- AphrodissiaMonarque
@henriette J'espère que ton fils va mieux.
La rentrée a eu lieu ce lundi 10 à Mayotte. La situation s'étant fortement dégradée, les lycées sont en hybride et demi jauge. Dans le reportage que j'ai vu à la télé hier, il était dit que les classes à examen (terminales, CAP, BTS) doivent venir tous les jours mais qu'un bon tiers de l'effectif attendu est absent. On n'a pas parlé d'un aménagement pour les 1e en français.
J'ai peur que cela nous pende au nez quand ce sera notre rentrée.
La rentrée a eu lieu ce lundi 10 à Mayotte. La situation s'étant fortement dégradée, les lycées sont en hybride et demi jauge. Dans le reportage que j'ai vu à la télé hier, il était dit que les classes à examen (terminales, CAP, BTS) doivent venir tous les jours mais qu'un bon tiers de l'effectif attendu est absent. On n'a pas parlé d'un aménagement pour les 1e en français.
J'ai peur que cela nous pende au nez quand ce sera notre rentrée.
- ZetitcheurHabitué du forum
Presque 370 000 cas hier : à laisser circuler le virus à ce point, on pourrait croire qu’ils souhaitent la survenue d’un nouveau variant made in France !
- JennyMédiateur
On pourra l’appeler le variant Blanquer.
- roxanneOracle
Pas que quand même, ça circule partout.
- Clecle78Bon génie
Le téléphone sonne ce soir consacré à la crise dans l'éducation nationale. Et un long sujet ce matin sur la nécessité de reporter les épreuves de spécialité.
- JennyMédiateur
Article intéressant du Monde sur Blanquer et les conséquences de sa (non)-gestion de crise :
https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/01/12/covid-19-jean-michel-blanquer-un-favori-dont-l-etoile-palit-sous-l-effet-d-omicron_6109094_823448.htmlSans être lâché, le ministre compte peu d’alliés. Ils ne sont pas nombreux, au sein du gouvernement, à se ruer sur les micros pour défendre le soldat Blanquer. Depuis le début de la crise liée au Covid-19, il a eu maille à partir avec les tenants d’une ligne dure sur le plan sanitaire, que ce soit le ministre de la santé, Olivier Véran, ou les locataires successifs de Matignon, Edouard Philippe et Jean Castex. « Je ne suis pas un grand confineur », reconnaît parfois celui qui aime être décrit comme le « ministre des écoles ouvertes ». Certains de ses collègues ne cachent pas leur gêne face à un homme qui, malgré le contexte, a pris le temps de participer à un colloque décrié à la Sorbonne, le 7 janvier, contre le « wokisme ». « Nous devons déconstruire la déconstruction », a lancé à cette occasion M. Blanquer, décrivant une France « attaquée » par ce courant d’idées importé des Etats-Unis. Un « virus », selon ses mots, qui trouverait sa source dans la « French Theory » des années 1970, celle des Gilles Deleuze, Jacques Derrida et Michel Foucault. « Après avoir fourni le virus, nous devons fournir le vaccin », a-t-il affirmé.
En privé, Jean-Michel Blanquer se targue d’avoir contribué à ancrer le macronisme dans une ligne ferme sur la laïcité et contre l’islamisme. « Nous sommes La République en marche, pas le communautarisme en vadrouille », répète souvent l’ancien directeur général de l’enseignement scolaire sous Nicolas Sarkozy, étiqueté homme de droite au sein de la majorité. Lors de sa nomination, en 2017, il avait suggéré à Emmanuel Macron de rebaptiser l’éducation nationale en « ministère de l’instruction publique », comme sous la IIIe République. Une idée aujourd’hui remise au goût du jour par Eric Zemmour.
Au sommet de l’Etat, certains critiquent l’appétence un peu trop marquée du ministre pour les médias, qui masquerait selon ses contempteurs une forme de vanité. Sa connaissance approximative de certains dossiers est aussi soulignée. En plein conseil des ministres, le 15 décembre, Jean-Michel Blanquer s’est emmêlé les pinceaux, évoquant la loi recherche au moment de parler de Parcoursup. Puis, inversement. A la case bilan, le ministre se targue du dédoublement des classes de CP et CE1 dans les zones d’éducation prioritaire. « Les mesures les plus sociales du quinquennat viennent de ce ministère », a-t-il récemment vanté auprès d’un proche. A son débit, les voix critiques rappellent que le niveau des élèves en mathématiques s’est effondré pour les élèves de CM1 et de 4e, comme l’a révélé l’enquête Timss en 2020.
Ambitieux – son nom avait circulé un temps pour Matignon –, Jean-Michel Blanquer cherche une circonscription en Ile-de-France où se présenter aux élections législatives de juin. A 57 ans, il se verrait bien continuer à son poste en cas de réélection d’Emmanuel Macron. Il lui faudra d’abord sortir indemne de la tempête Omicron.
