Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale

frimoussette77 a écrit:

Jenny a écrit:Il faudrait continuer à fouiller, il y a peut-être des masques chirurgicaux et FFP2 qui traînent. On ne sait jamais.

On se contenterait de chirurgicaux !

Ruthven a écrit:

ipomee a écrit:On devrait fouiller davantage les caves. On y trouverait peut-être le trésor qui permettrait les augmentations des enseignants.

Ou un stock de purificateurs d'air ?

On va surtout y trouver la Table, la fameuse, celle sur laquelle tout est posé ...

Ruthven a écrit:

ipomee a écrit:On devrait fouiller davantage les caves. On y trouverait peut-être le trésor qui permettrait les augmentations des enseignants.

Ou un stock de purificateurs d'air ?

On va surtout y trouver la Table, la fameuse, celle sur laquelle tout est posé ...

Jenny a écrit:Ce n'est pas la semaine de Blanquer décidément. Il va vraiment falloir changer le mot "gestion" dans le titre de ce topic.

https://twitter.com/paul_denton/status/1481152714251784193?s=20

« Il y a une belle ambiance ! » plaisante un macroniste pour planter le décor. La scène a fait jaser dans les rangs du gouvernement. Elle se passe juste avant le Conseil des ministres. Jean-Michel Blanquer est « visiblement très énervé, très remonté », selon un témoin, quand il arrive à l’Élysée ce mercredi 12 janvier dans la matinée.

Dans la salle où patientent déjà une poignée de ses collègues avant que ne débute la réunion hebdomadaire, le voilà qui fonce vers le ministre de la Santé, Olivier Véran. En coulisses, cela fait plusieurs jours que la tension monte sur le protocole sanitaire dans les écoles.
« Écoute, Jean-Michel, il faut que tu te calmes »

Selon ses confidences à un proche, le ministre de l’Éducation nationale est excédé par le sentiment « de devoir tout porter sur les épaules alors que la situation sanitaire est complexe ». Dans l’antichambre du salon des Ambassadeurs, « il parle à Olivier Véran de façon confuse d’un article évoquant leur conflit lors de la réunion de vendredi dernier », rapporte un présent. Son collègue lui demande alors de baisser d’un ton.

Les deux hommes s’écartent dans l’idée de ne pas faire une scène devant leurs collègues. Mais le ministre de l’Éducation ne décolère pas. « Il a continué à parler hyper fort », raconte un ministre.
Il reproche alors, entre autres, à Olivier Véran de ne pas l’avoir suffisamment défendu lors d’une question au gouvernement. « Il va falloir qu’on reste bien soudés, ça va tanguer », lui intime-t-il. Ce à quoi Olivier Véran répond en substance, selon un témoin : « Écoute, Jean-Michel, il faut que tu te calmes, il faut qu’on fasse bloc. Il faut qu’on tienne bon dans la tempête médiatique, mais il faut se calmer. »
« C’était très chaud »

La possibilité de renvoyer en classe un élève en raison d’un faux négatif est donc de plus en plus élevée avec le nouveau protocole favorisant les autotests plutôt que d’autres techniques plus fiables et plus encadrées. Et, depuis le 7 janvier, si un nouveau cas positif apparaît dans une classe dans un délai inférieur à sept jours après le précédent cas, les élèves n’ont pas à recommencer le parcours des trois tests.
Lire aussi  Article réservé à nos abonnés Grève du 13 janvier dans l’éducation nationale : pourquoi une partie des parents soutient le mouvement
Le retour des enfants cas contacts étant dorénavant conditionné uniquement à la bonne foi des parents qui fournissent une seule attestation sur l’honneur de test négatif (disponible à partir de vendredi 14 janvier), il n’est pas non plus à exclure quelques abus. Des parents pourraient être tentés de mentir sur le résultat voire sur la pratique même du test dans le cas où, pour des raisons personnelles ou professionnelles, ils ne pourraient pas garder leurs enfants avec eux. La question de la mise en danger des enseignants et des élèves se poserait alors. D’où l’importance d’expliquer aux parents l’utilité de ces autotests pour réduire la circulation virale, insiste Mahmoud Zureik. « Lors de l’annonce des nouvelles règles, Jean Castex n’a même pas eu un mot pour expliquer aux parents comment faire ces autotests, pourquoi c’est important, à quoi ça sert. On a le sentiment que le gouvernement fait un protocole pour faire un protocole », regrette-t-il.
Moins de moyens de suivre les cas contacts ?
Autre problème, ces autotests risquent de fausser la lecture de l’évolution de l’épidémie en France et le suivi des cas contacts. Car, contrairement aux tests RT-PCR, sérologiques et antigéniques, les autotests ne sont pas répertoriés dans la base de données gouvernementale SI-Dep. La non-remontée des autotests dans cette base de données devrait mécaniquement faire baisser l’incidence chez les enfants.

JayKew a écrit:Ah oui, un petit troll, ça nous manquait.

Panta Rhei a écrit:N'entendez-vous cette petite musique sur le passage -forcé- de l'état de pandémie à une forme endémique du virus?

Danska a écrit:

Panta Rhei a écrit:N'entendez-vous cette petite musique sur le passage -forcé- de l'état de pandémie à une forme endémique du virus?

En l'occurrence on n'a pas besoin de forcer beaucoup, Omicron se charge très bien tout seul de se répandre...

Et j'ai beau estimer que notre ministère se fout de nous, je pense aussi que même avec les mesures les plus efficaces possibles le virus se répandrait tout autant qu'actuellement ou presque. En revanche s'adapter un minimum, ne serait-ce qu'en annulant tout de suite les épreuves de mars en lycée au lieu de laisser les élèves stresser pour les cours manqués, ne serait en effet pas du luxe.

Dame Jouanne a écrit:

Danska a écrit:

Panta Rhei a écrit:N'entendez-vous cette petite musique sur le passage -forcé- de l'état de pandémie à une forme endémique du virus?

En l'occurrence on n'a pas besoin de forcer beaucoup, Omicron se charge très bien tout seul de se répandre...

Et j'ai beau estimer que notre ministère se fout de nous, je pense aussi que même avec les mesures les plus efficaces possibles le virus se répandrait tout autant qu'actuellement ou presque. En revanche s'adapter un minimum, ne serait-ce qu'en annulant tout de suite les épreuves de mars en lycée au lieu de laisser les élèves stresser pour les cours manqués, ne serait en effet pas du luxe.

Mais ça, il attend le dernier moment pour l'annoncer. Pourquoi changer ses habitudes pour si peu? Et puis le nouveau bac, Le Grand Oral, les épreuves en mars, c'est son œuvre, sa réalisation.

Enaeco a écrit:Ah ? Les lycéens ont prévu de monter au créneau pour leur bac ?

LE MNL APPELLE LES LYCÉENS À LA GRÈVE ET À LA MOBILISATION LE 13 JANVIER.

Report des épreuves en juin.
Masques FFP2 gratuits pour les élèves et les personnels.

Nos vies valent plus que leurs profits !#BlanquerBougeDeLa #13janvier #Greve13Janvier pic.twitter.com/0QEPhxmNRZ

— Mouvement National Lycéen (@MNL_National) January 7, 2022