Enquête sur la formation continue au numérique des enseignants du second degré

Bonjour à tous !

Je me présente, Orane Larroque, étudiante en deuxième année de Master MEEF "Pratiques et Ingénieries de Formation".

Je me permet de venir vers vous aujourd'hui afin de solliciter votre aide. En effet, dans le cadre de cette dernière année d'étude je réalise un mémoire sur la formation continue au numérique des enseignants du second degré. Le but de mon enquête est de comprendre le lien entre le type de motivation d'un enseignant du second degré à suivre une formation continue au numérique et son niveau d'engagement tout au long de cette formation.

Je souhaiterai donc savoir si vous accepteriez de prendre quelques minutes afin de compléter mon questionnaire. Une partie du questionnaire concerne aussi les formations continues en général, vous pouvez donc y répondre même sans n'avoir jamais participé à une formation au numérique. De plus, ce dernier est bien entendu anonyme et confidentiel.

En tant que nouveau membre du forum, je n'ai pas le droit de poster de lien pendant 7 jours. Si vous êtes intéressé n'hésitez pas à me le dire et je trouverai une solution ou je reviendrai poster le lien de mon questionnaire dans une semaine.
Je vous remercie par avance pour vos participations qui me seront d'une grande aide !

Bonne fin de journée à vous,
Orane Larroque

je réalise un mémoire sur la formation continue au numérique des enseignants du second degré.

La quoi ?! Jamais vu la moindre miette d'une formation sur le sujet...

Ahah effectivement c'est la deuxième année que je travaille dessus et je sais que c'est plutôt rare de trouver des enseignants ayant participé à ce genre de formation. Cependant, mon questionnaire aborde aussi la question de la formation continue en général. Toutes réponses sont intéressantes !

ysabel a écrit:

je réalise un mémoire sur la formation continue au numérique des enseignants du second degré.

La quoi ?! Jamais vu la moindre miette d'une formation sur le sujet...

J'ai eu exactement la même remarque !
Ma formation, en plus de 25 ans de carrière, est quasiment exclusivement autodidacte... et j'avais par ailleurs un passif personnel déjà plutôt avancé, heureusement ! (1er PC à 14 ans... em 1985 !... avant les 1ers disques durs...).

Le manque réel de formation autre que sur le tas et entre pairs est vraiment une des grandes caractéristiques de l'EN !

Les seules formations au numérique que j’aie reçues, c’était pendant la réforme du collège. Le contenu était indigent et idéologiquement orienté. Et le formateur proposait la même chose à tous: celui qui savait déjà n’apprenait rien, celui qui ne savait rien n’apprenait rien non plus. Une horreur.

Avant la question de la formation ce serait peut-être bien de s'interroger sur le matériel mis à la disposition des enseignants. Parce que dans d'autres administrations, les agents en ont - et pas un poste informatique pour 10 ou 15, n'est-ce pas. Ce serait bien aussi de rappeler quel matériel a été mis à notre disposition pour le confinement- spoiler alert: pas grand chose.Ou alors quelles formations nous ont alors été proposées pour maintenir le lien avec les élèves et organiser nos cours. Ou le temps qui nous a été laissé pour ladite organisation - j'ai le droit de rire ?
Ou alors les formations aux logiciels pour corriger les copies dématérialisées des examens. Ou de quelle façon ont été mis en place des "innovations" numériques - l'ENT par exemple- pour laquelle nous nous sommes formés sur le tas pour la plupart. Parce que ce qui est bien avec les profs, c'est que comme ce sont souvent d'anciens bons élèves, ils ne bronchent pas et se forment eux-mêmes.
Je suis navrée pour votre mémoire, mais je pense qu'il vous manque la vue d'ensemble dans laquelle s'inscrit votre question de "la formation au numérique des enseignants". Et, oui, le niveau de certains formations du PAF en fait partie. Et le plus souvent, à titre personnel, mon "niveau d'engagement" dans une formation est inversement proportionnelle au temps perdu aux "tours de table" et autres "travaux de groupe" et "présentation des pratiques de chacun". Si je m'inscris à une formation, c'est parce que je veux apprendre quelque chose, pas que l'on occupe ma trop brève existence avec du bavardage.
Bonne chance quand même.

