1 6e (PP) + 2 4e + 1 3e
- 2012/2013 (T1) : 2 5e + 2 3e
- 2011/2012 (stagiaire) : 2 5e + 2 4e
- 2009/2011 (AP Lettres) : 2de + 1re ES/L/S + Tle L
- CasparProphète
En général il y a quand même une petite marge...Vautrin84 a écrit:Je m'interroge pour les alternants 6h à la rentrée prochaine : est-ce que l'horaire peut être modulé ou est-ce forcément 6h00 pas plus pas moins ?
Cela pose de gros problèmes dans la répartition...
- JennyMédiateur
- JacqGuide spirituel
belote a écrit:Oui. Ou un lauréat du concours interne.
Je trouve qu'en lycée, en lettres, cela complique la répartition. Jusqu'à présent, on donnait deux 2nde à nos stagiaires. Mais que leur donner l'année prochaine ? Ils auront forcément des classes à examen. Faut-il leur donner deux classes de 1e gé pour les préserver ou aussi des classes techno ? Auront-ils la possibilité de prendre des heures supplémentaires ou est-ce que c'est 18 heures sans possibilité de dépassement ?
J'ai une collègue stagiaire qui aurait dû ne pas faire 18h mais qu'ils ont mis à 18 plus des heures supplémentaires. Quand ils veulent, ils peuvent.
EDIT : elle a accepté car nous n'avions personne sur un poste complet.
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