- JennyMédiateur
Autre article du Monde sur le quotidien d’un directeur d’école pendant le COVID :
Sur l’allègement du protocole :A son retour, son constat est sans appel : entre la classe fermée, les malades et ceux qui sont en attente de test dans des pharmacies débordées, il manque 140 élèves sur 250. « L’école est ouverte – et il faut qu’elle le reste, les enfants ont besoin d’aller en classe – mais il n’y a pas grand monde, constate-t-il. Beaucoup d’enseignants ont du mal à avancer dans les apprentissages parce qu’il leur manque des moitiés de classe et ils s’en inquiètent. »
Neuf heures trente sont à peine passées qu’une enseignante vient signaler qu’un élève, arrivé le matin avec un autotest négatif, se sent « très mal ». Olivier Flipo le prend en charge et revient quelques minutes plus tard, alarmé : le petit garçon affirme qu’il y a des cas de Covid-19 chez lui. « Vu le niveau de contaminations, je ne suis pas sûr que ce qu’on fait puisse empêcher le virus de circuler », relève M. Flipo.
https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/01/11/c-est-infernal-ce-qu-on-nous-demande-dans-le-bureau-d-un-directeur-d-ecole-en-pleine-crise-du-covid-19_6109014_3224.html« Ça va sûrement alléger les parents et réduire les absences », note-t-il. Mais pas améliorer la situation, estime-t-il, dubitatif quant à l’efficacité de trois autotests pour détecter le virus et donc protéger enfants et enseignants. « Et nous, nous devrons toujours contrôler et distribuer des attestations tous les jours », constate-il. Et « tout réexpliquer », dès mardi matin, à des parents qui « ne vont plus comprendre grand-chose ». Jeudi, jour d’appel à la grève des enseignants, plus d’une classe sera fermée à l’école du Hazay : pour dénoncer la gestion de la crise sanitaire, la quasi-totalité des enseignants a décidé lundi de suivre le mouvement.
- Ajonc35Sage
J'ai le début de l'article, mais comme je ne suis pas abonnée.... Par contre , le journaliste a modifié les prénoms. Pourtant sur le fronton des écoles, il est écrit " liberté, .... "Jenny a écrit:Autre article du Monde sur le quotidien d’un directeur d’école pendant le COVID :
Sur l’allègement du protocole :A son retour, son constat est sans appel : entre la classe fermée, les malades et ceux qui sont en attente de test dans des pharmacies débordées, il manque 140 élèves sur 250. « L’école est ouverte – et il faut qu’elle le reste, les enfants ont besoin d’aller en classe – mais il n’y a pas grand monde, constate-t-il. Beaucoup d’enseignants ont du mal à avancer dans les apprentissages parce qu’il leur manque des moitiés de classe et ils s’en inquiètent. »
Neuf heures trente sont à peine passées qu’une enseignante vient signaler qu’un élève, arrivé le matin avec un autotest négatif, se sent « très mal ». Olivier Flipo le prend en charge et revient quelques minutes plus tard, alarmé : le petit garçon affirme qu’il y a des cas de Covid-19 chez lui. « Vu le niveau de contaminations, je ne suis pas sûr que ce qu’on fait puisse empêcher le virus de circuler », relève M. Flipo.
https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/01/11/c-est-infernal-ce-qu-on-nous-demande-dans-le-bureau-d-un-directeur-d-ecole-en-pleine-crise-du-covid-19_6109014_3224.html« Ça va sûrement alléger les parents et réduire les absences », note-t-il. Mais pas améliorer la situation, estime-t-il, dubitatif quant à l’efficacité de trois autotests pour détecter le virus et donc protéger enfants et enseignants. « Et nous, nous devrons toujours contrôler et distribuer des attestations tous les jours », constate-il. Et « tout réexpliquer », dès mardi matin, à des parents qui « ne vont plus comprendre grand-chose ». Jeudi, jour d’appel à la grève des enseignants, plus d’une classe sera fermée à l’école du Hazay : pour dénoncer la gestion de la crise sanitaire, la quasi-totalité des enseignants a décidé lundi de suivre le mouvement.
Cela montre bien la défiance de la base qui suite à cet article n'a pas envie d'être em.... d'autant qu'elle l'est déjà avec les protocoles qui ressemblent à des girouettes en pleine tempête, des cas covid +, des cas covid - qui sont en fait des +, etc.
- bobdomNiveau 8
henriette a écrit:Le nombre d’élèves contaminés communiqué par le ministère est-il sous-estimé? – Libération
https://www.liberation.fr/checknews/le-nombre-deleves-contamines-communique-par-le-ministere-est-il-sous-estime-20220111_RCS6E2AMEBFW5ACTKGQ4AZF7PA/?outputType=amp
Eh bien, il semble que la calculette choisie pour déterminer le nombre d'élèves contaminés soit la même que celle qui sert à compter les grévistes...
- kiwiGuide spirituel
Tangleding a écrit:Oui j'ai prévu de lui en parler demain en marge d'un entretien prévu pour autre chose.