Bonjour,

Je vous remercie pour vos réponses. En effet j'ai conscience de ce que vous abordez. L'an dernier en première année de Master dans le cadre de mon TER, je me suis interrogé sur les formations proposées aux enseignants pendant la depuis le début du covid pour faire face aux confinement, la continuité pédagogique, etc. J'ai bien pu remarquer tout ce que vous me dites : pas assez de matériel, pas assez de formation, des formations qui ne sont pas adapté au niveau de l'enseignant (dans un sens comme dans l'autre) ou qui ne répondent pas aux besoins de l'enseignant, des enseignants qui du coup s'autoforment ou se forment entre eux. Néanmoins je suis aussi tombée sur des enseignants ayant participé à ce genre de formation. J'ai décidé de poursuivre ce travail en cherchant ce qui poussait ces derniers à suivre ces formations et le lien entre cette motivation et leur engagement tout au long de cette formation. En effet je vise les formations au numérique dans le but de poursuivre ma recherche initiale, mais mon mémoire (et donc mon questionnaire) questionne aussi sur le lien entre motivation d'entrée en formation et engagement dans la formation en général.
Orane

Aucune formation reçue non plus, alors même qu'à l'ESPE on devait entre autres valider des compétences TICE (ça se dit encore ?) pour être titularisé (c'est bien l'EN ça évaluer des compétences sur lesquelles on n'a donné aucune formation...). 100% auto-didacte donc, comme environ 99% des collègues je dirais. Et ceux qui ne s'en sortent pas avec les ordis ou autres, on le leur reproche plus ou moins ouvertement, mais on ne leur propose pas non plus de stage ou autres (en même temps, il n'y en a pas à ma connaissance...).

Edit : ah non je suis mauvaise langue quand notre étab' est passé de Vie Scolaire à Pronote, il y avait deux demie-journées de formation proposées, mais si on avait cours à ce moment-là, il n'était pas pour autant possible de libérer l'heure, donc ben tant pis :lol: .

Bonjour,

Me concernant, les meilleures formations sont à 90% en autodidactie. Je recherche dans mes lectures des réponses à mes questions.

Bonjour à tous,

A mon sens, l'un des problèmes de la formation continue à l'Education Nationale, c'est qu'elle prend trop peu en compte les besoins exprimés par les enseignants. Malheureusement, dans le domaine de la formation continue comme dans d'autres domaines, ce sont trop souvent les croyances et les lubies du moment qui donnent le ton, et non les réalités du terrain.

J'ai plusieurs fois été sollicité pour exprimer mes besoins en terme de formation continue. J'ai aussi plusieurs fois relayé les besoins exprimés par des collègues. Quel a été le résultat de tout cela ? Je n'ai jamais vu de formation correspondant à mes besoins ou à ceux exprimés par mes collègues. Pour quelle raison ? Parce que les besoins que nous exprimions ne correspondaient pas aux modes du moment. Pour faire simple, mes collègues et moi demandions des formations disciplinaires en lien avec les objets d'étude au programme et avec les exercices dont nous devons enseigner la méthodologie aux élèves. Or, l'Education Nationale a décidé que le disciplinaire.... c'est mal ! Il faut des compétences, du transversal, de l'inter-degré... Résultat des courses, nos demandes n'avaient aucune chance d'aboutir.

Comme beaucoup ici, j'essaie de me former seul. Je lis, je regarde ce qui se dit sur quelques forums et j'échange avec des collègues.

TFS a écrit:

ysabel a écrit:

je réalise un mémoire sur la formation continue au numérique des enseignants du second degré.

La quoi ?! Jamais vu la moindre miette d'une formation sur le sujet...

J'ai eu exactement la même remarque !
Ma formation, en plus de 25 ans de carrière, est quasiment exclusivement autodidacte... et j'avais par ailleurs un passif personnel déjà plutôt avancé, heureusement ! (1er PC à 14 ans... em 1985 !... avant les 1ers disques durs...).

Le manque réel de formation autre que sur le tas et entre pairs est vraiment une des grandes caractéristiques de l'EN !

Idem, premier PC en 1984, un commodore 64.

La seule formation ... indigente !

Monsieur_Tesla a écrit:

TFS a écrit:

ysabel a écrit:

je réalise un mémoire sur la formation continue au numérique des enseignants du second degré.

La quoi ?! Jamais vu la moindre miette d'une formation sur le sujet...

J'ai eu exactement la même remarque !
Ma formation, en plus de 25 ans de carrière, est quasiment exclusivement autodidacte... et j'avais par ailleurs un passif personnel déjà plutôt avancé, heureusement ! (1er PC à 14 ans... em 1985 !... avant les 1ers disques durs...).

Le manque réel de formation autre que sur le tas et entre pairs est vraiment une des grandes caractéristiques de l'EN !

Idem, premier PC en 1984, un commodore 64.

La seule formation ... indigente !

C'est marrant, j'ai aussi découvert le langage Basic en club info au collège en 84 (4ème) avec le prof d'espagnol, sur des MO5 ou TO7 en réseau avec un Goupil si je me souviens bien. Je me souviens qu'on utilisait des K7 semblable à des K7 audio.

Je suis persuadé que ce club info nous a donné de solides bases de programmation très utiles pour la suite. Je tente d'animer moi aussi un club info dans mon collège, mais bon je ne retrouve pas le même esprit... A cette époque nous n'avions pas peur de taper des lignes.