Ce n'est pas à proprement parler illégal en fait. Par contre ça ne peut être fait à l'avance. En outre je ferai savoir aux collègues qui pratiquent cela ce que je pense de leur pratique à ce sujet.
C'est une chose de ne pas faire grève, c'en est une autre de profiter de la grève au détriment des grévistes.
C’est déjà arrivé dans mon précédent établissement. Personnellement, j’avais refusé. Mais tout le monde n’a pas autant de scrupules...
- JennyMédiateur
Ce n'est pas la semaine de Blanquer décidément. Il va vraiment falloir changer le mot "gestion" dans le titre de ce topic.
- farfallaEmpereur
Manquerait plus qu’ils soient périmés en janvier ou février… :|
_________________
"Si nada nos salva de la muerte, al menos que el amor nos salve de la vida" Pablo Neruda
"Yo lloré porque no tenía zapatos hasta que vi un niño que no tenía pies." Oswaldo Guayasamin
- JennyMédiateur
Il faudrait continuer à fouiller, il y a peut-être des masques chirurgicaux et FFP2 qui traînent. On ne sait jamais.
- frimoussette77Guide spirituel
On se contenterait de chirurgicaux !Jenny a écrit:Il faudrait continuer à fouiller, il y a peut-être des masques chirurgicaux et FFP2 qui traînent. On ne sait jamais.
- piescoModérateur
Tu m'ôtes les mots du clavier, Jenny.
- CleroliDoyen
C'est quand même dingue !
- EsméraldaGrand sage
Mais tellement pas surprenant !
- Mémé CiredutempsNiveau 2
C'est surréaliste
- ipomeeGuide spirituel
On devrait fouiller davantage les caves. On y trouverait peut-être le trésor qui permettrait les augmentations des enseignants.
Ou un stock de purificateurs d'air ?
Ou un stock de purificateurs d'air ?
- epekeina.tes.ousiasModérateur
M'enfin! Si vous croyez qu'un ministre ou des responsables ont réellement le temps d'aller se promener dans des caves…
_________________
Si tu vales valeo.
- FloEarthNiveau 7
C'est à se demander quelles boulettes (pour ne pas dire crasse incompétence) il va bien pouvoir encore inventer...
Si ce n'était pas à pleurer, ce pourrait être risible.
Vu de loin. De très loin. D'un autre pays par exemple. Désespoir.
Si ce n'était pas à pleurer, ce pourrait être risible.
Vu de loin. De très loin. D'un autre pays par exemple. Désespoir.
- Ajonc35Sage
A qui ces auto-tests étaient-ils destinés ? 2,5 millions pour l'ensemble des personnels de l'EN et les élèves, c'est peu. Mais si c'est destiné aux personnels du ministère, c'est beaucoup, même si on compte les hauts fonctionnaires dans les rectorats. Ou alors.
2,5 millions, ce sont peut-etre les stagiaires de 3eme au mois de décembre, qui les ont trouvés en faisant du rangement! Puis comptés.
2,5 millions, ce sont peut-etre les stagiaires de 3eme au mois de décembre, qui les ont trouvés en faisant du rangement! Puis comptés.
- Ajonc35Sage
C'est vrai que si cela avait été pour un pays africain, on se serait bidonné. Allez, on est est beau joueur, on leur laisse le droit de le faire à notre place!FloEarth a écrit:C'est à se demander quelles boulettes (pour ne pas dire crasse incompétence) il va bien pouvoir encore inventer...
Si ce n'était pas à pleurer, ce pourrait être risible.
Vu de loin. De très loin. D'un autre pays par exemple. Désespoir.
- RuthvenGuide spirituel
ipomee a écrit:On devrait fouiller davantage les caves. On y trouverait peut-être le trésor qui permettrait les augmentations des enseignants.
Ou un stock de purificateurs d'air ?
On va surtout y trouver la Table, la fameuse, celle sur laquelle tout est posé ...
- zigmag17Guide spirituel
Ajonc35 a écrit:A qui ces auto-tests étaient-ils destinés ? 2,5 millions pour l'ensemble des personnels de l'EN et les élèves, c'est peu. Mais si c'est destiné aux personnels du ministère, c'est beaucoup, même si on compte les hauts fonctionnaires dans les rectorats. Ou alors.
2,5 millions, ce sont peut-etre les stagiaires de 3eme au mois de décembre, qui les ont trouvés en faisant du rangement! Puis comptés.
Ceux-là vont passer un mauvais quart d'heure!! On leur avait dit de ne toucher à rien! Si on dit qu'il n'y a pas de masque, il n'y a pas de masque, point!
- VerduretteModérateur
Pas moisis, tout de même.frimoussette77 a écrit:On se contenterait de chirurgicaux !Jenny a écrit:Il faudrait continuer à fouiller, il y a peut-être des masques chirurgicaux et FFP2 qui traînent. On ne sait jamais.
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale
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