TFS a écrit:

ysabel a écrit:

je réalise un mémoire sur la formation continue au numérique des enseignants du second degré.

La quoi ?! Jamais vu la moindre miette d'une formation sur le sujet...

J'ai eu exactement la même remarque !
Ma formation, en plus de 25 ans de carrière, est quasiment exclusivement autodidacte... et j'avais par ailleurs un passif personnel déjà plutôt avancé, heureusement ! (1er PC à 14 ans... em 1985 !... avant les 1ers disques durs...).

Le manque réel de formation autre que sur le tas et entre pairs est vraiment une des grandes caractéristiques de l'EN !

Alors là d'accord. Par contre j'ai eu dans les années 2000, quelques formations intéressantes qui ont assuré les bases. Au début complètement autodidacte en famille, et depuis 2007- 2008, pas grand chose et encore je suis gentille !
Après le confinement de mars, nous avons demandé des formations et en particulier pour réaliser de bonnes vision. La direction nous a répondu qu'elle allait recenser les besoins, et comment elle pourrait l'organiser en INTERNE. Et depuis , rien... Ah si, des formations après 17h 30 . .... en visio et vu l'horaire peu ont adhéré, car 30 x 1 heure à distance, etc....

Je suis responsable du truc dans mon académie. Si vous désirez échanger sur le sujet je suis disponible.

Manu7 a écrit:

Monsieur_Tesla a écrit:

TFS a écrit:

ysabel a écrit:

La quoi ?! Jamais vu la moindre miette d'une formation sur le sujet...

J'ai eu exactement la même remarque !
Ma formation, en plus de 25 ans de carrière, est quasiment exclusivement autodidacte... et j'avais par ailleurs un passif personnel déjà plutôt avancé, heureusement ! (1er PC à 14 ans... em 1985 !... avant les 1ers disques durs...).

Le manque réel de formation autre que sur le tas et entre pairs est vraiment une des grandes caractéristiques de l'EN !

Idem, premier PC en 1984, un commodore 64.

La seule formation ... indigente !

C'est marrant, j'ai aussi découvert le langage Basic en club info au collège en 84 (4ème) avec le prof d'espagnol, sur des MO7 en réseau avec un Goupil si je me souviens bien. Je me souviens qu'on utilisait des K7 semblable à des K7 audio.

Je suis persuadé que ce club info nous a donné de solides bases de programmation très utiles pour la suite. Je tente d'animer moi aussi un club info dans mon collège, mais bon je ne retrouve pas le même esprit... A cette époque nous n'avions pas peur de taper des lignes.

C’était une chouette époque. On utilisait des cassettes.
Je me souviens qu’on trouvait dans des magazines des programmes qu’il fallait taper. Que c’était long ! J’ai eu le MO5 et le TO7. Le jeudi soir, je me rendais dans un club pas loin de chez moi. On était quelques passionnés.

Ma meilleure formation, je la dois à mon père qui a acheté un ordinateur vers 1990, j’étais au CP... Il n’y avait pas de système d’exploitation, j’ai compris les arborescences en utilisant DOS pour accéder à un unique jeu. Internet est arrivé à la maison dans la deuxième moitié des années 1990.

A l’IUFM, la formation au numérique était très basique (mise en forme dans un traitement de texte...), je maîtrisais déjà.
En formation continue, je me suis retrouvée avec des collègues inscrits là car ils se sentaient largués (l’intitulé de la formation ne le laissait pas deviner) : je n’y ai pas trouvé mon compte.

Je répondrai peut-être au questionnaire quand un lien aura été posté.

Zéro formation à l'IUFM, zéro formation plus tard.
Je me suis formé tout seul, sur matos perso, comme la plupart d'entre nous : LaTeX, tableurs, GeoGebra, Python, …
J'ai animé en revanche une ou deux séances de formation pour des collègues (avant que la certification académique soit en place), mais on (IPR, autres formateurs) m'a fait comprendre que j'étais trop directif, frontal, qu'il fallait mettre les élèves collègues en atelier pour élaborer des scénarios, bref tout ce que j'aime.

Je n'ai pas souvenir d'avoir eu une formation utile dans le numérique. J'ai bien eu des trucs du genre "utiliser power point" ou "utiliser Google Earth", mais rien qui ne fasse changer ma pratique professionnelle. Je suis autodidacte ou je demande à un collègue expert quand je suis trop ignorant pour résoudre seul mon problème.

Je pense que les problèmes sont de plusieurs ordres :
1. Ceux qui payent les investissements ne sont pas les enseignants. Les présidents de région/département ou les maires n'ont pas les mêmes intérêts que les enseignants et les élèves; ils n'ont pas non plus accès aux connaissances basiques sur le sujet (et cela ne les intéresse pas). D'où des décisions inefficientes comme fournir des tablettes/laptop aux élèves (ce qui maximise leur inattention en cours pour un coût élevé) ou un sous-investissement pour les ordinateurs en salle des professeurs, salle informatique ou équipement professionnel personnel. C'est pareil pour Pronote, tant que les chefs d'établissement seront les clients, il n'y a aucune raison que l'ergonomie pour les enseignants, les élèves et les parents s'améliore.

2. Ceux qui décident des formations ne prennent pas en compte les besoins des enseignants, et surtout, il n'en ont pas la volonté et l'intérêt. Ceux qui promeuvent le numérique ont souvent une vision naïve du progrès technologique. C'est un peu la continuation des programmes pour mettre des projecteurs 8mm, des télévisions, des lecteurs de VHS, des MO5, des vidéo-projecteurs, des ENT, des laptop, des tablettes ou du BYOD dans les salles de classe, comme si la seule présence de ces objets ou logiciels suffisait pour améliorer l'apprentissage des élèves. Ca fait moderne, donc ça doit être plus efficace. J'ajouterais, si j'étais taquin, que les cabinets rectoraux et les inspections sont obsédés par l'obéissance des enseignants et que fournir des outils qui pourraient les autonomiser n'est pas dans leur intérêt. (Pour l'instant aucun startuper de l'edtech n'a pensé l'équation "caméras et micros dans les salles de classe + prétests et post-tests standardisés + données sur les élèves + Big Data + IA + 1 milliard € = classement de l'efficacité des enseignants et des élèves + contrôle total sur les enseignants"; le jour où ça arrivera...)

3. Pas grand monde ne réfléchit aux outils numériques qui maximisent l'apprentissage ou qui soutiennent le travail enseignant, pour les mêmes raisons que précédemment. Cela ne couterait pas très cher de faire un Anki qui transmette les progressions des élèves à l'enseignant. Un truc de quelques millions qui pourrait tripler, quadrupler... les connaissances à long terme des élèves. Mais tout le monde s'en fiche... Sans doute que tous les acteurs de l'éducation n'ont pas la même vision de l'efficience.

Formation sur le tas également...J'ai dû faire deux jours de stage il y a une quinzaine d'année, qui n'étaient pas inintéressants d'ailleurs. C'est maigre.

Formation sur le tas également.
Avec la réforme et les nouveaux programmes, je m'étais inscrite à la programmation Python pour la PC en me disant que pour une fois je bricolerais moins et paf le covid a tout annulé. Et maintenant je me dit que je trouve que je me dépatouille suffisamment pr moi même et qu'un stage n’apporterait pas grand chose.

Bonjour,

Je suis entièrement d'accord avec @beaverforever qui a très bien présenté le problème. Un grand merci pour cette synthèse.

Il y a un réel décalage entre ce qu'est le numérique, le besoin réel, ce qui nous est proposé, et aucune réflexion de fond entre ce qui apporte quelque chose et ce qui nous pourrit la vie.

C'est la raison pour laquelle, comme beaucoup d'autres, je me suis autoformé et j'écris moi-même mes propres logiciels, qui répondent exactement à mes besoins (les mots clés plus bas, c'est pour me trouver).

Au passage, je rappelle que le numérique tel qu'il est vu par nos "gouvernants" n'a d'autre but que de contrôler chaque individu, à chaque instant (rappel : la monnaie numérique -virtuelle-, c'est dans moins d'un an maintenant, pour ceux qui n'ont pas suivi ...)


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"Comment servir l'homme", ou l'art de cuisiner

documents ericb

Comme l'immense majorité, autodidacte stricte sur matériel strictement personnel. En cas d'urgence (Confinement 2020) on se débrouille comme on peut, puis on entend le ministre claironner que tout est prêt, une autre ministre nous envoyer aux fraises, et bientôt le président nous traiter de décrocheurs alors que comme d'habitude, on a improvisé mais on a assuré et rempli nos missions.
Impossible de répondre à ta demande : à part, il y a 20 ans, un stage désespérant qui consistait à manier la souris (et je me souviens avoir demandé le niveau bien supérieur, mais tout le monde était mélangé : j'ai passé 2 jours à aider les collègues réellement novices, n'ai strictement rien appris), pas l'ombre d'une formation. On apprend tout seuls : on sait faire, c'est vrai, mais on ferait sans doute mieux et plus vite si cette formation existait autrement que "sur la table".

Est-ce qu'il y a une formation continue des enseignants pour faire du vélo ?

Jacq a écrit:Est-ce qu'il y a une formation continue des enseignants pour faire du vélo ?

Pour pédaler dans la semoule pas besoin de formation

Monsieur_Tesla a écrit:

Idem, premier PC en 1984, un commodore 64.

La seule formation ... indigente !

Le même en 84 aussi, en seconde